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29/11/2008

La naissance de Jésus et notre nouvelle naissance, d'en-haut.

 

La vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d'Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous. Esaïe 7, v. 14.

La naissance de Jésus dans l'histoire : "C'est pourquoi le Saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu" (Luc 1, v. 35). Jésus est né dans ce monde, mais il n'est pas du monde. Il n'est pas non plus une émanation de l'histoire; il est entré dans l'histoire, venant d'ailleurs. Jésus-Christ n'est pas l'homme le plus parfait, il est d'origine supérieure à la race humaine. Il n'est pas un homme qui devient Dieu, il est Dieu incarné, Dieu venant dans une chair semblable à celle des hommes. Sa vie est la vie la plus haute et la plus sainte, commençant de la façon la plus humble. La naissance de Jésus fut un avènement.

Sa naissance en moi : "Mes enfants, pour qui j'éprouve de nouveau les douleurs de l'enfantement, jusqu'à ce que Christ soit formé en vous..." (Galates 4, v. 19). De même que le Christ a surgi dans l'histoire humaine, venant d'ailleurs, de même il doit venir en moi du dehors. Ma vie peut-elle servir de crèche à l'enfant de Bethléem ? Je ne peux entrer dans le Royaume de Dieu à moins d'être né d'en-haut, d'une naissance qui n'a rien de commun avec la naissance ordinaire. "Il faut que vous naissiez d'en-haut." Ce n'est pas un commandement, c'est un fait fondamental. Ce qui caractérise la nouvelle naissance c'est l'abandon total à Dieu qui permet à Christ de se former en moi. Sa nature se manifeste alors en moi et je peux vivre de Sa Vie.

La manifestation de Dieu dans notre chair est devenue possible pour vous et pour moi par la Rédemption.

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24/11/2008

L’ARTISTE SUBLIME SA VIE.

L’ARTISTE SUBLIME SA VIE..pdf

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14/11/2008

LE TEMPS EST SOURCE DE CRÉATIVITÉ...

LE TEMPS EST SOURCE DE CRÉATIVITÉ..pdf

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04/11/2008

LA PRIÈRE SUBTIL PARFUM DE DIEU.

Sans la prière, notre vie n’aurait aucune saveur, elle n’aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés. Les premiers chrétiens, tel que Paul, l’avaient bien compris. Frères et Soeurs que nos vies soient un hymne de prières et de grâces.

Paul allait puiser sa force intérieure à la source divine. La prière est cette rencontre mystérieuse avec Dieu qui nous répond par des signes quotidiens. La prière est cette certitude que l’Amour détruit toutes les forces de mort qui nous habitent. Cette respiration de l’âme est aussi nécessaire que le besoin de manger. L’Esprit ne peut apporter Ses fruits que si, nous Lui demandons dans un total abandon. La prière est effectivement la part importante de la personnalité du chrétien. C’est ce qui le différencie du païen qui ne croit qu’en ses propres forces.

Regardons autour de nous, certaines personnes semblent habitées par un rayonnement dont nous savons la provenance et que nous envions secrètement. La joie est le fruit délicieux de leur présence. Une joie que nul ne pourrait ravir tant elle demeure ancrée dans les tréfonds de leur âme. Prier, n’est pas anodin, c’est la recharge en énergie divine de l’individu fatigué. A condition de remettre son destin entre les mains de Dieu-Amour. Cela, ne veut pas dire ne plus rien faire et attendre que Dieu agisse à notre place. Cela veut dire que Dieu nous donne Tout Son Amour et Sa force pour que nous transformions le monde.

Cependant, il est des situations, je pense aux terribles maladies, où notre action demeure vaine, Dieu intervient alors silencieusement pour nous dicter les gestes et attitudes à faire. Je fus confronté à cette terrible situation, ma mère étant très malade, je priais pour demander à Dieu la Force de tenir pour l’accompagner vers la demeure du Père. Sa mort à 50 ans fut ressentie par la plupart des membres de la famille, telle une défaite. Je l’ai accompagnée durant un mois, jour et nuit, et j’ai répondu qu’elle était entrée dans la Paix.

Cette sérénité que nous cherchons tant sur terre, elle l’a retrouvée dans cette communion avec Dieu. Souvent, nous en voulons à Dieu de nous enlever des êtres chers. Et pourtant, Dieu-Amour nous accompagne dans nos détresses. Notre aveuglement face à la souffrance est compréhensible mais, le chrétien sait que Dieu Lui tend la main. Chaque jour, dès que le soleil se lève, je dis à Christ : Je t’Aime et cette journée est la tienne pour te servir !. Quelle joie m’envahit lorsque je lis la Bible et tombe sur un passage qui me fait entrer en prière.

Sans la prière, notre vie n’aurait aucune saveur, elle n’aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés. Les premiers chrétiens, tel que Paul, l’avaient bien compris. Frères et Soeurs que nos vies soient un hymne de prières et de grâces.

Un indicible Témoignage de Joie et de Force vécues dans le coeur de Christ. L’Amour doit toujours guider nos pas vers l’Éternel, ainsi notre existence aura la beauté d’une symphonie dont on ne peut se lasser d’écouter les harmonies. Oui ! s’abîmer dans la prière c’est se construire, chaque jour dans l’Amour. Amen !

Bruno LEROY.

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01/11/2008

AU MOMENT DE NOTRE MORT.

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En nous invitant aujourd’hui à prier pour nos frères défunts, l’Eglise nous appelle aussi à lever notre regard au-delà de la réalité douloureuse de la mort vers les réalités d’en haut, à nous laisser renouveler dans l’espérance de ressusciter un jour dans le Christ pour vivre de la vie même de Dieu.

Aujourd'hui, il est devenu difficile de parler de la mort car notre société marquée par le bien-être et l’hédonisme a tendance à occulter cette réalité. La seule pensée de devoir mourir un jour angoisse et beaucoup préfèrent l’éliminer de leur champ de conscience. Il est vrai qu’« en face de la mort, comme le rappelle le Concile Vatican II, l'énigme de la condition humaine atteint son sommet» (Gaudium et spes, n. 18).

A ce titre, les textes de la liturgie de ce jour sont particulièrement significatifs. Le livre de la Sagesse nous dit que ce qui fait la valeur d’une vie, ce ne sont pas le nombre des années, « c’est une vie sans tâche », fut-elle courte car « la sagesse surpasse les cheveux blancs ». Face à la révolte et l’incompréhension qui peuvent habiter le cœur de l’homme devant la mort de quelqu’un de jeune, l’Ecriture déclare que c’est « Dieu qui l’a repris pour que le mensonge n’égare pas son âme ». Non pas pour nous dire que Dieu aurait provoqué la mort mais pour nous révéler qu’il veille sur nous et ne nous abandonne pas jusque dans notre mort : « Les gens voient cela sans comprendre ; il ne leur vient pas à l’esprit que Dieu accorde à ses élus grâce et miséricorde, et qu’il veille sur ses amis ».

« Même s’il meurt avant l’âge, le juste trouvera le repos » : Non seulement, Dieu ne lâche la main à personne au moment de la mort mais il promet à chacun le repos et la vie éternelle dans la mesure où il nous trouvera juste. Attention à bien interpréter ici ce que signifie « être trouvé juste ». Nous devons nous rappeler que dans la Bible est déclaré juste celui qui est ajusté à la volonté de Dieu c’est-à-dire orienté vers lui par toute sa vie.

Au moment de notre mort, il y a donc bien un jugement qui nous attend. Mais ce jugement particulier c’est finalement nous qui en serons les responsables. Il ne s’agira pas d’un moment où Dieu nous rétribuera en fonction du poids de nos bonnes actions. Non, car la volonté du Père c’est que le Fils ne perde aucun ceux qu’il lui a donnés et qu’il les ressuscite tous au dernier jour . Il s’agira d’un moment où nous aurons rendez-vous avec la miséricorde divine, aussi pécheur que nous soyons, et où nous serons appelés à l’accueillir mais cette fois-ci d’une façon définitive car nous ne nous trouverons plus sous le régime de la foi. C’est ici que se scellera d’une façon définitive l’orientation de fond que nous aurons voulu donner à toute notre vie. Même si nous ne pouvons douter de la puissance de Dieu qui se déploie jusque dans sa miséricorde envers le pécheur le plus endurci, nous devons quand même nous rendre compte que les choix que nous posons durant notre vie terrestre orientent déjà le choix définitif que nous poserons au moment de notre mort. C’est dans ce sens qu’il nous faut lire la deuxième lecture de ce jour et particulièrement sa finale qui déclare : « Chacun de nous devra rendre compte à Dieu pour soi-même. »

Alors selon que nous aurons accueilli la lumière ou préféré les ténèbres nous nous retrouverons lumière ou ténèbres. Nous percevons donc ici toute l’importance de prier pour nos frères défunts afin qu’ils puissent accueillir dans la définitivité la miséricorde infinie de notre Père céleste qu’il nous a rendue accessible en son Fils unique, lui en dehors de qui personne ne peut aller vers le Père.

Forts de notre foi en la victoire de Jésus ressuscité sur la mort et le péché, et unis à eux dans une même espérance de ressusciter en Christ pour vivre éternellement de l’Amour de Dieu nous voulons prier avec eux ces paroles du Psaume 24 : « Rappelle-toi Seigneur, ta tendresse, ton amour qui est de toujours. Oublie les révoltes, les péchés de ma jeunesse ; dans ton amour de m’oublie pas… Vois ma misère et ma peine, enlève tous mes péchés. Garde mon âme délivre-moi ; je m’abrite en toi : épargne-moi la honte. »

Bruno LEROY.


18:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

29/10/2008

LE DIMANCHE UN JOUR COMME LES AUTRES ?

Le dimanche, jour pour Dieu et pour le prochain : est-ce encore une évidence pour les chrétiens d'aujourd'hui ?
Le travail, la vie familiale, les obligations nous poursuivent même le Dimanche.
La maladie, la vieillesse, les situations douloureuses ne s'arrêtent pas pour autant.
Alors le Dimanche, un jour comme les autres ?
Qu'avons-nous fait de nos Dimanches ?
Rendons ce jour à son originalité première !
Ne pouvons-nous pas plutôt, ce jour-là, nous recentrer sur l'essentiel de notre vie, à travers tout ce qui la compose ?
Et pour le chrétien, l' Essentiel n'est-il pas le Christ ?
Découvrir comment le Christ nous appelle à vivre de Sa vie dans nos occupations quotidiennes.
Mais pour bien le découvrir, il est bon de s'arrêter un peu, de prendre de la distance par rapport au rythme de la semaine.
Réaliser ce que nous fêtons le Dimanche, c'est la Résurrection de Jésus, et qu'Il veut nous faire passer, nous aussi, de la mort à la Vie, de notre égoïsme à l'existence donnée par Amour.
 
Se rendre compte également que le lieu par excellence où le Seigneur nous invite à Fêter Sa résurrection, la Vie divine qu'Il veut nous partager, c'est l'Eucharistie.
Aller à la messe le Dimanche, ce n'est pas tant une question " est-ce que j'en ai envie ? ", c'est répondre à une invitation de Dieu qui veut nous donner Sa Vie, pour que nous vivions chaque jour davantage et que nous soyons porteurs de cette vie auprès de tous, par des actes concrets de Don de soi-même.
Et si vraiment nous retrouvons le Dimanche comme jour pour Dieu et le prochain, c'est toute la semaine, toute notre Vie qui en sera illuminée et fécondée.
Redonnons au Dimanche cette saveur de Foi authentique qui bannit tout esprit de rentabilité.
Donnons au Dimanche des vertus d'imagination conviviale, de souplesse dans les gestes donnés, de silence intérieur.
Ainsi, nous retrouverons la consistance originelle de ce repos dominical qui fera éclore notre fleur spirituelle aux senteurs de Bonheur.
 
Bruno LEROY.

11:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

27/10/2008

SOEUR EMMANUELLE OU LA RÉVOLTE DE L'AMOUR.

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C'est au fond d'une mer déchaînée que son chagrin naquit ce jour où le destin la priva de son père bien-aimé. Père de chair qui disparut soudainement dans les flots d'une immensité mesurable. Cruelle fut la blessure de cette absence sans au revoir.
Je pense en effet, qu'il faut remonter aux sources de l'enfance de Madeleine Cinquin pour mieux comprendre la démarche de Sœur Emmanuelle, par la suite.
Les hommes sont petits disait-elle avec sa voix de cristal ébréché. Et elle pensait que seul Papa restait grand au milieu de tous ces assoiffés de sensualité.
La brûlure de l'enfance se fit révolte contre ceux qui assassinent l'enfant et ses rêves. N'avait-elle pas subie la pire épreuve qui soit pour une jeune fille ?
Sa révolte, elle réussit à la transcender dans un Amour absolument supérieur à tout ce que le monde renferme de mesquin.
Elle ira désormais vers Dieu, après une longue quête et une introspection de plusieurs années.
Dans le tréfonds de son âme s'allumera un brasier qui ne s'éteindra jamais.
Yalla, il faut aller de l'avant et laisser au passé son goût amer d'éternité. Il faut vivre l'instant présent les yeux définitivement fixés vers l'avenir.
Ce présent qui fait mourir nos mômes et crever les parents à cause de nos indifférences.
Il faut secouer les consciences par des cris de vérité issus du cœur de Dieu Amour.
Elle s'installa dans les médias pour interpeller les beaux discoureurs dont les actes sont souvent insignifiants.
Sa spiritualité de l'action était forcément, comme elle l'écrit si bien dans ses mémoires, une spiritualité de la solidarité.
Son cœur débordait de tendresse envers ses Frères et Sœurs en Humanité.
Cette expression généreuse était l'accomplissement de sa guérison intérieure.
Elle voulut toute sa vie partager son tempérament de feu qui la faisait marcher dans les flammes de l'enfer du Caire.
Elle métamorphosa cet aspect méphistophélique en visages de Lumières et de sourires ardents.
Sœur Emmanuelle, était-elle devenue ce Dieu avec nous dont son prénom résonnait tant ?
Je ne saurais répondre à cette question dont Seul le Christ est capable de nous en donner signes.
Elle était la fleur d'un jardin sacré qui unissait harmonieusement toutes religions.
D'ailleurs, elle disait, que la religion consistait uniquement à être relié à Dieu et aux Hommes.
Un Chrétien ne peut se contenter d'aimer Dieu au détriment d' un total mépris envers autrui.
Ce serait faire mentir le message purement évangélique de Christ.
Ce serait bannir à jamais notre Foi par des contre-sens et incohérences incongrus.
Pour que les chrétiens s'intéressent aux injustices qui abîment la planète. Il faut qu'ils se soient aussi abîmés dans la prière comme un souffle qui vient déposer un parfum de sérénité.
Sœur Emmanuelle est dans le soleil qui brille chaque matin pour nous réveiller.
Elle est également dans nos nuits pour soutenir nos pas meurtris ou fatigués.
Elle était Témoin d'un plus grand, d'un plus Haut nommé Jésus-christ.
Elle parlait en Son Nom avec la rudesse qu'Il aurait certainement en jaugeant nos comportements égotistes.
Elle vit désormais avec Lui dans la clarté cristalline de Son Amour.
Elle nous demande simplement d'être Témoins à notre tour.
Et dire au Monde ses quatre vérités lorsque celles-ci ne sont que mensonges.
Tout cela dans un esprit de prière pour refuser de parler selon nos propres sentiments ou dans un excès de sentimentalité.
Mais pour écouter dans le silence de notre conscience la mélodieuse musique des chants de Dieu.
Soyons Témoins de la Liberté aimante de l'Esprit-Saint, comme le fut Sœur Emmanuelle durant un siècle.
L'Amour est plus fort que la mort, disait-elle. Je dis que l'Amour rejoint l'Amour, Chère petite Sœur Emmanuelle.
Et tu le sais très bien, Toi qui vis désormais main dans la main avec notre Ami commun, Jésus-Christ.
Quelle Joie doit émaner de ton esprit. Vous voici tous deux réunis pour vous faire les déclarations d'un sempiternel Amour qu'aucunes adversités n'aura jamais réduit en cendres.
Votre Force d'aimer était trop élevée pour être atteignable par les archaïsmes de nos sociétés dites bien-pensantes.
Il faut que nous montions aussi Haut pour vous comprendre et vous suivre en vous imitant.
Imiter l'Amour, n'a jamais tué personne, que je sache. Alors soyons des combattants de l'Espérance chrétienne par-delà les détritus de nos pauvres existences.
Et nous aurons quelques reflets de la Douceur de Dieu au fond des yeux. L'ombre bienfaisante de cet essaim de Témoins qui vivent la révolte l'Amour au même titre que Sœur Emmanuelle.
Son combat ne fait que commencer avec Christ à nos côtés.
A bientôt, Sœur Emmanuelle, nous nous retrouverons pour gueuler Yalla jusqu'aux extrémités de la Terre.
 
Bruno LEROY.
 

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10/10/2008

BRUNO LEROY REBELLE DE L'AMOUR.


Il faut se rendre à l'évidence, le chacun pour sa gueule devient l'unique façon de sauvegarder sa petite et mesquine vie privée. Notre monde s'étiole par manque de spiritualité. Je prends ce mot au sens large et surtout comme ouverture vers les autres. Si les jeunes deviennent de plus en plus violents, il serait judicieux d'analyser la violence que ce monde leur impose et en quels termes elle leur fait violence. Il n'est nullement question d'excuser leurs incivilités, mais de poser un regard objectif sur leurs réactions agressives afin de mieux cerner les causes pour y porter remèdes.

Les adultes doivent redevenir des militants de la Vie, des humains qui refusent de se taire face à toutes injustices. Nous devons être des révoltés permanents, des rebelles et des révolutionnaires qui ne laissent pas les autres décider à notre place de notre positionnement dans la société. Notre exemple du refus de la pensée unique ne sera que profitable aux jeunes qui trouveront des modèles identificatoires. Par esprit révolutionnaire, je n'entends pas celui qui use d'un comportement irresponsable, c'est le contraire que j'affirme. Il est temps que nous retrouvions les sources vives qui nous animent et alimentent notre conscience pour acquérir cette autonomie qui fait fleurir l'Amour au fond de nos cœurs. Ainsi, nous serons des êtres de lumière vers lesquels les autres viendront éclairer leurs propres pensées. Soyons des rebelles qui refusent l'argent comme ultime raison de vivre et des révolutionnaires de l'Amour qui transpirent d'une spiritualité invincible et contagieuse. C'est une question de survie et d'avenir pour les jeunes et notre société tout entière.

Bruno LEROY.

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07/10/2008

Écouter...

Écouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un…
C’est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son corps : tu es important pour moi,
tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là …
Écouter, c’est commencer par se taire.
Écouter, c’est accueillir l’autre avec reconnaissance tel qu’il se définit lui-même, sans se substituer à lui pour dire ce qu’il doit être.
Écouter, ce n’est pas vouloir que quelqu’un soit comme ceci ou comme cela,
c’est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui, spécifiques.
C’est être ouvert positivement à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, en laissant à l’autre son espace et le temps de trouver la voie qui est la sienne.
Être attentif à quelqu’un qui souffre, Ce n’est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance, c’est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour se libérer….
Écouter, c’est donner à l’autre Ce que l’on ne nous a peut-être jamais donné : de l’attention, du temps, une présence affectueuse.

Bruno LEROY.

19:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Une vie faite du rêve des autres.

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Parce qu’elle est libre d’aller où elle veut, la mouette trouve sa subsistance, sa nourriture, mais elle peut aussi vivre en groupe. Alors que nos jeunes crèvent de solitude au milieu de la foule. Surtout, ils ne sont pas libres comme ils le croient, puisqu’ils n’ont ni argent, ni domicile, ni travail. Leur donner confiance en eux-mêmes, leur faire croire qu’ils sont capables de plus, capables d’autre chose que de détruire. Être humble et à l’écoute des plus démunis, pour qu’ils puissent un jour dire "OUI" à la vie et pour que toute semence germe. Donner à un être humain l’espace où il puisse devenir co-créateur, co-acteur du monde et devenir ainsi une personne.

Amener le jeune à accepter d’être aimé, à pouvoir s’aimer lui-même pour aimer les autres. Faire grandir "tout l’homme" pour qu’il se situe sereinement dans notre société déstabilisée. Remettre debout des personnes qui n’ont jamais eu d’affection et leur permettre d’être à leur tour éducateurs là où ils vivent. Elles sont mieux placées que moi pour savoir la difficulté que l’on a à s’insérer lorsqu’on a rien. Avec beaucoup d’Amour, on peut beaucoup, peut-être Tout !. Voir des hommes heureux, des visages ouverts, des regards sans peur, des yeux qui ne sont pas éteints.

Mon rêve est de les faire réussir. En équipe, faire tous les efforts possibles pour pallier l’échec scolaire. Parvenir à faire comprendre aux personnes dites "normales" que l’handicap mental, physique ou social, n’est pas une tare. Entendre toutes les mamans du monde chanter : prendre un enfant par la main. Leur permettre de vivre de petites réussites tous les jours, dans une ambiance chaleureuse. Tendre la main, mettre debout sur la route. L’idéal : une maison et un terrain où ils pourraient s’occuper en attendant un travail, manger et dormir en paix, participer aux frais du lieu d’accueil ( entretien ) pour ne pas se sentir assisté, pouvoir parler et prendre pied sur de solides bases, en renonçant à la drogue et autres pratiques, se savoir accompagné dans un désintéressement fraternel. Ouvrir leurs prisons !.

Le premier pas de toute action éducative n’est-il pas de reconnaître l’autre différent et de promouvoir l’égalité entre les personnes ? Cela ne va pas sans mise en route d’un processus de transformation de notre identité , sans participation à la vie sociale, culturelle, politique et économique. Il y a un souffle intérieur qui nous pousse vers du nouveau, vers des changements , des transformations personnelles et collectives. C’est une orientation vers un dialogue interpersonnel, la maturation de la personne, la capacité de vivre des relations de réciprocité.

La rencontre de personnes laissées pour compte fut une chance pour moi : elle m’a obligée à croire qu’ils peuvent être des hommes et des femmes debout, libres et engagés dans la construction de la société. Ils peuvent être, comme nous, acteurs, co-responsables de l’éducation à laquelle nous avons Tous droit. Mes souhaits étaient-ils réellement des rêves d’éducateur ou la réalité vécue au quotidien que ma conscience aurait sublimée ? Dieu seul le sait. Puisse-t-Il toujours me permettre de réaliser mes rêves pour accomplir ceux des autres !

Bruno LEROY.

10:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |