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14/04/2010

L'ESPÉRANCE FORCE DE RÉSISTANCE.

L’ESPÉRANCE FORCE DE RÉSISTANCE ..pdf

10:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

13/04/2010

Celui qui fait la vérité vient à la lumière.

« Celui qui fait la vérité vient à la lumière ». Par sa parole de vérité, Jésus fait le don de la vie divine à ceux qui ont la foi. Accueillir ce don exige de l’homme que ses œuvres soient orientées vers la vérité, c’est-à-dire qu’il donne sa vie par amour du prochain, à l’exemple de Jésus. Ainsi, ce long dialogue avec Nicodème est-il une pédagogie de la vie baptismale, de la vie filiale. Elle consiste à recevoir la vie donnée par le Père en donnant sa propre vie, comme Jésus lié sur la Croix, allant jusqu’ à l’extrême vérité de l’amour.

Finalement, après ces trois jours de méditation de la rencontre entre Jésus et Nicodème, nous pouvons retenir que le Père attend de l’homme qu’il fasse la vérité dans sa vie. La vie filiale est la vie divine reçue par la Parole de vérité et dans l’Esprit qui purifie le cœur de l’homme. Elle est un don gratuit de Dieu qui appelle un travail d’enfantement de la part de l’homme : faire la vérité, c’est-à-dire s’ouvre de tout son être à la parole de lumière en donnant sa vie pour ses frères. De la même manière que Jésus qui rend témoignage à la vérité du Père en se laissant attacher sur la bois de la Croix.



Frère Dominique.

20:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

11/04/2010

Accueillir une vie que nous ne possédons pas encore.

Un notable parmi les Juifs vient trouver Jésus « de nuit » - symbole des ténèbres qui enveloppent notre humanité avant d’avoir reçu l’illumination de la grâce. Ce fils d’Abraham voit les « signes » que Notre-Seigneur accomplit et qui témoignent indubitablement de la présence agissante du Tout-Puissant ; il « sait » que c’est « de la part de Dieu » que ce Rabbi délivre son enseignement. Le pluriel « nous savons » suggère même que le groupe des chefs religieux auquel il appartient est unanime sur ce point : « aucun homme ne peut accomplir les signes que tu accomplis si Dieu n’est pas avec lui ». Mais contrairement à ses collègues du Sanhédrin qui disqualifient a priori celui qu’ils considèrent comme un rival, Nicodème vient rencontrer Jésus dans l’espoir de pouvoir discerner son identité profonde.
« En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître d'en haut, nul ne peut voir le Royaume de Dieu ». La question implicite de Nicodème porte sur la personne de Notre-Seigneur, et celui-ci le renvoie vers un « Royaume » qui se donnerait à « voir » - c'est-à-dire à connaître – que sous certaines conditions. L’identité véritable de Jésus ne se révèle donc qu’à condition de « naître » à une mystérieuse réalité nouvelle, c'est-à-dire d’accueillir une vie que nous ne possédons pas encore et qui nous vient « d’en haut ». La tournure de la phrase suggère une opposition avec notre vie naturelle, qui viendrait donc « d’en bas », de cette terre, qui est encore entre les mains du Prince de ce monde.
« Comment un homme peut-il naître, étant vieux ? Peut-il une seconde fois entrer dans le sein de sa mère et naître ? » Comme seule réponse, Jésus réitère avec insistance la même exigence, tout en précisant ce que signifie « naître d’en haut » : « En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître d'eau et d'Esprit, nul ne peut entrer dans le Royaume de Dieu ». Curieusement, dans l’analogie utilisée par Jésus pour décrire cette nouvelle naissance, il semble qu’il y ait deux principes : « l’eau » et « l’Esprit », tous deux étant nécessaires pour nous engendrer à la vie nouvelle. Ce mystère s’éclaircira tout au long du quatrième Evangile, dans l’annonce progressive de la venue de l’Esprit Saint, qui introduira les disciples « dans la vérité toute entière » (Jn 16, 13). Plongés avec le Christ dans les grandes « eaux » purificatrices de sa mort, nous sommes appelés à ressusciter avec lui dans le souffle de « l’Esprit ». Tout cela sera l’œuvre exclusive de Dieu lui-même, comme l e suggère l’utilisation de l’expression « naître d’en haut », qui évite de nommer Dieu tout en le désignant sans ambiguïté.
Cette nouvelle naissance, nous l’avons reçue le jour de notre baptême : ce jour là, nous sommes réellement nés du germe incorruptible de la Parole de Dieu et du Souffle de l’Esprit de sainteté. Mais cette vie divine ne peut se développer en nous que dans la mesure où nous lui laissons poser les actes qui correspondent à son dynamisme propre. Ce qui implique que nous renoncions à diriger notre existence selon les principes naturels qui la gèrent habituellement : notre intelligence et notre volonté ont à renoncer non pas à leur exercice propre, mais à leur autonomie, pour entrer en synergie avec la grâce. Naître d’en-haut, consiste à ouvrir notre intelligence à l’illumination du Verbe, à fortifier notre volonté dans le Feu de l’Esprit Saint, de sorte qu’en chacun de nous se réalise la parole de Paul : « Ce n’est plus moi, mais le Christ qui vit en moi » (Ga 2, 20). Seule une telle synergie de la nature et de la grâce peut porter du fruit pour le Royaume.


Père Joseph-Marie.

20:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

10/04/2010

LA JOIE CHRÉTIENNE.

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La vie dans l'alliance est une manière de marcher et de se frayer un chemin dans l'existence. Il est le chemin qui conduit à faire la vérité, à perdre sa vie et à la recevoir en retour comme lui-même a perdu la sienne et l'a reçue en retour luxueusement de son Père. La vie dans l'alliance imprime donc à l'existence un mouvement qui la porte constamment vers l'avant, de commencement en commencement, sans fixation ni nostalgie. Elle est donc passage, traversée, exode : travail de la vie à travers la mort, car il n'est pas de traversée sans abandon.

Aussi bien la vie dans l'alliance permet-elle d'affronter la mort sans dépit car, il y a identité entre l'amour et le mystère pascal. Étant donné la charité, la mort n'est plus vécue comme ce qui entraîne à la désespérance, mais comme l'occasion de donner sa vie comme on l'a reçue, gratuitement, ou, en d'autres termes, de se rendre dans un geste d'abandon. L'espérance chrétienne est la capacité de vivre dans le temps, de vieillir et même de mourir sans nostalgie. Car le Dieu auquel on accorde sa Foi grâce au témoignage de ceux qui nous ont précédés est aussi le Dieu qui vient, que l'on cherche et que l'on attend ; Dieu vient aussi de l'avenir La Foi en Dieu qui aime et que l'on aime, est ainsi inséparable de l'espérance.

Cette espérance est sans mesure. Car le monde qui vient, même si Jésus nous le laisse entrevoir dans ses paraboles du Royaume, excède toutes nos représentations. Le don de Dieu à venir dépasse tout ce que nous pouvons imaginer à partir de notre expérience présente. Aussi l'espérance est-elle l'acte même d'espérer sans autre assurance que la relation à Dieu qui donne la Vie et auquel on se rend sans réserve.

Foi, espérance, charité sont les attitudes fondamentales qui articulent la vie des chrétiens, leurs relations à Dieu et aux autres hommes. Elles sont la marque de la nouvelle alliance au nom du Dieu de Jésus-Christ, instaurée le jour de la Pâque. Chacun et chacune s'y trouve convié gratuitement. La crucifixion du Christ est également cette puissante libération de l'esclavage de la peur de la mort que peuvent éprouver les hommes. Car la résurrection est la seule conclusion face au monde clos de notre finitude, elle ouvre la porte vers une vie nouvelle, une Alliance nouvelle, celle d'un amour vécu en actes au quotidien dans une Joie parfaite. La Joie des ressuscités en Christ et qui propagent à travers le monde cette conviction que même la mort n'a jamais le dernier mot, lorsque nous sommes des hommes d'espérance et de confiance en cette Pâque qui est la preuve que l'amour consiste à donner sa vie pour ceux qu'on aime car, l'amour bannit toutes craintes et nous rend audacieux par-delà la pure raison. Cette pseudo-raison qui masque subtilement la peur qui n'est que lâcheté de ne jamais risquer sa vie au nom d'un absolu.

Bruno LEROY.

14:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/04/2010

JE T'ENVOIE CES MOTS.

Je t'envoie ces mots fragiles, poétiques, mystiques. Ces mots brisures, de nos instants d'éternité. Ces mots qui viennent corrompre le silence. Mais des mots d'amour au cœur de nos blessures. Les mots sont bavards, parfois trop au point de ne plus rien vouloir dire. Heureusement, Josiane ARAMBEL sait leur donner le visage qu'il faut pour mieux les présenter. Cette prière à la Vie est un Hommage à tout ce qui respire et existe. La poésie lui rend ce souffle premier auquel un Mystère s'ajoute et que seule Josiane sait appréhender avec talent. Pour ce modeste texte. Je dirai simplement : prions ensemble afin que le Monde recouvre sa splendeur radieuse et allègre .
 
Bruno LEROY.

19:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

05/04/2010

LES LARMES DE MARIE SONT SOURCE DE CONVERSION.

Marie de Magdala est restée enfermée dans sa douleur et elle veut retrouver Jésus comme elle l’a laissé c’est-à-dire un corps inanimé qui attendait d’être embaumé. Elle se penche vers l’intérieur du tombeau et découvre qu’il n’est pas vide. A la place du corps elle voit deux anges qui tels les chérubins au-dessus de l’arche d’alliance, désignent le tombeau comme le lieu où demeure la gloire de Dieu (Cf. Ex 25, 18).

Saint Jean précise que Marie « aperçoit » ces Anges à travers ses larmes suggérant ainsi qu’il s’agit d’une vision. Ce n’est pourtant pas une illusion puisque les messagers lui adressent la parole : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » A travers cette demande perce déjà la Bonne Nouvelle : « Marie, tu n’as plus de raison de pleurer : cherche et tu trouveras ; mais ne cherche pas parmi les morts celui qui est vivant ! Il n'y a plus ici de cadavre. Regarde plus attentivement, ou plutôt : change ton regard ! »

Mais Marie est trop absorbée par son chagrin pour entendre le message. Après la question des Anges, préparant celle du Seigneur – « pourquoi pleure-tu ? » -, il faudra encore l’appel de Jésus pour qu’elle entre dans l’accueil de la présence du Vivant !
« Marie ! » : En la nommant ainsi, Jésus l’appelle à la foi, à entrer dans un regard et une écoute de foi qui la fera le reconnaître comme le Bon Berger et l’Epoux qui veut l’appeler personnellement à sa suite.
Jésus lui demande de préciser le but de sa recherche : « Qui cherches-tu ? » Il est à noter qu’il l’invite à nommer une personne bien vivante : « qui » et non pas un cadavre inanimé : « que ». C’est à entrer dans une relation personnelle avec lui que Jésus appelle Marie car c’est la seule chose qui lui permettra d’acquérir la certitude de sa résurrection.

C’est alors que Marie « se tourne » à nouveau, nous dit saint Jean. Etonnant… Si l'on se souvient qu’elle s'était d’abord détournée du tombeau pour aborder le soi-disant « gardien », ce second demi-tour la ramène donc face à la tombe ! Retour à la case départ ? Non car ses yeux peuvent maintenant s’ouvrir à la présence du Vivant glorieux. Ce n’est plus une dépouille qu’elle veut vénérer mais bien celui qui est vivant ressuscité qu’elle veut adorer. Et elle peut alors courir annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur, et voici ce qu’il m’a dit » !

« Seigneur, tu veux venir habiter le tombeau de chacune de nos pauvres vies, marquées par le péché et la mort pour en faire le temple de ta gloire. Comme avec Marie, convertis notre regard pour que dans la foi nous puissions percevoir et accueillir la nouveauté de ta présence de Ressuscité, vivante et vivifiante pour chacun d’entre nous. »



Frère Elie.

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03/04/2010

Sa résurrection et la nôtre !

!

« Mort, où est donc ta victoire ? » 1 Corinthiens 15.55

Des cendres humaines ont souvent été versées sur la surface des océans ou semées dans l'atmosphère à partir d'avions, mais Brian Kelly envisageait quelque chose de plus « spectaculaire. »

Kelly, qui travaillait depuis longtemps dans une fabrique de feux d'artifice demanda à ce que ses cendres soient placées, mêlées à la poudre, dans un cylindre de feux d'artifice. Le vendredi 12 août 1944 devait se tenir un convention syndicale de techniciens artificiers à Pittsburgh, en Pennsylvanie. A la fin de la journée, le cylindre fut lancé dans le ciel assombri, au-dessus du bâtiment. Il monta dans la nuit, se détachant en deux cônes de lumière argentée qui explosèrent enfin en deux pluies d'étoiles vertes et rouges. Vous devez admettre que tout le monde ne bénéficie pas de telles « funérailles » spectaculaires !

Mais notre résurrection dépassera de loin cet arc de lumière et de couleurs qui ne dura que quatre secondes tout au plus. Au lieu d'un petit coup de canon insignifiant, notre résurrection s'accompagnera de l'immense sonnerie de la trompette de Dieu retentissant à travers l'univers et de l'appel majestueux de la voix de Jésus nous extirpant de la tombe. Revêtus de corps ressuscités comme celui de Jésus-Christ Lui-même, nous nous élèverons dans les airs à la rencontre du Roi des Rois.

C'est ainsi que Paul a décrit cet événement : « Notre corps nous déçoit aujourd'hui, mais lorsqu'il ressuscitera il rayonnera de gloire. Il est faible aujourd'hui, mais il ressuscitera plein de puissance... Et tout cela se passera en un clin d'½il, au moment où la dernière trompette retentira. Car dès l'instant où le son de cette trompette éclatera, les chrétiens déjà morts ressusciteront dans un corps transformé. Et nous qui sommes encore en vie, nous serons transformés dans un corps immortel. Et quand cela s'accomplira... alors prendra toute sa signification la parole qui dit : La mort a été engloutie dans la victoire. Mort, où est donc ta victoire ? Mort, où se trouve maintenant ton dard ? » (
1 Corinthiens 15.43-55 TP).

Bob Gass

12:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

02/04/2010

Victoire de Pâques.




 

Le Christ nous apprend par sa résurrection à marcher à l'école de sa Parole. La “tristesse” des pèlerins d’Emmaüs face à l’échec du crucifié est transformée par une simple promenade, mais quelle balade ! Chemin faisant, Jésus accueille leur attente déçue d’un « libérateur d’Israël » et la retourne de l'intérieur. Si les deux hommes sont vraiment désorientés, c’est qu’ils sont également « bouleversés » par le témoignage des femmes qui ont trouvé le tombeau vide. En fait les deux disciples sont perdus ! C’est en leur expliquant le sens des Écritures et en rompant devant eux le pain que leurs yeux s’ouvrent à l' évidence : le Christ est avec eux, il est ressuscité, ce que leur confirme Pierre de retour à Jérusalem. Mais voilà, si « c’est vrai » que le Christ « est ressuscité », cela change tout. Comme le souligne le Père Varillon : « Jésus tu es ressuscité, donc tu es vivant, tu es présent, tu es agissant, tu es transformant, tu es divinisant. » La vérité de la Résurrection est le témoignage de son identité éternelle, car la vérité au sens biblique va de pair avec la fidélité de Dieu : elle est l'expression de son être divin. Elle signifie la stabilité, la confiance, la Personne à qui on peut se confier, comme l’exprime un enfant sur les genoux de son père.

Marchons tous les jours, le cœur confiant dans le Ressuscité, en écoutant sa Parole avec l'Église et en mangeant le pain eucharistique. Marchons toujours avec Lui, jamais seuls !

 

 

 

 

P?re Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur des livres : La parole, don de Vie, EDB, 2006
Libres en Christ, EDB, 2008.

 

 

 

 

21:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |