29/11/2010
JOYEUSE FÊTE DE SAINT ANDRÉ !
21:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
La fête de Saint André.
La liturgie de la fête de Saint André nous donne l’occasion de réentendre l’appel des premiers disciples, dans l’Evangile de Matthieu.
Par sa sobriété - qui n’exclut pas une pointe de solennité - le récit souligne comment Simon-Pierre et André son frère, puis Jacques et Jean, abandonnent leurs filets pour suivre Jésus dès le premier mot, sans avoir vu aucun miracle, ni entendu aucune promesse de récompense.
Telle est la réponse de foi que Jésus attend de ses disciples : une réponse prompte, généreuse ; qui ne se fonde pas sur des signes, mais sur la confiance absolue dans l’appel de celui que nous reconnaissons comme notre Seigneur et Maître.
La liberté avec laquelle ces simples pêcheurs répondent à l’appel de Dieu devrait nous remplir de honte devant notre tiédeur, remarque Saint Grégoire le Grand qui précise : « En suivant le Seigneur, ils ont abandonné tout ce qu’ils auraient pu désirer en ne le suivant pas. Il n’y a pas ici de prix fixé ; mais le Royaume de Dieu te coûte ni plus ni moins que ce que tu possèdes. Il coûta ainsi à Zachée la moitié de ses biens, puisqu’il se réserva l’autre moitié pour rembourser au quadruple ce qu’il avait pris injustement (cf. Lc 19, 8). Il coûta à Pierre et à André l’abandon de leurs filets et de leur barque. Il coûta deux piécettes à la veuve (cf. Lc 21, 2), et un verre d’eau fraîche à tel autre (cf. Mt 10, 42). Oui, comme nous l’avons dit, le Royaume de Dieu te coûte ni plus ni moins que ce que tu possèdes ». En son Fils, Dieu le Père nous a tout donné : et nous hésiterions à faire de même ? D’ailleurs : que pourrions-nous lui soustraire que nous n’aurons à rendre au dernier jour ? Alors plutôt que d’attendre que nous soyons obligés de la lui remettre, offrons-lui dès à présent notre vie comme une oblation d’amour, de reconnaissance : « Y a-t-il donc sacrifice plus précieux, demande encore Saint Grégoire, que celui dans lequel l’âme, présentant son offrande à Dieu sur l’autel de son cœur, s’immole elle-même ? »
Pierre et André laissent leurs filets : instrument de travail pour un pêcheur ; instrument de combat pour un gladiateur, qui s’en servait pour immobiliser son adversaire. Quels sont les filets que nous avons à lâcher pour pouvoir suivre Jésus ? Filets d’une préoccupation trop grande pour mes activités professionnelles, qui me tiennent emprisonnées dans leurs mailles ? Filets de liens familiaux trop fusionnels - ils étaient avec leur père dans la barque dont Jésus les retire - ou de liens humains trop forts, qui m’empêchent de répondre à l’appel de Dieu sur moi ? Ou filets que je jette sur mon entourage pour le maîtriser : jugements, médisances, manipulation, violence, séduction ?
Le filet dont Jésus veut me rendre expert à sa suite pour travailler avec lui à « rassembler les enfants de Dieu dispersés », est tout au contraire celui de la Bonne Nouvelle de la gratuité de l’amour du Père pour chacun de ses enfants ; car « entre Juifs et les païens, il n’y a pas de différence : tous ont le même Seigneur, généreux envers tous ceux qui l’invoquent » (1ère lect.). Que le souvenir de cet amour inconditionnel de Dieu à notre égard nous stimule à répondre généreusement à son appel qui retentit chaque jour au cœur de notre vie, afin que quoi que nous disions et quoi que nous fassions, « ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus-Christ, en offrant par lui notre action de grâce à Dieu le Père » (Col 3, 17).
Père Joseph-Marie.
20:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Les petits frères des Pauvres.
Pour que Noël illumine aussi les yeux de nos ainés qui restent seuls, |
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20:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Ségolène Royal candidate aux primaires.
L'ex-candidate socialiste à l'Elysée fait voler en éclats le «pacte Aubry-DSK-Royal» qui a tant fait parler de lui il y a quelques jours. Ségolène Royal, présidente du conseil régional de Poitou-Charentes, annonce en effet sa candidature aux primaires du Parti socialiste dans un entretien à paraître mardi dans «la Nouvelle République du Centre Ouest» et «Centre Presse».
A la question «Etes-vous candidate aux primaires du Parti socialiste», Ségolène Royal répond : «J'ai longuement réfléchi et beaucoup consulté. Le moment est venu d'avancer dans la clarté et la simplicité : ma réponse est oui.»
«La droite est déjà en campagne»
«Je sais d'expérience qu'il faut plus que quelques mois pour se préparer et pour rassembler», poursuit-elle, soulignant que «la droite est déjà en campagne» et qu'«elle ne s'en cache pas». «Je vais continuer à faire de ma région un laboratoire économique, social, écologique, éducatif, je vais accepter les invitations à la rencontre des Français, ceux qui souffrent comme ceux qui espèrent», ajoute encore la présidente de région dans les colonnes de «Centre Presse», journal d'informations locales de la Vienne.
Ségolène Royal dit vouloir «écouter les Français (...) pour agir juste et les convaincre que nous devons et pouvons ensemble prendre notre destin en mains, avec un espoir de progrès pour eux, pour leurs enfants, et pour relever la France».
20:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans HOMMES POLITIQUES., POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
L'amour. Une émotion qui s'use ?
Une émotion qui se redécouvre sans cesse !
Une émotion que l'on ne peut maîtriser mais que l'on peut nourrir, attendre et chercher...
Et qui dans ce cas revient toujours plus forte, d'autant plus en contraste avec les passages de désert...On peut côtoyer ceux qui nous sont les plus chers sans même les voir. Quotidiennement !
Époux ou épouse, mais aussi dans la relation avec Dieu.
On n'écoute plus, absorbés par nos activités et nos pensées dont l'autre est exclu !
On peut ainsi parler, écouter faire quelque chose pour l'autre sans que l'autre n'existe vraiment dans nos coeurs, dans nos pensées, dans nos gestes ou nos paroles...Et soudain, sans même comprendre pourquoi, quelque chose brise cette glace, nous montrant notre besoin de relation authentique, profonde et sincère.
On aime !
Bruno LEROY.
19:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO., POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT., POÉSIE SPIRITUELLE., POÉSIES SPIRITUELLES., POUR LES JEUNES., Prières, Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Je suis ce que je ne suis pas.
13:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
28/11/2010
Je m'en vais trouver la solitude.
12:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO., POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT., POÉSIE SPIRITUELLE., Prières, Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
27/11/2010
Nous entendons sauver notre monde.
Toutes les époques ont leur maladie. La génération actuelle a donc également la sienne.Nous vivons dans le siècle de la publicité, le siècle des enseignes lumineuses. Sur le terrain commercial, on en fait une vraie débauche : il y va du prestige des firmes.
Un des traits de notre maladie à nous est la présomption religieuse. Notre époque est une époque d’ostentation. Le christianisme s’est mis à la mode, du moins dans certaines nations. On a la sensation que nous voulons vivre un christianisme d’enseignes lumineuses.
Statistiques, chiffres, beaucoup de chiffres, grandes affiches portant le pourcentage de l’augmentation de nos membres ; beaucoup de musique, tombolas et loteries de bienfaisance. Comme les chrétiens vibrent !
Plutôt que de faire des démonstrations de Foi publiques, il s’agit de montrer sa force et sa vitalité réelle, la vitalité personnelle de cette Foi, et cela c’est, avant tout, un travail individuel.
Nous entendons sauver notre monde, comme les premiers chrétiens ont sauvé le leur, sans ostentation ni parade, mais avec l’efficacité qui a permis la transformation chrétienne aux premiers siècles.
Peu importe l’originalité du procédé ; les moyens de toujours nous paraissent suffisants : la Croix et l’Évangile. Nous entendons travailler dans le silence.
Répandre la joie dans le monde, et la virilité dans la vie intérieure, cet idéal, cet apostolat, ce message divin destiné aux temps actuels, cette guerre qui porte la paix dans son sein, tout ce travail, nous avons à le faire en silence, sans éclat, dans l’humilité collective.
Nous comptons avec la douleur, avec l’échec, avec le poids de la chair, avec le mensonge de ceux qui nous entourent ; nous comptons avec tous les périls, nous comptons avec tout ce qui est fragile ; mais nous comptons sur la force de Dieu. Nous n’avons rien à craindre de personne.
Le monde est ton champ d’action, c’est dans le monde que tu dois te sanctifier ; c’est dans le monde que tu auras à lutter jusqu’à ce que la mort détruise ton corps pour rendre sa résurrection possible.
N’entre pas dans le monde avec peur, si tu te sentais fils de Dieu ! Attaque tes journées d’un pas ferme, les yeux tournés vers le soleil. N’aie point peur de la vie.
Nous sommes les amis de la Lumière. Le monde nous préoccupe et rien n’est pour nous méprisable en lui. Aime les hommes. Aime ton pays. Aime ton corps et ta jeunesse. Si ce corps doit être le compagnon de ton âme, pourquoi l’oublier ? Si Dieu, qui a créé les choses par la parole, a pétri de ses mains ce corps d’homme, comment ne pas l’aimer ?
Aime à la folie ta profession, l’instrument que Dieu a mis à ta portée et qui te permet de gagner le ciel sur terre et de sauver les âmes.
Rien de ce qui arrive dans le monde ne peut manquer d’importance pour toi. La fréquentation du monde te rendra plus homme, trempera ton caractère, te donnera du courage. Plus tard, tu sanctifieras ton milieu.
Un esprit jeune, combatif et optimiste, pleins d’élans humains et de vues surnaturelles, transformera le milieu avec une facilité qui fera l’étonnement de beaucoup.
Pourquoi mépriser cette terre ? Pourquoi mépriser cette patrie, si c’est précisément sur la terre que les hommes deviennent saints ?
C’est ici dans le monde, que Christ, Dieu parfait et Homme parfait, a voulu vivre trente trois ans parmi nous ; ici sur terre que d’aucuns disent mépriser tellement, ici que l’Homme a voulu développer sa personnalité, cet Homme qui eut la plus forte personnalité parmi les hommes et à qui personne ne peut ni ne pourra jamais être comparé. Comment tiendrons-nous pour rien cette vie, si la main de Christ l’a sanctifiée ?
C’est également ici, sur cette terre, que nos frères, les chrétiens de la première heure, se sont fortifiés dans la lutte. C’est en suivant, cette nuée de Témoins que nous comptons bien avec l’aide de l’Esprit-Saint, changer ce monde.
Bruno Leroy.
19:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LA POÉSIE EST LIBERTÉ DE L'ESPRIT.
Les mots véhiculent les pensées et la poésie permet de dévoiler la Beauté suggestive de l'âme ainsi, nous pouvons élever notre esprit et nous défaire progressivement de la grisaille qui aveugle parfois notre regard. Les poètes sont les prophètes qui annoncent par la subtilité du langage et de l'expression, que le monde a encore des raisons d'espérer et que la splendeur des tréfonds du cœur demeure à jamais. En effet, la poésie est éternelle pour ceux et celles qui savent aimer la Vie afin de lui redonner son Harmonie originelle. La poésie sera toujours une source d'Espérance intarissable dans laquelle les Hommes puiseront la fraîcheur d'exister et le sens de l'émerveillement, sans toutefois se dessaisir de la Réalité.
La vraie poésie se moque de la poésie. La poésie est toujours quelque part. Vient-elle à déserter les arts, on voit mieux qu'elle réside avant tout dans les gestes, dans le style de vie, dans une recherche de silence intérieur. Partout réprimée, cette poésie là fleurit partout. Brutalement refoulée, elle consacre les émeutes, épouse la révolte, anime les grandes fêtes sociales.Nous avons besoin de ce silence qui nous parle car, nous vivons dans une société de bruit et sommes submergés par le tapage haute fidélité.
Nous avons besoin de silence pour nous entendre nous-mêmes, pour entendre les autres, pour entendre la nature. Pour écouter le tremblement de la poésie...Elle est son premier jaillissement, encore immaculé ; ni corrompu à la source , ni menacé de récupération.Seuls la détiennent ceux qu'une longue résistance au pouvoir a chargés de la conscience de leur propre valeur d'individu.La conscience du présent s'harmonise à l'expérience vécue comme une sorte d'improvisation. Au contraire, la pensée qui s'attache au vécu dans un but analytique en reste séparée ; c'est le cas de toutes les études sur la vie quotidienne.
Le voyageur qui fixe sa pensée sur la longueur du chemin à parcourir se fatigue plus que son compagnon qui laisse au gré de la marche errer son imagination ; de même la réflexion attentive à la démarche du vécu l'entrave, l'abstrait, le réduit à de futurs souvenirs. Pour qu'elle se fonde vraiment dans le vécu, il faut que la pensée soit libre. Il suffit de penser autre dans le sens du même, la plus haute conscience de soi inséparable de moi et du monde. C'est à cette condition que les hommes reconnaîtront sous peu que leur créativité individuelle ne se distingue pas de la créativité universelle.
On le sait, la société de consommation réduit l'art à une variété de produits consommables. Puissions-nous avoir cette volonté d'échapper aux aliénations ambiantes en créant l'unité de l'homme et du social où l'expérience de la poésie prime comme une nouvelle arme dont chacun doit apprendre le maniement par soi-même.La poésie sert à respirer et mettre de la joie dans la vie, elle aide à réaliser la synthèse de notre existence. Elle est l'alternative essentielle aux violences subies ; elle nous dit que l'esprit de mort n'a plus de place dans notre Vie.Elle est notre grande fête sociale qui assigne les bureaucrates à résidence. La poésie et l'art en général nous font côtoyer l'infini de notre être en détruisant progressivement ce qui est réductible dans l'homme.
Notre conscience humaine ne peut ignorer, négliger cet espace de liberté dont nous disposons pour nous unifier au monde en échappant à toutes formes d'aliénations pathologiques.Le véritable artiste est celui qui reste lui-même en provocant la société par une insurrection de la beauté dont son âme ne cesse de s'inspirer. C'est un homme de partage et d'amour dans la contestation de l'ordre établi, puisqu'il ne supporte pas les embrigadements de l'esprit. Puissions-nous être poètes dans nos comportements quotidiens, non en sachant écrire de splendides poésies mais en regardant le monde avec nos yeux intérieurs, ceux qui murmurent le bonheur de vivre libre.
12:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
25/11/2010
Tu possèdes le feu des désirs brûlants.
12:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO., POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT., POÉSIE SPIRITUELLE., POÉSIES SPIRITUELLES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |