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05/06/2006

Juste une heure avec toi !

L’humour est partie intégrante de la vie spirituelle. Si celle-ci se fait pesante, c’est le signe que quelque chose ne va pas. Notez que, même en termes physiques, plus on s’approche du centre de la Terre, moins il y a de " gravité ". Pourquoi n’en irait-il pas de même avec ce centre de l’Univers qui se trouve là, en nous."

[Douglas Harding]

Un homme arrive chez lui un soir fatigué après une dure journée de travail, pour trouver son petit garçon de 5 ans assis sur les marches du perron.

- Papa, est-ce que je peux te poser une question ?

- Bien sûr !

- Combien gagnes-tu de l'heure ?

- Mais, ça ne te regarde pas fiston!

- Je veux juste savoir. Je t'en prie, dis-le moi !

- Bon, si tu veux absolument savoir : 35.00€ de l'heure.

- Le petit garçon s'en retourne dans la maison avec un air triste.

Il revient vers son père et lui demande :

- Papa, pourrais-tu me prêter 10.00€ ?

- Bon, c'est pour ça que tu voulais savoir. Pour m'emprunter de l'argent ! Va dans ta chambre et couche-toi. J'ai eu une journée éprouvante, je suis fatigué et je n'ai pas le goût de me faire achaler avec des niaiseries semblables.

Une heure plus tard, le père qui avait eu le temps de décompresser un peu se demande s'il n'avait pas réagit trop fort à la demande de son fils. Peut-être qu'il voulait s'acheter quelque chose d'important. Il décide donc d'aller dans la chambre du petit :

- Dors-tu ?

- Non, papa !

- Écoute, j'ai réfléchi et voici le 10.00€ que tu m'as demandé.

- Oh merci papa !

Le petit gars fouille sous son oreiller et en sort 25.00€.

Le père en voyant l'argent devient encore tout irrité.

- Mais pourquoi tu voulais 10.00€ ? Tu as déjà 25.00€ !

Qu'est-ce que tu veux faire avec cet argent ?

- C'est que... il m'en manquait. Mais maintenant j'en ai juste assez. Papa, est-ce que je pourrais t'acheter une heure de ton temps ? Demain soir, arrive à la maison plus tôt.

J'aimerais souper avec toi !

20:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans HUMOUR SPIRITUEL | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LE SAINT ESPRIT PARMI NOUS.

Jésus avait déclaré qu'il fallait qu'il quitte la terre avant d'envoyer un autre lui-même c'est à dire le Saint-Esprit. Après la résurrection, le Seigneur fit cette promesse aux disciples: "Ne vous éloignez pas de Jérusalem, mais attendez ce que le Père a promis, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit...Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins" Actes1/4-5 ; 8. Après l'ascension du Christ, les disciples se réunirent dans une pièce où ils se tenaient d'ordinaire et se mirent à prier afin de recevoir de recevoir la promesse. Mais nul ne savait comment les choses allaient se passer. Tout cela semblait bien mystérieux pour eux. Qu'importe! Jésus avait parlé, et ils s'en tenaient à ce qu'il leur avait dit. Cependant, rien n'est vraiment précisé si ce n'est qu'il fallait attendre durant "peu de jours". Oui, mais combien? Aucun disciple n'était à même de répondre à cette question. Le premier jour, rien ne se passa ; le deuxième, toujours rien ; le huitième encore rien. Peut-être que les disciples se sont posés bien des questions, les doutes ont été présents. Mais ils persévérèrent jusqu'au dixième jour, jour correspondant à la fête juive de la Pentecôte. A ce moment-là, tout à coup le Saint-Esprit remplit les disciples et, chose surprenante, ils se mirent à parler en d'autres langues (Actes 2/1-4). Ce fut une expérience extraordinaire que bien d'autres croyants ont fait par la suite, en Samarie, à Ephèse, à Corinthe...Aujourd'hui encore, le saint-Esprit agit puissamment chez tous ceux qui le reçoivent par la foi. Ce qui s'est passé avec les disciples dans la chambre haute le jour de la Pentecôte se vit encore à l'heure actuelle. Le Seigneur baptise du Saint-Esprit ceux qui désirent l'être. Quelle joie, quelle force alors quand on reçoit l'Esprit. "La promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin" Actes 2/39
Alain Tournier.
 
Que ce jour de Pentecôte soit feu d'Amour en vos coeurs !
Bruno LEROY.

15:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (3) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/06/2006

UN PLAN DIABOLIQUE...

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Lors d’une convention mondiale, Satan dit à ses anges déchus qu’il avait convoqués : « Nous ne pouvons pas empêcher les chrétiens d'aller à l'église, nous ne pouvons pas les empêcher de lire la Bible et de connaître la vérité, nous ne pouvons même pas les empêcher de faire l'expérience d'une relation avec Jésus-Christ. Et s'ils réussissent à avoir cette relation avec Jésus, nous n’avons plus aucun pouvoir sur eux. Laissons-les garder leur style de vie conservateur, mais volons leur temps pour les empêcher d’entretenir cette relation intime avec Jésus-Christ.
Alors voilà ce que je veux que vous fassiez : « Distrayez les chrétiens, empêchez-les d’être avec leur sauveur et de maintenir une relation vitale quotidienne avec Lui. » Les anges répondirent alors : « Comment pouvons-nous réussir à faire une telle chose ? » Et le diable leur donna la liste d’astuces suivantes :

1 - Gardez-les occupés aux choses non essentielles de la vie et inventez des machinations pour occuper leur esprit.
2 - Poussez-les à dépenser, dépenser, dépenser, emprunter, emprunter, emprunter.
3 - Persuadez les femmes d'aller travailler de longues heures et les maris de travailler six, sept jours par semaine, 12 heures par jour afin de pouvoir s'offrir ce qu'ils désirent.
4 - Empêchez-les de passer du temps avec leurs enfants et leurs familles, bientôt leur maison n'offrira plus aucune échappatoire à la tension de leur travail.
5 - Stimulez de plus en plus leur esprit au point qu'ils ne puissent plus entendre la douce voix du Saint-Esprit.
6 - Poussez-les à mettre la radio, à écouter des cassettes ou des CD quand ils sont en voiture et faites que la télévision et les ordinateurs soient constamment en marche dans leur maison.
7 - Veuillez à ce que chaque magasin et restaurant dans le monde passe de la musique non biblique sans interruption, cela va remplir leur esprit et briser leur union avec Jésus-Christ.
8 - Couvrez les tables basses de magazines et de journaux pour qu'ils soient envahis par les nouvelles du monde 24h/24, mettez des panneaux publicitaires alléchants le long de chaque route.
9 - Inondez les boîtes aux lettres de courriers non intéressants, catalogues, concours de toutes sortes, lettres promotionnelles offrant des produits gratuits et de services publicitaires offrant de faux espoirs.
10 - Couvrez la première page des magazines de mannequins maigres et magnifiques afin que les hommes croient que la beauté extérieure est plus importante que la beauté intérieure. Ils seront ainsi insatisfaits de leurs femmes et leurs familles seront rapidement brisées.
11 - Dans leurs moments de récréation ou de détente, poussez-les à être excessifs afin qu'ils reviennent de ces moments complètement épuisés, pas du tout en paix et pas préparés pour la semaine à venir.
12 - Ne les laissez pas aller dans la nature pour méditer les merveilles de Dieu.
13 - Envoyez-les dans des parcs d'attraction, voir des événements sportifs, assister à des concerts, au cinéma.
14 - Gardez-les occupés, occupés, occupés et quand ils se rencontrent pour des rencontres spirituelles, entraînez-les aux commérages, au bavardage, qu'ils repartent de ces rencontres avec des esprits troublés et des émotions déséquilibrées.
15 - Allez-y, laissez-les s'engager pour gagner des âmes mais remplissez leur vie de tellement de bonnes causes qu'ils n'aient pas le temps de chercher la puissance venant de Jésus. Très rapidement, ils travailleront et feront tout cela de leur propre force en faisant le sacrifice de leur santé et de leur famille pour la bonne cause et alors… Mon plan va marcher, oui cela va marcher !!!

C'était vraiment une bonne convention ! Les anges déchus repartirent très vite avec pour mission d'entraîner les chrétiens à être de plus en plus occupés, de plus en plus pressés.

La question à se poser est : « Est-ce que le diable a réussi sa mission dans ma vie ? » Tu en es seul juge. Chaque lettre du mot BUSY (occupé) veut dire : Being Under Satan's Yoke, ce qui signifie en français être sous le joug de Satan.

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11:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

MÉDITATIONS DE MAURICE ZUNDEL.

Comme on ne peut pas suspendre l'amour à un portemanteau, ni cacher la vérité sous des piles de draps, on ne peut pas atteindre Dieu sans le laisser s'enraciner en soi.
Il semble que les athées d'aujourd'hui nous disent, mais dans un autre sens, la même chose; montre-moi d'abord l'homme que tu es ; alors peut-être pourrai-je croire à ton Dieu.
Rien n'est plus opposé au vrai Dieu que le grand propriétaire, le grand riche qui peut tout, que rien ne peut atteindre, qui nous domine de toute sa puissance, qui nous laisse tomber parcimonieusement les miettes de sa table et nous demande un compte féroce de l'usage que nous en faisons...
Un Dieu cause physique, un Dieu extérieur au sens spatial du mot, un Dieu présenté comme un despote infini et dont l'arbitraire est la mesure de tout bien et de tout mal, un tel théocentrisme despotique fait remonter jusqu'à Dieu le traitement infligé à l'homme lorsque l'homme est traité comme un objet. « Mes frères, disait un prédicateur si Dieu le voulait, il pourrait nous anéantir! »... C'est là un Dieu objet, un Dieu que nous ne pouvons reconnaître, un Dieu devant lequel nous ne pouvons que nous défendre et qu'il faut nécessairement nier.

Chapitre VII, Dieu inconnu, page 65
Braises, Editions du Levain, 1986

11:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAURICE ZUNDEL. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

PÉDAGOGIE DE JEAN-BAPTISTE DE LA SALLE.

Au Frère John Johnston,

Supérieur général des Frères des Écoles Chrétiennes, Patron spécial de tous les éducateurs de l'enfance et de la jeunesse

«Le grand Jubilé de l'Incarnation marquera pour les Frères des Écoles chrétiennes un double anniversaire. Au cours de ce mois de mai, sera fêté le centenaire de la canonisation de saint Jean-Baptiste de La Salle, le fondateur de votre Institut, de même que le cinquantenaire de sa proclamation, par mon prédécesseur le Pape Pie XII, comme Patron spécial de tous les éducateurs de l'enfance et de la jeunesse. Ce double événement me donne l'occasion de m'unir profondément à votre prière et à votre action de grâce, ainsi qu'à celles de tous les membres de votre famille religieuse et d'adresser à tous un cordial salut, notamment au moment où se réunit autour de vous le 43e chapitre général de votre Institut.

Un illustre pionnier de l'éducation populaire

Par son génie pédagogique, saint Jean-Baptiste de La Salle fut un illustre pionnier de l'éducation populaire des enfants et des jeunes. En véritable apôtre, il sut servir les enfants qui venaient dans ses écoles, s'attachant d'abord à former leurs maîtres. Une telle intuition reste fondamentale aujourd'hui, car elle souligne combien l'éducation suppose, d'une part, la transmission des valeurs humaines et chrétiennes, et, d'autre part, le témoignage d'adultes qui montrent aux jeunes ce qu'est une vie belle et équilibrée. L'éducation est donc plus qu'un métier, c'est une mission, qui consiste à aider chaque personne à reconnaître ce qu'elle a d'irremplaçable et d'unique, afin qu'elle grandisse et s'épanouisse. En proclamant votre fondateur Patron de tous les éducateurs de l'enfance et de la jeunesse, l'Église le propose comme modèle à imiter et comme exemple pour tous ceux qui ont une tâche éducative, les invitant à faire preuve d'inventivité, de patience et de dévouement, et à discerner les besoins des jeunes, répondant ainsi à leurs aspirations profondes.

La vision chrétienne d'éducateur de saint Jean-Baptiste

Il revient aux Frères de faire connaître la grandeur de l'apostolat et la vision chrétienne d'éducateur de saint Jean-Baptiste de La Salle, qui conservent toute leur actualité pour le monde d'aujourd'hui. Son charisme, nourri de la contemplation assidue de Dieu, Créateur et Sauveur, et vécu selon l'idéal religieux d'une existence consacrée au Seigneur dans une vie communautaire et fraternelle, montre qu'éduquer, enseigner et évangéliser forment un tout. L'éducation reste incomplète si elle ne conduit pas à l'apprentissage du respect de la vie et de la liberté, du service de la vérité et du désir du don de soi. En annonçant l'Évangile dans les écoles, ce qui est le but de votre apostolat, vous attachez à former chaque homme, à former l'homme intégral.

Auprès des enfants et de la jeunesse pauvres ou en difficulté

J'encourage donc tous les Frères dans leur mission d'éducation et d'évangélisation, notamment auprès des enfants et de la jeunesse pauvres ou en difficulté, leur montrant que chacun est infiniment précieux aux yeux de Dieu. Ils participent ainsi de manière insigne à la mission de l'Église. Je les exhorte à être de véritables fils de saint Jean-Baptiste de La Salle, se soutenant mutuellement dans la voie de la sainteté. En prenant leur part à l'«ouvrage de Dieu» et en vivant pleinement la dimension catéchétique de leur noble tâche, qu'ils relèvent toujours, dans les nombreux pays où ils sont présents, les défis présents et à venir, particulièrement en ces temps où, dans un monde en évolution, bien des repères de la vie morale disparaissent! Comme je vous le disais lors de votre dernier chapitre général, le 14 mai 1993, «soyez en toutes circonstances des maîtres, des témoins du Christ, des éducateurs chrétiens, par l'exemple et la parole»! Puissiez-vous, par cette double commémoration au coeur de l'année jubilaire, raviver la mission qui est la vôtre et appeler des jeunes à suivre l'idéal lassaient dans la vie religieuse!
En vous confiant à l'intercession de la Vierge Marie et de saint Jean-Baptiste de La Salle, ainsi que tous vos Frères, les Professeurs, les élèves de vos écoles et leur parents, les anciens élèves et la famille lasallienne, qui collaborent avec vous dans votre mission, j'accorde à tous de grand coeur la Bénédiction apostolique.»

Du Vatican, le 2 mai 2000
IOANNES PAULUS II


ZENIT (
15 mai 2000) - www.zenit.org/french. Droits réservés.

11:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PÉDAGOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

RETROUVER LE SENS DE LA PROVIDENCE.

Après les grands drames de notre temps, après les progrès de la science, est-il encore possible de croire que Dieu intervient dans notre monde en faveur de l’Homme ? Croire à la Providence est une invitation en ces temps incertains à vivre les événements dans la confiance.

 

Après les grands drames de notre temps, après les progrès de la science, est-il encore possible de croire que Dieu intervient dans notre monde en faveur de l’Homme ? Croire à la Providence est une invitation en ces temps incertains à vivre les événements dans la confiance.

La sagesse biblique nous propose l’image de la traversée du désert. En marche vers la Terre Promise, Israël apprend à vivre en totale dépendance. Dans cette insécurité Dieu donne l’eau et le pain. Dur apprentissage mais joyeuse découverte d’une proximité attentive.

Mais la Providence ne saurait être séparée d’une action qui m’implique. Un jésuite du XVIIe siècle récapitule le principe de son action « Confie-toi à Dieu comme si le succès des choses dépendait entièrement de toi et en rien de Dieu ; donne-toi cependant pleinement à l’œuvre comme si tu ne devais rien faire, et Dieu seul toute chose ». Une autre image, empruntée à saint Paul (1Corinthiens 3,7) « C’est à nous de bien planter et de bien arroser ; mais donner la croissance, cela appartient à Dieu ».

Après les grands génocides du XXe siècle, comment croire à la Providence ? La réflexion chrétienne a conduit à une compréhension plus profonde de la solidarité du Christ avec toutes les victimes du mal : l’Agneau immolé clame l’innocence de Dieu, sa descente en notre mal pour nous en libérer.
Le progrès scientifique et technique, de son côté, n’apporte-il pas aujourd’hui ce que les générations attendaient de la seule Providence ? On pourrait répondre que Dieu ne déserte pas l’Homme, pas plus qu’il ne l’infléchit du dehors : il l’habite et le travaille du dedans. C’est pourquoi l’Evangile invite à accueillir l’événement avec confiance« le Maître est là, Il t’appelle » (Jean 11,28). Néanmoins, Dieu n’agit pas que dans le cœur des hommes, comme si l’univers n’était qu’un décor de théâtre. Il se sert aussi du concours de toutes les créatures. Et saint Ignace d’inviter à « Regarder comment Dieu habite dans les créatures, dans les éléments en leur donnant d’être, dans les plantes en les faisant sentir, dans les hommes en leur donnant de comprendre, de même en faisant de moi son temple, puisque je suis créé à la ressemblance et à l’image de sa divine majesté ».
Seul le regard de l’amour peut découvrir dans les événements l’intention de l’Amour. C’est pourquoi la foi qui est une lumière sur ce qui vient, peut nous aider à faire une lecture des événements et y découvrir un dessein ; comme Marie qui « gardait toutes ces choses en son coeur et les méditait en silence ».

Il faut retrouver le sens profond de la Providence si nous voulons prétendre à une existence vraiment chrétienne. La prière de Jésus est toujours en situation : baptême, désert, choix des disciples, cène, agonie… Jésus prie son Père pour que Sa volonté s’accomplisse. Il arrache l’événement à la banalité comme à la puissance de l’Ennemi pour le remettre entre les mains du Père. L’oraison transforme notre regard sur les personnes et les choses pour y reconnaître ce que Dieu attend de nous. Dieu est à l’ouvrage. Ma vie, nos vies sont un chantier où le Maître embauche.

« Demandez, déclare Jésus, et on vous donnera ». Quiconque demande, reçoit » (Luc11,9-10).
Suffit-il vraiment de demander pour obtenir ? Faut-il même demander ? A qui et comment convient-il de demander ? Prier pour quoi faire ?
Quand les disciples veulent apprendre à prier, Jésus leur répond par le Notre Père. Nous nous adressons à notre Père des cieux pour Le supplier d’intervenir dans nos affaires humaines. Impossible donc à un chrétien d’exclure de sa vie la prière de demande. Nous sommes et nous restons des êtres de besoin. C’est dans la détresse que s’élève le plus fréquemment le cri de la prière. Cela pourrait traduire une attitude infantile et passive devant la vie. Parallèlement, Dieu semble souvent absent, ne pas répondre à nos supplications. Pourtant l’évangile ne cesse de scander que Dieu nous entend et nous exauce. « Qu’on demande avec foi et sans le moindre doute » nous exhorte saint Jacques (1, 6). Prier avec foi, dans un élan de confiance, mais aussi avec persévérance, sans se décourager, même quand personne ne répond ou pas tout de suite. Il faut donc savoir attendre, sans se lasser, l’heure de Dieu ; comme les jeunes filles de la parabole qui attendent l’époux.

On peut tout demander… à certaines conditions. Question de foi en Dieu, Dieu qui se réserve de répondre à sa façon. Jésus à Gethsémani (Mt 26, 29) a prié « que cette coupe s’éloigne de moi ». Il ajoute « si c’est possible. Et non ce que je veux mais ce que Tu veux ». Il a été exaucé en raison de sa soumission. Il aura eu la force d’aller jusqu’au bout de sa mission pour recevoir finalement de son Père la gloire de la résurrection. Mais il lui a fallu pour cela prier et supplier « avec un grand cri et des larmes » (He 5,8).

Dans les Exercices spirituels de saint Ignace, une formule revient plusieurs fois « Demander à Dieu ce que je souhaite et désire ». Cette demande suppose qu’un désir est présent. Ce désir humain doit par étape se laisser éclairer, transformer, pénétrer par l’amour de Dieu. Lente, parfois difficile transformation de ce désir pour qu’il en arrive à rejoindre le désir de Dieu. Dieu qui désire notre bonheur et nous demande de nous laisser faire par Lui, de nous laisser conduire par Sa main. Il ne nous demande que de Lui faire confiance ! Rien alors ne nous manquera.
On peut bien tout demander à Dieu : la confiance en un Dieu Père va jusque là. Même s’il ne les exauce pas comme nous le souhaiterions quelquefois, Dieu écoute nos prières et les accueille avec bonté. A sa façon qui n’est pas toujours la nôtre. Il les exauce TOUJOURS, telle est notre foi.

Enfin, si confiante qu’elle soit, notre prière ne dispense pas de l’action. L’effort humain, la mise en œuvre de moyens humains, la recherche de solutions restent, chaque fois que c’est possible, indispensables. L’homme n’est nullement déchargé de ses responsabilités.
Mais c’est dans la prière que sera trouvée la force de faire effort, de tenir debout et de marcher envers et contre tout. « Je peux faire tout en Celui qui me rend fort » (Ph 4,13). La vraie prière chrétienne est source de courage, de patience, d’énergie, de dynamisme. La vie n’en sera peut-être pas rendue plus facile, les obstacles ne seront pas magiquement supprimés. Mais nous ne serons plus seuls. Quelqu’un sera là avec nous « Ne crains pas, je suis avec toi » (Is 43,5). A travers nos prières, au-delà de toutes nos demandes, n’est-ce pas au fond ce que nous demandons, ce que nous désirons ; que Dieu soit là, présent dans chacune de nos existences, qu’Il nous aide à chaque moment à vivre et agir ?
Présence du Seigneur au cœur de nos vies humaines : c’est cette présence « providentielle » que la prière nous aide à retrouver, c’est elle qui nous donne la force d’avancer. Acte de foi et d’espérance où nous puisons la force de vivre et d’aller de l’avant, avec la grâce de Dieu.


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Cet article est directement inspiré de la revue Christus, n°174, avril 1997.

Rubrique Prière inXL6

09:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/06/2006

Pentecôte 2006.

Christians on the Web 

des Chrétiens sur le Web

HTTP://www.adlumen.com

HTTP://www.chretiens.eu

HTTP://www.mylinea.com/custodia

13:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LE TÉMOIGNAGE BOULEVERSANT DE NICK.

(un merveilleux témoignage que je vous invite à diffuser largement: quelle que soit notre condition actuelle, ne nous laissons pas abattre et allons de l'avant, comme Nick !)
Bruno LEROY.


Je m’appelle Nick Vujicic et je rend gloire à Dieu pour la manière dont Il a utilisé mon témoignage pour toucher des milliers de cœurs dans le monde entier ! Je suis né sans membres et les médecins ne savaient pas d’où venait cet « handicap » de naissance. J’ai dû faire face à bien des difficultés et des obstacles.

« Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés. »

Considérer nos blessures, nos douleurs et nos luttes comme rien d’autre qu’un sujet de joie ? Mes parents étaient chrétiens et mon père était même pasteur de notre église, ils connaissaient ce verset parfaitement. Pourtant ce matin du 4 décembre 1982 à Melbourne, en Australie, « Dieu soit loué ! » étaient les derniers mots leur venant à l’esprit. Leur fils aîné était né sans membres ! Ils n’avaient pas pu se préparer à cette épreuve car il n’y avait aucune raison médicale pour ce handicap. J’ai maintenant un frère et une sœur qui sont nés comme n’importe quel autre enfant.

L’église entière a pleuré ma naissance et mes parents étaient absolument anéantis par le chagrin. Tout le monde demandait : « Si Dieu est un Dieu d’amour, pourquoi laisse-t-il quelque chose d’aussi atroce arriver pas à n’importe qui mais à des chrétiens engagés ? » Mon père pensait que je ne survivrai pas longtemps mais les examens médicaux montrèrent que j’étais en parfaite santé, sauf qu’il me manquait quelques membres.

Mes parents étaient très inquiets et se demandaient quel serait mon avenir. Dieu leur a donné la force, la sagesse et le courage nécessaires à ces premières années et bientôt j’eus l’âge d’aller à l’école.

La loi australienne de l’époque ne me permettait pas d’être intégré dans une école ordinaire en raison de mon handicap physique. Dieu a fait des miracles et a donné à ma mère la force de lutter pour que la loi soit changée. J’ai été un des premiers handicapés à être intégré dans une école ordinaire.

J’aimais aller à l’école et j’essayais d’être comme tout le monde mais, pendant ces premières années d’école, j’ai dû faire face à des moments difficiles où je me sentais rejeté, étrange et un souffre-douleur en raison de ma différence physique. C’était très difficile pour moi de m’y habituer mais avec le soutien de mes parents, j’ai commencé à développer des attitudes et des valeurs qui m’ont aidé à surmonter ces moments difficiles. Je savais que j’étais différent extérieurement mais, à l’intérieur, j’étais comme tout le monde. Il y a eu des moments où je me suis senti si malheureux que je ne voulais plus aller à l’école pour ne plus avoir à faire face à tous ces regards négatifs. Mes parents m’ont encouragé à les ignorer et à essayer de me faire des amis en parlant avec les autres enfants. Bientôt ils se sont rendus compte que j’étais comme eux et à partir de là, Dieu m’a tout le temps béni en me donnant de nouveaux amis.



J’ai eu des moments de dépression et de colère parce que je ne pouvais pas changer la façon dont j’étais, ni blâmer quiconque pour cela. J’allais à l’Ecole du Dimanche et j’ai appris que Dieu nous aime tous et qu’Il s’intéresse à nous. Je comprenais cet amour jusqu’à un certain point quand j’étais enfant mais je ne comprenais pas que Dieu m’ait fait ainsi s’Il m’aimait ? Etait-ce parce que j’avais fait quelque chose de mal ? Je pensais que ce devait être cela puisque j’étais le seul enfant étrange de l’école. Je me sentais un fardeau pour ma famille et je pensais que, plus vite je mourrais, mieux ce serait pour tout le monde. Je voulais mettre fin à ma douleur et à ma vie mais je remercie mes parents et ma famille qui ont toujours été là pour me réconforter et me donner de la force.

Les tourments à l’école, ma honte de moi-même et ma solitude m’avaient causé des difficultés émotionnelles. Alors Dieu m’a donné un désir passionné de partager mon histoire et mes expériences pour aider d’autres personnes à supporter leurs propres difficultés et laisser Dieu en faire des bénédictions. Pour encourager et inspirer d’autres personnes à réaliser complètement leur potentiel et à ne pas laisser quoi que ce soit les empêcher d’accomplir leurs espoirs et leurs rêves.

Une des premières leçons que j’ai apprises a été de ne rien prendre comme allant de soi.

« Nous savons en outre que Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l'aiment. »

Ce verset m’a touché au cœur au point que je suis maintenant convaincu que ces choses « désagréables » ne se trouvent pas par chance, par hasard ou par coïncidence dans nos vies.

J’ai ressenti une paix complète lorsque j’ai compris que Dieu ne laisserait rien m’arriver dans la vie sans une bonne raison. J’ai donné ma vie entièrement à Christ à l’âge de 15 ans, après avoir lu Jean 9. Jésus a dit que la raison pour laquelle l’homme était né aveugle était « afin que les oeuvres de Dieu soient manifestées en lui. » Je croyais vraiment que Dieu me guérirait pour que je sois un grand témoin de sa Puissance extraordinaire. Plus tard, j’ai reçu la sagesse de comprendre que si nous prions pour quelque choses, si c’est la volonté de Dieu, cela se passera en Son temps. Si ce n’est pas Sa volonté, c’est qu’Il a quelque chose de mieux en réserve.

Je vois maintenant cette Gloire révélée alors qu’Il m’utilise comme je suis et d’une façon qui n’est pas possible avec d’autres.



J’ai une passion pour le travail parmi les jeunes et je veux rester disponible pour l’œuvre que Dieu veut que je fasse, quelle qu’elle soit, et où qu’Il me mène, j’irai.

J’ai beaucoup de rêves et je me suis fixé beaucoup de buts à atteindre dans ma vie. Je veux devenir le meilleur témoin possible de l’Amour et de l’Espérance de Dieu, un orateur international chrétien et que Dieu m’utilise comme un récipient de Sa grâce pour les chrétiens et les non chrétiens. Je veux devenir indépendant financièrement d’ici l’âge de 25 ans grâce aux investissements immobiliers, je veux faire adapter une voiture pour que je puisse conduire et je voudrais être interviewé pour partager mon histoire au « Oprah Winfrey Show"! Ecrire des livres à succès est aussi un de mes rêves et j’espère finir d’écrire mon premier d’ici la fin de l’année. Il s’appellera : "No Arms, No Legs, No Worries!" [Pas de bras, pas de jambes, pas de soucis !]

Je pense que lorsqu’on a un désir passionné de faire quelque chose et que c’est la volonté de Dieu, on finit par y arriver. Nous autres, êtres humains, nous nous mettons constamment des limites sans aucune raison ! Ce qui est pire, est que nous mettons des limites à Dieu alors qu’Il peut tout faire. Nous mettons Dieu dans une « boîte ». L’aspect extraordinaire de la Puissance de Dieu, c’est que quand nous voulons faire quelque chose pour Dieu, au lieu de nous fixer sur notre capacité, il nous faut nous concentrer sur notre disponibilité car nous savons que c’est Dieu qui agit à travers nous et nous ne pouvons rien faire sans Lui. Une fois, que nous arrivons à nous rendre disponibles pour l’œuvre de Dieu, savez-vous sur quelles capacités nous nous reposons ? Sur celles de Dieu !

Que le Seigneur vous bénisse !

En Christ,

Nick Vujicic

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Nick m'a écrit pour Témoigner de cette formidable envie de vivre malgré ses handicaps. Nous ne pouvons demeurer indifférents face à une telle Force de Vie qui l'habite. En cette période de Pentecôte, son approche du handicap et de sa Foi nous prouve que l'Espérance peut faire abattre toutes les barrières.

Nick nous donne face à nos maigres chagrins quotidiens, cette réflexion essentielle du combat humain et spirituel au coeur de nos existences. Il n'est jamais vain de combattre pour rester un Homme digne et ne pas laisser le destin maîtriser notre devenir. Dieu est-Il pour le malheur de l'Homme ou l'Homme crée-t-il son propre malheur en se laissant glisser sur la pente de la résignation ?

La Foi héroïque de Nick nous offre la réponse. Puissions-nous en prendre exemple ne serait-ce que pour ne jamais désespérer du présent et surtout de Dieu.

Bruno LEROY.
 

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LA PENSÉE DU JOUR.

La pensée du jour
« Être heureux et porter bonheur vaut mieux qu’être rusé. »
Proverbe peul

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MÉDITATIONS DE MAURICE ZUNDEL.

Le monde spirituel ne se trouve pas: il s'éprouve.
Des tonnes de discours n'ont jamais changé rien à rien. Ce sont les exemples, les présences qui sont actives. Si nous changeons de direction, et si nous nous trouvons au seuil de la nouvelle naissance, c'est presque toujours parce qu'un être sur notre route a donné le déclic, parce qu'un être a été pour nous un ferment de libération et à travers l'espace qui se dégageait de lui, à travers la lumière qui émanait de lui, à travers transparence à notre origine, nous nous sommes mis en route précisément parce qu'une âme était devenue intérieurement la nôtre.
Et, s'il en est ainsi, s'il s'agit vraiment d'un univers personnel, d'un univers qui se constitue et se déchiffre par le dialogue, sans ce dialogue on ne peut rien comprendre et toutes les affirmations idéologiques ou morales deviennent du charabia.

Chapitre VI, Vérité scientifique et vérité de foi, pages 60-61
Braises, Editions du Levain, 1986

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