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26/03/2009

L’art des petits pas.


Seigneur, apprends-moi l’art des petits pas.
Je ne demande pas de miracles ni de visions,
Mais je demande la force pour le quotidien !
Rends-moi attentif et inventif pour saisir
Au bon moment les connaissances et expériences
Qui me touchent particulièrement.
Affermis mes choix
Dans la répartition de mon temps.
Donne-moi de sentir ce qui est essentiel
Et ce qui est secondaire.
Je demande la force, la maîtrise de soi et la mesure,
Que je ne me laisse pas emporter par la vie,
Mais que j’organise avec sagesse
Le déroulement de la journée.

Aide-moi à faire face aussi bien que possible
A l’immédiat et à reconnaître l’heure présente
Comme la plus importante.
Donne-moi de reconnaître avec lucidité
Que la vie s’accompagne de difficultés, d’échecs,
Qui sont occasions de croître et de mûrir.
Fais de moi un homme capable de rejoindre
Ceux qui gisent au fond.
Donne-moi non pas ce que je souhaite,
Mais ce dont j’ai besoin.
Apprends-moi l’art des petits pas !

Antoine de Saint-Exupéry.

12:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

25/03/2009

Annonciation.

Annonciation

 

Un ange, parmi ceux qui se tiennent devant la Gloire du Seigneur fut envoyé dire à la Mère de Dieu: "Réjouis-toi ! Il incline les cieux et descend, Celui qui vient demeurer en toi dans toute sa plénitude. Je le vois dans ton sein prendre chair à ma salutation". Avec allégresse l'ange l'acclame:

Réjouis-toi ... en qui resplendit la joie du Salut
Réjouis-toi ... en qui s'éteint la sombre malédiction
Réjouis-toi ... en qui Adam est relevé de sa chute
Réjouis-toi ... en qui Eve est libérée de ses larmes
Réjouis-toi ... Montagne dont la hauteur dépasse la pensée des hommes
Réjouis-toi ... Abîme à la profondeur insondable même aux anges
Réjouis-toi ... tu deviens le Trône du Roi
Réjouis-toi ... portes en ton sein Celui qui porte tout
Réjouis-toi ... Etoile qui annonce le Lever du Soleil
Réjouis-toi ... tu accueilles en ta chair ton enfant et ton Dieu
Réjouis-toi ... tu es la première de la Création Nouvelle
Réjouis-toi ... en toi nous adorons l'Artisan de l'Univers
Réjouis-toi ... Epouse inépousée

La Toute-Sainte répondit à l'ange Gabriel avec confiance: "Voilà une parole inattendues qui paraît incompréhensible à mon âme, car tu m'annonces que je vais enfanter, moi qui suis vierge."

Alleluia, alleluia, alleluia !

 

 
 

Hymne Acathiste à la Mère de Dieu
attribué à Romanos le Mélode (+ 560)

 

12:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'ANNONCIATION DU SEIGNEUR.


Solennité


         L'Annonciation de la Sainte Vierge et l'Incarnation de Jésus-Christ, base de notre sainte religion, ne forment, pour ainsi dire, qu'un seul et inséparable mystère. Depuis plus de quatre mille ans, la terre attendait le Sauveur promis; l'heure de la délivrance a sonné enfin: voici le Rédempteur! Une scène d'une grandeur toute mystérieuse se passe dans les splendeurs du Ciel; la sainte et adorable Trinité tient conseil.

         Pour réparer l'injure infinie faite à la Divinité par le péché, il faut une réparation infinie et par conséquent divine: le Fils de Dieu descendra de son trône éternel, Il prendra une chair humaine et sera tout ensemble Dieu et homme: homme parce qu'il faut une victime, Dieu parce qu'il faut une victime digne de Dieu.

         Le message céleste est confié à l'Archange Gabriel. Où trouvera-t-il Celle qui, d'après les plans divins, doit donner naissance au Sauveur du monde? Sera-ce dans un grand empire? Non, mais dans la petite province de Galilée, perdue au milieu de l'immense empire romain. Il convient du moins de prendre sur un trône Celle qui doit devenir la Mère de Son Dieu? Non encore: il y a dans la petite ville de Nazareth une humble et pauvre maison où habite une jeune vierge inconnue; son nom est Marie; elle est la chaste épouse d'un ouvrier, le chaste Joseph.

En ce moment, Elle prie à genoux, et soupire peut-être après la venue du Messie promis. L'Ange soudain paraît devant Elle: "Je Vous salue, pleine de grâce, dit-il, le Seigneur est avec Vous, Vous êtes bénie entre toutes les femmes!"

         Marie se trouble, à ces étonnantes paroles. L'ange ranime aussitôt la confiance de la timide vierge: "Ne craignez rien, Marie, ajoute-t-il, Vous avez trouvé grâce devant Dieu; Vous concevrez et Vous enfanterez un Fils, à qui Vous donnerez le nom de Jésus; Il sera grand, et on L'appellera le Fils du Très-Haut, et Son règne n'aura pas de fin."

         Quelle promesse, quel honneur et quel bonheur! Mais comment s'opérera cette merveille en Celle qui a voué à Dieu sa virginité? La réponse est facile à l'envoyé du Ciel: "L'Esprit-Saint descendra en vous, et la vertu du Très-Haut vous couvrira de Son ombre." Marie n'a plus qu'à prononcer le Fiat qui va faire tressaillir la terre d'espérance: "Voici la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon votre parole."

         A cet instant béni, le mystère s'accomplit, le Verbe Se fait chair, et Marie pourra entonner bientôt le cantique de la reconnaissance: "Mon âme glorifie le Seigneur, et mon coeur exulte en Dieu mon Sauveur! A cause des grandes choses que Dieu a opérées en moi, toutes les nations m'appelleront bienheureuse!"



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

12:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

24/03/2009

L'ÉTHIQUE DU JOURNALISTE-ÉCRIVAIN.

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Nous ne pouvons écrire sans être habités par de multiples paysages. Nous choisissons cet univers qui se révèle dès que les mots se mettent en place. Que ce soient l'émerveillement ou la révolte, nous devons canaliser, orienter ces pensées qui submergent la conscience. Sont-ce des images chatoyantes au velours parfois rugueux que nous écrivons. Ou sont-ce des éclats de lumière qui éveillent les esprits apaisés.
Toutes ces questions répondent à l'éthique du journaliste ou du poète. Comme pour la photographie, le journaliste à l'âme de poète, ne doit ni sous-exposer, ni sur-exposer, son sujet.
Mettre à sa juste place les événements qui nous parviennent tels des échos du monde. Ne pas faire résonner cet écho inlassablement. Sa musique ne serait que vacarme sans mélodies.
Comment trouver cette distance nécessaire qui positionnera le sujet justement. Si vos paysages intérieurs demeurent ombragés par des problèmes personnels. Votre écriture aura le reflet de vos tourments.
Si votre existence est perçue dans ses aspects solaires. Alors, votre écriture aura la saveur de l'Espérance tant attendue.
 
Mais, pourquoi est-elle attendue à ce point par nos contemporains ?
 
Sans masquer les dures réalités. L'éthique du journaliste est de fournir un espace de réflexion à ses lecteurs. Si le journaliste écrit brutalement ses impressions propres. La morale de l'histoire s'en trouve réduite.
En effet, le journaliste est là pour suggérer et relater des faits et non livrer ses humeurs du moment. Les faits sont infaillibles et seul le lecteur en prendra possession.
 
 
Alors, le journaliste ou le poète n'aurait jamais droit à émettre son opinion ? L'opinion reflète ce que la pensée unique nous ordonne inconsciemment. Les convictions sont d'un autre mouvement puisqu'elles sont imprimées au tréfonds des paradigmes existentiels de l'écrivain.
Écrire en exprimant l'authenticité de nos valeurs. C'est maintenir l'éthique journalistique à son plus haut niveau. Un thème qu'elle qu'en soit la substance ne saurait laisser le poète dans des froideurs caverneuses.
Il doit dire tout haut, si haut, ce que certains pensent ou vivent dans le silence. Il doit mettre de la réflexion et de la pensée dans ses textes. Voilà, le secret éthique du journaliste qui veut aider ceux qui le lisent à avancer.
 
 
 
Sinon, l'information devient déformation des événements évoqués. Non pas une désinformation volontaire mais, une relecture inconsciemment déformée par le lectorat. La raison en est simple. Le manque de clarté du journaliste assombrit la lecture de l'article. Le journaliste étant peu à l'aise avec sa propre éthique, il en vient à créer un climat confusionnel.
 
 
 
Et les pauvres gens avalent telles des couleuvres ses dires mensongers. Mais, qu'est-ce donc que cette morale dont doit s'armer l'écrivain. Rien d'autre qu'un positionnement limpide par rapport aux articles traités.
Ce positionnement est le long travail, le dur labeur d'une intériorité longuement remise en questions pour en extraire les scories. Voilà, pourquoi je parlais antérieurement de journaliste-poète. Il est question de regard. Une façon de contempler et d'analyser les informations transmises. Un regard qui respire. Cela peut paraître étrange comme expression. Et pourtant, cette vision ouvre vers d'autres horizons possibles. Comme une longue, immense respiration. L'article ne clôt pas le débat au contraire, il l'ouvre vers une infinitude de réflexions. Le journaliste ouvre les portes de la conscience humaine.
La pensée se mire à la source de l'article. Dégustant l'eau cristalline qui découle de ses arguments. Prenons un exemple récent, Benoît XVI affirme que l'usage des préservatifs ne résoudra pas la problématique endémique du Sida. Est-ce bien ce qu'il a dit ou sont-ce des propos envoyés fragmentés par les Médias. Derrière cette polémique qui est gagnant. L'Église ou les journaux en mal de lecteurs. Pourquoi le discours du Pape a-t-il était volontairement coupé pour générer un contre-sens à quelques jours du sidaction ?
 
 
 
Voilà, un simple exemple d'une éthique journalistique et personnaliste. Se poser des questions avec un regard neuf de poète qui espère contre toutes espérances. Ne pas se mouler dans les excès de ce siècle. être de ce monde sans être du monde. Comprendre pourquoi l'humain a besoin de sensations fortes pour exister et ne pas y sombrer. L'éthique de l'écrivain est une incommensurable remise en questions de chaque jour.
 
 
 
 
Il est difficile dans ce monde opaque de laisser percer la lumière. Seul, le journaliste digne de ce nom le pourra. Il lui faudra remettre en cause pas mal d'acquis et de conceptions faciles. Les vérités qui se révèlent avec trop de fluidité sont souvent des mensonges travestis. Et puis, l'éthique personnelle pousse aussi à l'indignation, voire la révolte face aux injustices. Le silence est immoral.
 
 La parole dite pour recentrer les absurdités que cette terre renferme est force. Elle est ferment vers un monde meilleur. Il faut que le journaliste écrive avec le sang de son cœur.
 
Sinon, ses articles auront des senteurs de moisissure. Il ne transpirera jamais de ses convictions intimes dans ses écrits. Et nous lirons du rabâché, du formaté sans personnalité. Le journaliste-poète est présent pour ouvrir les yeux de ses contemporains. Pour les amener vers des sentes non désirées. Alors, seulement l'éthique aura le visage de l'esthétique. Une sorte de vérité émise qui ne ment jamais et dont malgré certaines horreurs nous en percevons la beauté intrinsèque.
 
Le journaliste doit réveiller les esprits afin que tous réfléchissent aux solutions à trouver. Si son chemin n'est pas une ouverture vers l'espérance de lendemains où l'Homme prendra son destin en main.
Son éthique alors ne vaut rien tout autant que son article. Le soleil revient toujours après la pluie et c'est un soleil d'amour.
 
Bruno LEROY.

18:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'espérance.


La foi que j'aime le mieux, dit Dieu, c'est l'espérance.
La foi, ça ne m'étonne pas, ça n'est pas étonnant.
J'éclate tellement dans ma création.
Mais l'espérance, dit Dieu, voilà ce qui m'étonne.
Ça c'est étonnant, que ces pauvres enfants voient comment tout ça se passe
et qu'ils croient que demain ça ira mieux, qu'ils voient comment ça se passe aujourd'hui et qu'ils croient que ça ira mieux demain matin.
Ça c'est étonnant et c'est bien la plus grande merveille de notre grâce.
Et j'en suis étonné moi-même.
Il faut, en effet, que ma grâce soit d'une force incroyable, et qu'elle coule d'une source et comme un fleuve inépuisable.
La petite espérance s'avance entre ses deux grandes sœurs, et on ne prend seulement pas garde à elle. Sur le chemin du salut, sur le chemin charnel, sur le chemin raboteux du salut, sur la route interminable, sur la route entre ses deux sœurs, la petite espérance s'avance.
C'est elle, cette petite, qui entraîne tout.
Car la foi ne voit que ce qui est,
Et elle, elle voit ce qui sera.

La charité n'aime que ce qui est,
Et elle, elle voit ce qui sera.
La foi voit ce qui est dans le temps et l'éternité.
L'espérance voit ce qui sera dans le temps et l'éternité.
Pour ainsi dire dans le futur de l'éternité même.

 © Charles Péguy

11:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

23/03/2009

Le Pape et le Sida - Petit exercice pratique.


Simples fidèles catholiques, nous prenons l'initiative d'agir dans l'urgence pour faire entendre une parole de raison au coeur de la tourmente médiatique.
Puisqu'il est dit que la parole du Pape est incompréhensible, voici un exercice pédagogique et non polémique qui permet de mieux la comprendre.



Etape numéro 1
 
Lisez cette phrase

« (…) on ne peut résoudre ce fléau en distribuant des préservatifs : au contraire, cela risque d’augmenter le problème. »

Etape numéro 2
Lisez l’ensemble du texte suivant (question et réponse)

Philippe Visseyrias, France 2 : Saint-Père, parmi les nombreux maux dont souffre l’Afrique, il y a en particulier la propagation du sida. La position de l’Eglise catholique sur les moyens de lutter contre le sida est souvent considérée irréaliste et inefficace. Allez-vous aborder ce thème durant votre voyage ?

Benoît XVI : Je dirais le contraire. Je pense que l’entité la plus efficace, la plus présente sur le front de la lutte contre le sida est justement l’Eglise catholique, avec ses mouvements, avec ses réalités diverses. Je pense à la communauté de Sant’Egidio qui fait tellement, de manière visible et aussi invisible, pour la lutte contre le sida, je pense aux Camilliens, à toutes les soeurs qui sont au service des malades… Je dirais que l’on ne peut vaincre ce problème du sida uniquement avec des slogans publicitaires. S’il n’y a pas l’âme, si les Africains ne s’aident pas, on ne peut résoudre ce fléau en distribuant des préservatifs : au contraire, cela risque d’augmenter le problème. On ne peut trouver la solution que dans un double engagement : le premier, une humanisation de la sexualité, c’est-à-dire un renouveau spirituel et humain qui implique une nouvelle façon de se comporter l’un envers l’autre, et le second, une amitié vraie, surtout envers ceux qui souffrent, la disponibilité à être avec les malades, au prix aussi de sacrifices et de renoncements personnels. Ce sont ces facteurs qui aident et qui portent des progrès visibles. Autrement dit, notre double effort pour renouveler l’homme intérieurement, donner une force spirituelle et humaine pour un comportement juste à l’égard de son propre corps et de celui de l’autre, et notre capacité à souffrir, à rester présent dans les situations d’épreuve avec les malades. Il me semble que c’est la réponse juste, l’Eglise agit ainsi et offre par là même une contribution très grande et très importante. Remercions tous ceux qui le font.

Verbatim des déclarations de Benoît XVI lors de la conférence de presse dans l’avion vers l’Afrique Source : salle de presse du Saint-Siège (traduction La Croix)

Etape numéro 3
Répondez aux questions suivantes

1. Recevez-vous les propos du pape exactement de la même manière après l’étape 1 et après l’étape 2 ?
2. Qu’arrive-t-il lorsqu’on isole un morceau de phrase d’un propos global ?

Etape numéro 4
Sachant que

L’Eglise catholique est l’une des institutions internationales qui a le plus d’expérience de la réalité du Sida sur le terrain, parce que 25% des malades du Sida dans le monde sont pris en charge par des institutions catholiques. L’homme qui s’exprime ici n’est pas un hurluberlu un peu simplet, mais un homme de très haut niveau intellectuel et spirituel qui connaît très bien à la fois la pâte humaine et la question du Sida.
Répondez à la question suivante :
Les propos du pape ne méritent-ils pas qu’on leur accorde un minimum de considération et de réflexion ?

Guillaume de Prémare


Pour obtenir cet article sous forme de tract (PDF) imprimable :
http://catholique-nanterre.cef.fr/Le-pape-et-le-Sida-Petit-exercice

20:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

QUI EST THIERRY VISSAC ?

Thierry s'adresse aux chercheurs spirituels à bout de course, ceux qui ont réalisé que la course se poursuit au sein même de la quête spirituelle. La course en question est une fuite de soi. La fin de la course permet une rencontre que nous avons longtemps retardée.

Thierry invite le chercheur spirituel à un échange profond et intime sur les rouages de sa quête, à cette rencontre avec soi défrichée du poids du jugement et des espoirs excentriques de l'ego spirituel. Il a rencontré des centaines de personnes avec lesquelles il poursuit ce travail de couture à l'envers, cette libération que tous les jeux qui la précèdent ne font que retarder.

Thierry est l'auteur de six ouvrages : « L'Alliance Bleue - Entretiens avec le Divin » (aujourd'hui épuisé), « Istenqs - Ici Se Termine Enfin Notre Quête Spirituelle » (aujourd'hui épuisé), « A bout de course - le dernier dialogue », « Ni singe ni sage ou l'éveil de l'homme nouveau », « Ni singe ni sage - Outils pour l'atelier du quotidien » et « Le singe sur le sentier du sage - Pièges et illusions de la démarche spirituelle » ; d'un CD audio « Qu'est-ce qu'aimer ? » et un DVD vidéo : « Entretien avec Thierry Vissac » (diffusé par Alizé Diffusion).

Thierry anime régulièrement des rencontres et des ateliers dans différentes villes de France :

« Pièges et illusions du chercheur :
De la quête affective à la quête Spirituelle, de l'errance "non-duelle" à l'Accueil,
de l'extraordinaire à l'ordinaire, de l'autre comme seul horizon à l'amitié avec soi
,
de la fascination des modèles à
l'amour de ce qui est »

En 2007, Thierry a commencé un nouveau cycle d'entretiens durant lesquels il partage son regard sur les aléas de la quête spirituelle. Ces dialogues ne laissent aucun des repères habituels intacts, ouvrant une brèche dans l'univers fortifié des croyances spirituelles les plus répandues et éclairant dans le même temps la demande d'amour à l'origine de toutes nos quêtes. Les illusions des chercheurs seront exposées, afin d'offrir un aperçu, peut-être une saveur, d'une véritable liberté.

Voir également les articles de Thierry parus dans divers magazines.

« Après quinze ans d'une quête spirituelle déterminée, de méditations régulières et de stages, j'ai vécu, par surprise, un effondrement salutaire.

C'est en tombant du lit que je me suis réveillé.
La chute n'a pas immédiatement révélé son secret mais je peux dire aujourd'hui que j'ai tout de suite pressenti ce qu'elle contenait.

Les milliers d'heures de méditations ferventes, mes appels à ne jamais m'égarer du droit chemin, cet espoir lancinant d'un « autre que moi » et tous les artifices de la quête se sont consumés en un instant ne laissant que cendres et silence.

Alors que je croyais avoir tout perdu, jusqu'au sens même de la vie, je gagnais tout à coup la liberté d'être ce que je suis.

C'est à partir de ce dénuement brutal que l'éveil spirituel, que je croyais auparavant fait de masques pathétiques, s'est révélé dans toute sa splendeur épurée.

La tension de la quête laissait la place à un espace vivant d'ouverture duquel émergeait une « connaissance » non livresque, non mentale de ma véritable nature et, du même coup, de la danse infernale des stratégies douloureuses que nous pratiquons continuellement pour nous tenir, involontairement, à distance de nous-mêmes.

Le désir de témoigner s'est naturellement imposé, hors de tout cadre sécurisant, de toute tradition.

C'est aujourd'hui ce que je fais quotidiennement parce qu'il n'existe plus d'autre impulsion que celle de partager ce miracle simple d'être vivant.

J'invite les chercheurs et ceux qui ont cessé de chercher, de tous « bords » et de tous « milieux», de la non-dualité comme du New Age, à venir sur la plage des âmes nues partager la Joie de l'Abandon.

Thierry

Site Internet: www.istenqs.org

« Le chercheur construit et solidifie la démarche spirituelle afin de ne pas lâcher prise. Il s'empare de la pensée spirituelle pour en faire un refuge qu'il prend pour l'objectif de sa quête. L'éveil spirituel n'est pas une compréhension mentale. L'ego spirituel est le dernier gardien du seuil. »

19:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Introduction à l'éveil spirituel ...

par Thierry Vissac

 

Qu’est-ce que l’éveil spirituel ?

On parle d’éveil dans toutes les écoles spirituelles, depuis le bouddhisme jusqu’aux courants New Age plus récents. Après avoir connu des « saints », des « sages » et des « illuminés », nous avons, depuis quelques temps, affaire à des « éveillés ». L’éveil spirituel est une notion qui désigne quelque chose de précieux mais qui, comme beaucoup d’autres, a perdu un peu de son sens.

 

Quel est donc le sens de cette expression ? Que désigne-t-elle ?

 

À l’origine, l’invitation à l’éveil spirituel est faite aux êtres assoupis dans un certain sommeil. Le sommeil en question signifie le fait de vivre dans le rêve ou dans l’illusion. L'éveil spirituel est donc l'émergence de la conscience hors du monde fantasmagorique des illusions, un peu comme la conscience sort du sommeil après une nuit de cauchemars.

 

Quelles sont les illusions ?

 

La première illusion, qui fonde toutes les autres, est la croyance que la vie s'organise par notre intelligence personnelle (contrôle, maîtrise, projections sur l'avenir). Cette illusion indique que l’on a perdu de vue l'Intelligence de la Vie qui organise toute chose à tout moment.

 

La seconde illusion, qui découle de la précédente, est la croyance que nous sommes une "personne isolée", face aux autres ou contre les autres, séparée de tous et en danger permanent (d’où nécessité de se protéger continuellement). Une telle perception est cause de guerre, de conflit, de violence et conduit à l'impossibilité d’être réellement en relation avec qui ou quoi ce que ce soit.

 

Une troisième illusion, plus dynamique celle-là, et fondée sur les précédentes, se trouve dans le fait d’investir notre énergie exclusivement dans le transitoire comme si les choses étaient éternelles (famille, profession, propriétés). Cette illusion amène à la révolte et la souffrance chaque fois que nos projets s’effondrent.

 

Une autre illusion dynamique est de croire qu'il existe un(e) ou des autres capables denous apporter le bonheur (cette illusion a créé le mythe de l'âme-soeur) ou, au contraire, responsables de notre malheur. Beaucoup de larmes sont versées à partir de cette croyance parce que cette quête « vers l’extérieur » est sans fin et toujours vaine.

 

Enfin, la dernière illusion, particulièrement active dans les milieux philosophiques et spirituels, conduit à croire en l'autorité et en la suprématie de la pensée, de l'intellect et donc du jugement. Son corollaire consiste à se fixer des objectifs à partir de fantasmes, un des plus courants étant celui qui promet d’« atteindre un état de béatitude permanente » et, bien entendu, de se désespérer de ne jamais y parvenir.

 

Que produit l'éveil spirituel ?

 

L'éveil spirituel, par la dissolution des croyances et illusions évoquées ci-dessus, révèle notre unité intrinsèque avec les mouvements de la vie (contre lesquels nous luttions en permanence), notre lien avec nos congénères (voilé par le sentiment de séparation), l'éternité de l'existence (au-delà des projets et objets de l'univers personnel). Dans cet éveil, nous réalisons que nos illusions étaient la cause de toutes nos souffrances. Mais nous voyons surtout émerger la joie et la paix qui naissent de l'accueil de ce qui est etl'ouverture du coeur qui en résulte relâche spontanément l'emprise du mental, l’étau de la certitude intellectuelle et tous les cadres étroits que nous avions pris pour "notre vie".

 

Et maintenant ?

 

Il est peu probable que ces mots produisent spontanément un quelconque éveil. Le mental y trouvera peut-être des confirmations intellectuelles ou encore des occasions de discuter mais pour que l’éveil soit une réalité vivante, il faut, un jour, faire le pas hors du cadre des conceptions. Pour cela, l’Intelligence de la Vie glisse parfois malicieusement quelques peaux de bananes sous nos pieds (que nous prenons pour des obstacles se dressant dans notre course effrénée vers nulle part), elle provoque des surprises dans le continuum de nos projets personnels (que nous prenons pour des entraves à notre besoin de contrôle), elle nous met en présence de rappels de notre vraie nature (que nous accueillons tragiquement comme un sentiment de perte, alors que seule l’illusion peut être perdue), et nous invite (parfois sans ménagement) à revenir à ce qui est, à nous réveiller du mirage de ce que l’on voudrait qui soit et à redevenir participants et serviteurs d’un processus immense et magistral qui s’appelle la Vie.

 

Extrait du site de Thierry Vissac : http://www.istenqs.org/

19:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Exigeons une justice juste pour les enfants.

La Garde des Sceaux, Rachida Dati, a lancé la réforme de l’Ordonnance de 1945, texte fondateur de la justice des mineurs en France. Depuis deux ans, l’Unicef France se mobilise pour exiger le respect d’une justice spécifique et adaptée aux enfants. Pour en savoir plus :

http://www.unicef.fr

 

19:42 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MILITANTISME. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

22/03/2009

Nous cheminerons vers Pâques.

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C’est avec le quatrième évangile que nous cheminerons désormais vers Pâques. Nous y entrons au chapitre 4 avec le second signe que Jésus accomplit, et qui se situe, comme le premier, à Cana en Galilée. Jésus est en provenance de Judée et a pris le temps de s’arrêter deux jours en Samarie où il a reçu un bon accueil après la rencontre avec la femme samaritaine au bord du puits de Jacob (Jn 4, 1-42).
Notre-Seigneur revient en Galilée, mais sans trop se faire d’illusion : la parenthèse de l’évangéliste nous rappelle que « lui-même avait attesté qu’un prophète n’est pas honoré dans son propre pays ». Pourtant les galiléens semblent heureux du retour de leur compatriote qu’ils avaient vu accomplir des signes et prodiges à Jérusalem. Sans doute espèrent-ils qu’il en fera autant sur sa terre, attirant ainsi les foules pour le plus grand bien de l’économie locale.
« Ainsi donc » Jésus arrive à Cana ; un haut fonctionnaire du tétrarque Hérode l’y attend pour lui demander de descendre à Capharnaüm où son fils se meurt. La première réponse de Notre-Seigneur résonne comme un refus ; ou plutôt une plainte douloureuse devant le manque de foi qu’il rencontre sur sa route. Tout comme les hommes de Galilée, ce fonctionnaire royal ne semble voir en lui qu’un « faiseur de signes et de prodiges ». La plainte de Jésus est cependant exprimée sous forme interrogative ; aussi le père éploré insiste-t-il afin de convaincre Jésus de venir au chevet de son enfant. La réponse de Notre-Seigneur a de quoi surprendre : il donne abruptement congé à cet homme, lui annonçant que son fils est vivant, c’est-à-dire sauvé de la maladie mortelle qui le menaçait. Il s’agit d’une véritable épreuve pour cet homme : il attendait de Jésus une intervention semblable à celle des thaumaturges de l’époque, qui prononçaient sur le patient des incantations accompagnées de gestes rituels. Et voilà que Notre-Seigneur se contente d’annoncer la guérison, sans même se rendre physiquement auprès du malade !
Sans doute l’homme a-t-il dû marquer un temps d’arrêt, le front soucieux. Mais puisant sa force dans le regard de tendresse bienveillante du Seigneur, il « crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit ». Ce verset reprend exactement l’attitude d’Abraham en Gn 12 : le patriarche crut en la parole de Dieu et « partit comme le Seigneur le lui avait dit » (Gn 12, 4).
On imagine la tension de ce père sur la route, son inquiétude en voyant au loin ses serviteurs venir à sa rencontre, puis sa joie en apprenant la guérison. Immédiatement il s’enquiert de l’heure où son fils fut délivré de sa fièvre : il n’y avait pas de doute : c’était bien au moment où Jésus avait prononcé cette parole : « ton fils est vivant ». Il n’en faut pas davantage pour que cet homme comprenne que ce Rabbi de Nazareth est infiniment plus qu’un thaumaturge particulièrement puissant. Dieu seul peut agir ainsi, par la seule autorité de sa parole, et sans que la distance n’en altère la puissance. La guérison du fils conduit au salut par la foi le père et toute sa maison. C’est parce que cet homme probablement païen a « cru à la parole que Jésus lui avait dite », que la grâce de Dieu a pu faire son œuvre non seulement dans son enfant, mais aussi en lui et dans les siens.
Nous n’avons donc pas à « jalouser » les contemporains du Seigneur qui l’ont vu physiquement, qui ont pu le toucher. La parole de Jésus peut agir dans nos vies comme dans celle de ce fonctionnaire et de son fils, en raison de la seigneurie que le Christ s’est acquise sur toute chair à l’Heure de sa victoire sur les ténèbres, un certain vendredi « au début d’après-midi ». Désormais, l’Epoux des noces de Cana est entré dans la plénitude de la vie. Lui le Fils unique « est vivant » par la puissance d’amour du Père, afin de partager cette vie divine qu’il possède en plénitude, avec tous ceux qui se tournent vers lui dans la foi. L’eau est changée en vin, « le deuil se change en une danse » (Ps 29), car « le ciel nouveau et la terre nouvelle » (1ère lect.) s’annoncent pour ceux qui savent reconnaître celui qui vient nous visiter.

« Je crois, Seigneur, que du haut du ciel où tu es allé me préparer une place, tu peux me rejoindre dans ma vie et la transformer, dans la mesure où j’accepte de me mettre en route et de “partir” dans l’obéissance de la foi. Je crois que tu es avec moi chaque instant, pour me conseiller, me guider, m’aider, me porter jusqu’en la demeure du Père. Je le crois, mais réveille ma foi, Seigneur, que je bâtisse ma vie sur ta Parole en quittant résolument l’esprit du monde. Oui je veux faire partie du “peuple d’allégresse” (1ère lect.) qui te “rend grâce en rappelant ton nom très saint” (Ps 29), dans “la Jérusalem de joie” (1ère lect.) où “Dieu essuiera toute larme de nos yeux” (Ap 21, 4)».

20:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |