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08/02/2008

Un carême placé sous le signe de l'aumône.

Par la cérémonie des cendres, mercredi 6 février, les chrétiens entrent dans la période du Carême. Le Saint-Père nous adresse son traditionnel message.

Le Saint-Père Benoît XVI nous adresse cette année un message de Carême qui, au-delà de la pratique de la prière et du jeûne nous propose de réfléchir sur la pratique de l’aumône.

Le Pape nous rappelle que, si « l’attirance pour les richesses matérielles peut être forte », il n'en demeure pas moins vrai que « selon l’enseignement de l’Évangile, nous ne sommes pas propriétaires, mais administrateurs des biens que nous possédons ».

L’aumône, rappelle Benoît XVI éduque à la générosité de l’amour. « Quand nous agissons avec amour, nous exprimons la vérité de notre être : nous avons en effet été créés non pour nous mêmes, mais pour Dieu et pour nos frères ».

Un message du carême 2008 qui résonne comme un appel au partage et à la solidarité.

Message de sa Sainteté Benoît XVI pour le Carême 2008

« Le Christ pour vous s’est fait pauvre » (2 Cor 8,9)

Chers frères et sœurs !

1. Chaque année, le Carême nous offre une occasion providentielle pour approfondir le sens et la valeur de notre identité chrétienne, et nous stimule à redécouvrir la miséricorde de Dieu pour devenir, à notre tour, plus miséricordieux envers nos frères. Pendant le temps du Carême, l’Église propose certains engagements spécifiques pour accompagner concrètement les fidèles dans ce processus de renouvellement intérieur : ce sont la prière, le jeûne et l’aumône. Cette année, en ce traditionnel Message pour le Carême, je voudrais m’arrêter pour réfléchir sur la pratique de l’aumône : elle est une manière concrète de venir en aide à ceux qui sont dans le besoin, et, en même temps, un exercice ascétique pour se libérer de l’attachement aux biens terrestres. Combien forte est l’attirance des richesses matérielles, et combien doit être ferme notre décision de ne pas l’idolâtrer ! Aussi Jésus affirme-t-il d’une manière péremptoire : « Vous ne pouvez servir Dieu et l’argent » (Lc 16,13).

L’aumône nous aide à vaincre cette tentation permanente : elle nous apprend à aller à la rencontre des besoins de notre prochain et à partager avec les autres ce que, par grâce divine, nous possédons. C’est à cela que visent les collectes spéciales en faveur des pauvres, qui sont organisées pendant le Carême en de nombreuses régions du monde. Ainsi, à la purification intérieure s’ajoute un geste de communion ecclésiale, comme cela se passait déjà dans l’Église primitive. Saint Paul en parle dans ses Lettres à propos de la collecte en faveur de la communauté de Jérusalem (cf. 2 Cor 8-9 ; Rm 15, 25-27).

2. Selon l’enseignement de l’Évangile, nous ne sommes pas propriétaires mais administrateurs des biens que nous possédons : ceux-ci ne doivent donc pas être considérés comme notre propriété exclusive, mais comme des moyens à travers lesquels le Seigneur appelle chacun d’entre nous à devenir un instrument de sa providence envers le prochain. Comme le rappelle le Catéchisme de l’Église Catholique, les biens matériels ont une valeur sociale, selon le principe de leur destination universelle (cf. n° 2404).

Dans l’Évangile, l’avertissement de Jésus est clair envers ceux qui possèdent des richesses terrestres et ne les utilisent que pour eux-mêmes. Face aux multitudes qui, dépourvues de tout, éprouvent la faim, les paroles de saint Jean prennent des accents de vive remontrance : « Si quelqu'un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui ? » (1 Jn 3, 17). Cet appel au partage résonne avec plus de force dans les pays dont la population est formée d’une majorité de chrétiens, car plus grave encore est leur responsabilité face aux multitudes qui souffrent de l’indigence et de l’abandon. Leur porter secours est un devoir de justice avant même d’être un acte de charité.

3. L’Évangile met en lumière un aspect caractéristique de l’aumône chrétienne : elle doit demeurer cachée. « Que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite », dit Jésus, « afin que ton aumône se fasse en secret » (Mt 6, 3-4). Et juste avant, il avait dit qu’il ne faut pas se vanter de ses bonnes actions, pour ne pas risquer d’être privé de la récompense céleste (cf. Mt 6, 1-2). La préoccupation du disciple est de tout faire pour la plus grande gloire de Dieu. Jésus avertit : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Mt 5, 16). Ainsi, tout doit être accompli pour la gloire de Dieu et non pour la nôtre. Ayez-en conscience, chers frères et sœurs, en accomplissant chaque geste d’assistance au prochain, tout en évitant de le transformer en un moyen de se mettre en évidence. Si, en faisant une bonne action, nous ne recherchons pas la gloire de Dieu et le vrai bien de nos frères, mais nous attendons plutôt en retour un avantage personnel ou simplement des louanges, nous nous situons dès lors en dehors de l’esprit évangélique. Dans la société moderne de l’image, il importe de rester attentif, car cette tentation est récurrente. L’aumône évangélique n’est pas simple philanthropie : elle est plutôt une expression concrète de la charité, vertu théologale qui exige la conversion intérieure à l’amour de Dieu et des frères, à l’imitation de Jésus Christ, qui, en mourant sur la Croix, se donna tout entier pour nous. Comment ne pas rendre grâce à Dieu pour les innombrables personnes qui, dans le silence, loin des projecteurs de la société médiatique, accomplissent dans cet esprit des actions généreuses de soutien aux personnes en difficulté ? Il ne sert pas à grand chose que de donner ses biens aux autres si, à cause de cela, le cœur se gonfle de vaine gloire : voilà pourquoi celui qui sait que Dieu « voit dans le secret » et dans le secret le récompensera, ne cherche pas de reconnaissance humaine pour les œuvres de miséricorde qu’il accomplit.

4. En nous invitant à considérer l’aumône avec un regard plus profond, qui transcende la dimension purement matérielle, les Saintes Écritures nous enseignent qu’il y a plus de joie à donner qu’à recevoir (cf. Act 20, 35). Quand nous agissons avec amour, nous exprimons la vérité de notre être : nous avons en effet été créés non pour nous-mêmes, mais pour Dieu et pour nos frères (cf. 2 Cor 5, 15). Chaque fois que, par amour pour Dieu, nous partageons nos biens avec notre prochain qui est dans le besoin, nous expérimentons que la plénitude de la vie vient de l’amour et que tout se transforme pour nous en bénédiction sous forme de paix, de satisfaction intérieure et de joie. En récompense de nos aumônes, le Père céleste nous donne sa joie. Mais il y a plus encore : saint Pierre cite parmi les fruits spirituels de l’aumône, le pardon des péchés. « La charité – écrit-il – couvre une multitude de péchés » (1 P 4, 8). La liturgie du Carême le répète souvent, Dieu nous offre, à nous pécheurs, la possibilité d’être pardonnés. Le fait de partager ce que nous possédons avec les pauvres, nous dispose à recevoir un tel don. Je pense en ce moment au grand nombre de ceux qui ressentent le poids du mal accompli et qui, précisément pour cela, se sentent loin de Dieu, apeurés et pratiquement incapables de recourir à Lui. L’aumône, en nous rapprochant des autres, nous rapproche de Dieu, et elle peut devenir l’instrument d’une authentique conversion et d’une réconciliation avec Lui et avec nos frères.

5. L’aumône éduque à la générosité de l’amour. Saint Joseph-Benoît Cottolengo avait l’habitude de recommander : « Ne comptez jamais les pièces que vous donnez, parce que, je le dis toujours : si en faisant l’aumône la main gauche ne doit pas savoir ce que fait la droite, de même la droite ne doit pas savoir ce qu’elle fait elle-même » (Detti e pensieri, Edilibri, n. 201). À ce propos, combien significatif est l’épisode évangélique de la veuve qui, dans sa misère, jette dans le trésor du Temple « tout ce qu’elle avait pour vivre » (Mc 12, 44). Sa petite monnaie, insignifiante, devint un symbole éloquent : cette veuve donna à Dieu non de son superflu, et non pas tant ce qu’elle a, mais ce qu’elle est. Elle, tout entière.

Cet épisode émouvant s’insère dans la description des jours qui précèdent immédiatement la passion et la mort de Jésus, Lui qui, comme le note saint Paul, s’est fait pauvre pour nous enrichir de sa pauvreté (cf. 2 Cor 8, 9) ; Il s’est donné tout entier pour nous. Le Carême nous pousse à suivre son exemple, y compris à travers la pratique de l’aumône. À son école, nous pouvons apprendre à faire de notre vie un don total ; en l’imitant, nous réussissons à devenir disposés, non pas tant à donner quelque chose de ce que nous possédons, qu’à nous donner nous-mêmes. L’Évangile tout entier ne se résume-t-il pas dans l’unique commandement de la charité ? La pratique quadragésimale de l’aumône devient donc un moyen pour approfondir notre vocation chrétienne. Quand il s’offre gratuitement lui-même, le chrétien témoigne que c’est l’amour et non la richesse matérielle qui dicte les lois de l’existence. C’es donc l’amour qui donne sa valeur à l’aumône, lui qui inspire les diverses formes de don, selon les possibilités et les conditions de chacun.

6. Chers frères et sœurs, le Carême nous invite à nous « entraîner » spirituellement, notamment à travers la pratique de l’aumône, pour croître dans la charité et reconnaître Jésus lui-même dans les pauvres. Les Actes des Apôtres racontent que l’apôtre Pierre s’adressa ainsi au boiteux de naissance qui demandait l’aumône à la porte du Temple : « Je n'ai ni argent, ni or ; mais ce que j'ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche » (Act 3, 6). Par l’aumône, nous offrons quelque chose de matériel en signe de ce don plus grand que nous pouvons offrir aux autres, l’annonce et le témoignage du Christ : en son Nom est la vraie vie. Que ce temps soit donc caractérisé par un effort personnel et communautaire d’adhésion au Christ pour que nous soyons des témoins de son amour. Que Marie, Mère et Servante fidèle du Seigneur, aide les croyants à livrer le « combat spirituel » du Carême avec les armes de la prière, du jeûne et de la pratique de l’aumône, afin de parvenir aux célébrations des fêtes pascales en étant entièrement renouvelés en esprit. En formulant ces vœux, j’accorde volontiers à tous la Bénédiction apostolique.

Du Vatican, le 30 octobre 2007 

        http://www.opusdei.fr/art.php?p=26407

18:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Comment battre l'ennemi (1)


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Une série de Trois leçons pour vous aider à combattre l'ennemi qui est en vous ou extérieur à votre personne.

Bonne écoute de cette Parole de combat spirituel auquel il est essentiel de se consacrer, surtout en ces Temps...!

 « Géant du divorce, tu es en train de pénétrer dans un terrain défendu, dépression, tu n'auras aucun contrôle sur moi, alcool, drogue, violence envers mes enfants ou ma compagne, hypocrisie... vous n'avez aucun rôle à jouer dans ma vie... »

Votre Frère, Bruno.

12:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/02/2008

Les tentations subies par Jésus.

La femme trouva le fruit savoureux.

Elle prit ce fruit et en mangea." Gn 2,7 - 3,7

"De même, l’accomplissement de la justice

par un seul a conduit tous les hommes

à la justification qui donne la vie." Rm 5, 12-19

"Jésus, après son baptême, fut conduit au désert

pour y être tenté par le démon." Mt 4, 1-11


©F&L- P. Zacharie

 

Jésus est le nouvel Adam qui ne succombe pas à la tentation de Satan, le diviseur, celui qui détourne de Dieu en insinuant le doute tout au fond du cœur : Dieu nous cacherait-il, par une quelconque jalousie, un bien délicieux ? La réponse est claire : non ! Face à l’attrait passager de la possession, Jésus rappelle au diable :
– que la vraie nourriture est la Parole de Dieu et non les biens à consommer de la terre, « le pain », par ailleurs nécessaire, mais seulement comme moyen et non comme but ;
– que les biens spirituels s’obtiennent non par la suspicion à l’égard de Dieu, « en ne le mettant pas à l’épreuve », mais en lui faisant confiance ;
– que le but de toute vie, la joie extrême de l’existence, ne réside pas dans le pouvoir temporel, « les royaumes de ce monde », mais dans « l’adoration » du Dieu Vivant. Finalement, au lieu de se servir, en prenant par soi-même du fruit appétissant de l’arbre défendu, Jésus nous invite à être servi et à servir : à recevoir notre vraie joie de Dieu lui-même afin de la transmettre aux autres de sa part. « Et voici que les anges s’approchèrent de lui, et ils le servaient. »

En ce premier dimanche du Carême, demandons à Dieu de nous donner, durant ce chemin qui conduit à Pâques, le goût des vraies valeurs chrétiennes : à savoir, tout d’abord, de trouver la joie en Dieu dans l’approfondissement de notre vie de prière, afin de le servir dans les pauvres que nous rencontrerons.

 

 

 

P?re Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur du livre : La parole, don de Vie, EDB, 2006

11:42 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Continuez l'ascension !


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Les difficultés et les situations de conflit ont le don de nous maintenir sur nos gardes et nous forcer à tomber à genoux devant Dieu ! Trop de confort nous pousse au contraire à perdre de vue notre but ! Alors, continuez l'ascension !

Votre Frère, Bruno.

10:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/02/2008

N'intervenez pas !


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Quelle est la signification de ce titre intriguant ?

Je vous laisse découvrir son contenu très intéressant. Du moins, selon mon coeur...

Bonne écoute de cette méditation de la Parole de Dieu Amour !

Votre Frère, Bruno.

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Le carême, un chemin vers la vraie liberté.

 Depuis les origines, le Carême a été vécu comme un temps de préparation immédiate au baptême, lequel était solennellement administré pendant la Vigile pascale. Le Carême entier était une marche vers cette grande rencontre avec le Christ, cette immersion dans le Christ, ce renouveau de la vie. Nous sommes déjà baptisés, mais le baptême n'est pas toujours à l'oeuvre dans notre vie quotidienne. C'est pourquoi le Carême est un catéchuménat renouvelé par lequel nous allons de nouveau vers notre baptême, pour le redécouvrir, pour le revivre en profondeur, pour devenir à nouveau réellement chrétiens. C'est donc une occasion pour « re-devenir » chrétiens, selon un processus constant de changement intérieur et de progrès dans la connaissance et dans l'amour du Christ.

      La conversion n'est jamais faite une fois pour toutes, mais elle est un processus, un chemin intérieur de toute la vie. Cet itinéraire de conversion évangélique ne peut pas se limiter à une période particulière de l'année ; elle est un chemin de chaque jour, qui doit embrasser la globalité de l'existence, chaque jour de notre vie... Se convertir, qu'est-ce donc en réalité ? Se convertir, c'est chercher Dieu, marcher avec Dieu, suivre docilement les enseignements de son Fils Jésus Christ ; ce n'est pas un effort d'auto-réalisation, parce que l'être humain n'est pas l'architecte de son propre destin éternel. Ce n'est pas nous qui nous sommes faits. C'est pourquoi la réalisation personnelle est en réalité une contradiction, et même, elle est encore trop peu pour nous. Nous avons une destinée plus élevée. Nous pourrions dire que la conversion consiste justement à ne pas se considérer comme le « créateur » de nous-mêmes et à découvrir par là la vérité, parce que nous ne sommes pas nos propres auteurs. La conversion consiste dans la libre et amoureuse acceptation de notre dépendance en toute chose de Dieu notre vrai Créateur, une dépendance d'amour. Ce n'est pas une entrave, c'est la liberté.




Pape Benoît XVI
Audience générale du 21/02/07 (trad. DC 2376, p. 266 © Libreria Editrice Vaticana)


09:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans THÉOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LES RÉVOLUTIONNAIRES DE LA SAINTETÉ.

Canada : A la découverte des révolutionnaires de la sainteté (I)

Discours du P. Thomas Rosica sur la sainteté et les jeunes

ROME, Mardi 5 février 2008 (ZENIT.org) - « Les Journées mondiales de la jeunesse sont des bureaux d'emploi pour la sainteté extrême », affirme le P. Thomas Rosica qui a été le coordinateur canadien de la JMJ de Toronto en 2002.

Le P. Rosica, basilien, directeur de la télévision catholique « Sel et Lumière », a adressé un discours sur la sainteté et les jeunes aux participants du rassemblement « Rise Up » du « Catholic Christian Outreach » (CCO), le 30 décembre 2007, à Calgary, dans l'Etat de l'Alberta. En voici la première partie.

Excellences, Mgrs Miller et Prendergast,

Confrères prêtres, frères et soeurs,

Chers amis de Catholic Christian Outreach,

Au cours de notre première session aujourd'hui le professeur Reginal Bibby a abordé l'état de la religion et de la pratique de la foi dans notre pays avec des statistiques sociologiques surprenantes peut-être pour certains et consolantes pour d'autres. La foi, la religion et la spiritualité restent un sujet brûlant au Canada ! L'année qui tire maintenant à sa fin a vu émerger une question importante dans le monde et spécialement dans notre vaste « terre natale » ; Y a-t-il une place pour Dieu dans notre monde d'aujourd'hui ? Le débat sur les accommodements raisonnables au Québec porte sur ses racines ancestrales et sur l'immigration, l'histoire et la culture, mais il porte aussi beaucoup sur la place de la religion et de la foi au Québec et au Canada. Dieu merci, le cardinal Marc Ouellet a remis la religion et la foi au premier plan au cours des derniers mois, non seulement au Québec, mais aussi au Canada.

Y a-t-il de la place pour Dieu et pour la sainteté dans le Canada d'aujourd'hui ? Quelle sorte de révolution est nécessaire pour ramener Dieu dans notre société ? Comment pouvons-nous redécouvrir les révolutionnaires de la sainteté qui ont traversé l'histoire du Canada et l'histoire de notre Église ? Est-ce le lieu pour de nouveaux révolutionnaires de la sainteté au Canada et dans le monde aujourd'hui ? Chaque crise que traverse l'Église, chaque crise que traverse le monde, est une crise de la sainteté et une crise des saints. La sainteté est cruciale parce qu'elle est le visage de l'Église.

Il y a bien longtemps, dans sa lettre à la communauté d'Éphèse, saint Paul écrit : « Vous n'êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes citoyens du peuple saint, membres de la famille de Dieu, car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire c'est le Christ Jésus lui-même. En lui, toute la construction s'élève harmonieusement pour devenir un temple saint dans le Seigneur. En lui, vous êtes, vous aussi, des éléments de la construction pour devenir par l'Esprit Saint la demeure de Dieu. » (Éphésiens 2, 19-22)

Quel est le « temple saint » que nous sommes appelés à construire ? Quelle est cette nouvelle révolution ? Comment pouvons-nous devenir des citoyens avec les saints ? Au cours de ma présentation, j'aimerais considérer cette révolution extrême de la sainteté et vous donner un aperçu de cette seconde citoyenneté que nous avons tous !

La vie dans le Christ est une vie de sainteté

L'histoire de la fondation du christianisme est la vie du Christ. La religion chrétienne demeure la réponse de l'humanité à la venue du Christ comme la révélation de l'amour de Dieu ; par l'attention à sa Parole, la contemplation de sa vie, de sa mort et sa résurrection ; et par l'obéissance à sa volonté que son amour soit exprimé à tous les êtres humains : personne ne doit être exclu du cercle de son amour.

La liturgie de l'Église catholique fait revivre sur un an les événements de la vie du Christ, l'un après l'autre, et rappelle constamment la vie de ceux et celles qui ont prêté attention à la vie du Christ, héroïquement. Le cycle liturgique que nous vivons cette semaine en est un parfait exemple, il nous fait revivre les évènements de la vie du Christ : la naissance de Jésus à Bethléem est immédiatement suivie par la fête du martyre d'Étienne, la fête de Jean l'évangéliste, le martyre des Saints Innocents, la fête d'un autre grand martyre - saint Thomas Becket, et aujourd'hui, la fête de la sainte famille. L'Église nous enseigne que nous ne pouvons pas demeurer à l'étable de Bethléem mais que nous devons nous rendre en Galilée, puis à la colline du Calvaire, à Jérusalem, là où l'histoire entière atteint son sommet. Comme nous passons de fêtes en fêtes, nous passons d'admirateurs à imitateurs de Jésus, nous devenons plus disciples et nous grandissons en sainteté.

Les Béatitudes: un tracé pour la sainteté

Les béatitudes du Sermon sur la Montagne (Mt 5, 1-12) sont une recette pour cette sainteté radicale. La sainteté est un mode de vie qui implique l'engagement et l'activité. Elle n'est pas un effort passif, mais plutôt un choix continu pour approfondir sa relation personnelle avec Dieu et ensuite pour permettre à cette relation d'orienter toutes nos actions dans le monde. La sainteté exige un changement radical de mentalité et d'attitude. Le fait d'accepter l'appel à la sainteté place Dieu comme notre objectif final dans tous les aspects de nos vies. Cette orientation fondamentale vers Dieu lui-même enveloppe et soutient nos relations avec les autres êtres humains. Soutenue par une vie vertueuse et enrichie par les dons de l'Esprit Saint, notre vie en Dieu nous attire toujours plus proche de lui-même, jusqu'au jour où nous le verrons face à face dans le Ciel et où nous atteindrons l'union totale avec Lui.

Un saint est un ami de Dieu qui prend au sérieux les béatitudes dans sa vie. Chacun de nous est appelé à devenir un ami de Dieu. Nous faisons grandir notre amitié avec Dieu comme avec les autres en devenant présent à Dieu, en parlant avec Dieu, en étant généreux avec Dieu. Ici et maintenant, nous pouvons trouver la sainteté dans notre expérience personnelle en persévérant dans l'effort sur notre lieu de travail, en élevant patiemment nos enfants, en construisant de bonnes relations à la maison, à l'école et au travail. Si nous faisons de toutes ces choses une partie de notre réponse aimante à Dieu, nous sommes sur la voie de la sainteté. Cette nécessité de bons exemples est aussi importante dans le domaine de la vie chrétienne. Dans ce but, l'Église encourage la dévotion aux saints. Un saint est quelqu'un qui « a vécu (ou vit) dans la pratique des vertus selon son état, de manière fidèle, constante, et jusqu'à l'héroïsme. »

Beaucoup pensent que la sainteté est un privilège réservé seulement à une élite. En fait, devenir un saint est le devoir de chaque chrétien, et même plus, nous pourrions même dire que c'est la tâche de tout le monde ! Combien de fois avons-nous pensé que les saints n'étaient que des « excentriques » que l'Église exalte pour notre admiration ; des gens qui n'étaient pas représentatifs et en décalage avec la réalité humaine ? C'est certainement vrai de tous ces hommes et femmes qui étaient « excentriques » littéralement : Ils déviaient du centre, de la pratique habituelle, de la manière ordinaire de faire les choses, les méthodes établies. On peut toutefois voir les saints d'une autre façon, en considérant qu'ils se situent « radicalement au centre ».

Nous avons besoin de l'exemple de ces saints, femmes et hommes, qui n'avaient pas de modération mais seulement de l'exubérance ! Il s'agissait de gens avec des affections ordinaires, qui ont pris Dieu au sérieux et étaient donc libres d'agir avec exubérance. La réponse du saint à l'amour extravagant de Dieu est également immodéré, marqué par la fidélité et l'engagement total. G. K. Chesterton disait : « [Ces] personnes ont exagéré ce que le monde et l'Église avaient oublié ».

Les « saints » comme le disent les catholiques d'aujourd'hui, sont ceux qui, dans l'opinion des autres gens, ont réussit dans cette entreprise. L'Église catholique romaine « canonise » certains saints, en les plaçant sur la liste (canon) de ceux qui ont reçus le sceau de son approbation après une longue étude et un processus de discernement. Les saints qui ne sont pas dans le canon sont beaucoup plus nombreux que ceux qui y sont ; et parfois un saint qui est dans le canon ne reçoit pas ou peu de vénération des hommes d'aujourd'hui. Ce sont toujours les gens qui décident si quelqu'un est pour eux un héros. Et s'il y a une époque où les jeunes hommes et femmes ont besoin d'authentiques héros, c'est bien la nôtre. L'Église comprend que les saints, leurs prières et leurs vies, sont pour les hommes sur la terre, et que la sainteté, à titre d'honneur terrestre, n'est pas convoitée par les saints eux-mêmes. Une vie de saint est toujours nouvelle et surprenante, mais aussi toujours la même. Les vies de saints sont racontées encore et encores pour ceux qui les entendent, dans le but de clarifier pour eux des enjeux, de les inspirer et de les confronter à des choix qu'eux seuls peuvent faire par eux-mêmes.

Le pape Jean-Paul II : pape de la sainteté

La beauté du christianisme c'est que quelqu'un peut atteindre la grandeur sans renommée ou sans aventure lointaine. L'Église reconnaît la vaillante endurance des hommes et des femmes qui témoignent de l'Évangile chaque jour dans un monde qui devient ouvertement plus hostile aux chrétiens. En près de 27 années de pontificat, le pape Jean-Paul II a donné à l'Église 1338 bienheureux et 482 saints. Certains à l'intérieur de l'Église reprochent à Jean-Paul II d'avoir créé une « inflation » des saints de et des bienheureux. Je suis en désaccord avec ces voix, surtout après plusieurs années de travail avec des jeunes comme vous dans cette salle. Vous avez désespérément besoin de vrais héros et héroïnes, modèles et témoins de foi et de vertu que le monde du sport, du cinéma, de la science et de la musique ne peut pas apporter.

Jean-Paul II nous a rappelé que les héros et les héroïnes que le monde offre aux jeunes d'aujourd'hui sont terriblement imparfaits. Ils nous laissent vides. Les véritables « stars » du pontificat de Jean-Paul II sont les saints et les bienheureux qui n'ont pas essayé d'être regardé comme des héros, de choquer ou de provoquer. Pour croire que la grandeur est à notre portée, nous avons besoin de modèles de réussite à imiter.

Karol Wojtyla était lui-même un témoin extraordinaire qui, par son dévouement, ses efforts héroïques, sa longue souffrance et sa mort, a communiqué le puissant message de l'Évangile aux hommes et aux femmes d'aujourd'hui. Une grande part du succès de son message tient au fait qu'il a été entouré d'une immense nuée de témoins qui se tenait près de lui et le soutenait tout au long de sa vie. Pour Jean-Paul II, l'appel à la sainteté n'exclut personne; elle n'est pas le privilège d'une élite spirituelle.

Le serviteur de Dieu Jean-Paul II a beaucoup parlé aux jeunes de l'appel à la sainteté et de la vocation à devenir des saints. Rappelez vous son message pour les Journées Mondiales de la Jeunesse de l'an 2000 à Rome. Il a écrit à ses chers jeunes amis du monde entier ces paroles inoubliables qui sont devenue le cri de ralliement de la plus grande célébration du Jubilé :

« Jeunes de tous les continents, n'ayez pas peur d'être les saints du nouveau millénaire! Soyez contemplatifs et aimant de la prière, cohérent avec votre foi et généreux au service de vos frères, membres actifs de l'Eglise et artisans de paix. Pour réaliser cet engageant projet de vie, restez à l'écoute de sa Parole, prenez des forces dans les Sacrements, spécialement de l'Eucharistie et de la Pénitence. Le Seigneur vous veut apôtres intrépides de son Evangile et constructeurs d'une nouvelle humanité. »

Deux ans plus tard, pour nos Journées Mondiales de la Jeunesse au Canada, Jean-Paul II a abordé une nouvelle fois le thème de la sainteté et des saints, dans le message qu'il nous a adressé :

« De même que le sel donne de la saveur aux aliments et que la lumière éclaire les ténèbres, de même la sainteté donne le sens plénier à la vie, en en faisant un reflet de la gloire de Dieu. Combien de saints, même parmi les jeunes, compte l'histoire de l'Église ! Dans leur amour pour Dieu, ils ont fait resplendir leurs vertus héroïques à la face du monde, devenant des modèles de vie que l'Église a présentés en vue de leur imitation par tous. Parmi eux, il suffit de rappeler: Agnès de Rome, André de Phú Yên, Pedro Calungsod, Joséphine Bakhita, Thérèse de Lisieux, Pier Giorgio Frassati, Marcel Callo, Francisco Castelló Aleu ou encore Kateri Tekakwitha, la jeune Iroquoise appelée "le lys des Mohawks". Chers jeunes, par l'intercession de cette foule immense de témoins, je prie le Dieu trois fois saint de vous rendre saints, les saints du troisième millénaire. »

À la messe de clôture au parc Downsview, le dimanche 28 juillet 2002, le pape Jean-Paul II a lancé ce défi:

« Et si, au plus profond de votre coeur, vous entendez résonner le même appel au sacerdoce ou à la vie consacrée, n'ayez pas peur de suivre le Christ sur la voie royale de la Croix! Dans les moments difficiles de l'histoire de l'Eglise, le devoir de la sainteté devient encore plus urgent. Et la sainteté n'est pas une question d'âge. La sainteté, c'est vivre dans l'Esprit Saint, comme l'ont fait Kateri Tekakwitha, ici en Amérique, et de nombreux autres jeunes. »

Le pape Benoît XVI a poursuivi dans la dynamique des invitations de Jean-Paul II, à exhorter à la sainteté lors des Journées Mondiales de la Jeunesse à Cologne en Allemagne. Lors de la célébration d'ouverture le 18 août 2005, Benoît XVI s'est adressé ainsi à la foule de jeunes du monde entier :

« Chers jeunes, l'Église a besoin de témoins authentiques pour la nouvelle évangélisation: des hommes et des femmes dont la vie a été transformée par la rencontre avec Jésus; des hommes et des femmes capables de communiquer cette expérience aux autres. L'Église a besoin de saints. Nous sommes tous appelés à la sainteté et seuls les saints peuvent rénover l'humanité. Beaucoup nous ont précédés sur ce chemin d'héroïsme évangélique et je vous exhorte à recourir souvent à leur intercession. »

Le Saint-Père a poursuivit sur ce thème à la grande veillée du samedi soir, le 10 août 2005, à Marienfeld:

« C'est le grand cortège des saints - connus ou inconnus -, par lesquels le Seigneur, tout au long de l'histoire, a ouvert devant nous l'Evangile et en a fait défiler les pages; c'est la même chose qu'il est en train de faire maintenant. Dans leur vie, comme dans un grand livre illustré, se dévoile la richesse de l'Evangile. Ils sont le sillon lumineux de Dieu, que Lui-même, au long de l'histoire, a tracé et trace encore. »

Peu après, le pape Benoît XVI s'est exclamé au cours de cette assemblée apocalyptique de plus d'un million de jeunes pèlerins rassemblés en prières à Marienfeld:

« Les saints, avons-nous dit, sont les vrais réformateurs. Je voudrais maintenant l'exprimer de manière plus radicale encore: c'est seulement des saints, c'est seulement de Dieu que vient la véritable révolution, le changement décisif du monde. »

(à suivre)

09:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans COMBAT SPIRITUEL. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

05/02/2008

RALLUMONS LE FEU AVEC GUY GILBERT.

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Il existe deux sortes d'écrivains. Ceux qui mettent en avant leurs bagages littéraires et ceux qui posent un regard poétique sur la Vie.
Ces parallèles sont nécessaires pour l'équilibre de notre culture.
L'un n'exclut pas l'autre. Je mettrais bien volontiers, Guy Gilbert, dans la deuxième catégorie. Celle à laquelle j'appartiens également.
Cela peut aider à comprendre la sensibilité qui me fait méditer ses écrits.
Son dernier livre intitulé : Rallumez le Feu, me fit presque chavirer dans l'immense océan de l'incompréhension.
Comprenez bien, cet Auteur, que je croyais profondément révolté se met à écrire des chapitres à la fois sur la Bonté, l'Humilité, la Douceur etc....
Ma pauvre âme se trouvait dans la perplexité la plus Absolue, la plus obscure.
Pourtant, une semaine après, je repris son livre et le dévorais avec délectation.
Je n'avais pas saisi dans un premier temps qu'il nous faisait pénétrer dans la Sagesse chrétienne la plus profonde.
Mes nuits intérieures se levaient vers des terres mordorées où la Lumière éclairait mes humbles pensées.
En effet, depuis déjà plusieurs années Guy Gilbert, nous partage sa spiritualité. Il nous partage les secrets de sa Force qui a guidée ses pas jusqu'à ce jour.
Comment pourrait-il combattre ce Monde et ses injustices sanglantes, s'il n'avait pas au fond de lui, une manne spirituelle puissante et éthiquement indéfectible ?
Il ne pourrait avoir en aucun cas, une âme apaisée face aux drames de l'histoire et de notre destin.
Ce Feu qu'il veut rallumer quitte à incendier tous les continents, c'est celui de l'Amour qui le fait tenir debout.
Cet Amour qui jaillit des évangiles telles des larmes de joie. Son corps en est imprégné jusqu'au tréfonds de l'âme.
Guy Gilbert représente pour beaucoup, ce que les médias en ont fait. Dès qu'il prend une décision en accord avec ses convictions, le monde entier crie au conservatisme.
Il faut dire que nos sociétés sont de plus en plus pauvres intellectuellement des valeurs évangéliques qui construisent une Existence.
Il se rend avec un Ami devenu Président, au Vatican et le monde hurle au scandale.
Pourquoi ?
Tout simplement, parce qu'ils n'ont jamais expérimentés les douces senteurs de l'amitié spirituelle.
Ils ignorent les plus basiques formules que Notre Seigneur-Jésus-Christ est venu enseigner et pourtant, ils jugent.
Il est bien véridique que la méconnaissance de certains paradigmes culturels génère la haine.
Cette Haine contre laquelle combat Guy Gilbert depuis l'aube de ses trébuchements ecclésiaux.
Il suffit de lire son dernier livre pour tout comprendre,enfin.
Ce livre simple, épuré, profond, empli de la Lumière de l'Esprit-Saint.
Non, ce livre ne peut laisser indifférent. Il ne doit nullement vous bloquer au bord de vos abîmes existentiels.
Au contraire, il fait partie des ouvrages qui changent vos comportements, évangélisent votre intériorité et spiritualisent votre regard à la fois sur vous-même et les autres.
Un livre qui change Tout...de vous, de nous.
D'ailleurs, le sous-titre n'est-il point : vivre l'évangile.
Bien-sûr, Guy Gilbert a cette splendide générosité de nos offrir son cadeau pour vivre Heureux. Nous ne saurions le refuser !
Je ne fais pas l'apologie aveugle du Père Guy Gilbert. Je fais remarquer uniquement que son livre récent est une ouverture sur le Bonheur.
Il faut laisser tomber de vos mains les autres qui tentent tristement d'en parler.
Vous remettre debout, comme je l'ai fait avec la foi chevillée au corps.
Et dire dès Aujourd'hui, rallumons le Feu de notre cœur pour inventer un monde meilleur.
Guy Gilbert vous dira comment l'échafauder dans le présent selon une théologie de l'éternité de l'instant.
Un secret qu'il nous confie pour tout affronter que nous serions stupides de refuser.
Nous n'aurions pas l'excuse de ne pas savoir donner Sens aux moindres bruissements de notre existence.
Merci Guy pour tant de Bonheur offert au sein de notre Humanité souffrante et perdue dans ses chimères.
Bruno LEROY.

16:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Devenir formateur.

Devenir formateur

Devenir formateur Le marché de la formation professionnelle représente quelque 5 milliards d'euros en France. Une manne attrayante pour qui dispose d'une expertise acquise tout au long d'une carrière en entreprise. Qui peut devenir formateur ? Comment se lancer avec succès ? Réponses. Conseils | Témoignage Sommaire

13:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans JOBS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

“Prier, c'est parler avec Dieu. Mais de quoi?”

Tu m'as écrit: "Prier, c'est parler avec Dieu. Mais de quoi?" — De quoi? De Lui de toi: joies tristesses, succès et défaites, nobles ambitions, soucis quotidiens..., faiblesses! actions de grâces et demandes, Amour et réparation. En deux mots, Le connaître et te connaître: "se fréquenter"! (Chemin, 91)

Une prière au Dieu de ma vie (Ps 41, 9). Si Dieu est vie pour nous, nous ne devons pas nous étonner que notre existence de chrétien doive être tissée de prière. Mais ne pensez pas que la prière soit un acte qu'on accomplit, pour l'abandonner ensuite. Le juste se plaît dans la loi de Yahvé et murmure sa loi jour et nuit. Le matin je pense à toi (Cf. Ps 62, 7.); et le soir, ma prière monte vers toi comme l'encens (Cf. Ps 140, 2.). La journée entière peut être prière; du soir au matin et du matin au soir. Bien plus: comme le rappelle l'Ecriture Sainte, le sommeil aussi doit être prière (Cf. Dt 6, 6 et 7.).

(…) La vie de prière doit en plus se fonder sur quelques moments que nous consacrons chaque jour exclusivement à la conversation avec Dieu; dialogue sans bruit de paroles, près du Tabernacle chaque fois que possible, pour remercier le Seigneur — Il est si seul! — de cette attente de vingt siècles. L'oraison mentale consiste en ce dialogue avec Dieu, cœur à cœur, auquel participe l'âme tout entière: l'intelligence et l'imagination, la mémoire et la volonté. Une méditation qui contribue à donner une valeur surnaturelle à notre pauvre vie humaine, à notre vie quotidienne ordinaire.

Grâce à ces moments de méditation, aux oraisons vocales, aux oraisons jaculatoires, nous saurons, avec naturel et sans spectacle, faire de notre journée une louange continuelle à Dieu. Nous resterons en sa présence, comme les amoureux qui ne cessent de penser à la personne qu'ils aiment, et toutes nos actions, même les plus infimes, se rempliront d'efficacité spirituelle.

C'est pourquoi, quand un chrétien entreprend ce chemin de conversation ininterrompue avec le Seigneur — et c'est un chemin fait pour tous, pas un sentier pour privilégiés —, la vie intérieure grandit, sûre et ferme; et l'homme s'affermit dans cette lutte, à la fois aimable et exigeante, pour réaliser à fond la volonté de Dieu. (Quand le Christ passe, 119) 

       
http://www.opusdei.fr/art.php?p=21284

11:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |