17/02/2008
Appel à témoins !
Cher amis,
Je suis en train d’écrire un livre pour préparer nos cœurs à la Pentecôte.
En effet depuis plus d’un an je suis très « travaillé » par le Saint-Esprit pour cela.
Puisque saint Séraphin de Sarov nous dit que « le but de la vie chrétienne c’est l’acquisition du Saint-Esprit » c’est que cette vie dans l’Esprit est vitale pour chacun de nous !
* Pour cela j’ai besoin de témoignages :
- Témoignage de baptême dans le Saint-Esprit
- Témoignage d’effusion dans le Saint-Esprit
- Témoignage de rencontre avec la personne du Saint-Esprit
- Témoignage de vie dans l’Esprit
- Témoignage d’intimité avec le Saint-Esprit
- Etc…
C’est par le témoignage que nous rejoignons le plus les cœurs.
Si vous avez des témoignages sur les thèmes ci-dessous, merci de me les envoyer à :
info@labonnenouvelle.fr
Important le témoignage ne doit pas faire plus de 20 ou 25 lignes.
Merci aussi de me donner la permission de les citer dans le livre.
Confions tout cela au Saint-Esprit par Marie !
* Que Dieu vous bénisse !
Thierry Fourchaud
La Bonne Nouvelle
3 les brijeaux
E.mail : communion@mariereine.com
A bientôt sur : www.mariereine.com
Notre site d’évangélisation: www.labonnenouvelle.fr
PS : je pense que le titre du livre sera : PENTECOTE !
09:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
16/02/2008
La langue articule les sentiments du cœur.
Il m’arrive parfois de penser à ce que seraient nos conversations si on cessait de critiquer.
Il me semble qu’on vivrait dans un désert silencieux où la vie serait absente.
L’être humain est capable de dompter toute espèce de bêtes sauvages, d’oiseaux, de reptiles et de poissons et il les a domptés.
Mais aucun homme n’a jamais pu dompter la langue.
C’est un mal qu’on ne peut maîtriser; elle est pleine d’un poison mortel.
C’est à tous les jours qu’on critique à pleines dents le prochain « dans le dos ».
Il n’est pas là pour se défendre ou s’expliquer.
Vous est-il arrivé de critiquer quelqu’un que vous croyiez absent?
N’avez-vous pas eu honte et ne vous êtes-vous pas senti gêné d’apprendre qu’il était tout près de vous et vous écoutait?
En plus d’avoir perdu la face, vous avez perdu son amitié.
Tout le monde est d’accord pour détester l’esprit de critique, surtout celui qui se manifeste en l’absence de la personne visée.
Pourtant beaucoup de personnes critiquent et empoisonnent l’atmosphère où l’on vit.
La langue méchante a tué plus de personnes que l’épée.
C’est une bonne résolution à prendre que de ne vouloir dire que du bien du prochain.
La langue articule les sentiments du cœur.
Purifions notre cœur et nous parlerons mieux du prochain.
Bruno LEROY.
18:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
En bonne compagnie !
16:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Nos limites, nos tiédeurs et nos peurs.
Faisons un rapide tour d’horizon. L’évangile d’aujourd’hui est excessif. Voici Jésus, notre Jésus de tous les jours, ruisselant de lumière. Voici Pierre, impulsif et spontané, prétendant monter une tente pour des prophètes morts plusieurs siècles auparavant. Voici ces prophètes des temps jadis devisant paisiblement avec Jésus qui se conduit comme si ces personnages faisaient partie de son quotidien. Voici enfin une nuée et une voix venant du ciel qui parle comme au jour du baptême de Jésus. Nous sommes donc à un commencement.
La liturgie, particulièrement construite en ce temps de carême, propose aussi à notre méditation un autre commencement : l’appel d’Abraham. Mais, mise à part la voix céleste, ce texte ne semble pas présenter beaucoup de traits communs avec l’évangile.
Mais comme souvent, c’est saint Paul qui est le meilleur lecteur de l’Ecriture. Il nous dit ce matin : « Cette grâce nous avait été donnée dans le Christ Jésus avant tous les siècles, et maintenant elle est devenue visible à nos yeux ». C’est-à-dire que la transfiguration annonce Jésus ressuscité, mais aussi la réalisation de la promesse faite à Abraham, et en lui, à tout homme.
Engageons-nous donc dans le chemin qu’ouvre saint Paul devant nous. Relisons la promesse faite à l’aurore des temps et consignée dans les pages séculaires de l’Ancien Testament. A cette époque la compréhension de Dieu et du monde invisible se disait par des figures, qui annonçaient les grandeurs à venir.
Mais, nous venons de l’entendre, le Nouveau Testament n’est pas exempt de figures. Il faut les accueillir comme elles se donnent, sans tenter de les réduire à de simples allégories visibles de choses invisibles. Moïse et Elie, la Loi et les Prophètes, tiennent vraiment compagnie à Jésus sur la montagne. Leur familiarité montre que ce n’est pas le monde spirituel qui est le référant, mais le corps du Christ. Le récit est construit autour de sa transformation, de sa transfiguration.
Cette matérialité est importante car elle dit l’accomplissement. Dans l’Ancien Testament en effet, une figure renvoie toujours à l’invisible et appelle nécessairement une deuxième figure, pour la confirmer. Ainsi Moïse et Elie sont des promesses de la résurrection à venir. Cette résurrection est annoncée par leur corps invisible. Moïse en effet a été enterré dans un lieu inconnu et inaccessible ; quant à Elie, il est monté au Ciel sur un char de feu, il n’a pas non plus de sépulture.
Dans l’évangile, nous sommes à la fin de ce processus. Jésus nous apporte la deuxième annonce qui est la confirmation de la première. La transfiguration dévoile en effet le corps invisible du ressuscité. Jésus est le nouveau Josué, le successeur de Moïse qu’annonce le Deutéronome. En rendant visible sa gloire pour quelques moments au sommet de la montagne, Jésus nous ouvre au monde invisible, mais réel, où nous vivons tous. Montrer que Moïse et Elie y habitent, confirme la promesse qui reposait sur eux et se réalise en Jésus. En confirmant l’annonce faite dans le Premier Testament, Jésus annonce la réalisation de la Nouvelle Alliance.
Le corps du Christ apparaît ainsi à nos yeux comme la converge et l’accomplissement des Ecritures. Il naît de la présence en excès des deux Testaments. D’une part la déficience de l’Ancien Testament, balbutiant la vérité de Dieu qui lui est inaccessible car trop lointaine, d’autre part la saturation du Nouveau Testament, manifestant en Jésus de la vérité de Dieu. Ce paradoxe se noue dans le corps du Christ. Il nous fait entrer dans le monde invisible : nous le voyons ruisselant de la gloire promise à nos pères.
Mais ce monde est aussi le nôtre. Jésus touche ses disciples. Il leur adresse la parole. La rupture entre les deux univers repose sur une continuité, qui invite à un nouveau type de relation. Jésus ouvre à ses disciples un monde où il est possible d’être particulièrement proches de l’histoire sainte dans son ensemble, d’être en dialogue constant et confiant avec le Père.
C’est là le trésor qu’il nous est donné de découvrir. Nous n’avons pu le lire qu’à la lumière de la résurrection, mais Jésus lui-même savait qu’il en serait ainsi : il a prescrit le silence à ses disciples, jusqu’à la résurrection, c'est-à-dire jusqu’à ce qu’ils puissent comprendre. Jusqu’à ce qu’ils puissent lire la Croix comme excès d’inaccompli qui ouvre à la nouvelle, et ultime, création.
Ainsi Dieu nous enjoint-il d’écouter Jésus, car il annonce son passage par la Croix. Le visage de gloire ne pourra en effet être appréhendé par les disciples qu’une fois passés eux aussi par la mort et la résurrection en Jésus. Voilà pourquoi, aussi longtemps que nous sommes en route, ce visage de gloire nous reste caché. Comme nous est encore dissimulée notre propre gloire.
En ce jour où la liturgie convoque Abraham, saint Pierre et saint Paul, Moïse et Elie, en ce jour où Jésus nous donne de saisir dans son unité l’ensemble de l’histoire sainte, ne sommes-nous pas invités à nous remémorer les figures de notre passé, les moments de notre histoire sainte qui se conjuguent désormais et pour toujours au présent, comme Jésus devisant avec Moïse et Elie. Lus à la lumière de cet évangile, avec leur grandeur, mais sans éluder leurs limites ni leurs déficiences, ils nous conduisent à l’accomplissement de la promesse que Dieu nous fait personnellement en Jésus.
Certes nous leur trouverons bien des limites et des tiédeurs, elles n’ont pas l’éclat de l’expérience faite par Pierre Jacques et Jean. Mais sans ces limites, le bonheur auquel Dieu nous appelle ne serait qu’une fuite, comme celle de Pierre qui veut rester sur la montagne et toujours jouir de la présence sensible de Dieu. Si nous acceptons cette promesse, avec la confiance d’Abraham qui accepta de se mettre en route, pour son bien, ces déficiences deviendront le lieu de la révélation de Dieu. En nous le Christ prendra corps, et son visage sera celui de la compassion.
Certes, nous avons à vaincre les peurs qui nous rendent sourds à la voix du Père, dont Jésus vient de nous montrer qu’elle ne cesse de résonner. Pour monter courageusement vers notre Croix alors que la nuée se dissipe déjà et que les saints qui nous accompagnent redeviennent invisibles, il ne nous reste que Jésus, seul. Jésus qui nous parle et qui nous touche. Jésus qui nous encourage : « "Relevez-vous", ressuscitez, accueillez la gloire que le Père vous réserve, accueillez la Vie qu’il vous donne en partage ». Nous avons ainsi nos Thabor, nos rencontres intenses et toujours vivantes avec Dieu, moments de grâce sur lesquels nous appuyer pour poursuivre notre marche vers Pâque. Le carême est une route austère, mais elle une route joyeuse car Jésus marche à nos côtés. Sachons en rendre grâce, pour nous relever, et marcher, libres et confiants, dans les pas de Notre Seigneur.
Frère Dominique.
16:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Sœur Emmanuelle.
Au moment d’entrer dans sa centième année, sœur Emmanuelle a confié à Sofia Stril-Rever ses méditations sur le bonheur. Elles nous plongent au cœur d’un combat spirituel. Celle qui, à six ans, vit son père mourir devant ses yeux, a très tôt appris que les bonheurs terrestres sont un « miel amer » : il faut savoir les goûter, mais sans s’arrêter à la courte satisfaction qu’ils procurent. Relisant les béatitudes, sœur Emmanuelle évoque la relation apaisée qu’elle a nouée avec sa propre mort, devenue au fil des ans une compagne familière. Usant de mots très simples, elle parle ainsi de cette joie du Royaume, dont l’attente, au cœur de l’action, a illuminé sa vie.
Avant-propos : Au bord de l’ultime.
Elle fut autrefois une femme grande et élancée, dépassant d’une tête les religieuses de sa communauté. La silhouette haute et fière, elle marchait d’un pas décidé sur les chemins de la vie qu’elle avait inventés seule, hors de tous les sentiers battus, là où personne ne l’attendait.
Elle est aujourd’hui recroquevillée, squelettique. Son corps est usé. Ses jambes ne la portent plus. Reliée aux bouteilles d’oxygène qui lui sont devenues indispensables pour ne pas suffoquer, elle se trouve confinée à la chambre médicalisée dont elle ne sort plus désormais, sauf en ambulance. Les muscles ont fondu et les os sont saillants sous la peau parcheminée, très mince, qui les enveloppe à peine. Le sillon des veines affleure sous les bras et les mains décharnées.
A près d’un siècle d’âge, sœur Emmanuelle pèse moins de cinquante kilos. Pourtant, je suis frappée par la puissance lumineuse du regard qui anime son corps affaibli. Ses yeux très bleus sont plus étincelants que jamais. Son visage aux traits creusés rayonne d’une joie quasi surnaturelle.
Je la sens au bord de l’ultime.
Je la regarde avec tout l’amour que je lui porte et un immense respect, comme la figure de proue d’un fin vaisseau appareillant vers les rives de l’autre monde. Attentivement, je recueille son message, pris à la source d’une vie centenaire exceptionnelle. Ces propos unissent pour moi la douleur d’un adieu à la force d’une extrême lucidité, sans concession, remettant en cause bien des idées reçues sur le bonheur.
Sœur Emmanuelle m’a souvent confié ce souhait :
« je voudrais tellement voir plus de bonheur autour de moi ». Si seulement nous pouvions comprendre combien nous sommes aimés d’un amour incroyable, nous serions plus nombreux à trouver le chemin du bonheur. »
Pour fêter ses quatre-vingt-dix-neuf ans, je lui ai proposé de nous faire le cadeau de ces propos sur le bonheur. Les textes qui suivent ont été réunis à partir de récents entretiens. Je les ai édités sous forme de méditations courtes mais denses. La formulation brève et percutante fait éclater une force de conviction et d’expérience joyeuse nous entraînant dans la fête d’un océan de bonheur que sœur Emmanuelle nous promet pour « les éternité des éternités ».
Mais attention ! on n’arrive à l’océan qu’au terme d’un voyage sur un long fleuve de souffrance.
Le bonheur présenté dans ce livre n’est pas à l’eau de rose. Sur cette terre, nos mille petits bonheurs ont un gout de miel amer. Ils nous laissent agréablement déçus, avec une impression de vide et d’insatisfaction profonde.
Avec exigence, sœur Emmanuelle nous conduit sur son chemin de dénuement, qui devient de plus en plus douloureux dans le grand âge. Mais elle a la force de transformer l’appauvrissement ultime de la vieillesse et de la mort en une fécondité d’amour. Je l’écoute célébrer dans un souffle le nada (rien) qui inspira à Jean de la Croix ses plus beaux chants d’expérience spirituelle. Dans le rien, les mystiques savent trouver le tout, trésor surabondant de sagesse aux sources de la joie.
Sœur Emmanuelle sait nous dire avec des mots justes le bonheur qui a illuminé sa vie afin d’illuminer nos vies.
Tel est le partage qu’elle nous offre dans les pages de ces mille et un bonheurs –
Un partage d’éternité.
Le vide se comble par l’amour.
J’ai senti très jeune le vide.
J’aimais m’amuser, danser, aller au cinéma.
Tout cela ne me laissait rien.
Habitant Bruxelles, je faisait une escapade à Londres.
Je m’amusais. Je rentrais.
Et après ?
J’allais à Paris. Je m’amusais. Je rentrait.
Et après ?
Il y avait toujours ce vide.
Ce vide qui happait ma jeunesse.
J’ai tenté de combler ce vide.
Très tôt j’ai cherché en Dieu un amour durable et sans limite, tel que la vie terrestre me l’avait refusé. Plus loin que mes larmes, je me suis mise en quête du chemine qui me permettrait de rejoindre Jésus dans le royaume de l’amour.
J’ai voulu un absolu.
Cet absolu serait l’amour du Christ dans mon cœur, que je porterais à des milliers d’enfants laissés pour compte de par le monde.
Mille et Un bonheurs – Méditations de sœur Emmanuelle.
Edition carnetsnord, oct 2007.
16:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOINS DE CE TEMPS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
15/02/2008
UNE FOLLE ESPÉRANCE !
Il y eut un orage avec de violents coups de tonnerre
Dieu n’était pas dans les coups de tonnerre.
Il y eut un déploiement de la force des armées romaines
Dieu n’était pas dans le déploiement de la force des armées.
Il y eut un cri de vengeance dans la nuit
Dieu n’était pas dans le cri de vengeance.
Il y eut des larmes de désespoir dans une maison
Dieu n’était pas dans les larmes de désespoir.
Il y eut l’arrivée d’un enfant
Dans une mangeoire.
Comme tout enfant
Il était germe de vie
Et Dieu était cet enfant
Dieu comme nous
Dieu avec nous.
Il n’était pas là pour arrêter l’orage
Du ciel ou des hommes.
Il était là pour être avec nous
Tout simplement
Pour nous accompagner
Dans nos folies et nos désespérances
Afin qu’elles deviennent amour et espérance.
Il n’était pas là pour tout effacer
Mais pour nous dire :
Je suis avec vous
Dans vos craintes
Dans vos espoirs
Dans vos luttes
Dans vos souffrances.
Jésus-Dieu avec nous
Non pour faire pour nous
Mais pour faire avec nous
Habiter avec nous.
C’est cette folle espérance
Que les bergers sont venus chercher à la crèche
Eux, les exclus du peuple,
Ils ont compris que cet enfant les accueillait.
L’Espérance avait pris corps
C’est cette folle espérance
Que nous continuons d’accueillir aujourd’hui !
Une folle espérance remise en cause
Malheur à celui qui n’a pas de travail….. !
Malheur à celui qui ne peut payer son loyer…… !
Malheur à l’étranger qui veut vivre en famille…… !
Exclusions, mensonges, tueries,
Larmes, tristesse, cris.
Jésus en croix ou en enfance
A connu cette ambiance !
Une folle espérance que nous vivons aujourd’hui….
Jésus ressuscité c’est Jésus avec nous :
Notre espérance ne peut mourir.
Avec lui, nous bâtissons la communion des vivants
Qui fait de nous des solidaires
Et brise nos solitudes.
Comme les bergers de la crèche,
Jésus nous relance dans l’avenir
Lorsque nous réveillons la justice, l’accueil et l’amour,
Lorsque nous remettons l’homme au centre des décisions.
Message proposé par les membres de la Mission ouvrière.
19:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
"Semeurs de paix et de joie"
Il est très important que le sens vocationnel du mariage ne soit jamais absent, tant de la catéchèse et de la prédication que de la conscience de ceux que Dieu veut voir prendre cette voie, puisque c'est réellement et véritablement qu'ils sont appelés à participer au plan de Dieu pour le salut des hommes.
Sans doute ne peut-on proposer aux époux chrétiens meilleur modèle de famille que celle des temps apostoliques: celle du centurion Corneille, qui fut docile à la volonté de Dieu, et dans la maison duquel s'est consommée l'ouverture de l'Eglise, aux Gentils; celle d'Aquila et de Priscille, qui diffusèrent le christianisme à Corinthe et à Ephèse et qui collaborèrent à l'apostolat de saint Paul; celle de Tabitha, qui, par sa charité, assista les nécessiteux de Joppé. Sans oublier tous ces foyers de juifs et de Gentils, de Grecs et de Romains, dans lesquels la prédication des premiers disciples du Seigneur prit racine.
Des familles qui vécurent du Christ et qui firent connaître le Christ. Des petites communautés chrétiennes qui furent comme des centres de rayonnement du message évangélique. Des foyers apparemment semblables aux autres foyers de ce temps-là, mais animés d'un esprit nouveau, qui se communiquait à ceux qui les connaissaient et les fréquentaient. Voila ce que furent les premiers chrétiens et ce que nous devons être, nous, chrétiens d'aujourd'hui: des semeurs de paix et de joie, de la paix et de la joie que le Christ nous a apportées (Quand le Christ passe, 30).
http://www.opusdei.fr/art.php?p=21401
19:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Ne L'ignorez pas !
16:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
14/02/2008
Vivre l’instant présent.
« Nous nous amusons quelquefois tant à être bons Anges, Allons terre à terre, puisque la haute mer nous fait tourner la tête et nous donne des convulsions. Je vous recommande la sainte simplicité. Ayons un ferme et général propos de vouloir servir Dieu de tout notre cœur et toute notre vie ; au bout de là, « n’ayons soin du lendemain ». |
20:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
UN TEMPS DE CARÊME POUR GRANDIR.
L’évangile d’aujourd’hui nous situe au cœur du discours sur la montagne où Jésus nous invite à ajuster, à disposer nos cœurs pour entrer dans le Royaume. L’exemple des scribes et des pharisiens est donné par Jésus pour nous faire réagir. Jésus dénonce leur justice non pas pour sa caducité mais pour son insuffisance. La stricte conformité aux prescriptions légales n’exprime pas un véritable ajustement aux mœurs du Royaume. Il faut aller plus loin et s’ouvrir aux exigences de la miséricorde. Jésus ne veut rien ajouter ni enlever à la Loi mais il invite à la vivre en faisant tout ce qu’elle rend possible dans l’ordre de la charité et non en se limitant à ce qu’elle défend : « Vous avez appris que… Eh bien moi, je vous dis… ».
La Loi condamne le meurtre. Eh bien, Jésus va étendre l’acte d’homicide au-delà de la stricte élimination physique de son prochain. Il va en dénoncer les racines cachées : la colère, l’insulte, la malédiction qui procèdent de la même logique intentionnelle d’éliminer celui qui me fait obstacle : « Vous avez appris qu'il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu'un commet un meurtre, il en répondra au tribunal. Eh bien moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère en répondra au tribunal. Si quelqu'un insulte son frère, il en répondra au grand conseil. Si quelqu'un maudit son frère, il sera passible de la géhenne de feu ».
Aucune de ces menaces n’est pourtant irréversible. Leur sévérité n’est qu’un appel à nous convertir, de la part d’un Dieu qui nous aime et ne veut pas que nous sombrions dans la mort à laquelle nous conduisent la colère, les paroles qui la manifestent et l'outrage qu'elles vont parfois jusqu’à exprimer.
Mais la conversion à Dieu passe toujours par la personne de l’autre, de ce frère en humanité qui est à mes côtés. Voilà pourquoi Jésus ajoute : « Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande sur l'autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande là, devant l'autel, va d'abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande. » A noter qu’il ne dit pas : « Si tu as quelque chose contre ton frère », mais « si ton frère a quelque chose contre toi », car avouons-le bien humblement, il nous est plus spontané de voir l’offense qui nous a été faite que celle que nous avons commise. Combien est donc pressante la nécessité de la réconciliation !
Notre offrande à l’autel ne prendra son sens et n'aura de valeur qu'en fonction de cette réconciliation préalable. Car nous ne sommes pas seuls devant l'autel. La dimension communautaire de notre foi et du culte que nous rendons à Dieu n’est pas accidentelle ou facultative mais essentielle et indispensable. En effet, notre Dieu est Père de tous les hommes. Toute offrande véritable et donc digne d’être agréée, ne peut jaillir qu’en action de grâce du don de la paternité divine et de la fraternité universelle qu’elle révèle et à laquelle elle conduit. Voilà pourquoi Dieu ne peut recevoir le sacrifice des chrétiens divisés entre eux.
Jésus nous appelle bien à dépasser le cadre du légalisme judiciaire en nous ouvrant aux exigences de l’amour et de la miséricorde. C’est le seul lieu où nous pourrons rencontrer en vérité notre Dieu puisque c’est le chemin qu’Il a emprunté lui-même pour nous rejoindre.
« Seigneur, donne-nous durant ce temps de Carême de grandir dans une vraie charité envers tout homme afin de pouvoir t’adorer sans partage. Apprends-nous à vivre de ta miséricorde pour que ton règne vienne et que ta volonté de salut s’accomplisse sur la terre comme au ciel ».
Frère Elie.
19:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |