24/06/2009
LETTRE A L'AMOUR DE MA VIE.
Depuis que tu partages ma Vie, je sens le Bonheur palpiter chaque matin, dès que la nuit est morte. Et même dans certaines nuits, tu es ce croissant de soleil et de Lumière qui illumine mon destin.
Tu représentes la part qui me manque. Tes douceurs, ton esprit de bonté gratuite, la délicatesse de tes gestes. Tous ces comportements que tu témoignes au quotidien, ravissent mon âme.
Tu mets tant d’énergie dans les moindres actes que tu effectues ; que je ne suis guère surpris de tes fatigues subites. Tu mets tout ton être dans des tâches que beaucoup considéreraient comme banales et sans intérêts.
Depuis que nous vivons ensemble, je connais la saveur onctueuse de la Tendresse. Qu’il est bon, chaque matin de savoir que tu seras d’égale humeur. Les yeux chaleureux et immenses comme les océans qui nourrissent la terre de leurs flots bienfaisants et nécessaires.
Je t’Aime me semble être une injonction bien faible par rapport à la puissance de mes sentiments. Mais, les mots sont toujours pauvres pour exprimer nos grandeurs.
Oui, je suis amoureux comme à l’aurore de notre rencontre. Ce jeudi où nos existences ont basculées sans vraiment le savoir.
Tant de projets ensuite sont venus se greffer à notre Amour pour le renforcer. Jamais, je n’aurai imaginé une vie si belle, si magnifique, si pure en cette période de mes automnes.
Tu es la couleur de mon regard lorsque je regarde vers Toi.
Tu es la fleur qui embaume mon cœur de ses parfums subtils et délicats.
La Vie sans Toi serait aussi froide que la banquise du pôle Nord. Et je deviendrais à mon tour, la froideur incarnée de l’homme qui cache ses blessures.
En ce jour, je te redis et je fête la quintessence, la substantifique moelle, de l’Amour.
Je te redis toute la Force de ma Foi en ta destinée forgée par le temps et la réciprocité de nos sentiments.
Tu es ancré dans ma chair, mes entrailles et tu navigues dans mes poumons pour me faire tenir debout.
Sans ta présence, la vie n’aurait aucun Sens. L’Amour que nous vivons à deux a le sens sempiternel que nous lui donnons.
Continuons d’entretenir notre jardin intérieur où poussent des arbres aux multiples couleurs.
Je serai à tes côtés autant que le temps le permettra. Et même si je suis dans un ailleurs que nul ne connaît ; je sais que je demeurerai pour l’éternité à tes côtés.
Dans l’attente de te revoir peut-être…
Tout cela est bien mystérieux pour les hères que nous sommes.
Pour cette raison ultime, il nous faut vivre l’instant présent dans toute son intensité et ne guère se préoccuper du lendemain comme du passé.
Aujourd’hui, le Mystère auquel nous sommes confrontés est celui de l’Amour et du Respect.
Il faut continuer à nous découvrir au quotidien comme s’il allait durer l’éternité.
C’est en s’aimant, comme nous l’avons toujours fait jusqu’à présent, que nous verrons le visage de notre avenir se profiler.
Le Bonheur que tu m’offres n’a pas de prix car l’Amour est libéré de tous les paradigmes économiques ou de profit. C’est ce qui fait sa grandeur !
L’Amour n’est absolument pas vénal, c’est ce qui le rend libre de tous déterminismes.
Vivons cette liberté Absolue de nous aimer toujours plus qu’il ne faudrait aux yeux des gens biens intentionnées.
Vivons cette folie qui respecte autrui mais qui nous fait voler dans les ciels aux bleus indiscrets.
Oui, soyons fous de nous Aimer jusqu’au bout de…nous-mêmes.
Et contemplons la terre devenue écrin de nos tendresses.
Devenons contagieux auprès de chaque être rencontré. En leur faisant comprendre que l’Amour vrai existe puisque nous en savourons les senteurs quotidiennement.
Conserve cette lettre, sur ton cœur, Mon Amour. Elle te parlera encore de moi même si je suis en train de visiter d’autres paysages.
Elle évoquera à jamais la splendeur des horizons que nous avons admirés dans une semblable direction.
Elle te racontera la merveilleuse Histoire d’un Amour qui jamais ne s’est éteint par-delà l’espace.
Je t’Aime et ne me lasserai jamais de te le dire au risque de passer pour un homme ayant perdu la tête.
J’ai perdu la tête dans le corps solidement constitué de notre Amour.
Nous sommes sains de corps et d’esprit grâce à l’Amour qui habite nos jours.
Je ne vois guère d’autres causes fondamentales dont les humains sont à la recherche depuis la création du Monde.
Aimer et être Aimé demeure la seule raison d’Exister et tu restes mon unique raison d’être pour respirer pleinement la Vie !
Je t’Aime infiniment par-delà les contingences !
Rien ne pourra détruire la Beauté intrinsèque de notre Amour construit au fil des jours depuis des années !
Je suis Heureux avec Toi et cela est bien un juste motif pour vivre indéfectiblement ensemble.
Je te donne mes espérances afin que tu puisses te réfugier dedans lorsque les plaies de ton âme se mettent à saigner.
Je t’Aime et c’est peu dire, d’autant que les mots ne savent pas même en parler.
Laissons le silence de notre Amour nous parler. Il nous dira que faire plus nous serons attentifs à ses intentions.
Je T’aime avec la limpidité des sentiments et l’indestructibilité des passions qui m’alimentent et te nourrisent aussi.
Je t’embrasse Affectueusement avec la chaleur de mon cœur aimant.
Bruno LEROY.
09:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
23/06/2009
ANGES DANS LE SILENCE DE NOS ÂMES.
ANGES DANS LE SILENCE DE NOS ÂMES |
Oh ! qu'il est charmant de penser que les anges sont mêlés à la vie du monde, qu'ils la dirigent, l'accompagnent, qu'ils sont agissants dans tous les événements de notre vie ! Les anges président donc à la vie de la Nature ! Ils y répandent le charme, la grâce, la beauté que nous y sentons vivre. Même dans la plus profonde solitude, nous sommes environnés de ces êtres invisibles, saints et charmants. L'âme religieuse à qui il a été donné de monter dans la solitude des grandes montagnes et de s'y reposer loin de tout ce qui est humain, dans cette paix splendide où " l'on entend le silence ", cette âme a goûté là une des jouissances les plus profondes et les plus délicieuses que l'on puisse éprouver par les sens. C'est une béatitude qui ressemble à l'extase, bien qu'elle soit à la fois naturelle et surnaturelle ; et l'être tout entier se sent plongé dans une vie pure, dans une joie qui le pénètrent. Dans ce grand silence qui est " une louange ", on se sent en contact avec le monde invisible, en la présence vivante de Dieu et des anges. Ces déserts charmants, gazons solitaires et fleuris au pied des grandes roches d'où descend l'allègre vie d'un limpide filet d'eau, sont vibrants d'une présence invisible, et le regard, qui ne peut se détacher de la contemplation de cette beauté sauvage et douce, en attend presque la manifestation : il semble que " Dieu se promène dans le Paradis " ; et du cœur plein d'amour, et de l'âme qui adore, monte le cantique de gloire et d'allégresse. Ici la poésie n'est-elle pas rigoureuse réalité ? Bruno LEROY. |
17:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LA NATIVITÉ DE JEAN-BAPTISTE.
L’Eglise honore d’une manière toute particulière la naissance de Jean-Baptiste. A côté du Christ, il est le seul saint qui voit sa naissance célébrée dans la liturgie comme une solennité. Quel en est le motif ? Pourquoi donc un si grand honneur ?
Jean se situe à la frontière entre les deux testaments. Né d’Elisabeth et de Zacharie, il est un personnage de la première alliance. Mais lorsqu’il bondit dans le sein de sa mère à la visite de Marie, il se manifeste aussi comme le héraut de la nouveauté. Prophète dès les entrailles de sa mère, il apparaît déjà comme le précurseur du Christ avant même que celui-ci puisse le voir.
Enfin a lieu sa naissance. Huit jours après, il sera circoncis et recevra son nom. A ce propos, saint Luc nous rapporte que l’on voulait l’appeler « Zacharie », du nom de son père, et nous relate l’intervention ferme d’Elisabeth : « Non il s’appellera Jean ». Alors qu’en dernier lieu on lui demandait son avis, Zacharie vient confirmer son épouse en écrivant sur une tablette : « Jean est son nom ». A l’instant même, nous dit l’évangéliste, sa bouche s’ouvrit et sa langue se délia.
Comment interpréter ces événements ? Jusqu’ici Zacharie était muet. Avec la naissance de son fils, son silence est rompu et il retrouve la parole. La prophétie qui avait disparu réapparaît avec l’annonce du Christ. De close qu’elle était, elle s’ouvre désormais à son avènement. Elle devient claire pour l’arrivée de celui qui était prophétisé.
Ainsi, c’est la naissance de celui qui est la voix qui vient rendre la parole à Zacharie. A ceux qui l’interrogerons ainsi : « Toi qui es-tu ? », Jean ne répondra-t-il pas : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert ». Jean est bien la voix. Le Christ est la Parole. Et dans la parole rendue à Zacharie par la naissance de celui qui est la voix n’est-ce pas déjà le Christ, la Parole vivante, qui est prophétisé ?
A celui qui sait voir et entendre, Jean-Baptiste se révèle bien dès sa naissance comme le prophète du Très-Haut qui marche devant le Seigneur pour préparer ses chemins. Il est la voix qui annonce la Parole qui viendra libérer la parole des hommes enfermés dans le mutisme à cause du péché.
En Zacharie qui parle et bénit Dieu c’est déjà toute l’humanité libérée du péché qui loue et rend grâce au Père dans l’Esprit pour son œuvre de salut accomplie en son Fils bien-aimé, le Verbe éternel fait chair.
« Seigneur, que ta Parole vienne prendre chair en nous pour nous libérer du péché qui nous enferme dans le mutisme en nous coupant de toi et de nos frères. Que ta Parole vienne germer en nous et libérer la voix de notre louange et de notre action de grâce pour ce que tu es, pour ce que nous sommes et pour ce que tu accomplis dans nos vies. Alors, à l’image de Jean-Baptiste, par notre voix, nous nous ferons les échos de ta Parole pour qu’elle puisse rejoindre les cœurs qui sont loin de toi ! »
Frère Elie.
17:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
22/06/2009
NOUVEAU LIVRE DE BRUNO LEROY.
Ce livre est composé d'une alliance harmonieuse entre les photos et les textes.
A la fois méditations sur la poésie, la vie et la spiritualité. Des réflexions accompagnent cet ouvrage au long des pages.
Ce livre "hors série" de grande qualité typographique est en vente 38,50 €. Il vous suffit pour cela d'écrire à l'auteur.
Attention série limitée !
17:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA POÉSIE DE LA VIE | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
RÉFLEXE DE SURPROTECTION.
Quelque soit sa nature, un trésor cher à nos yeux conduit à un réflexe de protection, quelques fois même à un réflexe de surprotection. Peu importe la nature de ce trésor : ses enfants, sa fortune, ou tout autre chose. Ce à quoi l’on tient énormément incite spontanément à un repli qui n’est jamais pur d’un certain égoïsme. Pourquoi l’évangile et le Royaume de Dieu échapperaient-ils à la règle ? Ne sont-ils pas ce que nous avons de plus précieux ?
L’enseignement que nous livre Jésus aujourd’hui pourrait être de nature à nous rassurer, disons : à nous déculpabiliser. Il suggère en effet que cette attitude ne serait pas répréhensible puisqu’il dit très clairement qu’il ne faut pas donner les perles aux pourceaux ; « ce qui est sacré, ne le donnez pas aux chiens », insiste-t-il clairement.
Évidemment, avant de nous déculpabiliser, cette parole nous rappelle d’abord à notre responsabilité. Le Royaume de Dieu est notre trésor le plus précieux, certes, mais en même temps qu’il nous est offert, il nous est confié. Il nous faut donc veiller à ne pas en faire n’importe quoi. Cette attitude ne procède donc pas d’un repli sur soi, la référence n’est pas en nous-mêmes.
Voilà qui peut nous rappeler que la communication de l’Évangile n’a de sens qu’ajustée aux projets de l’Esprit. L’évangile de la paix doit rejoindre les amis de la paix, ceux que l’Esprit a préparé à le recevoir, ceux qui l’attendent. Il est donc vain de le livrer à d’autres. Et même : il est de notre responsabilité que nous ne le livrions pas n’importe comment. Dieu ne brusque jamais les cœurs : nous pourrions, en arrivant trop tôt, faire prendre bien du retard ; nous pourrions, en clamant trop fort, rendre sourd.
Enfin, dernière implication de l’interdiction de Jésus, la valeur que nous accordons à la grâce qui nous est faite, se révèle à la façon que nous avons de la partager. Si, en ce monde, il est d’usage de réserver les mets de choix aux invités de marque, combien plus dans le Royaume convient-il de réserver le trésor que le Seigneur nous confie à ceux qui sauront l’accueillir.
La prescription du Seigneur dévoile ainsi sa dynamique. L’évangile ne s’écrit pas dans une suite de défenses et de négations. Pour garder la pureté évangélique, il n’y a pas à s’enfermer dans des communautés de « purs », seuls dignes des trésors du Royaume. Il faut au contraire exercer un discernement de tous les instants qui nous ouvre sur notre prochain et nous conduit à nous interroger sur ses besoins vitaux, sur sa découverte du Royaume, sur sa connaissance du Seigneur-Jésus.
L’exigence évangélique va loin au-delà de nos frontières et résume tout l’enseignement de la Bible : « tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi, voilà ce que dit toute l'Écriture : la Loi et les Prophètes ». Vous le savez, le jeu de résumer « la Loi et les prophètes » était prisé dans les écoles rabbiniques. Mais tous ces maîtres étaient trop courts ou négatifs, y compris le grand Hillel qui disait seulement : « ce qui te déplaît, ne le fais pas à autrui ».
Jésus, lui, un résumé positif. Il ne suffit pas de respecter une sorte de pacte de non agression, de cohabitation placide, il nous faut être actifs, entreprenants, vis-à-vis de nos frères. Le bien que nous avons nous-mêmes reçu est celui que Dieu nous a fait, le bien que nous désirons pour nous-mêmes est celui que Dieu seul peut faire. Eh bien nous avons, nous-mêmes, à prendre l’initiative de faire pour nos frères le bien que Dieu fait !
Voilà sans doute que nous venons d’esquisser une description des deux portes. Il est aisé de se contenter de vivre les uns à côté des autres. Cette façon de vivre, cette porte pour reprendre l’image de Jésus, est large et bien visible. Mais l’évangile demande de vivre les uns pour les autres, les uns au service des autres. Cette voie est difficile, elle fait connaître la souffrance. Mais elle mène à la vie, elle est la vie, car Dieu lui-même vit ainsi. Accueillons donc la grâce qui nous est faite de vivre de la vie de Dieu et laissons la porter son fruit de salut pour chacun nos frères, quoiqu’il nous en coûte.
Frère Dominique.
17:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
20/06/2009
THÉOLOGIE DES VINGT QUATRE HEURES PAR GUY GILBERT.
THÉOLOGIE DES VINGT QUATRE HEURES.pdf
Dans ces textes vous retrouverez l'essence même de la spiritualité de Guy Gilbert.
Bonne lecture et excellent week-end à toutes et tous !
Votre Frère, Bruno.
14:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOINS DE CE TEMPS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
BONNE FÊTE PAPA !
14:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA POÉSIE DE LA VIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
« Jésus se tait, mais il agit ».
Rien ne distingue physiquement Notre-Seigneur d’un autre homme. A en juger au programme de ses journées et aux nuits passées en prière, il est certes particulièrement résistant ; mais il a néanmoins besoin de repos comme tout le monde. La journée de prédication l’a épuisé ; aussi s’endort-il sans tarder sur le coussin - à vrai dire très dur - dont se servaient les rameurs dans les barques de pécheurs de l’époque. Il dort même si profondément, que ni le hurlement du vent soufflant en tempête, ni le fracas des vagues malmenant le frêle embarquement, ne troublent son mystérieux sommeil.
A bout de ressources, craignant d’être à chaque instant engloutis par cette mer déchaînée, « ses compagnons le réveillent » tout angoissés, et lui crient leur détresse : « Maître nous sommes perdus : cela ne te fait rien ? ». Etonnement et reproches se mélangent dans ce cri qui semble l’ultime recours de ces hommes, pourtant habitués à affronter les tempêtes subites et redoutables de ce lac au microclimat capricieux. Répondant aussitôt à leur appel de détresse, Jésus se lève, et avec une autorité souveraine, « il interpelle le vent avec vivacité ». Saint Marc vient d’utiliser le même verbe que celui par lequel il décrivait la prise de pouvoir de Jésus sur les démons. Poursuivant son action, Jésus s’adresse également à la mer comme à une altérité personnelle, pour lui imposer le silence. Et les éléments obéissent instantanément, comme s’ils reconnaissaient la voix de leur Maître. On imagine sans peine la stupeur de ces pécheurs ! Non seulement les démons, mais même « le vent e t la mer lui obéissent ! ».
En évoquant cet épisode, la liturgie de ce jour nous encourage à découvrir nous aussi par la foi, celui qui est présent à l’ordinaire de nos journées si souvent bousculées. Certes sa présence est à ce point discrète qu’il semble dormir ; pourtant lui seul a autorité sur les forces du mal qui nous accablent. Comme le rappelait le pape Benoît XVI lors de sa récente visite pastorale en Pologne : « Jésus se tait, mais il agit ». Comment en effet celui qui « retient la mer quand elle jaillit du sein de l’abîme », qui la « lange de nuage » comme une mère le ferait pour son enfant, qui « fait de la nuée son vêtement et lui impose des limites » (1ère lect.), comment pourrait-il être menacé par une bourrasque, aussi impressionnante fût-elle à nos yeux ? « C’est au cœur des tempêtes qu’il nous cherche le plus » écrivait Saint Thérèse d’Avila en guise d’encouragement, à des carmélites soumises à de rudes épreuves. Mais comme il nous est difficile de discerner la présence rassurante de N otre-Seigneur, dans nos barques ballotées sur les flots en furie de nos vies en proie à tant de difficultés !
Les tempêtes sont multiples autour de nous et en nous : sans parler des conflits internationaux, pensons aux drames qui menacent la vie de notre entourage : divorce, chômage, accident de travail, maladie, deuil. Pour les uns ces événements seront source de révolte ; pour d’autres au contraire : occasion de réflexion, d’intériorisation, de conversion. Comment réagissons-nous lorsque des personnes de notre voisinage se débattent contre des vents contraires ? Prenons-nous prudemment nos distances ? Ou avons-nous le courage de leur proposer notre aide ? C’est en effet à travers cette disponibilité et cette proximité bienveillantes que nous leur permettons d’entrevoir le visage d’un Dieu proche, présent à leurs côtés malgré l’apparent abandon du ciel. Cependant, pour pouvoir réagir ainsi, il faut sans doute avoir assumé auparavant nos propres tempêtes ; avoir découvert au cœur des tourments de notre propre vie, la présence du Ressuscité, du Vainqueur des mille morts qui nous menac ent.
Remarquons bien qu’avant d’être dans la tempête, Jésus est dans la barque de Pierre. Si cette barque - qui représente l’Eglise - résiste aux assauts de la mer démontée, c’est précisément parce qu’elle porte en elle le Maître du temps et de l’histoire, celui sur qui la mort n’a plus aucun pouvoir, car il est déjà « passé sur l’autre rive ». Dès lors que « le Christ est mort pour tous » - donc aussi pour moi - les vivants peuvent se décentrer d’eux-mêmes et se confier à lui, qui « est mort et ressuscité pour eux » (2nd lect.). Car si par la foi et le baptême, nous sommes « en Jésus-Christ », nous croyons que « nous sommes devenus une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né » (Ibid.). Mais qu’il est difficile de vivre en citoyen du Royaume, au cœur d’un monde qui se moque toujours plus ouvertement de notre espérance ! C’est pourquoi il est indispensable de demeurer dans la barque de Pierre ; et aussi dans la barque intérieure de notre cœur : là où Jésus « dort sur le coussin à l’arrière ». Pour éviter de le réveiller inutilement et de lui faire des reproches comme les apôtres, il est bon de méditer longuement ses paroles pour nous les approprier profondément - « Pourquoi avoir peur ? Comment se fait-il que vous n’ayez pas la foi ? »
Jésus en effet a déjà victorieusement traversé toutes nos tempêtes. La mer, symbole de la mort menaçante, ce sont en effet les pharisiens, scribes, sadducéens, hérodiens qui s’acharnent contre lui. Dans quelques mois, au moment le plus dramatique de leur complot meurtrier, alors que les disciples attendront désespérément que leur Maître produise un acte de puissance, que fera Jésus ? Il dormira ! Non plus sur un coussin, mais sur le bois de la croix, attendant avec confiance que son Père le réveille du sommeil de la mort, pour « conduire au port qu’ils désiraient » (Ps 106) tous ceux qui auront mis leur foi en lui.
« Seigneur Esprit Saint, mémoire vivante de Dieu en nos cœurs, aide-nous à nous souvenir de la présence discrète de Jésus à nos côtés, afin que nous ayons l’audace de prendre autorité en son Nom, sur les forces adverses qui se déchaînent contre la frêle embarcation de nos vies. Nous pourrons alors rendre grâce au Père de tout notre cœur, pour la liberté nouvelle qu’il nous offre en son Fils bien-aimé, Jésus-Christ Notre-Seigneur. »
Père Joseph-Marie.
14:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Heureuse Fête des pères !!!
Le père que nous donne Dieu devrait être le reflet de notre Père des cieux. Beaucoup ont cette vocation d’Amour qui nous fait grandir en liberté. Le rôle du père est de nous donner la Force de vivre et d’affronter les adversités. Nous avons tous des pères, au moment de l’adolescence et parfois plus loin dans l’existence, il existe un homme, voire une femme à laquelle nous nous identifions, pour grandir. La Fête des Pères est une fête Universelle d’Hommage à la Vie. Ce jour là, n’oublions pas qu’Il est un Père qui nous Aimera Toujours avec une Tendresse Infinie. Dieu Père et Mère nous demande d’honorer universellement la vie dans sa dimension d’Amour. L’Amour seul pourra nous rendre ce que nous pensions avoir perdu de tous temps, le geste gratuit de la Tendresse en sa plus simple Harmonie. Aimons nos papas qui construisent avec nous cette existence pour un regard Universel et peu importe qu’ils soient vivants, c’est l’héritage de leur vie qui est le bien précieux. Ce modeste poème pour vous en Hommage à tous les pères de la Terre.
Dans ton cœur secret j’ai construit mon nid,
Pour sortir des longues nuits vers la vie,
Je suis apparu dans l’espace d’un cri,
Pour te dire que je te devais ma venue,
Ce souvenir que ta mémoire n’a pas perdue,
Pour ma part ce jour est une vague confondue,
Sur la mer tous les rivages ont disparus,
Mais je sais au fond de moi les instants,
Où la joie grave encore son printemps,
Comme un jour qui ne disparaîtra plus.
Je te dois cette vie au souffle infini,
Je dois mes rires et mes larmes aussi,
Je te dois les bonheurs de l’enfance,
Passés dans le cœur de ta présence,
Je te dois l’assurance de grandir,
De sortir pour construire l’avenir.
Oui, Papa tu m’as donné l’Amour,
Pour consoler mes rêves d’un jour,
Maintenant j’appartiens à demain,
Aux couleurs chaudes du firmament,
Et je te donne en cadeau mon destin,
Celui qui te dira je t’Aime sans fin.
Bonne Fête Papa !!!
Mon existence aura le parfum,
D’un Amour que je te dois,
Que je répands autour de moi,
Tel un Hommage à ton exemple,
D’aimer toujours d’une âme ample,
Transmettre l’Amour autour de soi.
C’est l’éducation que tu m’as offert,
Et qui devient ma raison de vivre,
Grâce à toi je suis devenu libre,
De choisir ma place dans l’univers,
De savourer Dieu dans mon âme,
Comme un reflet de tes flammes,
D’Amour qui consument mes jours,
Pour te rendre gloire pour toujours.
Heureuse Fête des pères !!!
Papa que j’Aime tant pour longtemps,
Je suis Ton fils Bruno ancré dans ta peau,
Comme une étoffe qui me rend fier et Beau,
Je t’Aime Papa et ce n’est pas un vain mot.
C’est un cri qui vient telle une naissance,
De m’avoir donné Vie à ta ressemblance.
BRUNO LEROY.
12:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
18/06/2009
Le Fils de l'Homme s'est livré librement.
La Passion selon saint Jean est d'un réalisme frappant. L'apôtre qui a suivi le Seigneur jusqu'aux derniers instants de sa vie terrestre est le seul à nous révéler les détails si bouleversants que nous venons d'entendre. Ils sont criants de vérité, et ils nous disent l'intensité du drame dans sa dimension spirituelle.
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22:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |