30/06/2009
L'AMOUR ET L'ESPRIT-SAINT AU QUOTIDIEN.
Il reste notre soleil intérieur, lorsque la tempête veut bouleverser nos horizons paisibles. Il nous bouscule telle une flamme qui nous consume dans la joie de sa présence. Il renverse les tables des marchands pour faire table rase de nos superficialités. Il nous inculque les valeurs existentielles qui nous permettent d'avancer contre vents et marées.Tous les jours que Dieu fait, Son Esprit nous invite au festin de Ses desseins. Bien-sûr, tout cela en fonction de nos dons et de notre intensité de prière.
Prier, c'est parler à Celui qui fait battre nos coeurs aux rythmes de Son Amour. C'est Lui dire, je t'Aime, comme un amant qui comble nos jours. L'Esprit nous donne la Force de combattre tout ce qui pourrait entraver notre marche vers le Christ. Le combat spirituel que nous menons afin que notre société recouvre ses valeurs Humaines et non basées uniquement sur l'argent qui, sait toujours diviser les hommes quand ils doivent s'unir. Oh ! Esprit-Saint, c'est un Hommage que je te donne avec mes Frères et Soeurs souffrants et tous les êtres sur cette terre que j'aime puissamment.
Oui, c'est une Vie dans l'Esprit, celle qui nous fait dépasser toutes frontières, tous formalismes pour entrer dans la pâte Humaine et donner la Lumière qui habite nos âmes. Puisse l'Esprit nous donner cette éternelle saveur de nous savoir aimés de toutes éternités. Mon Dieu, grâce à Ta présence d'Amour et la persévérance de nos prières, dans cette contemplation-action, nous donnerons un visage habité d'Espérance dans ce monde qui en manque tragiquement.
16:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Le paraître inauthentique que nous nous sommes construit.
Inutile de chercher sur la carte où se situe ce « pays des Gadaréniens » : vous ne le trouverez pas. Il fonctionne dans le récit comme le symbole de notre monde soumis au Prince des ténèbres que Jésus est venu affronter pour nous délivrer de sa tyrannie.
Le comité d’accueil en dit long : deux possédés, deux personnes aliénées, sortant du cimetière, c’est-à-dire du séjour des morts. En clair : des morts-vivants qui errent, en quête de leur identité perdue depuis qu’ils se sont coupés de Dieu par le péché. Deux individus qui n’en font qu’un puisqu’ils n’ont qu’un seul discours, qui n’est d’ailleurs pas le leur. Image de notre pauvre humanité divisée en elle-même : nous n’avons plus accès à notre être profond, d’où nous pourrions prononcer une parole vraie, qui nous exprimerait en tant que sujet personnel ; aussi nous n’avons d’autre ressource que d’habiter notre moi superficiel, d’endosser une identité d’emprunt et de produire des discours dont nous sommes absents. Nous nous découvrons ainsi douloureusement divisés entre l’être inaccessible et le paraître inauthentique que nous nous sommes construit et auquel nous sommes attachés, faute de mieux.
La confrontation avec le « Fils de Dieu » qui, lui, possède une identité personnelle clairement définie, puisque en tant que Fils, il est tout entier référé à son Père, cette confrontation suscite l’inquiétude. Car la lumière de la vérité menace, par sa seule présence, les ténèbres du mensonge. Le dia-bolos, le diviseur, celui qui nous détourne de nous-même et de la connaissance du Dieu intérieur en nous tenant captifs de la fascination du monde extérieur, se sent menacé et réagit vivement. Il sait qu’un « moment a été fixé » où son règne prendra fin ; il est conscient qu’il ne pourra pas toujours tromper le genre humain ; mais il veut prolonger autant que possible sa domination en redoublant de ruses, allant jusqu’à proposer des pseudo voies spirituelles pour éviter que l’homme découvre le vrai chemin vers Dieu.
Jésus n’a encore rien dit : c’est sa seule présence qui ébranle l’adversaire et suscite ses cris. De plus en plus inquiets devant le silence de Notre-Seigneur, les possédés - ou plutôt les démons en eux - passent de la menace à la supplication et mendient le droit de changer de « véhicule ». L’animal n’est pas choisi au hasard : il représente l’impur, c’est-à-dire ce qui n’est en aucune manière compatible avec Dieu, et que tout homme qui veut se tenir en présence du Saint, doit à tout prix éviter. Le porc symbolise ici la partie animale de notre humanité dans la mesure où elle n’est pas maîtrisée, orientée, dirigée par la dimension spirituelle. Le fils prodigue, aliéné de son identité filiale profonde, se trouve lui aussi réduit à « garder les porcs » (Lc 15, 15).
Avec l’autorisation du Seigneur, les démons vont quitter les deux hommes et passer dans les animaux, démontrant par le fait même le rapport purement objectivant qu’ils entretiennent avec leur victime : le démon est incapable de vraies relations. Il est l’être non pas impersonnel, mais « a-personnel » par excellence, celui qui refuse toute ouverture à l’autre, et est entièrement replié sur une auto-idolâtrie narcissique. A l’aide de leur nouveau véhicule, les démons ne vont d’ailleurs pas s’attarder en présence de Jésus ; ils retournent à leur lieu propre : la mort, symbolisée non plus par le cimetière mais par la mer où ils s’abîment.
Les témoins de la scène, impressionnés par l’autorité de Jésus, « prennent la fuite » et vont colporter la nouvelle dans le village voisin. Nous découvrons ainsi que cette terre inhospitalière est belle et bien habitée ; mais ses habitants vivaient cachés, enfouis « dans les ténèbres et l’ombre de la mort » (Lc 1, 79). L’intervention de Jésus qui a assaini la région en la débarrassant de ceux qui la tyrannisaient, leur permet de sortir au grand jour, de venir à la lumière. Ils peuvent enfin réfléchir, parler, discerner, décider, agir par eux-mêmes. Mais ils ne reconnaissent pas immédiatement l’identité de celui qui leur donne de naître à leur vie humaine en les libérant de l’aliénation diabolique. Ne sachant comment gérer cette relation, et craignant sans doute de retomber dans une autre aliénation, « ils supplient Jésus de partir de leur région ».
Il est frappant de constater que l’Eglise accepte de prononcer un exorcisme sur une personne non-croyante qui en fait la demande. Peut-être par fidélité à ce que Jésus vient de faire dans notre péricope. Le Seigneur offre gratuitement la délivrance à tous les enfants du Père qui reconnaissent leur aliénation, et font appel à lui par la médiation de son Eglise, pour recouvrer leur liberté. Il ne cherche pas pour autant à s’imposer, car il sait que dans la mesure où nous accéderons à notre identité profonde, nous le retrouverons comme l’Hôte intérieur – à condition bien sûr de persévérer dans notre quête, sans nous égarer sur des chemins sans issue.
« Seigneur, c’est “pour que nous soyons vraiment libres que tu nous as libérés”(Ga 5, 1). Accorde-nous de “tenir bon, et de ne pas reprendre les chaînes de notre ancien esclavage. Que la liberté dans laquelle tu nous as rétablis ne soit pas un prétexte pour satisfaire notre égoïsme ; mais qu’au contraire, nous nous mettions, par amour, au service les uns des autres” (Ga 5,13), comme il convient à des enfants d’un même Père. »
Père Joseph-Marie.
16:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
28/06/2009
ÉVANGÉLISER NOTRE VIE INTÉRIEURE.
2) Reconnaître et avouer nos faiblesses et notre péché c'est ne plus craindre de descendre en nous-mêmes. Nous expérimentons alors la joie du pardon et de l'amour inconditionnel; nous bénissons nos faiblesses qui laissent à Dieu et aux autres la possibilité de nous aimer.
3) La vraie vie, c'est dans le Christ que je la trouve. Par l'eucharistie Il vient habiter en moi pour que je devienne "sa présence". Par l'oraison, je me rends présent à cette présence dans une passivité ardente: je demeure en Lui, il demeure en moi, je me laisse aimer pour aimer.
4) Il n'y a aucune distorsion entre vie de relation aux autres et vie intérieure, bien au contraire. Seule ma vie d'oraison me fait rencontrer l'autre en vérité. Aimer mon prochain, c'est porter sur lui, le regard que Dieu porte sur lui et vouloir pour lui ce que Dieu veut pour lui.
Intervenant(s) : P.Geoffroy-Marie, Cté St Jean
20:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Un carême spécial - dit « carême des apôtres »
Fils de pêcheur et pêcheur lui-même, simple, sans éducation ni culture qui l’auraient préparé à jouer un rôle de premier plan, Simon-Pierre Pierre était de Capharnaüm en Galilée, ville située au bord du lac de Tibériade. Paul était un juif de la diaspora, de Tarse en Asie Mineure, pharisien disciple de Gamaliel, et qui plus est : citoyen romain. Tous deux verront leur vie bouleversée par la rencontre avec Jésus de Nazareth, dans des circonstances, certes, bien différentes.
Après une pêche miraculeuse, le Seigneur interpelle Simon : « Viens derrière moi. Je ferai de toi un pêcheur d’hommes » (Mc 1, 17). Saul, « animé d’une rage meurtrière contre les disciples du Seigneur » (Ac 9, 1), est enveloppé de lumière sur le chemin de Damas, tandis qu’une voix retentit : « Je suis Jésus, celui que tu persécutes ». Simon devenu Pierre laisse ses filets et son foyer pour suivre le rabbi ; Saul devenu Paul se met à la disposition des apôtres. Pierre reçoit de l'Esprit-Saint la révélation de l’identité de son Maître : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ». Paul entend « des paroles inexprimables, qu’on n’a pas le droit de redire » (2 Co 12, 4). Pierre reçoit la charge de paître le troupeau de l'Eglise : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise ». Paul a reçu l’imposition des mains d’Ananie, qui était avant lui sous l’onction du Saint Esprit (Ac 9, 17) ; il a soumis son apostolat à l'approbation de l’Eglise réunie à Jérusalem (Ga 2, 2) ; mais il a toujours considéré, eu égard aux révélations extraordinaires dont il fut bénéficiaire, que sa mission était celle d’un authentique apôtre. Même s’il n’avait pas connu Jésus « selon la chair » (2 Co 5, 16), sa connaissance du Christ, toute spirituelle et reçue par grâce, n’en fût pas moindre que celle des « témoins oculaires devenus serviteurs de la Parole » (Lc 1, 2). Aussi ne voulut-il jamais sacrifier ses propres convictions aux vues du plus autorisé des apôtres ; il « s’opposa ouvertement à Pierre à Antioche » (Ga 2, 11) afin de préserver la liberté spirituelle acquise dans le Christ.
Paul se voit confier par Dieu « l’annonce de l’Evangile aux païens, comme il l’avait confié à Pierre pour les Juifs » (Ga 2, 7). Tous deux donneront le suprême témoignage du martyr : Pierre sera crucifié et Paul décapité. La Tradition raconte que touché par les larmes des fidèles, Pierre songea d’abord à fuir la persécution que venait de soulever l’empereur Néron ; mais, comme il sortait de Rome, il vit le Christ Se présenter à lui :
- Où allez-vous, Seigneur ? lui demanda-t-il.
- Je vais à Rome, répondit Jésus, pour y être à nouveau crucifié.
A ces mots, le Sauveur disparut, et Pierre comprit qu’il devait revenir à Rome pour y subir le sort de son Maître.
C’est ensemble qu’ils représentent, dans la complémentarité de leur mission et charisme respectifs, le ministère apostolique de l’Eglise toute entière. C’est pourquoi, après son intronisation solennelle en la Basilique Saint Pierre, Benoît XVI s’est immédiatement rendu en la Basilique Saint Paul pour signifier cette double allégeance. C’est également en la fête des Apôtres Pierre et Paul qu’étaient traditionnellement ordonnés les prêtres ; si de nos jours, la date précise n’est plus aussi scrupuleusement respectée, vous ne risquez pas de vous tromper en félicitant votre curé s’il est de la génération précédente !
La liturgie byzantine souligne le lien spirituel qui unit la solennité de ce jour et celle de la Pentecôte ; le témoignage des apôtres est en effet le fruit direct de la descente sur eux du Saint-Esprit. Un carême spécial - dit « carême des apôtres » - prépare même les fidèles à cette solennité : c’est en dire l’importance. La période de jeûne - en pratique assez adouci - commence le lundi qui suit le premier dimanche après la Pentecôte et prend fin avec la journée du 28 juin. Puissions-nous nous ouvrir à la grâce de cette solennité et nous laisser renouveler dans notre vocation missionnaire, fidèles à l’institution pétrinienne et au charisme paulinien.
« Réjouis-toi, ô Pierre l'Apôtre, toi le grand ami du Maître, Christ notre Dieu. Réjouis-toi bien aimé Paul, prédicateur de la foi et docteur de l'univers. A cause de cela, intercédez tous deux auprès du Christ notre Dieu pour le salut de nos âmes » (Oraison de la liturgie byzantine).
Père Joseph-Marie.
19:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
27/06/2009
LE VRAI BONHEUR.
13:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
26/06/2009
Michael Jackson est mort.
Michael Jackson est mort jeudi 25 juin à Los Angeles, à l'âge de 50 ans.
Il avait été hospitalisé dans l’après-midi au centre médical de l’Université de Caliornie (UCLA), après un arrêt cardiaque.
Le chanteur a été retrouvé dans un état très critique chez lui, puis transporté inconscient aux urgences de l’hôpital.
Le chanteur ne respirait plus au moment où les secours sont arrivés à son domicile. Ils ont tenté une réanimation cardio-pulmonaire sur place, avant de procéder à son transfert en urgence.
C'est le site people américain TMZ.com qui a annoncé le premier la mort de Michael Jackson, avant que celle-ci ne soit confirmée quelques minutes plus tard par l'agence de presse américaine Asocciated Press, puis par le Los Angeles Times et la chaîne CNN.
L'arrêt cardiaque de Michael Jackson est survenu dans une maison du quartier de Bel Air à Los Angeles, là-même où le chanteur préparait son retour à la scène en Angleterre, pour une série de concerts à l'Arena de Londres tout au long de l'été 2009.
Michael Jackson avait, selon les médias américains, entamé en mai dernier les répétitions pour cette série de concerts marathon.
02:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
25/06/2009
CET ESSENTIEL COMBAT SPIRITUEL.
Or le mal qui ronge le monde des hommes porte des noms aujourd'hui : sous-développement, marginalisation, inégalités criantes, exploitation des pauvres par les riches, chômage, loi du profit, règne de la violence, de la torture, du délit d'opinion, etc...Ce mal, des systèmes et des personnes en sont les auteurs ; d'autres hommes en sont les victimes. Les expressions de ce mal sont sociales et politiques. Si la Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ a un sens concret pour les hommes d'aujourd'hui, comment pourrait-elle être étrangère à ces maux ? Comme le mal, dont elle vient sauver les hommes, elle aura nécessairement une portée sociale et politique.
C'est dire que les chrétiens, corps contemporain de Jésus, porteurs de la Bonne Nouvelle de libération, ne peuvent éviter d'être partie prenante dans le débat politique de notre temps, ni de prendre parti pour les victimes de ces maux : les petits, les faibles et les opprimés, avec qui Jésus s'est montré solidaire. Sa naissance, tel un paria de notre société, doit nous mettre sur la route du Christ et c'est dans la prière silencieuse, que nous entendrons ses Appels et ses gémissements pour nous rappeler notre vocation au sein du monde.
Puissions-nous agir pour davantage d'Amour, celui qui dépasse les haines, les remords et les rancunes. Notre terre aurait bien besoin de chrétiens ( nes ) vivant une spiritualité authentique faite d'Amour et de compassion.
Bruno LEROY.
17:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Jésus s’efface derrière l’agir de son Père.
Les lépreux sont tenus de se tenir à distance, ou s’ils s’approchent, d’annoncer leur venue par des cris afin de permettre aux biens-portants de s’éloigner. Exclus de la société, privés de leurs droits civils et religieux, ils n’ont plus à vrai dire le statut de personnes. La rencontre du lépreux avec Jésus dans le récit que nous venons d’entendre se situe dans un tout autre contexte : franchissant l’interdit, cet homme se présente au Rabbi dont il vient d’entendre les enseignements, de manière éminemment personnelle. Avec l’audace de celui qui n’a plus rien à perdre, il s’est probablement infiltré discrètement dans la foule pour pouvoir rejoindre Notre-Seigneur sans se faire reconnaître. Son attitude et le titre de « Seigneur » par laquelle il s’adresse à Jésus, témoignent d’une foi naissante et d’une immense espérance.
- « Tu peux me purifier » : en d’autres termes, tu en as le pouvoir effectif ; ce qui constitue à proprement parler une prérogative divine, car Dieu seul peut purifier de la lèpre.
- « Si tu le veux » : s’agit-il d’un doute sur la bienveillance de Jésus ? Ou faut-il interpréter cette réserve comme un subtil chantage : « si je ne me relève pas guéri, c’est que tu ne l’auras pas voulu, ce qui serait incohérent avec ce que tu viens de prêcher sur la montagne… ».
Notre-Seigneur répond par un geste de tendresse compatissante totalement gratuit : il touche le malade qui ne se tenait qu’à une longueur de bras, et d’une parole, il accomplit instantanément le miracle : « Je le veux, sois purifié ».
La question subsiste cependant : à qui attribuer le prodige ? A Dieu de qui vient le pouvoir de guérir la lèpre ? A Jésus qui a accordé la guérison sur la demande du malade ? Ou au lépreux lui-même, qui a réussi à convaincre Notre-Seigneur d’accomplir sa volonté ? Nous avons vu en effet que le face à face entre les deux personnages n’était pas sans ambigüité en raison du chantage mis en œuvre par le malade. Aussi Jésus lui impose-t-il silence : « ne dis rien à personne ». Ce n’est pas à lui à interpréter le miracle : les Ecritures s’en chargent. Il suffit qu’il aille se présenter au prêtre chargé de vérifier la guérison, et qu’il offre l’offrande prévue par la Loi en vue de sa réintégration sociale. Ce comportement est suffisamment éloquent par lui-même : toute parole supplémentaire risquerait de détourner l’attention de la finalité de la guérison accordée - à savoir la glorification du Dieu d’Israël, seul auteur du miracle, à qui revient dès lors l’offrande. Ce n’est que dan s ces conditions que la guérison « sera pour les gens un témoignage » de l’amour de Dieu pour ses enfants.
Une fois de plus, Jésus s’efface derrière l’agir de son Père, interprété à la lumière des Ecritures qu’il est venu accomplir : Notre-Seigneur n’est pas venu pour faire sa volonté, ni pour chercher sa propre gloire, mais pour manifester au monde la bienveillance du Dieu d’amour. Contrairement aux gourous de tous bords qui attirent sur leur propre personne l’attention et l’affection de leur entourage, enfermant ceux qui les approchent dans une dépendance carcérale, Jésus est venu pour nous libérer de la lèpre du péché et de toutes les aliénations qui s’en suivent, afin de nous restituer dans notre liberté filiale. Son seul souci est de nous tourner vers son Père et notre Père, vers son Dieu et notre Dieu (cf. Jn 20, 17) dont il est venu nous révéler le visage de tendresse.
« Seigneur, non seulement je suis sûr que tu veux me guérir, mais je crois que sur la Croix, tu as déjà accompli ma purification. Chaque jour et dans chacun de tes sacrements, tu étends la main, tu me touche et me dis : “Je le veux, sois purifié”. Accorde-moi de pouvoir reconnaître ces moments de grâce, de pouvoir les accueillir comme des manifestations de ta tendresse et des signes de l’instauration de ton Règne ; et donne-moi de pouvoir en rendre témoignage dans l’Esprit, afin qu’en voyant tes œuvres de miséricorde, le monde croie que tu es son Sauveur. »
Père Joseph-Marie.
17:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LE SOLEIL DE LAURA.
J'ai repris des forces et à mes 2 mois, les médecins ont dit à mes parents que je serai handicapée à cause d'une lésion cérébrale. Je me suis mise à voyager dans les VOSGES espérant bénéficier de cures thermales et d'autres centres bénéfiques pour ma santé et pouvoir améliorer ma condition physique.
Prise en charge par la CDES, j'intègre à la rentrée 2005 l'IME les beaux marais de BEUVRY(62) où je suis entourée par une charmante équipe éducative qui sont aux petits soins avec moi.
En 2007, mes parents me font rencontrer des thérapeutes américains de PHILADELPHIE, lesquels pratiquent une méthode de surstimulation des sens, appelée le patterning. On les a rencontrés lors d'une conférence dans le NORD de la FRANCE
Je suis handicapée motrice et cérébrale à 80 %, cependant je présente un réel potentiel, je comprends ce que l'on me dit et je suis consciente que je dois faire des progrès pour récupérer mon autonomie. Je fais beaucoup d'efforts, car je veux que mes parents soient fiers de moi.
Mes parents ont découvert récemment que deux autres programmes seraient essentiels pour que je puisse un jour espérer récupérer des fonctions motrices. Ce sont des thérapies onéreuses pratiquées à BARCELONE en ESPAGNE (la MYOTENOFASCIOTOMIE) et à MIAMI aux ÉTATS-UNIS (le BIOFEEDBACK).
Prenez le temps de découvrir ce sujet dans ma rubrique "thérapie",
alors à tout de suite,
12:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
24/06/2009
PRIME EXCEPTIONNELLE AUX FAMILLES A REVENUS MODESTES.
La Caf versera aux familles à revenus modestes la prime de 150 € annoncée par le Président de la République le 18 février 2009. Aucune démarche n’est nécessaire : si vous avez perçu l'Allocation de rentrée scolaire en 2008, vous recevrez la prime en juin directement sur votre compte habituel. En savoir plus :
11:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOCIAL. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |