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04/03/2008

La vocation des Salésiens : rendre « actuel et fécond » le charisme de don Bosco.

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Message de Benoît XVI au chapitre général

ROME, (ZENIT.org) - La vocation des Salésiens de rendre « actuel et fécond » le charisme de don Bosco : une consécration totale à Dieu et aux jeunes, souligne Benoît XVI dans un message adressé au recteur majeur, le P. Pascual Chávez Villanueva, à l'occasion de leur 26e chapitre général.

Benoît XVI souligne les deux grands défis de l'éducation et de l'évangélisation, caractéristique de la famille spirituelle salésienne.

C'est pourquoi il encourage les Salésiens à être toujours davantage des « signes crédibles de l'amour de Dieu pour les jeunes », de façon à ce que les nouvelles générations soient vraiment l'espérance de l'Eglise et de la société.

« Une profonde spiritualité, une créativité entreprenante, un dynamisme apostolique, un travail inlassable, de l'audace pastorale », caractérisent, selon Benoît XVI, le charisme de saint Jean Bosco, ainsi qu'une « consécration sans réserve à Dieu et aux jeunes ». Et c'est ce que le pape recommande aux religieux d'avoir toujours à l'esprit.

Le renoncement à tout pour suivre le Christ fait du baptisé consacré un « signe de contradiction », souligne le pape, parce que la façon de vivre et de penser de la personne consacrée finit par se trouver souvent « en contradiction avec la logique du monde ».

« C'est un motif de réconfort parce cela témoigne que son style de vie est alternatif par rapport à la culture » actuelle, a fait observer le pape.

C'est pourquoi, il faut « être vigilant sur les possibles influences de la sécularisation », en dépassant un « modèle libéral de vie consacrée et en conduisant une existence toute centrée sur le primat de l'amour de Dieu et du prochain ».

Pour ce qui est de l'évangélisation, le pape y voit « la frontière principale et prioritaire » de la mission des salésiens.

« Dans les situations de pluralisme religieux et de sécularisation, il convient, encourage le pape, de trouver des chemins inédits pour faire connaître, spécialement aux jeunes, la figure de Jésus, afin qu'ils en perçoivent la fascination éternelle ».

Pour le pape « l'annonce de Jésus Christ et de son Evangile, et l'appel à la conversion, à l'accueil de la foi et de l'insertion dans l'Eglise » ont un caractère central.

Pour ce qui concerne la pastorale des jeunes, le pape souligne l'importance de l'éducation - il a récemment mobilisé son diocèse sur ce thème - dans le domaine de l'évangélisation des jeunes. Sans éducation, précisait le pape, « il n'y a pas d'évangélisation durable et profonde, il n'y a pas de croissance et de maturation », ni de promotion d'un « changement de mentalité et de culture ».

Les jeunes, poursuit le pape, « nourrissent des désirs profonds d'une vie pleine, d'amour authentique, de liberté constructive, mais souvent, hélas, leurs attentes sont trahies et n'arrivent pas à une réalisation ».

C'est pourquoi, insiste le pape, « il est indispensable d'aider les jeunes à mettre en valeur les ressources qui portent en eux un dynamisme et un désir positif, les mettre en contact avec des propositions riches en humanité et en valeurs évangéliques ».

Or, cela exige de leurs guides, précise le pape, qu'ils élargissent les frontières de leur engagement éducatif, en prêtant attention aux « nouvelles pauvretés » des jeunes, à « l'enseignement supérieur », à « l'immigration », mais aussi de tenir compte des « familles » et de leur participation.

Les jeunes, sont, fait observer le pape, « sensibles aux propositions d'engagement exigeant, mais ont besoin de témoins et de guides, qui sachent les accompagner dans leur découverte et dans l'accueil d'un tel don ».

Le pape salue aussi le travail de recherche et de formation de l'université pontificale salésienne de Rome, qui a formé certains de ses plus proches collaborateurs. Il encourage notamment cette université à contribuer à la « question anthropologique ».

« A une époque de fragmentation et de fragilité, il est nécessaire, souligne le pape, de dépasser la dispersion de l'activisme et de cultiver l'unité de la vie spirituelle grâce à l'acquisition d'une mystique profonde et d'une solide ascèse ».

Il indique la lectio divina et l'eucharistie, « quotidiennes », comme  « lumière et force de la vie spirituelle du salésien consacré ».

Le pape recommande aussi aux salésiens une « vie simple, pauvre, sobre, essentielle et austère » : de façon à « fortifier leur réponse vocationnelle, face aux risques et aux menaces de la médiocrité et de l'embourgeoisement », de façon à être « plus proches des nécessiteux et des marginaux ».

Anita S. Bourdin


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10:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/03/2008

Concentrez-vous sur votre avenir !


podcast

Comprenez bien que Dieu n'est nullement intéressé par le rappel de votre passé !

Bonne Méditation de Sa Parole pour Aujourd'hui.

Votre Frère, Bruno.

20:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Jean-Paul II : le SEXE SANS TABOU.

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Une révolution en matière de sexualité ! C’est ce qu’a réalisé Jean-Paul II en distillant un enseignement nouveau pendant plus de 4 ans, lors de ses catéchèses du mercredi consacrées à l’amour humain dans le plan divin. Au cours de la dernière audience, le 28 novembre 1984, il révèle son intention première et donne le titre de tous ces enseignements : "Théologie du corps"…

Une révolution en matière de sexualité ! C’est ce qu’a réalisé Jean-Paul II en distillant un enseignement nouveau pendant plus de 4 ans, lors de ses catéchèses du mercredi consacrées à l’amour humain dans le plan divin. Au cours de la dernière audience, le 28 novembre 1984, il révèle son intention première et donne le titre de tous ces enseignements : "Théologie du corps"… qui ne remplit pas moins de 4 volumes, aujourd’hui encore méconnus et peu étudiés. Yves Semen vient combler cette lacune ! Il en propose les points essentiels dans son ouvrage "La sexualité selon Jean-Paul II", accessible à tout public. Interview.

Jean-Paul II a développé toute une catéchèse sur l’amour humain. En quoi son approche de la sexualité est-elle nouvelle ?

Jusqu’à Jean-Paul II, l’enseignement traditionnel de l’Église sur la sexualité et son usage dans le mariage partait principalement des fins " naturelles " de l’union des sexes, à savoir la procréation, l’éducation des enfants et le secours mutuel que devaient s’apporter les époux. Autrement dit, partant de l’homme comme " animal raisonnable ", on considérait la sexualité humaine à partir de la sexualité animale et on en faisait une sorte de sublimation culturelle, du fait que l’homme était appelé à dominer l’instinct sexuel par la raison. Ce n’est pas faux, mais c’est très insuffisant pour parler du mariage comme d’une vocation.

Jean-Paul II nous invite à considérer la sexualité humaine d’un point de vue complètement différent, à partir de la vocation des personnes à la communion, sur le modèle de la communion des personnes divines. Aux origines, dans le plan de Dieu, les époux étaient appelés par leur sexualité à se faire don total de leurs personnes dans une communion des âmes, des cœurs et des corps, et devenir ainsi une icône vivante de la communion des personnes divines dans la Trinité. Ils étaient image de Dieu, non seulement par leur âme spirituelle, mais également par leur capacité de communion exprimée sexuellement par le don des corps. Le Saint Père souligne par ailleurs que le don sexuel des époux, vécu véritablement comme don, est une œuvre de sainteté : la sainteté propre aux époux, en vertu de leur vocation dans le mariage.

C’est pourquoi, en matière de sexualité, Jean-Paul II propose une vraie révolution, au sens étymologique, c’est-à-dire un renversement de perspective. On a connu la " révolution copernicienne " en astronomie, je suis convaincu que l’on ne tardera pas à parler de " révolution wojtylienne " en matière sexuelle ! L’enseignement de Jean-Paul II dans sa théologie du corps constitue ainsi un apport décisif qui place l’Église à la pointe du discours actuel sur l’Homme et atteste en plénitude de son expertise en humanité.

D’où vient alors ce tabou du sexe chez les cathos ?

C’est une légende, mais qui est tenace. Ainsi que l’explique le cardinal Lustiger, elle provient de ce qu’on confond le christianisme avec le puritanisme anglo-saxon. Et il ajoutait que ce mensonge ne pourrait durer éternellement. Il faut le souhaiter, et la théologie du corps de Jean-Paul II, lorsqu’elle sera mieux connue, devrait y aider. En tout cas, telle n’était pas la réputation des chrétiens dans les premiers temps de l’Église. Un philosophe comme Celse, au 1er siècle, désignait ainsi les chrétiens de manière péjorative comme " le peuple qui aime le corps " !

Si l’Église est " experte en humanité " selon la belle expression de Paul VI, c’est peut-être d’abord et surtout sur la question du corps et de la sexualité. L’Église s’est toujours battue contre toutes les déviations qui menaient à un mépris du corps : manichéisme, arianisme, catharisme, jansénisme… Elle célèbre le corps et le tient dans une grande estime, comme signe de la vocation de la personne au don d’elle-même.

Ce que l’on reproche surtout à l’Église, c’est d’avoir semblé se focaliser de manière excessive sur les péchés d’ordre sexuel. Mais c’est précisément parce que l’Église a toujours eu le sentiment d’être dépositaire d’une grande vérité sur le sens du corps humain et de la sexualité qu’elle a été portée à être vigilante sur ce point -au risque parfois de l’excès-, à l’égard de ce qui pouvait détourner l’homme de la perception du sens et de la vocation de son corps

L’Église affirme ainsi sa foi en la résurrection de la chair…

Précisément. Nous devons nous rappeler que nous ne disons pas dans le Credo " je crois à l’immortalité de l’âme ". D’ailleurs, pour croire à l’immortalité de l’âme, il n’est pas besoin de la foi : une bonne philosophie y suffit !

Nous disons " je crois à la résurrection de la chair ", c’est-à-dire à la transfiguration de nos corps à la fin des temps, en corps glorieux semblables à celui du Christ ressuscité. C’est cet état final de nos corps que nous attendons et que nous espérons par delà la mort. Comment mépriser le corps dans ces conditions ? Ce serait un non-sens.

Quelle définition donneriez-vous à l’amour conjugal ?

Celle que donne Jean-Paul II ! L’amour conjugal, soutenu par la grâce sacramentelle du mariage, est une des voies de réalisation plénière de la personne par le don d’elle-même. Le Concile de Vatican II affirme dans une constitution de Gaudium et spes que l’homme ne peut se réaliser pleinement que dans le don sincère de lui-même.

Le don sincère de soi-même, c’est-à-dire le don total et sans réserve, n’est-ce pas finalement l’autre nom de la sainteté ? A côté de la virginité consacrée, le mariage est ainsi réellement, par et dans l’exercice d’une sexualité de don, une voie de sainteté à part entière.

Source : www.christicity.com

19:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L’humour d’un saint.

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Andrew Soane, Catholic Herald, Grande Bretagne, 2 novembre 2001


L’on a beaucoup écrit sur le bienheureux Josémaria, fondateur de l’Opus Dei, et on a encore beaucoup à dire. Mais il y a une facette de sa vie dont on parle rarement et qui a toujours été perçue par ceux qui l’ont rencontré : sa bonne humeur.

J’ai réfléchi à cela en faisant un déménagement. Ce travail m’a obligé à monter et descendre des escaliers portant de lourdes caisses de livres. (J’ai découvert ainsi que saint Thomas d’Aquin a écrit plus que je ne suis capable de porter).

Parmi tous ces papiers, j’ai retrouvé un article de journal publié en 1975, lors du décès du fondateur de l’Opus Dei : « Chronique de Rome » d’Eugenio Montes. « L’anticléricalisme voltairien, disait-il, a dépeint de façon calomnieuse la foi chrétienne avec des tons sombres et obscurs, alors que la gaîté est justement un signe qui la caractérise. On a souvent affirmé qu’il est possible de retrouver le sourire de sainte Thérèse dans sa prose castillane. »

Philippe Néri, en pleine contre-réforme, prononçait souvent des discours pétillants. Le bienheureux Josémaria Escriva, dont la conversation avec tous était toujours gaie et agréable, a fait de même.

Beaucoup de gens ont partagé sa joie. Dom Pius Maria, moine camaldule, a écrit que pendant les années 40, au monastère du Parral, on entendait souvent : « Voici que vient le prêtre à la bonne humeur ». Et le moine d’ajouter : « L’on se sentait bien avec lui, sa chaleur humaine était exceptionnelle. »

Une fois, la voiture du bienheureux Josémaria, avec un groupe de prêtres, s’égara dans les rues de Madrid. César, avait peu d’expérience au volant. Les passagers eurent très peur lorsque la voiture quitta la chaussée et fit quelques mètres sur un trottoir, pour aller heurter un réverbère. Dans le silence tendu qui suivit l’accident, Josémaria dit : « Ave Cæsar morituri te salutant : Salut, César, ceux qui vont mourir te saluent ! » reprit-il comme les gladiateurs qui s’adressaient à l’empereur dans les cirques romains. Et la tension et la peur s’estompèrent.

Récemment, le rabbin Kreiman, lors d’une conférence à Buenos Aires, dit que les écrits du bienheureux Josémaria apprennent quelque chose d’authentiquement juif : sanctifier la vie dans la vie ordinaire.

Et il ajouta : » L’homme n’est co-créateur avec Dieu que s’il offre son travail quotidien au Seigneur. Le bienheureux Josémaria insiste bien sur cette consécration de l’homme à Dieu. »

Victor Frankl, psychiatre viennois connu, était l’un des premiers disciples de Freud aussi porté que son maître à bousculer les mythes. Il a rencontré une fois le fondateur de l’Opus Dei. Avec son épouse, il s’est rendu à Rome pour des raisons professionnelles et a rendu visite au bienheureux Josémaria. Le professeur Frankl livrait ainsi ses impressions : « Ce qui m’a le plus frappé dans sa personnalité, c’est tout d’abord la sérénité rafraîchissante qu’il dégageait et dans laquelle baignait toute la conversation. Puis le rythme incroyable dans l’énoncé de ses idées, enfin la capacité surprenante d’établir immédiatement contact avec ses interlocuteurs. »

Victor Frankl était trois ans plus jeune que Josémaria Escriva. Juif, il avait survécu à plusieurs camps de concentration nazis ( y compris Auschwitz et Dachau) grâce à sa foi et à son humanité. Dans la préface de l’un de ses ouvrages, il écrit : « On doit toujours dire « oui » à la vie, envers en contre tout. » Frankl saisit cette joie de vivre dans son entretien à Rome avec le fondateur de l’Opus Dei, et il décrit cela dans son langage technique : « Monseigneur Escriva vécut l’instant présent de façon plénière, en s’ouvrant à lui et en s’y livrant lui-même totalement. En un mot, pour lui chaque instant avait la valeur d’un moment décisif (Kairos-Qualitatem). »

Saint Jean Bosco, saint connu pour sa vitalité garda son sens de l’humour, en dépassant l‘hostilité de son entourage. Les autorités en vinrent même à lui envoyer un véhicule pour l’arrêter et le conduire dans un asile de fous. L’on rapporte qu’au dernier moment, le saint fraya un passage pour laisser monter d’abord un autre clerc dans le véhicule. Il claqua la portière rapidement et laissa démarrer le véhicule. Le bienheureux Josémaria, le rabbin Kreiman et Victor Frankl auraient bien apprécié la drôlerie de cette anecdtote.

19:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

02/03/2008

MOI JE VOUS DIS.

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 Que l’amour est ce qu’il y a de plus important

 Qu’il est la base de la relation à Dieu et aux autres.  Mais qu’il a besoin qu’on lui donne beaucoup de chance.

Qu’aucune institution, aussi noble soit-elle, ne peut être préférée au bien d’une personne humaine, et particulièrement de celle qui est pauvre et souffrante.

Qu’une prière, aussi profonde soit-elle, ne saurait remplacer un geste d’accueil, une attention amoureuse ou une parole de bonté.  Parce qu’au fond, la prière bien faite n’est que cela.

Que la source de l’agir et de l’engagement véritable se trouve au-dedans de chaque personne et qu’il n’y a que Dieu qui puisse l’apprécier et l’évaluer, étant lui-même LA SOURCE de tout ce qui est.

Qu’aucune autorité n’est digne de porter ce nom si elle ne l’a d’abord mérité par une attitude d’humilité véritable, d’intérêt sincère pour la personne de l’autre, une conscience vive de ses limites et un engagement concret à se dépasser.

Bruno LEROY.

15:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Vous pouvez vaincre, par la grâce de Dieu !


podcast

La vie consiste à apprendre à vaincre ! Dès que vous aurez gravi une montagne, une autre, plus élevée et plus escarpée, se profilera devant vous.

Votre Frère, Bruno.

11:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

01/03/2008

LA PENSÉE A RETENIR.

La pensée du jour
« Le premier ennemi à combattre est à l’intérieur de soi.
Souvent, c’est le seul. »

Christine Orban

18:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Dieu ne passe pas outre la misère de ses enfants.


« En sortant » du temple : puisque les malheureux n’ont pas le droit de venir jusqu’à Dieu, Dieu sort à leur devant.
« Jésus vit un homme qui était aveugle de naissance » : Dieu ne passe pas outre la misère de ses enfants : « J’ai vu, oui j’ai vu la misère de mon peuple, j’ai entendu ses cris ; je connais ses souffrances. Je suis descendu pour le délivrer » (Ex 3, 7-8). Nous sommes bien la seule religion qui ose prétendre que ce n’est pas l’homme qui cherche Dieu, mais Dieu qui inlassablement vient à la recherche de l’homme qui erre en exil loin de sa Terre Promise.
Impossible d’imputer à ce malheureux la responsabilité de sa maladie : elle est de naissance. Serait-ce donc qu’il porte le poids du péché de ses aïeuls ? Jésus refuse de s’engager dans ce genre de calcul : cet homme ne fait que manifester dans sa chair l’état de cécité de notre humanité tout entière depuis qu’elle est privée de la grâce divine. L’affirmation de Notre-Seigneur : « Je suis la lumière du monde » fait écho au Prologue : « Le Verbe était la vraie lumière qui en venant dans le monde, illumine tout homme » (Jn 1, 9). Il est venu pour manifester l’action de Dieu et révéler ainsi sa bienveillance paternelle envers les hommes ses enfants. C’est bien le même Père qui aux origines « façonna l’homme avec de la glaise prise du sol » (Gn 2, 7), qui maintenant « avec la salive et les mains de son Fils, fait de la boue qu’il applique sur les yeux de l’aveugle ».
Jusque-là on pourrait dire que Jésus guérit le mal par le mal : il ne fait que plonger l’homme dans des ténèbres plus profondes encore. Mais le geste s’accompagne d’une Parole qui va en révéler le sens : « Va te laver dans la piscine de l’Envoyé ». La symbolique baptismale est claire : plongé avec le Christ dans les ténèbres de la mort, enseveli avec lui en terre, l’aveugle va être illuminé par l’Esprit, qui l’introduira dans la vie même du Christ ressuscité. Le miracle est d’autant plus parlant qu’il est réalisé dans le contexte de la fête des Tentes, qui culmine dans une procession solennelle au cours de laquelle l’eau puisée à la source de Siloé dans un vase en or, est déversée sur l’autel du Temple en signe de rogations pour la pluie.
Le miracle est dûment constaté par un nombre important de témoins qui n’en croient pas leurs yeux. L’aveugle guéri n’arrive apparemment pas à calmer les esprits, puisqu’on l’amène aux pharisiens « afin qu’ils instruisent cette étrange affaire » : qui est donc cet homme qui guérit un aveugle-né un jour de sabbat, avant de disparaître dans la nature sans laisser de trace ? Seuls les actes médicaux indispensables à la survie du patient étaient autorisés un jour de sabbat. Rien ne pressait pour cet aveugle-né : le guérisseur est donc en infraction avec la Loi et ne saurait « venir de Dieu ». Mais alors « comment un homme pécheur pourrait-il accomplir des signes pareils ? »
A bout de ressources, le conseil des sages se tourne vers le bénéficiaire de l’intervention, qui sans hésiter confesse : « C’est un prophète ! » Cette réponse n’ayant de toute évidence pas convaincu ces messieurs, ils décident de ré-instruire toute l’affaire en vérifiant chaque étape, à commencer par l’identité du soi-disant miraculé. Les pharisiens devaient être visiblement contrariés par l’événement ; aussi les parents jugent-ils plus prudent de se dissocier de leur fils : « Il est assez grand, interrogez-le ! »
La délibération fut sans doute de courte durée et la sentence est prononcée en présence du bénéficiaire du délit : « Cet homme est un pécheur ». Avec beaucoup de bon sens, l’homme guéri oppose à cette conclusion l’objectivité de sa guérison ; c’est même la seule chose que l’on puisse affirmer avec certitude ; le reste relève plutôt d’une évaluation subjective fondée sur l’a priori des juges contre le thérapeute. L’altercation suscitée par cette impertinence conduit la controverse jusqu’à l’affirmation décisive : « Celui-là, nous ne savons pas d’où il est ».
C’est donc à nouveau la question des origines de Jésus qui surgit au cœur du débat. D’où vient-il ? De qui est-il l’Envoyé ? De qui a-t-il reçu ce pouvoir d’accomplir des miracles ? Pour répondre à cette interrogation qui traverse tout le quatrième évangile, il faut accepter de ne pas « savoir », c’est-à-dire renoncer aux réponses fondées sur des arguments soi-disant rationnels. De même qu’il est vain de vouloir décrire la lumière à un aveugle, il est impossible de définir une personne sans entrer en relation avec elle, sans accueillir ce qu’elle nous révèle d’elle-même. La lumière existe indépendamment du fait que le non-voyant ne la perçoive pas ; pourtant le malheureux ne peut rien en dire tant que ses yeux ne se sont pas ouverts à son influence. De même, la divinité du Christ subsiste indépendamment de notre cécité spirituelle. Mais que pourrions-nous énoncer de pertinent sur la véritable identité de Jésus, tant que notre cœur ne s’est pas ouvert à son influence, que nous ne nous sommes pas laissés guérir de notre aveuglement en nous lavant dans la piscine baptismale de l’Envoyé ? « Si vous étiez des aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : “Nous voyons !” (alors que vous refusez de venir à la lumière) votre péché demeure. » C’est en mettant nos pas dans ceux du Christ, en l’écoutant parler, en le regardant agir, en nous laissant saisir progressivement par toute sa Personne, que sous la douce motion de l’Esprit, nous serons amenés progressivement à confesser sa messianité, c’est-à-dire à « voir » en lui, avec les yeux de la foi, le Fils de Dieu nous révélant la bonté du Père.
Le récit de l’aveugle-né nous fait parcourir l’ensemble de ce cheminement. Après avoir trouvé la vue, c’est l’expulsion de la synagogue - non plus en raison de son handicap mais de sa guérison - qui va permettre à cet homme de franchir le seuil de la foi, au cours d’une seconde rencontre dont Jésus prend à nouveau l’initiative. Dès la première parole qu’il lui adresse, l’aveugle guéri reconnaît sans hésitation sa voix. On imagine sans peine qu’il le mange des yeux et qu’il est tout oreille. Notre-Seigneur a lu dans son regard le germe d’une foi naissante ; aussi pour qu’elle puisse se dire, il lui donne la parole : « Crois-tu au Fils de l’homme ? » La question est directe et la réponse est sincère : l’aveugle guéri n’ose pas faire lui-même le lien entre celui qu’il appelle « Seigneur » et ce fameux « Fils de l’homme » auquel il est invité à donner sa foi. La réponse de Jésus « Tu le vois » vient balayer ses derniers scrupules : « Je crois Seigneur » et tombant à ses genoux, « il se prosterna devant lui » dans un geste d’humble adoration.
Cet admirable parcours n’est-il pas un modèle pour chacun de nous ? Au jour de notre baptême, nous avons été illuminés par le Christ. Mais notre foi doit encore être éprouvée par la contradiction, purifiée par l’épreuve, fortifiée par le témoignage, jusqu’à ce qu’enfin le Seigneur se révèle dans une seconde rencontre, qui nous conduise à le choisir résolument et définitivement comme notre Seigneur et Sauveur adoré. Puissions-nous tout au long de ce chemin de carême nous laisser conduire à cette seconde conversion qui fera de nous de vrais disciples et des adorateurs en esprit et vérité.

« Père saint, augmente en nous la foi, afin que nous puissions reconnaître en Jésus le Berger que tu nous donnes “pour traverser avec nous les ravins de la mort, et nous conduire par le juste chemin pour l’honneur de ton Nom”. Après nous avoir fait reposer sur les verts pâturages de ta Parole, tu nous as plongés dans les eaux vivifiantes du Baptême et tu as répandu sur notre tête le parfum de ton Esprit. Donne-nous maintenant de discerner dans cette Eucharistie, la table que tu prépares pour nous, et à laquelle tu nous offres la coupe débordante de ton amour (cf. Ps 22). »


Père Joseph-Marie.

 

17:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Trois petites questions.


podcast

Asseyez-vous, prenez une tasse de café ou de thé, puis répondez honnêtement aux trois questions suivantes :

 Votre Frère, Bruno.

17:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |