21/07/2009
GUY GILBERT DE L'AMOUR PLEIN LA GUEULE.
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14/07/2009
QUAND DEUX PERSONNALITÉS SE RENCONTRENT.
La personnalité est cet élément original, unique, échappant à tout calcul, et qui nous distingue, chacun, de tous les autres. Les limites de notre personnalité s'éloignent sans cesse, aussi ne pouvons-nous la saisir. Une petite Île qui émerge au milieu de la mer peut être le sommet d'une grande montagne. La personnalité est à l'image de cette Île; nous ne savons rien des profondeurs où elle s'étend, c'est pourquoi nous ne pouvons pas juger de ce que nous valons. Il nous semble d'abord que nous pouvons le faire, et puis nous réalisons que Dieu seul, notre créateur, nous comprend.
La personnalité est le propre de l'homme spirituel, comme l'individualité est le propre de l'homme naturel. Pour définir notre Seigneur, on ne peut parler d'individualité, d'indépendance, mais seulement en termes de personnalité : "Moi et le Père, nous sommes un." La personnalité ne s'épanouit qu'en communion intime avec une autre personnalité. Lorsque l'amour ou l'Esprit de Dieu saisit un homme, il est transformé et il ne se préoccupe plus de son individualité. Le Seigneur n'a jamais pris en considération l'individualité de l'homme, son individualisme égoïste. C'était la personne qu'il avait en vue : "Qu'ils soient un comme nous sommes un." Si vous abandonnez à Dieu votre droit sur vous-même, la vraie nature de votre personnalité répond aussitôt à la voix de Dieu. Jésus-Christ affranchit la personnalité et l'individualité est transfigurée. Ce qui la transfigure, c'est l'amour et la communion personnelle avec Jésus. L'amour est la fusion de deux personnalités.
Bruno LEROY.
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10/07/2009
NOTRE VIE EST UN MIROIR.
Le caractère le plus frappant d'un véritable chrétien, c'est cette ouverture, cette franchise absolue à l'égard de Dieu, qui font de sa vie un miroir, où d'autres peuvent discerner Dieu. L'Esprit qui est en nous nous transforme, et notre regard devient un reflet. On reconnaît aisément celui qui a contemplé Dieu; on sent qu'il est l'image de son Seigneur. Méfiez-vous de tout ce qui peut ternir votre miroir intérieur : c'est généralement quelque chose qui paraît bon, mais de cette bonté qui n'est pas la meilleure.
Pour vous comme pour moi, le secret du bonheur, c'est ce regard central, toujours tourné vers Dieu. Que tout le reste s'efface devant cette unique préoccupation : travail, vêtement, nourriture, tout au monde. La poussée de tout ce qui nous harcèle tend sans cesse à étouffer notre élan vers Dieu. Il nous faut lutter pour maintenir sur tous les points nos positions spirituelles. Que tout le reste s'arrange comme il pourra, que les gens disent tout ce qu'ils voudront, ce qui importe, c'est que rien n'obscurcisse en nous la Vie cachée avec le Christ en Dieu. Ne vous laissez jamais bousculer hors de cette communion, souvent si ondoyante, et qui ne devrait jamais l'être. La tâche peut-être la plus ardue pour un chrétien, c'est de refléter comme un miroir la gloire du Seigneur.
Bruno LEROY.
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JE NE SUIS PAS DIFFÉRENT DES AUTRES.
09:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
09/07/2009
ÊTRE LIBRE.
Être libre, c’est apprendre à accueillir notre vie (réelle et bien concrète) comme un don, et non comme un dû. Dans toute existence, il y a des blessures. Notre foi au Christ ne nous fait pas faire l’économie de ces blessures, ni même des épreuves. Notre foi au Christ mort et ressuscité nous permet de croire que notre capacité à aimer, même si elle est blessée, peut nous permettre d’entrer en relation avec Dieu, avec les autres.
Être libre, ce n’est pas être libertin, faire tout ce que je veux, comme je veux, quand je veux … La liberté que le Christ nous propose est en ce sens très différente de la « liberté » que propose la société de consommation (tu as le droit de consommer comme tu veux ; c’est cela être libre : pouvoir disposer des choses, des plaisirs, des loisirs à ta guise , disposer aussi de ton corps …). Ma véritable liberté, c’est de pouvoir servir en me donnant.
Être libre, c’est accepter les médiations. Mes choix doivent être accompagnés par l’Église : accompagnement spirituel, le prêtre de ma paroisse, les autres chrétiens … J’ai à accueillir l’Église dans sa diversité et aussi dans ses imperfections. Mais me passer de l’Église, c’est vouloir me passer « du Corps du Christ » …
Être libre, c’est accepter de demander pardon : à son conjoint, à ses proches … et à Dieu. Il faut ici distinguer le sentiment de la décision (je peux ne pas sentir en moi la joie de vouloir pardonner, et décider pourtant de pardonner). Place importante du sacrement de la Réconciliation car il nous restaure dans notre vocation d’enfants de Dieu et dans notre mission (parents, prêtre …).
Être libre, c’est accepter de vivre la « spiritualité des petits pas » (quel est le petit pas dont je serai capable aujourd’hui pour mieux répondre à l’appel de Dieu ?). Je ne peux pas forcément tout vivre à la fois. Ce n’est pas une question de paresse ! Car je dois être à la fois exigeant et lucide ! Je dois parfois oser des choix courageux. Mais je dois aussi accepter d’avancer dans la patience et l’accueil de mes faiblesses ou de mes limites (« donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour »). Il s’agit d’accueillir le temps comme une grâce, un « partenaire ». Car Dieu porte sur nous ce regard bienveillant qui sait patienter ! Je dois donc apprendre à patienter avec moi-même, et avec les autres !
Être libre, c’est enfin accepter de combattre. Car l’exercice de notre liberté nous associe au mystère de la mort et de la résurrection du Christ. Il s’agit de mourir pour vivre !
Ainsi, la grâce de Dieu (la souveraineté de Dieu, la liberté qu’il manifeste dans son dessein d’amour) ne s’oppose pas à notre liberté, à l’obéissance de l’homme.
Dieu veut faire de nous des hommes libres. Il nous propose de répondre à son appel.
A la suite du Christ, être libre, c’est donc accueillir le projet du Père pour chacun en devenant serviteur de nos frères, quel que soient nos histoires …
Être libre, c’est être capable d’aimer, et de susciter la liberté de ceux qui nous entourent. Notre liberté est authentifiée par notre capacité à aimer.
09:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
07/07/2009
CHAQUE JOUR S'ÉMERVEILLER.
JOURNAL CHRETIEN | http://www.journalchretien.net/spip.php?article15 |
LE BONHEUR EST EN DIEU / BRUNO LEROY / Intervenant-éducatif auprès de Jeunes et de Familles en difficultés. Diplômé de Théologie Pratique et Politique. Directeur du Service Éducatif et Action Sociale. |
Nous émerveiller chaque jour, tel un enfant de l’Amour donné par Christ.
Face à tout système fondé sur l’avoir, resplendit un désir d’être autre avec les autres. L’événement arrive comme une surprise, déchirant la grisaille d’une quotidienneté trop prévisible et dévoile, tout à coup, la grâce de visages hier inconnus ou absents. Comment se fait-il que ces visages soient ceux des mêmes hommes et femmes que nous rencontrons dans le métro ou au boulot ?
Moments fugitifs où les choses de la vie et les êtres se transfigurent, où les lois se transgressent, où le paraître laisse l’éclat d’une beauté imprévue, car la beauté est toujours donnée de surcroît.
Cette fête d’Amour et de Foi, dit que la Vie ne se réduit pas à ce qu’on en voit, que ce qui compte le plus ne se comptabilise pas, ce qui vaut le plus est sans prix, cela ne s’achète ni se vend. Elle est subversive dans une économie de profit, elle consume au lieu de consommer, elle pousse à perdre, à sacrifier ses réserves plutôt que les capitaliser. Elle est prodigalité joyeuse et enfantine, son excès et sa démesure subvertissent les normes habituelles de la société et de la raison raisonnante.
N’est-ce point là, une attitude de Vie libératrice ou qui mène vers une libération de la conscience, lorsque l’existence est vue sous l’angle de la gratuité, de l’émerveillement et de la découverte quotidienne, tel le regard de l’enfant qui découvre les mystères fascinants de la beauté des choses et des événements ? La souffrance se trouve ainsi assimilée et relativisée, transfigurée.
Mais, vivre réellement dans une dimension libératrice de Foi, n’est-ce point se ressourcer aux racines festives de la société, même si la lourdeur des contraintes sociétales assombrit le paysage ?
Il est dans l’âme de tout artiste de retrouver cet esprit d’enfance tant prôné par Baudelaire, sans toutefois sombrer dans l’infantilisme, mais trouver des raisons de s’émerveiller d’exister pour enrichir son intériorité. Cependant, cette façon de se positionner face à la Vie ne devrait pas être le seul fait des artistes mais de tout individu qui est en droit de trouver une respiration, une libération, un épanouissement personnels.
Notre Amour de Christ favorise cette recherche de l’intériorité humaine. C’est une mirifique utopie qui donne sens à l’existence. Ne devons-nous point devenir les véritables acteurs de notre destin et non des personnages passifs qui se victimisent en laissant toujours le choix aux autres de notre bonheur ou de notre malheur sur terre ? La libération ne viendra de la prière intense et non de forces extérieures.
Nous devons faire saisir à nos enfants que la Communion avec Dieu-Amour est la certitude d’un Bonheur qu’il nous faut conquérir au fil des jours. Certes, l’utopie comporte sa part d’illusions mais, elle se trouve confrontée à la réalité que la Foi nous fait voir autrement.
Nous devons regarder la Vie autrement pour la Vivre autrement !
Puisse-t-il en être ainsi pour vous afin que vous puissiez atteindre les aspects lumineux que nous offre la terre-mère. Puisse-t-il en être de même pour nos enfants et tout être dans lequel germe une Parole de feu, celle de Dieu.
Bruno LEROY.
13:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
03/07/2009
FAUX CROYANTS CANCERS DE NOS ÉGLISES.
Les bigots n’aiment pas Dieu. Ils Le veulent à leur service, par lâcheté. Ne serions-nous point dans une ère nouvelle de bigoterie par la pensée unique ?
Le bigot ne connaît ni l’ambition ni la vue d’ensemble. Il est myope pour les choses de l’esprit. Le bigot manquera toujours d’originalité. Un plagiaire, un peintre débutant ignorant des techniques et de la création. Il essayera peut-être de peindre, dans la solitude et à grands traits, mais ne pénétrera ni ses mobiles ni sa force vivifiante. Bigots sont donc ceux qui se contentent de vivre, par les formes, une vie intérieure qu’ils ne connaissent pas. Le bigot est un sentimental à l’intelligence bornée.
Tels sont ces individus : beaucoup de signes de croix, beaucoup de médailles, des images saintes dans tous les livres. De leur profession ils ne s’embarrassent guère. Pas plus que de se faire des amis. On ne peut pas s’approcher d’eux dans l’espoir d’un peu de chaleur, car ils ont le coeur froid ; dans la conversation, il nous faut prendre garde, parce que nous les scandalisons. Parlez-leur de dévotion, de procession, mais non de leur vie intérieure : ils l’ignorent.
Ils connaissent les offices et l’heure des messes sur le bout des ongles, mais non l’apostolat personnel : ils n’y comprennent rien !
Ils se débrouillent aisément dans le petit monde qui entoure les églises, mais ils ne savent pas se conduirent dans la vie. Et c’est eux qu’on voit le plus souvent, eux qui passent pour être les bons, eux qui se vantent d’être les meilleurs et qui font partout figure de chrétiens.
Or ce n’est pas la vie de ces gens-là qui peut démontrer que Christ est Vivant, car voici comment sont les bigots : ouvrier, mauvais camarade ; employé, mauvais collègue ; étudiant, mauvais condisciple.
Leurs façons rebutent et leur physionomie fait peine à voir. Ils manquent d’assurance et ne savent même pas aimer ce qui est humain. On ne saurait nier que cette vie doit leur paraître bien gênante, factice et douceâtre comme elle est.
Mélange de saint en apparence et de lâche. Fleurs de serre, ils connaissent la tiède lumière des temples, mais ignorent la clarté du soleil qui dispense la Vie.
Bigot, celui qui attend tout de Dieu, et ne fait pas le moindre effort pour accomplir ce qui lui incombe. Et cela, c’est tenter Dieu !
La pensée unique dans laquelle nous vivons au quotidien, n’aurait-elle pas fait naître de ces individus informes, incapables de ripostes ; des bigots et bigotes des temps modernes même s’ils ne croient pas en Dieu. Le fond et le comportement demeurent semblables. Serions-nous dans l’ère de la bigoterie institutionnalisée ?
Malheureusement, je répondrai par l’affirmatif.
Bruno LEROY.
11:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
30/06/2009
L'AMOUR ET L'ESPRIT-SAINT AU QUOTIDIEN.
Il reste notre soleil intérieur, lorsque la tempête veut bouleverser nos horizons paisibles. Il nous bouscule telle une flamme qui nous consume dans la joie de sa présence. Il renverse les tables des marchands pour faire table rase de nos superficialités. Il nous inculque les valeurs existentielles qui nous permettent d'avancer contre vents et marées.Tous les jours que Dieu fait, Son Esprit nous invite au festin de Ses desseins. Bien-sûr, tout cela en fonction de nos dons et de notre intensité de prière.
Prier, c'est parler à Celui qui fait battre nos coeurs aux rythmes de Son Amour. C'est Lui dire, je t'Aime, comme un amant qui comble nos jours. L'Esprit nous donne la Force de combattre tout ce qui pourrait entraver notre marche vers le Christ. Le combat spirituel que nous menons afin que notre société recouvre ses valeurs Humaines et non basées uniquement sur l'argent qui, sait toujours diviser les hommes quand ils doivent s'unir. Oh ! Esprit-Saint, c'est un Hommage que je te donne avec mes Frères et Soeurs souffrants et tous les êtres sur cette terre que j'aime puissamment.
Oui, c'est une Vie dans l'Esprit, celle qui nous fait dépasser toutes frontières, tous formalismes pour entrer dans la pâte Humaine et donner la Lumière qui habite nos âmes. Puisse l'Esprit nous donner cette éternelle saveur de nous savoir aimés de toutes éternités. Mon Dieu, grâce à Ta présence d'Amour et la persévérance de nos prières, dans cette contemplation-action, nous donnerons un visage habité d'Espérance dans ce monde qui en manque tragiquement.
16:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
25/06/2009
CET ESSENTIEL COMBAT SPIRITUEL.
Or le mal qui ronge le monde des hommes porte des noms aujourd'hui : sous-développement, marginalisation, inégalités criantes, exploitation des pauvres par les riches, chômage, loi du profit, règne de la violence, de la torture, du délit d'opinion, etc...Ce mal, des systèmes et des personnes en sont les auteurs ; d'autres hommes en sont les victimes. Les expressions de ce mal sont sociales et politiques. Si la Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ a un sens concret pour les hommes d'aujourd'hui, comment pourrait-elle être étrangère à ces maux ? Comme le mal, dont elle vient sauver les hommes, elle aura nécessairement une portée sociale et politique.
C'est dire que les chrétiens, corps contemporain de Jésus, porteurs de la Bonne Nouvelle de libération, ne peuvent éviter d'être partie prenante dans le débat politique de notre temps, ni de prendre parti pour les victimes de ces maux : les petits, les faibles et les opprimés, avec qui Jésus s'est montré solidaire. Sa naissance, tel un paria de notre société, doit nous mettre sur la route du Christ et c'est dans la prière silencieuse, que nous entendrons ses Appels et ses gémissements pour nous rappeler notre vocation au sein du monde.
Puissions-nous agir pour davantage d'Amour, celui qui dépasse les haines, les remords et les rancunes. Notre terre aurait bien besoin de chrétiens ( nes ) vivant une spiritualité authentique faite d'Amour et de compassion.
Bruno LEROY.
17:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
24/06/2009
LETTRE A L'AMOUR DE MA VIE.
Depuis que tu partages ma Vie, je sens le Bonheur palpiter chaque matin, dès que la nuit est morte. Et même dans certaines nuits, tu es ce croissant de soleil et de Lumière qui illumine mon destin.
Tu représentes la part qui me manque. Tes douceurs, ton esprit de bonté gratuite, la délicatesse de tes gestes. Tous ces comportements que tu témoignes au quotidien, ravissent mon âme.
Tu mets tant d’énergie dans les moindres actes que tu effectues ; que je ne suis guère surpris de tes fatigues subites. Tu mets tout ton être dans des tâches que beaucoup considéreraient comme banales et sans intérêts.
Depuis que nous vivons ensemble, je connais la saveur onctueuse de la Tendresse. Qu’il est bon, chaque matin de savoir que tu seras d’égale humeur. Les yeux chaleureux et immenses comme les océans qui nourrissent la terre de leurs flots bienfaisants et nécessaires.
Je t’Aime me semble être une injonction bien faible par rapport à la puissance de mes sentiments. Mais, les mots sont toujours pauvres pour exprimer nos grandeurs.
Oui, je suis amoureux comme à l’aurore de notre rencontre. Ce jeudi où nos existences ont basculées sans vraiment le savoir.
Tant de projets ensuite sont venus se greffer à notre Amour pour le renforcer. Jamais, je n’aurai imaginé une vie si belle, si magnifique, si pure en cette période de mes automnes.
Tu es la couleur de mon regard lorsque je regarde vers Toi.
Tu es la fleur qui embaume mon cœur de ses parfums subtils et délicats.
La Vie sans Toi serait aussi froide que la banquise du pôle Nord. Et je deviendrais à mon tour, la froideur incarnée de l’homme qui cache ses blessures.
En ce jour, je te redis et je fête la quintessence, la substantifique moelle, de l’Amour.
Je te redis toute la Force de ma Foi en ta destinée forgée par le temps et la réciprocité de nos sentiments.
Tu es ancré dans ma chair, mes entrailles et tu navigues dans mes poumons pour me faire tenir debout.
Sans ta présence, la vie n’aurait aucun Sens. L’Amour que nous vivons à deux a le sens sempiternel que nous lui donnons.
Continuons d’entretenir notre jardin intérieur où poussent des arbres aux multiples couleurs.
Je serai à tes côtés autant que le temps le permettra. Et même si je suis dans un ailleurs que nul ne connaît ; je sais que je demeurerai pour l’éternité à tes côtés.
Dans l’attente de te revoir peut-être…
Tout cela est bien mystérieux pour les hères que nous sommes.
Pour cette raison ultime, il nous faut vivre l’instant présent dans toute son intensité et ne guère se préoccuper du lendemain comme du passé.
Aujourd’hui, le Mystère auquel nous sommes confrontés est celui de l’Amour et du Respect.
Il faut continuer à nous découvrir au quotidien comme s’il allait durer l’éternité.
C’est en s’aimant, comme nous l’avons toujours fait jusqu’à présent, que nous verrons le visage de notre avenir se profiler.
Le Bonheur que tu m’offres n’a pas de prix car l’Amour est libéré de tous les paradigmes économiques ou de profit. C’est ce qui fait sa grandeur !
L’Amour n’est absolument pas vénal, c’est ce qui le rend libre de tous déterminismes.
Vivons cette liberté Absolue de nous aimer toujours plus qu’il ne faudrait aux yeux des gens biens intentionnées.
Vivons cette folie qui respecte autrui mais qui nous fait voler dans les ciels aux bleus indiscrets.
Oui, soyons fous de nous Aimer jusqu’au bout de…nous-mêmes.
Et contemplons la terre devenue écrin de nos tendresses.
Devenons contagieux auprès de chaque être rencontré. En leur faisant comprendre que l’Amour vrai existe puisque nous en savourons les senteurs quotidiennement.
Conserve cette lettre, sur ton cœur, Mon Amour. Elle te parlera encore de moi même si je suis en train de visiter d’autres paysages.
Elle évoquera à jamais la splendeur des horizons que nous avons admirés dans une semblable direction.
Elle te racontera la merveilleuse Histoire d’un Amour qui jamais ne s’est éteint par-delà l’espace.
Je t’Aime et ne me lasserai jamais de te le dire au risque de passer pour un homme ayant perdu la tête.
J’ai perdu la tête dans le corps solidement constitué de notre Amour.
Nous sommes sains de corps et d’esprit grâce à l’Amour qui habite nos jours.
Je ne vois guère d’autres causes fondamentales dont les humains sont à la recherche depuis la création du Monde.
Aimer et être Aimé demeure la seule raison d’Exister et tu restes mon unique raison d’être pour respirer pleinement la Vie !
Je t’Aime infiniment par-delà les contingences !
Rien ne pourra détruire la Beauté intrinsèque de notre Amour construit au fil des jours depuis des années !
Je suis Heureux avec Toi et cela est bien un juste motif pour vivre indéfectiblement ensemble.
Je te donne mes espérances afin que tu puisses te réfugier dedans lorsque les plaies de ton âme se mettent à saigner.
Je t’Aime et c’est peu dire, d’autant que les mots ne savent pas même en parler.
Laissons le silence de notre Amour nous parler. Il nous dira que faire plus nous serons attentifs à ses intentions.
Je T’aime avec la limpidité des sentiments et l’indestructibilité des passions qui m’alimentent et te nourrisent aussi.
Je t’embrasse Affectueusement avec la chaleur de mon cœur aimant.
Bruno LEROY.
09:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |