28/02/2014
La révolte habite toujours la foi.
Jésus a communié à notre souffrance jusque sur la Croix. Mais sans résignation. Il n’est pas venu nous dire de tout supporter patiemment avec pour seule consolation sa présence. Nul compromis ni demi-mesure dans l’histoire de Jésus, mais une ardeur de vivre et un élan irrésistible. La foi chrétienne n’est pas dolorisme mais volonté de prendre la vie à bras-le-corps pour que la joie éclate en une symphonie toujours nouvelle.
Jésus était un révolté. Il ne pouvait admettre la misère de ces pauvres hères qui traînent leurs infirmités depuis des années. Il ne pouvait tolérer que la mort déchire le tissu de tendresse tissé au fil des jours entre une veuve et son fils unique. Comment se réjouir du soleil qui inonde les champs de blé et les vignes tandis qu’un aveugle jamais n’a vu la lumière ? Ses nuits de prière étaient peuplées par tant de boiteux que la musique ne peut faire danser et tant de sourds que le chant de l’oiseau n’égaye pas. Il a arraché les barreaux qui enfermaient la pécheresse dans un cachot de jugements. Il a rejoint le lépreux que la loi et les coutumes avaient mis au ban de la société. Il s’est tressé un fouet de cordes pour balayer tous les marchandages dont nous badigeonnons Dieu et purifier nos ambiguïtés.
Jésus était un révolté et, comme tant d’autres, il l’a payé de sa vie. Il aurait pu se calmer, il aurait dû être plus raisonnable et écouter le voix de la sagesse...Non. Rien n’a éteint le feu qui brûlait en lui. Il a été jusqu’au bout de sa révolte...à la face de Dieu : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » ( MC 15,34 ). Il pouvait bien crier vers Dieu, lui qui avait pris la vie au sérieux. Il avait le droit de faire entendre sa question, lui qui avait tout misé dans l’aventure. Ses mots sonnaient vrai. Sa plainte était justifiée.
Écoutez son cri qui ne fait qu’un avec toutes les misères du monde, avec toutes les angoisses et les déceptions humaines. Écoutez-le qui expire au cœur de toutes nos détresses, dans notre nuit de solitude. Entendez le cri de cet homme aux prises avec le mal et la mort. Écoutez l’oiseau blessé et recueillez la fleur coupée...
Mais dans ce cri jeté à la face de son Père, il y a la Foi, la vraie ! Ne faut-il pas beaucoup de confiance pour crier à quelqu’un sa révolte ? Peut-on mettre à nu sa douleur devant n’importe qui ? Jésus savait bien que Dieu ne peut pas nous abandonner, même si toutes les apparences sont contre nous, car il est un Dieu de fidélité. Et Jésus a fait confiance, nocturnement, au cœur même de sa révolte. Une foi obscure et sourde palpite et gronde dans son désespoir. Déjà une lumière s’annonce à l’aurore de l’horizon. Et le matin de Pâques ne l’a pas déçu. Jésus a eu raison de crier vers Celui-là. Car Il écoute la colère de l’homme et Il n’est pas insensible. Jésus savait ce qu’il faisait en soupirant vers son Père.
La révolte habite toujours la foi. Car la foi est un refus de ce monde abîmé, refus plein d’une confiance parfois douloureuse, toujours mystérieuse. Et Dieu répond. Souvent il semble n’y avoir que le silence, un silence long comme un samedi-saint coincé entre la douleur de la Croix et la joie de Pâques. Mais Dieu répond toujours.
La foi est pour les révoltés. Elle vibre au cœur de notre sédition contre toutes les limites et tous les esclavages qui nous enserrent. Elle naît lorsque la tempête de nos cris et de « nos poings d’interrogation » bondit sur la plage de Dieu et que les vagues de notre véhémence viennent battre de plein fouet les rivages célestes. Nous avons raison de ne pas nous résoudre à la mort de l’aimé. Nous avons raison de ne pas accepter ce monde d’injustice. Si Dieu est Dieu, il ne peut tolérer la solitude de tant d’esseulés ni les tortures des innocents. Est-il possible que Dieu ne soit pas du côté de tous les révoltés et des maquisards de l’Espérance ? Notre révolte est celle même de Dieu. « La foi, disait Karl Barth, est un désespoir confiant ».
Il n’y a pas de foi sans révolte. Mais, il n’y a pas de révolte sans passion de vivre. La Foi est une révolte. Mais au nom de l’Amour et non pour se hisser sur le podium. Nous devons d’abord chercher le Bonheur des autres. C’est l’amitié pour eux qui nous fait prendre le chemin de l’Espérance. La seule manière de se sauver est de sauver son frère. Il n’y a d’accomplissement que dans l’Amour et le salut de tous. Notre Foi , au cœur même de nos reproches peut faire vivre les autres. Puissent les non-croyants entendrent nos cris qui battent à l’unisson de leurs révoltes à condition que nous acceptions nos différences pour devenir ensemble des combattants de la vie afin de construire une civilisation de l’Amour basée sur le respect de la dignité Humaine.
Bruno LEROY.
18:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
26/02/2014
COMMENT LA PRIÈRE PEUT-ELLE M’AIDER ?
Celui qui a la foi trouvera plusieurs conseils dans la Bible. La prière qui a fait l’objet d’études est la prière d’intercession : une personne priant pour une autre. Un passage biblique est une promesse précise à ce sujet : " Priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière agissante du juste a une grande efficace. (Jacques 5.16)
Jésus enseigna plusieurs principes en rapport avec la prière. Il prononça ses paroles les plus directes sur le sujet dans son sermon sur la montagne.
« Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera- t-il un serpent ? Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui de mandent. » (Matthieu 7.7-11)
La prière est agissante parce qu’elle établit un contact avec le Créateur de l’univers. Elle nous permet d’avoir avec lui une connexion aussi réelle qu’une communication téléphonique ou la mise en marche d’un appareil électrique. Il y a plusieurs décennies, le médecin Alexis Cartel déclarait :
« La prière est la plus puissante forme d’énergie qu’il soit possible de produire. C’est une force aussi réelle que la pesanteur. En tant que médecin, j’ai vu des hommes qui après l’échec de tout traitement, ont surmonté la maladie et la mélancolie par le serein effort de la prière. »
Dans quel but prions-nous ? Nous nous adressons à Dieu pour lui ouvrir notre cœur.
Prier est un acte de la volonté. Dieu connaît nos besoins, mais il tient à ce que nous les lui exprimions. Dans un certain sens, la prière nous transforme, de sorte que nous devenons réceptifs à l’influence divine. Celui qui ne demande pas ne reçoit pas tout ce que Dieu désire lui accorder.
La prière sous-entend la bienveillance et la générosité de Dieu. C’est de lui que viennent « toute grâce excellente et tout don parfait » (Jacques 1.17). De même qu’un père aime ses enfants, Dieu aime tous les êtres humains, à une échelle infiniment grande et profonde. Mais ce même amour le retient de nous accorder ce qui pourrait nous nuire. Dieu se réserve le droit de répondre à nos prières par « non », ou « pas encore ». L’apôtre Paul lui-même pria à maintes reprises pour la guérison, mais il lui fut répondu que la grâce de Dieu lui suffirait (2 Corinthiens 12.8,9). Jésus pria trois fois pour que la coupe de douleur s’éloigne de lui, mais il fut crucifié (Matthieu 26.39-46).
La prière nous permet de faire part à Dieu de nos sentiments, souhaits, préoccupations et doutes. Nous pouvons lui adresser des suppliques pour nous-mêmes et pour nos semblables. Confesser nos péchés et demander pardon. Remercier Dieu pour ses bénédictions et lui demander de nous faire connaître sa volonté. Les conditions sont simples. Nous devons prier avec foi (Matthieu 21.22), selon la volonté divine (Luc 22.41,42). Manifester un esprit de pardon (Marc 11.25). Être persévérants (Luc 18.1) et adopter une attitude d’obéissance envers les commandements (1 Jean 3.22).
« La prière est, dans la main de la foi, la clé qui ouvre les trésors du ciel où sont renfermées les ressources infinies de la toute puissance. » Lorsque le croyant prie selon les desseins de Dieu, il dispose d’un puissant recours. Il serait difficile à la science de le mesurer, car il s’agit du domaine de la foi, mais il n’est pas rare de rencontrer des fidèles qui reçoivent à leurs prières des réponses objectives à plus de 90 pour cent. L’apôtre Paul nous recommande de prier « sans ‘cesse » (1 Thessaloniciens 5.17). Connaissant les résultats possibles, c’est un conseil qu’il vaut la peine de suivre, aujourd’hui plus que jamais.
Bruno LEROY.
11:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (3) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
25/02/2014
La Force de l'union dans la prière.
La prière est une respiration de l’âme dans un monde qui souvent va trop vite.
La prière est une rencontre intime avec l’Absolu que nous nommons Dieu.
La prière est un dialogue essentiel entre deux amis qui se retrouvent.
La prière apaise souvent nos tourments pris dans les violences des tempêtes de la Vie.
La prière est le diamant que l’on porte chaque jour au fond de soi et qui nous fait scintiller dans le regard des autres.
La prière est toujours exaucée même si parfois, nous n’en prenons pas toujours conscience.
Unir nos prières touche profondément la corde sensible de Dieu.
Alors, il nous faut du discernement pour donner un sens aux effets de sa grâce.
Parfois, les signes qu’Il nous envoie sont limpides et décryptables aisément.
Par contre, certains jours il nous faut prendre du recul intérieur pour comprendre.
Mais, nous savons au fond de nous que sa Présence ne nous quitte pas et ne nous abandonnera jamais.
Ces derniers mois, ma prière est devenue la manne de mon âme et de celle de mon père atteint d’un irréversible cancer. Lorsque le médecin m’a appris la nouvelle concernant l’effroyable maladie dont était victime mon père, je crus voir les murs de mon appartement vaciller.
Puis, comme je reçus cette nouvelle nuageuse le soir, je puis vous assurer que le sommeil mit longtemps avant de me visiter. La prière, oui mais pour adoucir ses derniers jours et non les prolonger puisque le diagnostic était tombé tel un couperet dont je pensais au prime abord que j’étais en plein cauchemar…
Dès, le lendemain mon tempérament naturel refit surface et j’évoquais à tous mes amis ( es ) de Facebook, la situation face à laquelle j’étais confronté par l’intermédiaire de l’état de santé de mon papa tant aimé.
Et, je vous fais grâce de ses colères envers les médecins et même ses propres enfants car, il vivait un déni dans lequel sa maladie n’était qu’une simple inflammation donc, les thérapies à visée oncologiques n’étaient guère envisageables. La chimiothérapie, ce n’était pas pour lui. Et si nous lui demandions de se soigner comme il se doit, il répondait que nous fomentions une kabbale pour le tuer.
Que faire Seigneur face à ses virulents refus ? Prier, prier et prier encore et toujours.
Mais, la prière du solitaire est certes belle cependant, celle faite dans la communion des saints (que nous sommes appelés à devenir) donne une puissance et une lumière étonnantes…
Quelques jours après que mes frères et sœurs se mirent à prier, mon père acquiesça pour une radiothérapie. Puis, le Médecin nous donna rendez-vous, hier, pour constater les effets des dix séances de rayons prodiguées.
Surprise, le Docteur demeura silencieux à tel point que je pensais qu’il cherchait ses mots pour formuler une constatation difficile à exprimer.
Puis, il releva la tête et dit : « c’est vraiment étrange que cela arrive si rapidement ». J’attendais nerveusement qu’il me dise l’inéluctable évidence
Il me regarda droit dans les yeux et m’expliqua que le miracle de la vie a voulu que ces quelques rayons aient annihilés provisoirement la tumeur.
Votre père n’a plus besoin de thérapies pour le moment, sa pathologie étant mystérieusement immobile.
Je savourais le mot « mystérieusement ». Cet adverbe qui fait advenir le Verbe.
Je crois au plus profond de moi que ce temps accordé en toute libéralité à mon père vient de l’Éternel. Nos ardentes prières ayant enflammées Son être aimant.
Qui pourra dire que Dieu ne répond jamais aux suppliques que nous lui adressons ?
Quelques personnes de mauvaises foi, sans doute.
Peu importe, Notre Seigneur Jésus-Christ, a de nouveau manifesté qu’il savait vaincre la mort et que sa miséricorde était démesurée.
Il nous fait comprendre que derrière la noirceur de l’éther le soleil reste au dessus des brumes de notre Vie. Pour éclairer nos consciences obscurcies par les angoisses et les tracas.
La confiance est le maître mot du Bonheur.
La prière est la force relationnelle de deux êtres qui s’aiment et se comprennent.
Je remercie toutes celles et ceux qui se sont joint à ce dialogue surnaturel ayant permis à mon père de déguster quelques moments encore de la beauté de l’existence.
Et demain sera un autre jour. Vivons l’instant présent tel un précieux cadeau de Dieu et ne cessons jamais de prier.Il faut prier sans cesse disait Paul, il avait découvert avant nous sa prodigieuse efficacité spirituelle et son influence sur notre Monde. Amen !
Bruno LEROY.
13:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (3) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
23/02/2014
Mendiants d'Amour.
J’aimais écouter la musique de la brise dans les arbres
D’ailleurs, ils me tendaient les bras comme de petits enfants
Cherchant dans mon regard la noblesse de mes sentiments
Je savais qu’ils cherchaient au fond de mon âme
Des éclats de lumière et d’intenses flammes.
La nature est un Temple où prient les mendiants
Ceux qui quémandent quelques bribes d’amour
A l’infini à l’Absolu vivant qu’on appelle Dieu
Alors le silence se cache dans le cœur amoureux
Et ne sort dans le bruit des villes pour nous rendre
Forts, Libres et Heureux !
Oui, la prière au cours des rivières, des forêts,
Est plus puissante encore qu’en des lieux habités.
Elle nous investit dans les jours obscurs
Dans les hurlements de détresse,
Elle nous donne les mots de tendresse
Quand tout semble sombrer dans un profond désarroi,
Elle nous rappelle de mémoire la Beauté
De la vie qui palpite non loin de chez nous
Et nous invite à retrouver cette pure poésie
Qui chante en caressant les blés et les champs
Pour faire de picturales métaphores enchantées
Qui, dans la prière de l’abandon à la Providence,
Nous procureras la Joie, la Force dans nos combats
En éternelle recherche de l’Essentiel
De cette mirifique lumière de notre Vie intérieure
Que nous manquons souvent par manque de recul.
Heureusement l’Esprit nous prend sans cesse la main
Pour nous mener vers le chemin du Bonheur.
Cet endroit secret dans lequel Dieu seul nous parle.
Nous, les mendiants d’Amour !
Bruno LEROY.
13:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
22/02/2014
Les hommes dont Dieu se sert sont ordinaires.
Un chrétien au service de Dieu doit apprendre à être son digne représentant dans un monde indigne. Ne dites jamais : "Oh ! si seulement j’étais ailleurs ! " Les hommes dont Dieu se sert ne sont que des hommes ordinaires, mais qui deviennent extraordinaires par les capacités que Dieu leur donne.
Si Dieu ne communique pas à nos esprits les capacités intellectuelles, ni à nos cœurs les sentiments qui le glorifient, nous serons dépourvus d’utilité. Ce n’est pas nous qui avons choisi d’être au service de Dieu. Bien des gens décident de servir Dieu, sans que sa grâce toute-puissante et sa parole puissante leur aient communiqué les capacités nécessaires. Paul était transporté d’enthousiasme à la pensée de l’œuvre accomplie par Jésus dans le monde, et il ne perdait jamais de vue cette pensée capitale.
"Je vous ai choisis." Ayez toujours à l’esprit la grandeur de votre vocation. Ce n’est pas vous qui avez choisi Dieu, mais lui vous a choisis. Pendant que vous vous préparez à le servir, Il est à l’œuvre, courbant, brisant, façonnant. Pourquoi agit-il ainsi ? Nous ne le savons pas. Mais nous savons qu’il désire nous amener à une soumission telle qu’il pourra dire : " Cet homme, cette femme, m’appartient véritablement. " Il faut que nous soyons des instruments dociles dans la main de Dieu, de telle sorte qu’il puisse par notre moyen établir des hommes sur le Roc, comme il nous y a nous-mêmes établis.
Ne décidez jamais par vous-même d’être serviteur de Dieu. Mais si Dieu vous choisit, malheur à vous si vous vous détournez à droite ou à gauche. Laissez-le faire, car après son appel, il agira à votre égard, différemment d’avec les autres.
Bruno LEROY.
18:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Retrouvons la route qui conduit vers la vraie Vie
Parfois, j’ai cette étrange impression de n’être qu’un étranger paumé sur cette planète. Les passions de mes contemporains ne me passionnent jamais. La télévision ne fait que nous regarder en nous manipulant. Certaines conversations sont si stériles que je réponds, bien souvent, par le silence.Non, rassurez-vous, je ne suis pas victime d’une dépression qui me ferait déprécier votre façon de vous mouvoir face aux interpellations de l’existence. Je suis simplement Amoureux fou de la Vie et la trouve sans éclats dans vos âmes.
La Vie semble avoir perdu son Souffle originel depuis que vos addictions aux technologies comblent votre vide intérieur. Je suis en fait un marginal qui regarde la page et ne veut plus écrire de superficialités sur vos cahiers. Oui, je suis persuadé être définitivement hermétique à votre environnement. Et pourtant, la blessure qui me consume les entrailles est de vous aimer passionnément.
En effet, position contradictoire d’un esprit critique ; je vous aime mais ne vous comprends plus... Je n’entre plus dans vos perditions spirituelles involontaires, bien souvent.
Le monde vous a unifié dans le plus mauvais sens étymologique du terme.
Je vous en prie retrouvez l’essence du Sens de votre existence. Ne vous laissez pas glisser sur les flots mielleux de la facilité. Serais-je parvenu à un niveau de conscience qui ne se connecte plus avec la vôtre ?
Je n’en sais strictement rien et pour tout vous dire, je m’en fiche. Nous n’avançons pas à la même vitesse et votre intériorité semble s’être vidée de toute substance. Votre soleil s’est éteint sur la plaine endormie de vos désillusions illusoires.
Je ne vous critique pas, loin de moi cette idée. Je constate des faits et les faits sont irréfutables.
Dans ce désordre établi par vos soins, je comprends mieux vos personnalités.
Dépressions, maladies nerveuses, psychiques, manque de confiance en Soi...
Sont les symptômes évidents d’une existence désertique sur le plan spirituel.
Rien ne paraît vous emplir et nourrir vos déserts existentiels. Alors, ne soyez point surpris que le parfum de la mort embaume vos misères. Quand deviendrez-vous des hommes et des femmes debout et libres. Quand ?
Vous vous lamentez sur notre société aux reflets insipides et vous êtes vous-mêmes sans saveur.
Combien de personnes perdues dans leurs peurs d’un avenir qui ne montrera pas même son ombre.
L’image que vous avez de vous est celle que vous renvoient tous les conformistes qui veulent vous faire taire.
Hélas, lorsque nous sommes chrétiens, cela devient affligeant.Je vous souhaite de vivre votre Foi en dehors des sentiers battus pour imaginer de nouveaux paradigmes dont les autres pourraient profiter.
Pour que le monde ait le visage souriant d’une humanité épanouie. Soyez des fleurs fleurissantes dans le cœur de Dieu, tel un jardin aux multiples variétés de plantes les plus précieuses, les unes que les autres.
Ne contemplez dans les yeux des autres que l’Espérance que vous pourrez inoculer par des perfusions d’Amour.
Oui, je ne crois qu’en cette forme d’Amour détachée et pourtant, très présente.
Retrouvons ensemble la route qui conduit vers la vraie Vie. Non celle imposée par une société d’images qui vous fait souffrir de ne pas ressembler aux canons d’une certaine beauté tant éphémère.
Ne soyons pas dupes de ce monde de production, de fric et de paraître. Les malaises que vous ressentez proviennent de cette incapacité à rejoindre les critères inatteignables qui vous rendraient conformes. Soyez chrétiens dans le sang de vos convictions et certitudes. Certes, vous serez toujours décalés mais vous serez vrais ! La prière, la méditation, les sacrements, le silence, la poésie...
Tout cela vous rendra à vous-mêmes. Je parle par expérience.Je vous souhaite du fond du cœur d’acquérir une invincible Foi qui ne vous fera plus passer dans le camp des cons. Mais des êtres spirituels ayant des actes à accomplir et des choses à dire envers et contre Tout au Nom d’un plus grand que vous. Puissiez-vous me comprendre dans cet appel à vous libérer de vos carcans et de vos chaînes mentales.
Mes mots ne sont dictés que par l’Amour, rien d’autre. Car, malgré vos nombreux travers, je vous aime puissamment, indéfectiblement.
Bruno LEROY.
14:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., COMBAT SPIRITUEL., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (4) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Comment devenir Soi en réalisant ses rêves.
Pour ceux et celles qui ne me connaissent pas, je vous donne un survol biographique rapide.
Je naquis au mois de mai 1959 à 5 heures du matin selon mon état civil.
Puis, je poussais comme une fleur émerveillée par son environnement à la fois enfantin et adulte. Certes, je grandissais mais, souvent sans sagesse ayant un esprit de rébellion non contre les personnes mais, contre la connerie qui leur collait à la peau.
Puis, vers neuf ans, mes Parents me posèrent cette fatidique question : « Que veux-tu faire lorsque tu seras plus grand ? » Je n’en savais strictement rien et pour tout vous dire, je m’en fichais comme de mes premières langes.
Et puis…et puis.
Cette question s’imprimait en moi tel un journal à approfondir. Je veux être comédien à la télévision, je veux être un artiste reconnu. Bien-sûr, je fis rire mes parents qui ne voyaient dans cette intention que recherche de gloire. Peut-être avaient-ils raison mais, à l’époque je n’aimais guère que l’on ne prenne pas au sérieux mes désirs d’avenir.
Non loin de chez moi se construisait un immense bâtiment que l’on nommerait dès sa finition, la troisième chaîne couleur.
Je prenais mon vélo chaque soir pour les tanner afin de devenir acteur. Leurs sourires en coin s’envolèrent lorsqu’un réalisateur voulut que je joue pour son prochain film. Bien-sûr, des mois s’étaient écoulés sans réponse et je comptais bien réussir mon casting. Je fus pris et d’autres films vinrent agrémenter mon parcours artistique. Puis, l’adolescence me fit refuser certains rôles car, du haut de mes treize ans, mon physique se métamorphosait considérablement. J’arrêtais les tournages pour reprendre ma scolarité que j’avais quelque peu délaissée.
Nous avions à la maison, un magnifique jardin, cet Eden entretenu par mon père durant les samedis et les dimanches matins. Je me souviens particulièrement de ce jour où assis sur la pelouse, je me mis à regarder le ciel et les nuages qui formaient des visages inattendus.
J’entendis au plus profond de moi, une voix ferme et sereine qui murmurait au creux de mon cœur : « Pourquoi ne pas servir Dieu, Ton Père ? » Étrangement, je ne conçus jamais que cette voix fut une illusion auditive ou cérébrale.
Le lendemain, je lisais la Bible au grand étonnement de mes Parents. Et je trouvais dans ce livre un réconfort, une poésie jamais égalée et des réponses aux questions existentielles que je me posais.
Ensuite, mes parents n’étant guère croyants se posèrent mille questions lorsque je fis un autel dans le garage afin de célébrer des messes imaginaires.
Dans mon for intérieur, je désirais du fond de l’âme devenir Prêtre. Mais, comment annoncer cela ? Je profitais que ma mère essuyait la vaisselle pour lui soumettre mon ardent désir. Une minute de silence suivit qui dura une éternité. Puis, elle me dit calmement, si cela fait réellement partie de ta vocation, j’irais dès demain prendre un rendez-vous au Séminaire.
Séminaire de Lille puis de Bondues dans lesquels, je suis resté jusqu’à ma majorité. En effet, je tombais amoureux fou d’une fille qui me laissa chuter de mes rêves quelques mois plus tard. Je retournais sur la pointe des pieds, au séminaire et l’on me fit comprendre qu’un futur prêtre qui pense constamment à se marier devrait faire une relecture de sa Vocation.
Ce que je fis bien entendu…La Bible, les Messes, les prières individuelles ou collectives n’avaient pas taries mon esprit révolté et rebelle contre toutes formes d’injustices. A force d'entendre que tel enfant était mal mené, que telle personne risquait de crever de froid dans la rue, que les jeunes étaient autant détestés que les vieux et les étrangers… Mon sang ne fit qu’un tour et je décidais de devenir éducateur pour d’abord les comprendre puis les accompagner vers leur véritable destin. Nous étions en 1978 et je n’avais pour Diplôme que mon énergie et ma bonne volonté. Par la suite, je passais mon Diplôme d’État d’Éducateur spécialisé ce qui me fut facile car, j’étais déjà responsable d’un Centre de sortants de prison.
Puis, je me mis à travailler progressivement pour des Associations catholiques de renom.
Ce qui attisa en moi le désir de reprendre mes études de Théologie durant….dix sept ans !
Théologie Pratique et Politique et même psychologie, philosophie, sciences sociales et Humaines.
Tout me passionnait, tout me passionne encore.
Et, je poussais l’audace de remplacer un Animateur Pastoral d’un Collège Professionnel durant plus de trois ans..
Puis, une nuit que je revenais d’une réunion ACE prolongée par nos questionnements en faveur des jeunes. Je vis un adolescent allongé sur un trottoir glacé puisqu’il faisait moins quinze. Et lui demandais ce qu’il faisait dans le ruisseau à 2h du Matin. Il me répondit vaguement que son père étant bourré l’avait fichu dehors. Je lui dis qu’il pouvait venir dormir par terre, chez moi ou bien j’appelais le 115 pour le mettre dans un Foyer. Il accepta la première solution et le lendemain, je lui fis un copieux petit-déjeuner avant de lui dire que j’allais demander quelques explications à ses parents, ce que je fis. Je vous passe les réponses.
Cet Ado me fit comprendre qu’il n’était pas le seul dans ce cas. C’est là que ma vie prit un tournant considérable. Je passais quelques examens pour devenir éducateur de rue. Je continue encore Aujourd’hui après des années mais, disons plus calmement. J’attends la relève qui ne vient pas…
Bien-sûr, entre deux, je rencontrais celle qui allait devenir mon épouse.
Et du matin au soir, du soir au matin, je vis dans la prière cette culture de la rue que j’aie acquis au fil du temps.
Tout cela pour faire comprendre aux Jeunes que leurs discours sur la société pourrie me sortent des yeux. Tant que vous resterez dans la contestation pure, sans idées d’actions saines et salvifiques. Tout cela ne sera que prétexte pour ne rien faire !
Bon sang, la Vie, l’avenir vous appartiennent et plutôt que vous gargariser de réactions stériles. Occupez-vous des autres, là vous trouverez la terre sur laquelle votre action portera ses fruits pour le bien commun.
Ne soyez pas conformistes, soyez inventifs !
Bon Courage ! Réalisez vos rêves les plus précieux.
Votre Frère, Bruno.
13:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
19/02/2014
L'Amour et l'éducation sexuelle, des antinomies ?
15:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
18/02/2014
Un combat spirituel pour libérer la Vie.
Il nous suffit de regarder le film" Les Temps Modernes " pour constater à quel point les cadences infernales peuvent nuire à l’équilibre Humain. Durant près d’un siècle, les hommes se sont battus pour que cessent ces rythmes de vies qui ne laissaient plus de place à la réflexion .
Un siècle après, nous sommes revenus à la case départ, comme pour oublier que nous existons. En effet, la vitesse des gestes, notre façon ultra rapide de manger, de téléphoner, ne fait que détruire progressivement notre intériorité. La rapidité est synonyme de performance et nous donne l’impression d’exister aux yeux des autres. Nous échappons à nous-mêmes dans ce flux et reflux incessant de nos marées extérieures.
De plus, nous avons l’outrage de dénoncer les Jeunes pour leurs consommations de drogues. Ne sommes-nous point des drogués de la vitesse . Quel exemple nous leur donnons en voulant sans cesse tuer le temps pour mieux y échapper. Nous ne cessons de nous fuir dans ce débridement du corps face aux heures qui passent.
Puis, le stress que tout cela engendre nous fait avaler des somnifères pour mieux dormir et des vitamines pour nous réveiller. Franchement, Frères et Sœurs, mettons-nous une seconde à la place des ados qui nous regardent vivre. Ils nous prennent pour des fous, des malades et en plus se sentent frustrés de ne pouvoir nous imiter. Ils ne veulent pas de cette vie insipide et je leur donne raison. Ils sont en droit de nous demander en quoi notre Foi nous apporte-t-elle quelque chose si nous menons la même existence que "monsieurtoutlemonde".
La prière, source limpide de notre relation avec Dieu prend parfois des allures d’une discussion abrégée.
Quand allons-nous cesser de nous détruire ainsi, d’entrer dans le jeu d’une société qui met tout en place pour que nous évitions le recul envers nous-mêmes. Il nous faut comprendre que c’est dans l’intérêt de nos Hommes politiques de nous éviter de penser pour mieux nous manipuler. A cette échelle, nous pourrions dire que la société est une grande secte qui se plaît à évincer ses adeptes lorsqu’ils ne sont plus dans la course. Combien de personnes âgées placées dans les anti-chambre de la mort, par ce que jugés improductifs par notre société. Allons-nous accepter longtemps et passivement, en tant que chrétiens ( nes ), de voir nos jeunes, nos aînés devenir les surplus de notre société. Nous avons un immense devoir à accomplir au Nom de l’Évangile "révolutionnaire" du Christ.
Nous ne pouvons plus accepter que les valeurs familiales, amicales soient considérées comme de simples loisirs. Nous devons nous insurger contre cette médiocrité ambiante qui nous laisse croire que ce qui ne rapporte pas d’argent est nul et non avenue. Dès que nous n’entrons plus dans les schémas déterminés, nous sommes bons à être jetés dans les oubliettes pour mourir à petit feu. Où est notre capacité de révolte face à ces états de faits ? Je ne parle pas évidemment d’une révolte armée pour renverser un État. Je parle de notre révolte spirituelle, celle qui laisse du temps au temps. Celle qui laisse germer les fleurs de la Beauté au tréfonds de notre âme pour en répandre le parfum. Celle qui sait que la prière est une rencontre essentielle avec notre Dieu d’Amour absolu et que Lui parler nous redonne Paix intérieure. Quand écouterons-nous les moindres bruissements de nos cœurs comme une feuille qui danse au vent pour rejoindre Christ dans l’Espérance. Il en va de notre survie spirituelle ! .
Comme bon nombre d’athlètes s’exercent intensément avant d’effectuer un exercice important, notre spiritualité est toute aussi importante. Notre Amour pour Dieu est notre respiration et combien de temps respirons-nous par jour ? La prière est notre oxygène et ne sommes-nous point cyanosés ? Il est temps de reprendre notre avenir en main et par effet boomerang, celui de nos enfants et de notre société.
Il nous faudra oser nous affirmer fraternellement en disant, veuillez m’excuser pour le moment, je prends du temps pour moi. Nous ne pouvons être chrétiens que de mots. Les évangiles sont à vivre au quotidien et ce, dans n’importe quel endroit où nous sommes. Il existe des astuces pour vivre profondément notre Foi. A nous de les trouver et de demander à Dieu-Amour de nous aider dans ce combat spirituel. Il nous donnera les armes nécessaire pour ne pas nous conformer à ce monde mais, redevenir nous-mêmes face à Lui. Son Esprit nous donnera la Force d’affronter les critiques. Christ nous donnera la sérénité pour savourer l’instant en ses parfaits délices. Les gens nous prendrons peut-être pour des fous mais nous serons des fous de Dieu Amour. Qui sont les plus fous, ceux qui courent après le temps perdu ou ceux et celles qui remettent leur destin entre les bras de Dieu. En ce jour, réaffirmons au Christ que nous n’Aimons que Lui. Il nous a aimé le premier. Il est mort et ressuscité pour nous. Prouvons Lui que notre Foi est véridique, qu’elle plonge au plus profond de notre être, là où le temps s’arrête.
Ne laissons pas tomber par une vie trépidante notre combat spirituel pour un monde meilleur. Relevons nos manches pour dire à Dieu : me voici mon Dieu d’Amour et je laisse ma vie, mon destin, mon âme se laisser conduire au brasier de tes flammes d’Amour. Seul Ton Amour peut nous sauver des tourments d’une existence mouvementées. Je suis prêt ( te ) pour le plus somptueux combat, celui de l’Amour sans retour. Amen !
Bruno LEROY.
11:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
13/02/2014
Aimer et être Aimé demeure la seule raison d’Exister.
Mon Tendre Amour,
Aujourd’hui, c’est notre Fête, celle de l’Amour incommensurable et sans retour. Ce jour, est festif pour tous les amoureux du Monde. Mais, je préfère quelques instants penser à nous deux.
Depuis que tu partages ma Vie, je sens le Bonheur palpiter chaque matin, dès que la nuit est morte. Et même dans certaines nuits, tu es ce croissant de soleil et de Lumière qui illumine mon destin. Tu représentes la part qui me manque. Tes douceurs, ton esprit de bonté gratuite, la délicatesse de tes gestes.
Tous ces comportements que tu témoignes au quotidien, ravissent mon âme. Tu mets tant d’énergie dans les moindres actes que tu effectues ; que je ne suis guère surpris de tes fatigues subites. Tu mets tout ton être dans des tâches que beaucoup considéreraient comme banales et sans intérêt. Non, une certaine spiritualité de la Beauté a envahi ton corps.
Aujourd’hui, c’est la Fête de ton être voué à l’Amour. Tu ne te contentes guère de quelques sourires ou cadeaux, uniquement parce que c’est la Saint Valentin. Ce Saint que tu honores chaque jour que Dieu fait, de ta présence aimante. Depuis que nous vivons ensemble, je connais la saveur onctueuse de la Tendresse. Qu’il est bon, chaque matin de savoir que tu seras d’égale humeur. Les yeux chaleureux et immenses comme les océans qui nourrissent la terre de leurs flots bienfaisants et nécessaires. Je t’Aime me semble être une injonction bien faible par rapport à la puissance de mes sentiments.
Mais, les mots sont toujours pauvres pour exprimer nos grandeurs. Oui, je suis amoureux comme à l’aurore de notre rencontre. Ce fameux jeudi où nos existences ont basculées sans vraiment le savoir. Tant de projets ensuite sont venus se greffer à notre Amour pour le renforcer. Jamais, je n’aurai imaginé une vie si belle, si magnifique, si pure en cette période de mes automnes. Tu es la couleur de mon regard lorsque je regarde vers Toi. Tu es la fleur qui embaume mon cœur de ses parfums subtils et délicats.
La Vie sans Toi serait aussi froide que la banquise du pôle Nord. Et je deviendrais à mon tour, la froideur incarnée de l’homme qui cache ses blessures. En ce jour exceptionnel de l’Amour dont le monde fête la quintessence, la substantifique moelle. Je te redis toute la Force de ma Foi en ta destinée forgée par le temps et la réciprocité de nos sentiments. Tu es ancré dans ma chair, mes entrailles et tu navigues dans mes poumons pour me faire tenir debout. Sans ta présence, la vie n’aurait aucun Sens.
L’Amour que nous vivons à deux a le sens sempiternel que nous lui donnons. Continuons d’entretenir notre jardin intérieur où poussent des arbres aux multiples couleurs. Je serai à tes côtés autant que le temps le permettra. Et même si je suis dans un ailleurs que nul ne connaît ; je sais que je demeurerai pour l’éternité à tes côtés. Dans l’attente de te revoir peut-être… Tout cela est bien mystérieux pour les hères que nous sommes.
Pour cette raison ultime, il nous faut vivre l’instant présent dans toute son intensité et ne guère se préoccuper du lendemain comme du passé. Aujourd’hui, le Mystère auquel nous sommes confrontés est celui de l’Amour et du Respect. Il faut continuer à nous découvrir au quotidien comme s’il allait durer l’éternité. C’est en s’aimant, comme nous l’avons toujours fait jusqu’à présent, que nous verrons le visage de notre avenir se profiler.
Le Bonheur que tu m’offres n’a pas de prix car l’Amour est libéré de tous les paradigmes économiques ou de profit. C’est ce qui fait sa grandeur ! L’Amour n’est absolument pas vénal, c’est ce qui le rend libre de tous déterminismes. Vivons cette liberté Absolue de nous aimer toujours plus qu’il ne faudrait aux yeux des gens biens intentionnées. Vivons cette folie qui respecte autrui mais qui nous fait voler dans les ciels aux bleus indiscrets. Oui, soyons fous de nous Aimer jusqu’au bout de…nous-mêmes. Et contemplons la terre devenue écrin de nos tendresses.
Devenons contagieux auprès de chaque être rencontré. En leur faisant comprendre que l’Amour vrai existe puisque nous en savourons les senteurs quotidiennement. Conserve cette lettre, sur ton cœur, Mon Amour. Elle te parlera encore de moi même si je suis en train de visiter d’autres paysages. Elle évoquera à jamais la splendeur des horizons que nous avons admirés dans une semblable direction. Elle te racontera la merveilleuse Histoire d’un Amour qui jamais ne s’est éteint par-delà l’espace.
Je te souhaite la plus signifiante Fête de la Saint Valentin ! Cette Fête fut très certainement créée pour Toi uniquement… Je t’Aime et ne me lasserai jamais de te le dire au risque de passer pour un homme ayant perdu la tête. J’ai perdu la tête dans le corps solidement constitué de notre Amour. Nous sommes sains de corps et d’esprit grâce à l’Amour qui habite nos jours. Je ne vois guère d’autres causes fondamentales dont les humains sont à la recherche depuis la création du Monde.
Aimer et être Aimé demeure la seule raison d’Exister et tu restes mon unique raison d’être pour respirer pleinement la Vie ! Je t’Aime infiniment par-delà les contingences ! Rien ne pourra détruire la Beauté intrinsèque de notre Amour construit au fil des jours depuis des années ! Je suis Heureux avec Toi et cela est bien un juste motif pour vivre indéfectiblement ensemble. Je te donne mes espérances afin que tu puisses te réfugier dedans lorsque les plaies de ton âme se mettent à saigner.
Je t’Aime et c’est peu dire, d’autant que les mots ne savent pas même en parler. Laissons le silence de notre Amour nous parler. Il nous dira que faire plus nous serons attentifs à ses intentions. Je T’aime avec la limpidité des sentiments et l’indestructibilité des passions qui m’alimentent et te nourrisent aussi. Heureuse Fête de Saint Valentin, Mon Tendre Amour pour Toujours !
Je t’embrasse Affectueusement avec la chaleur de mon cœur aimant.
Bruno ( Le 14 Février 2014-Jour de la St Valentin ).
20:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (4) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |