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20/02/2008

"Tu as besoin d'un directeur qui veille sur ton âme"

Tu as, crois-tu, beaucoup de personnalité: tes études — tes recherches, tes publications — ta position sociale — ton nom — tes activités politiques — les charges que tu occupes — ton patrimoine..., ton âge, bref tu n'es plus un enfant!... C'est justement pour tout cela que tu as besoin, plus que d'autres, d'un directeur qui veille sur ton âme. (Chemin, 63)

La sainteté de l'épouse du Christ s'est toujours manifestée — comme elle se manifeste encore aujourd'hui — par une abondance de bons pasteurs. Mais la foi chrétienne, qui nous apprend à être simples, ne fait pas de nous des naïfs. Il y a des mercenaires qui se taisent, et il y a des mercenaires qui prononcent des paroles qui ne viennent pas du Christ. C'est pourquoi, si le Seigneur permet que nous restions dans l'obscurité, même dans les petites choses; si nous sentons que notre foi n'est pas ferme, courons au bon Pasteur, à celui qui entre par la porte en exerçant son droit, à celui qui, en donnant sa vie pour autrui veut être, dans sa parole et sa conduite, une âme éprise de Dieu: un pécheur aussi, peut-être; mais qui a toujours confiance dans le pardon et la miséricorde du Christ.

Si votre conscience vous reproche quelque faute même si elle ne vous semble pas grave — si vous avez un doute, accourez au sacrement de la pénitence. Allez trouver le prêtre qui vous dirige, celui qui sait exiger de vous une foi robuste, une âme délicate, une véritable force chrétienne. Dans l'Eglise, chacun est absolument libre de se confesser avec n'importe quel prêtre, pourvu qu'il ait les licences requises; mais un chrétien à la vie claire accourra librement vers celui qu'il sait être le bon Pasteur, qui peut l'aider à lever les yeux pour voir de nouveau, là-haut, l'étoile du Seigneur (Quand le Christ passe, 34).
       
http://www.opusdei.fr/art.php?p=21406

12:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

19/02/2008

LE DON DE L'EUCHARISTIE.

Jésus annonce le martyre de Jacques, le disciple qui, avec son frère, prétend à une belle place dans le Royaume du Christ. Cette annonce faite aux deux frères ne vise pas à les effrayer mais à les orienter vers une attitude juste. Ils voulaient regarder l’avenir à travers le filtre de leurs désirs. Au point qu’ils ne pouvaient plus imaginer que l’annonce de la mort du Fils de l’Homme puisse contredire l’idée qu’ils se faisaient de leur gloire future. En ne regardant que l’avenir, n’ayant donc pour seul secours que leur imagination, ils se voyaient déjà auréolés d’une gloire qu’ils pourraient tirer de la royauté de Jésus. Mais Jésus, lui qui marche vers sa glorification, médite les versets écrits jadis par le prophète Isaïe.

Jésus y a découvert la coupe, sa coupe, symbole de la souffrance du Serviteur, chemin vers Jérusalem, passage vers la vie qu’il doit ouvrir aux hommes. A tous les hommes. Jésus invite ses disciples à se démarquer des grands de ce monde, qui ne connaissent que le jeu du pouvoir et de la domination, et révèle qu’il vient payer la rançon pour la multitude. Pour les rois et les grands de ce monde également. Car ils ne sont rois qu’en apparence et s’effacent devant le Christ qui seul est le vrai roi, le roi des rois, le Seigneur des seigneurs.

Ainsi, le Royaume dans lequel Jacques et tous les disciples désiraient tant figurer en bonne place, s’érige sans laisser de place pour le royaume des ténèbres, mais il n’exclut aucun homme. Jésus ne décourage pas Jacques et Jean, il les corrige. Par la question qu’il leur pose, il les invite à un désir plus grand et plus pur, il les motive à vouloir davantage et à s’orienter vers le bien qu’il leur réserve. Puis, en élargissant la conversation à l’ensemble du cercle des disciples, Jésus s’adresse à tous les hommes, les grands de ce monde compris, pour leur enseigner le vrai sens de la hiérarchie, celui qui naît de l’amour du prochain.

Ainsi avons-nous à recevoir la recommandation de Jésus. Non pas une exclusion de certains qui exercent de façon écrasante et erronée un pouvoir (au sens large, nous avons tous beaucoup de pouvoir sur les autres), mais un refus de complicité avec l’esprit qui les anime, pour leur donner le témoignage du Royaume qu’ils recherchent. Non pas un regard vers l’avenir des perfections imaginaires que nous allons exercer, mais une relecture des refus de boire à la coupe que Jésus nous propose. Ensuite, sans délai, nous remettre sur les chemins qui mènent à la seule gloire qui vaille : celle qui nous vient du Père.

Tout cela reste vagues considérations sans un lieu pratique de vérification. L’eucharistie est le meilleur. Le sang est versé, la vie est donnée, en rançon, c'est-à-dire pour la rémission des péchés. Par le sang de Jésus, nous sommes rachetés à nos anciens esclavages, nous sommes rendus définitivement libres. Or, voici un pouvoir que nous exerçons bien mal : celui de ne plus pécher. Notre liberté nous sert à opprimer nos frères au lieu d’aider à les réunir autour du Père.

Seigneur, que ce carême nous fasse redécouvrir la beauté et la radicalité du don de l’eucharistie. Que nous sachions, par ta grâce, nous approprier pleinement les grâces de conversion qu’elle prodigue, les grâces de guérison dont elle nous console. Ainsi nous saurons dignement rendre grâce à celui qui a « donné sa vie en rançon pour la multitude ».

Frère Dominique.

19:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

ILS DISENT ET NE FONT PAS !

Au temps de Jésus, les scribes et les pharisiens occupaient la « chaire de Moïse » en tant que dépositaires de l’enseignement de la Torah qu’ils avaient la charge de transmettre. Dans les recommandations qu’il adresse à la foule et à ses disciples, Jésus ne conteste en rien cela. Il précise bien d’ailleurs qu’il faut faire ce qu’ils disent : « Pratiquez donc et observez tout ce qu'ils peuvent vous dire. » Mais il rajoute aussitôt : « N'agissez pas d'après leurs actes, car ils disent et ne font pas. » Ce que Jésus critique c’est l’incohérence chez ces hommes entre le dire et le faire.

Il existe chez eux une opposition entre ce qu’ils enseignent et ce qu’ils vivent. Et Jésus de préciser en ce qui concerne les préceptes que la Loi demande d’observer : « Ils lient de pesants fardeaux et en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt. » Pourtant la Parole de Dieu qu’ils sont censés porter à leurs frères n’a-t-elle pas pour caractéristique principale de faire ce qu’elle dit… et de dire ce qu’elle fait ?

C’est sans doute aussi ce que dénonce Jésus chez ces scribes et pharisiens. Leur enseignement n’est pas porteur de sens. Leur parole n’est pas habitée, n’est pas vivante de la Parole même de Dieu qui elle, dit ce qu’elle fait. Leur parole multiplie les préceptes à observer jusqu’à leur faire perdre tout leur sens. Elle n’ouvre pas à la vie mais conduit à la mort.

La raison de cela ? Jésus donne lui-même la réponse dans la suite de l’évangile : les scribes et les pharisiens agissent pour se faire remarquer des hommes. Leur enseignement pourrait être tout ce qu’il y a de plus orthodoxe, leur agir tout ce qu’il y a de plus ajusté aux préceptes de la Parole de Dieu, il n’en demeure pas moins qu’à la base, leur intention est fausse, tordue : Ils agissent non pour leurs frères, encore moins pour Dieu mais pour eux-mêmes. En fait, dans tout ce qu’ils disent ou font ils ne s’adressent qu’à eux-mêmes.

Voilà ce que Jésus remet réellement en question ici et dont il veut préserver ses disciples, la foule, nous tous qui l’écoutons. Car ne nous mettons pas trop vite hors de portée des critiques que Jésus formule à l’égard des scribes et des pharisiens. Ecoutons plutôt les recommandations qu’il adresse dans la suite de cet évangile. Elles nous permettrons sans aucun doute comme aux scribes et aux pharisiens de corriger les intentions dévoyées qui animent si souvent notre dire ou notre faire.

« Ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n'avez qu'un seul enseignant, et vous êtes tous frères. Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n'avez qu'un seul Père, celui qui est aux cieux. Ne vous faites pas non plus appeler maîtres, car vous n'avez qu'un seul maître, le Christ. » « Rabbi », « Père », « Maître » : Trois manières de désigner l’Auteur de la Parole que les scribes et les pharisiens ont la charge de transmettre ; trois manières de le remettre à sa juste place, c’est-à-dire la première, dans le domaine de la Loi, de l’autorité et de la vérité. Jésus veut nous faire toucher du doigt ici que celui qui a la charge de porter la Parole de Dieu à ses frères doit avoir sans cesse à l’esprit l’objectif d’y renvoyer en s’effaçant toujours plus devant elle. De la Parole de Dieu, nul ne peut s’instaurer propriétaire. Ce serait se mettre au-dessus d’elle et donc au même niveau, voire au-dessus, de Celui qui en est l’Auteur…

Cette remise au centre de la Parole de Dieu et à travers elle, de Dieu lui-même, nous conduit alors à rétablir entre nous de justes relations de fraternité : « vous êtes tous frères ». C’est comme si toute relation privée de la présence de Dieu était inévitablement destinée à engloutir l’autre ou à se laisser absorber par lui. Lorsque l’enjeu de cette relation se trouverait être la transmission de cette même Parole nous atteindrions alors la perversion suprême : enfermer l’autre par la Parole qui doit le libérer.

« Seigneur, préserve-nous de ce péril. Durant ce temps de carême, accorde-nous d’accueillir ta Parole dans un cœur humble et ajusté à toi. C’est là la condition pour conduire nos relations fraternelles à leur plénitude de vérité afin qu’elles puissent porter un fruit de vie : ‘Le plus grand parmi vous sera votre serviteur » ; « qui s'élèvera sera abaissé, qui s'abaissera sera élevé’. »

Frère Elie.

 

11:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'HIVER A L'ÉLYSÉE.

C'est l'hiver à l'Elysée. «Si j'étais inquiet, je ne ferais pas président», disait-il le 8 janvier. Il avait mis vingt-cinq ans pour devenir chef de l'Etat, un instant pour être président. Contrairement à son prédécesseur, Nicolas Sarkozy était tout de suite apparu à la hauteur de la fonction. Le doute a surgi plus tard, à la fin de 2007. Il a grandi avec le marasme économique, une législative partielle perdue, une cote d'amour en berne, des municipales qui inquiètent les candidats de la majorité: «fait-il» vraiment président? Fait-il président, cet homme qu'une partie de son électorat n'attendait pas dans le rôle de mari d'une mannequin devenue chanteuse? Fait-il président, cet homme qui, alors qu'il discute avec des membres de sa délégation dans l'avion le ramenant de son périple dans le Golfe, au début de janvier, demande que l'on monte le son des petits baffles installés dans son avion? A fond, Michel Sardou! «On est ringard et on l'assume», a-t-il l'habitude de plaisanter.

Après l'atonie de la fin du règne chiraquien, la fonction présidentielle nécessitait sans aucun doute d'être désacralisée - mais la voilà qui risque d'être banalisée. Le candidat Sarkozy avait fondé tout son discours sur le mérite - mais voilà qu'il s'affiche uniquement avec ceux qui incarnent la réussite, et la réussite facile de préférence. L'homme lui-même est resté aussi authentique qu'hier - mais voilà qu'il paraît parfois familier. «Je suis frappé de la différence de comportements entre Jacques Chirac et lui, raconte le premier secrétaire du PS, François Hollande. Quand j'allais voir le premier, élu de Corrèze comme moi, dans son bureau de l'Elysée, il ne me serait pas venu à l'esprit de le tutoyer. Lorsque je rencontre le second, je n'imaginerais pas le vouvoyer.»

Bruno LEROY.

( Source : l'Express )

11:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Vous sentez-vous menacé ?


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Vous sentez-vous menacé aujourd'hui, en butte à des attaques incessantes ? Si tel est le cas, remarquez quatre détails importants concernant les apôtres lorsque les autorités de l'époque se mirent à les persécuter parce qu'ils obéissaient à Dieu...

Votre Frère, Bruno.

10:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

"Seigneur je ne sais pas prier!"

Souhaites-tu vraiment devenir une âme pénitente (pénitente et joyeuse)? Alors défends, pardessus tout, les moments que tu réserves chaque jour à la prière: une prière intime, généreuse, prolongée; veille à ce que ces moments n'arrivent pas à l'improviste, mais qu'ils aient une heure fixe, autant que faire se peut. Et ne cède pas là-dessus. Fais-toi l'esclave de ce culte quotidien à Dieu et, je te l'assure, tu te sentiras toujours plein de joie. (Sillon, 994)

Lorsque je considère la façon dont certains envisagent la vie de piété — ces échanges entre le chrétien et son Seigneur — et qu'on m'en propose une image désagréable, théorique, pleine de formules toutes faites bourrées de rengaines sans âme, favorisant plus l'anonymat que la conversation personnelle, en tête-à-tête avec Dieu Notre Père — l'authentique oraison vocale n'est pas compatible avec l'anonymat —, je me rappelle ce conseil du Seigneur : Dans vos prières, ne rabâchez pas comme les païens: ils s'imaginent qu'en parlant beaucoup ils se feront mieux écouter. N'allez pas faire comme eux; car votre Père sait bien ce qu'il faut que vous lui demandiez. Un Père de l'Eglise a écrit à ce propos : je crois que le Christ nous demande d'éviter les longues prières, longues quant à la suite interminable de paroles, mais non quant au temps. Le Seigneur lui-même nous a donné en exemple la veuve qui, à force de réclamations, vient à bout de la résistance du juge inique; et cet autre exemple de l'ami importun qui arrive la nuit à des heures indues et qui, par entêtement plus que par amitié, obtient de son ami qu'il sorte de son lit (cf. Lc 11, 5 8; Lc 18, 1-8). Par ces deux exemples Il nous invite à la demande constante, non dans d'interminables prières, mais par le simple exposé de nos besoins.

Et si malgré tout, au début de votre méditation, vous n'arrivez pas à concentrer votre attention pour parler avec Dieu, si vous vous trouvez froids et que votre tête semble incapable de formuler la moindre idée, ou que votre coeur ne réagit pas, je vous conseille ce que j'ai toujours essayé de faire dans ces cas-là: mettez-vous en présence de votre Père et dites-lui tout au moins: “ Seigneur je ne sais pas prier, je ne trouve rien à te raconter !... Soyez-en sûrs, à ce moment même vous avez commencé à prier. (Amis de Dieu, 145) 
       
http://www.opusdei.fr/art.php?p=21405

10:16 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Mon Dieu rends-moi contagieux.

Mon Dieu rends-moi contagieux
Oh ! Seigneur,
Rends-moi contagieux auprès de tout être rencontré
et les plus souffrants en priorité,
Je t'Adore tu es le poème
que tant de personnes cherchent à lire sans y parvenir.
Donne-moi l'humilité de devenir Ton Témoin pour l'éternité.
Et ton sourire d'Amour à la face de l'Humanité.
Fais de moi un missionnaire de Ta Parole
aux confins du Monde.
Uniquement pour apporter l'air frais de Ta Vérité,
Je t'Aime et ne cesserai jamais de t'aimer.
Toi, mon Dieu de miséricorde, âme de mon âme.
Mon Dieu fais que tes rayons de lumière
éclairent toutes mes pensées.
Fais que chaque jour soit un chemin
qui mène à Ta Présence d'Amour.
Ainsi, mon avenir ne sera pas construit sur du vent
mais aux rythmes de tes injonctions.
Laisse-moi contempler en pleurant
les blessures de Ta Passion.
Les larmes nettoient les yeux aveuglés d'orgueil.
Je veux être nettoyé par Toi de la tête aux pieds.
Pour que mes prières trouvent les mots
puisés dans la quotidienne charité.
Celle d'un homme qui cherche à Te servir,
T'aimer et Te respecter.
Selon tes saintes Volontés
sans jamais trahir ton message de justice et de liberté.
Amen !
Auteur : Bruno LEROY

09:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

17/02/2008

CES HABITUDES QUI CONTRÔLENT NOTRE VIE.

Certes, les habitudes contrôlent notre vie, bien souvent sans que nous en prenions conscience. C’est d’ailleurs, le sens étymologique de l’habitude, ce refus et cette obscurité dans nos gestes, nos envies, nos désirs, nos plaisirs n’arrivent plus au niveau de la conscience. Cet état de fait est indigne d’une personne qui se dit spirituelle. Et pourtant, nous en sommes tous et toutes là.

Nous agissons et pensons avec le réflexe de l’ordinateur. Nos pauvres cerveaux sont embrumés de conditionnements que nous avons bien voulus lui donner. Pourquoi, est-ce indigne d’un spirituel ?

Imaginez, Frères et Soeurs, nos prières comme de simples habitudes. Auraient-elles la saveur d’une rencontre avec Dieu-Amour ?

Imaginez, également nos rencontres personnelles où nous serions à même d’écouter et d’aimer, par pure habitude. Rien ne transpirerait de vraiment Humain dans ces relations robotisées. Et pourtant, regardez autour de vous, la plupart des gens se comportent ainsi. Nous sommes victimes d’une conscience relâchée et qui ne sait plus prendre en considération la profondeur du cœur.

Alors, que faire face à nos mauvaises habitudes, venant de Satan lui-même ? Il nous faut fuir ce diviseur qui détruit notre intériorité et nous réintérioriser. Nous devons reprendre conscience de chaque gestes et les offrir à Christ.

Nous devons retrouver la sève de la prière des profondeurs, celle qui sort des cris de notre âme. Nous devons offrir, chaque jour, nos pensées, nos rêves, nos désirs et tout ce qui fait partie de nous à l’Esprit-Saint. Et Lui demander le discernement nécessaire pour saisir d’où provient cette habitude qui soudain surgit. Il ne saurait nous le refuser.

Bien-sûr, par protection, nous pouvons affirmer ne point avoir d’habitudes. C’est une autre façon de se voiler la face et ainsi de ne plus avancer. Les habitudes sont ancrées en nous depuis notre petite enfance. Au fil du temps, nous nous sommes tellement habituées à elles, que nous ne les voyons plus. Il est bon de retourner au dedans de soi pour tout désinfecter. Avec l’aide de Dieu, évidemment, sinon cela risquerait d’être dangereux et inutile. Je suis le premier à reconnaître mes terribles habitudes qui forment en moi, une sorte de cocon mental.

Prions, Frères et Soeurs pour sortir de nous-mêmes et respirer le vent du large, celui qui désinstalle. Le Vent de l’Esprit qui va où Il veut car, Il est libre. Soyons libres à l’image de Dieu, le monde et les personnes qui nous regardent vivre, n’attendent rien d’autre qu’un témoignage de Liberté.

En tant que chrétiens ( nes ), nous devons indiquer par notre vie d’abord où se trouve cette liberté spirituelle. Sinon, nous restons des personnes non habitées qui périssent dans les moisissures de leurs habitudes. Comme des gens ordinaires qui refusent de rencontrer Christ libérateur.

Brisons nos terrifiantes habitudes et ceux qui nous entourent se demanderont d’où nous vient cette liberté intérieure qui nous fait accueillir l’imprévu. Ils verront l’action de Dieu en nous. N’est-ce pas un magnifique témoignage d’amour que Dieu nous demande là ? Oh ! oui surtout lorsqu’il respire l’oxygène essentiel et vital de la prière.

Bruno LEROY.

15:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

"Le Seigneur veut que nous soyons contents!"

Exerce-toi à la cordialité pour parler de tout et de tous; et en particulier de tous ceux qui travaillent au service de Dieu. Et quand ce ne sera pas possible, tais-toi!: même des commentaires à brûle-pourpoint ou désinvoltes peuvent frôler la médisance ou la diffamation (Sillon, 902).

Tourne à nouveau tes regards vers ta vie et demande pardon pour tel ou tel détail qui saute tout de suite aux yeux de ta conscience; pour le mauvais usage que tu fais de ta langue ; pour les pensées qui tournent continuellement autour de toi-même ; pour le jugement critique consenti, qui te préoccupe bêtement et est une source d'inquiétude et de souci permanents... ! Vous pouvez être tellement heureux ! Le Seigneur veut que nous soyons contents, ivres de joie, marchant sur les chemins de bonheur qu'Il a parcourus Lui-même ! Nous ne nous sentons malheureux que lorsque nous nous entêtons à nous égarer en nous engageant sur le chemin de l'égoïsme et de la sensualité; bien pire encore, si nous empruntons celui de l'hypocrisie.

Le chrétien doit se montrer authentique, véridique, sincère dans tous ses actes. Sa conduite doit refléter un esprit: celui du Christ. Si quelqu'un a, en ce monde, l'obligation d'être cohérent, c'est bien le chrétien, parce qu'il a reçu en dépôt, pour faire fructifier ce don, la vérité qui libère, qui sauve . Père, me demanderez-vous, comment puis-je parvenir à cette sincérité de vie ? Jésus-Christ a donné à son Eglise tous les moyens nécessaires : Il nous a appris à prier, à fréquenter son Père céleste; II nous a envoyé son Esprit, le Grand Inconnu, qui agit en notre âme; et II nous a laissé les signes visibles de la grâce que sont les Sacrements. Utilise-les. Intensifie ta vie de piété. Fais oraison tous les jours. Et ne refuse jamais ton épaule au fardeau aimable de la Croix du Seigneur.

C'est Jésus qui t'a invité à Le suivre comme un bon disciple, afin que tu effectues ton passage sur la terre en semant la paix et la joie que le monde ne peut donner. Pour cela, j'insiste, nous devons marcher sans peur de la vie et sans peur de la mort, sans fuir à tout prix la douleur qui, pour un chrétien, est toujours un moyen de purification et l'occasion d'aimer vraiment ses frères, mettant à profit les mille circonstances de la vie courante. (Amis de Dieu, 141)
       
http://www.opusdei.fr/art.php?p=21403

09:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Sachez porter le fardeau des autres !


podcast

Tout le monde a des secrets. La raison n'est pas un désir d'hypocrisie, mais certaines blessures sont trop intimes pour être partagées. Si votre mari se montre insensible à vos émotions et semble ne pas s'intéresser à vous, la douleur peut s'avérer trop vive pour pouvoir être discutée en public. Si votre femme vous a blessé par la cruauté de ses mots, peut-être ne souhaiterez-vous pas exposer votre souffrance à tout un chacun ?

Votre Frère, Bruno.

09:09 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |