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11/04/2007

LA MORT N'AURA PLUS JAMAIS LE DERNIER MOT.

Foi, espérance, charité, justice sociale sont les attitudes fondamentales qui articulent la vie des chrétiens, leurs relations à Dieu et aux autres hommes. Elles sont la marque de la nouvelle alliance au nom du Dieu de Jésus-Christ, instaurée le jour de la Pâque.

La vie dans l’alliance est une manière de marcher et de se frayer un chemin dans l’existence. Il est le chemin qui conduit à faire la vérité, à perdre sa vie et à la recevoir en retour comme lui-même a perdu la sienne et l’a reçue en retour luxueusement de son Père. La vie dans l’alliance imprime donc à l’existence un mouvement qui la porte constamment vers l’avant, de commencement en commencement, sans fixation ni nostalgie. Elle est donc passage, traversée, exode : travail de la vie à travers la mort, car il n’est pas de traversée sans abandon.

Aussi bien la vie dans l’alliance permet-elle d’affronter la mort sans dépit car, il y a identité entre l’amour et le mystère pascal. Étant donné la charité, la mort n’est plus vécue comme ce qui entraîne à la désespérance, mais comme l’occasion de donner sa vie comme on l’a reçue, gratuitement, ou, en d’autres termes, de se rendre dans un geste d’abandon. L’espérance chrétienne est la capacité de vivre dans le temps, de vieillir et même de mourir sans nostalgie. Car le Dieu auquel on accorde sa Foi grâce au témoignage de ceux qui nous ont précédés est aussi le Dieu qui vient, que l’on cherche et que l’on attend ; Dieu vient aussi de l’avenir. La Foi en Dieu qui aime et que l’on aime, est ainsi inséparable de l’espérance.

Cette espérance est sans mesure. Car le monde qui vient, même si Jésus nous le laisse entrevoir dans ses paraboles du Royaume, excède toutes nos représentations. Le don de Dieu à venir dépasse tout ce que nous pouvons imaginer à partir de notre expérience présente. Aussi l’espérance est-elle l’acte même d’espérer sans autre assurance que la relation à Dieu qui donne la Vie et auquel on se rend sans réserve.

Foi, espérance, charité, justice sociale sont donc les attitudes fondamentales qui articulent la vie des chrétiens, leurs relations à Dieu et aux autres hommes. Elles sont la marque de la nouvelle alliance au nom du Dieu de Jésus-Christ, instaurée le jour de la Pâque. Chacun et chacune s’y trouve convié gratuitement. La crucifixion du Christ est également cette puissante libération de l’esclavage de la peur de la mort que peuvent éprouver les hommes. Car la résurrection est la seule conclusion face au monde clos de notre finitude, elle ouvre la porte vers une vie nouvelle, une Alliance nouvelle, celle d’un amour vécu en actes au quotidien dans une Joie parfaite. La Joie des ressuscités en Christ et qui propagent à travers le monde cette conviction que même la mort n’a jamais le dernier mot, lorsque nous sommes des hommes d’espérance et de confiance en cette Pâque qui est la preuve que l’amour consiste à donner sa vie pour ceux qu’on aime car, l’amour bannit toutes craintes et nous rend audacieux par-delà la pure raison.

 Cette pseudo-raison qui masque subtilement la peur qui n’est que lâcheté de ne jamais risquer sa vie au nom d’un absolu.

Bruno LEROY.

10:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Commentaires

J'ai pensé que c'était là qu'il fallait le mettre : personne ne vous auras sans doute prévenu, vous étiez tout récent dans ses relations.
Khate nous a quitté pour le monde invisible ce dimanche. Ses amis lui ont rendu hommage sur leur blog.
Bien fraternellement

Écrit par : Samuel | 17/04/2007

Cher Samuel,
Je ne m'étais plus connecté depuis un certain temps pour raisons professionnelles.
Ce soir, ayant un peu de disponibilité...
Je lis mes messages et le vôtre m'a réellement donné un coup de couteau. Je suis sans mots pour dire à quel point je ressents la disparation de Khate comme une injustice et comme une blessure personnelle.
Je l'aimais bien et j'aurai dû lui dire davantage.
Ce soir, je suis particulièrement triste.
Merci de m'avoir prévenu de la perte cruelle de notre Amie Khate.
Puisse-t-elle reposer en Paix, elle qui a su faire face avec Dignité.
Très Fraternellement, Bruno.

Écrit par : BRUNO LEROY. | 17/04/2007

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