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04/02/2009

Telle est la poésie.

Les mots se mettent à jouer sans plus se prendre au sérieux. Telle est la poésie. Refus de dominer, volonté d'admirer, la poésie permet de parler à Dieu sans le violer. Le discours non-utilitaire laisse intact le Mystère. Voilà pourquoi c'est surtout dans ce registre là qu'est écrite la Bible.

Le Petit Prince de Saint-Exupéry m'a introduit dans cet univers. Les " grandes personnes " ne pensent que chiffres et, pour être convaincues de l'existence du petit bonhomme, elles n'attendent que le numéro de son astéroïde. Les enfants, eux, deviennent amoureux du petit prince quand on
leur dit qu'il a les cheveux couleur de blé. " Dessine-moi un mouton...! " Et l'aviateur de lui dessiner une cage pour avoir la paix. Que le petit prince imagine lui-même le mouton qui se trouve à l'intérieur ! Mais notre petit bonhomme s'en est trouvé très bien, car il recevait ainsi un espace pour son expérience personnelle.

" Parle-nous de Dieu...! " La tentation serait de dessiner Dieu comme on esquisse un mouton et de le définir à force de concepts précis. Or Dieu n'est pas à circonscrire. Il est à rencontrer. Il est amour offert à notre liberté et seul le poète peut parler respectueusement de l'amour, car il ne confisque pas les mots : il nous les présente comme un royaume à explorer. Combien de grands mystiques n'ont-ils pas été de grands poètes ?

En mathématique, lorsqu'on a trouvé la solution, le problème est épuisé. Lorsqu'il s'agit de Dieu, on est devant l'inépuisable et la surabondance. Les mots ne peuvent plus qu'introduire au seuil du Mystère, comme la cage livrait le mouton tout en le cachant. Et bientôt, les mots doivent se taire
pour faire place au silence, silence d'admiration devant l'ineffable, extase, adoration. Devant Dieu, on ne peut que rester bouche bée. Le mot " mystère " vient du verbe grec qui signifie " se taire ".

Il faut être poète pour parler de Dieu, mais il n'est pas nécessaire d'appartenir à la caste des spécialistes. En chaque homme sommeille un petit coin de poésie, un espace où les mots se libèrent de leur carcan et tentent de nommer l'Essentiel. Pour être poète ne suffit-il pas d'être amoureux ?

Chaque chrétien, de par son baptême et sa confirmation, a reçu l'Esprit qui sonde le silence de Dieu. Avoir la foi ne sera jamais réciter par coeur les formules du parti, mais être introduit au grand large de l'océan divin où chacun peut se rendre compte par lui-même, emporté par un vent de liberté.
Jésus parlait en paraboles. Celui qui n'a pas une âme d'enfant et un coeur de poète ne peut comprendre l'Évangile jusqu'au bout. Pour goûter un poème, il faut que la liberté s'offre, qu'elle se laisse faire et accueille les mots en les laissant retentir. Les mots sont des éveilleurs, mais jamais
malgré nous. Le croyant est un poète qui s'abandonne dans les bras de Dieu.
Et là, l'aventure de la Vie commence...


Bruno LEROY.

10:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/02/2009

HUMANISER NOTRE SOCIÉTÉ.

La seule solution se doit d’être radicale : il faut que, dans toutes couches sociales, on lance le défi d’humaniser le système, de changer le style de notre monde occidental. Il se peut que dans certains cas nous réussissions à aider ces personnes qui sont dans la misère. Mais il se peut aussi que dans de nombreux autres cas nous nous heurtions à l’échec. Toutefois, ce qui est évident est que nous rendrons notre vie plus humaine en essayant d’humaniser la leur, et ce, que nous parvenions ou non à les faire sortir de la pauvreté. Si, de l’intérieur de notre système, nous essayons de faire en sorte qu’ils ne soient plus en marge, nous échouerons peut-être ; mais nous ferons naître, probablement, un système ou un mode de vie qui ne sera pas générateur d’exclusion. Et c’est ce qui, à la longue, constitue la plus grande victoire. La personne installée dans le confort ne parviendra à devenir plus humaine que si elle accepte de sortir d’elle-même pour se rapprocher de l’autre, qui vit dans la misère. Et cet autre ne sera humanisé que dans la mesure où il pourra entrer en contact avec celui qui vit dans le confort. Ainsi, en faisant naître une relation à la place de ce qui était un mur, les deux parties du système deviennent plus humaines et avancent dans le même direction. Toutes deux deviennent davantage des personnes.

Alors que la révolution ne pouvait être faite que par les grands collectifs, l’humanisation apparaîtra à la portée de tout un chacun, et son efficacité sera d’autant plus grande que des gens se sentiront impliqués. Ceci ne veut pas dire que c’est une tâche facile à réaliser, mais c’est une tâche à la mesure de nos possibilités. Révolution et humanisation poursuivent exactement le même but : permettre à tous les hommes de vivre leur dignité humaine. Il y a pratiquement toujours eu des pauvres, d’une façon ou d’une autre. Cependant les caractéristiques des marginaux actuels, dans les grandes villes nanties, présentent des différences significatives par rapport à d’autres formes de pauvreté. A première vue, on a l’impression qu’il est très difficile de résoudre le problème que pose cette nouvelle marginalisation, non pas tant à cause de sa dimension quantitative que par la complexité de sa réalité plurielle, et par les difficultés auxquelles nous nous heurtons quand nous voulons mettre un frein aux tendances à la reproduction de ce fait social. Les solutions trouvées par le passé pour lutter contre d’autres formes de pauvreté ne peuvent être réutilisées sans être adaptées. Mais, par ailleurs, il est vain de refuser de profiter de l’expérience d’altruisme de tant d’hommes qui nous ont précédés. Tirons donc des leçons du passé sans l’imiter. Les pauvres et marginaux sont les personnes qui n’ont pas suivi le progrès rapide du modernisme et se sont trouvées parquées sur le bas-côtés d’une autoroute où les voitures roulent tous les ans plus vite. Et plus la rapidité du progrès, des changements techniques et culturels, est grande, plus grande est la difficulté du marginal à réintégrer le système social. La seule existence des pauvres remet en cause ce système social.

En disant ceci, nous touchons l’un des points que les éducateurs qui travaillent auprès des marginaux soulignent le plus : la réalité de la marginalisation est symptomatique d’une maladie dont souffre tout notre système social. Et pour que ce constat entre réellement dans les mentalités, nous avons une dure bataille à livrer, car nous avons toujours tendance à penser que le problème des pauvres est celui des pauvres. Nous disons volontiers : « ils n’ont pas eu de chance dans la vie », alors qu’à la vérité c’est un problème de la société tout entière. Tout le corps est malade, mais les plaies n’apparaissent qu’à certains endroits. C’est pour cette raison, que le travail de terrain des éducateurs devient une tâche de plus en plus difficile et ardue. C’est pour cette raison également que, jamais je ne me tairais en tant que militant Social pour dénoncer les perversités de nos systèmes et y porter remèdes au quotidien, jusqu’au bout, sans jamais me lasser de vouloir humaniser notre société. Comme tant d’éducateurs et d’éducatrices le font mais aussi, des citoyens qui ont pris la mesure de l’urgence.

Bruno LEROY.

10:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

02/02/2009

LIBÉRER LES OPPRIMÉS DU CAPITALISME.

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La plupart des théologiens de la libé­ra­tion rejettent toute accommodation avec le néolibé­ralisme parce qu'elle ébranle­rait la raison d'être de leur théologie comme une théologie des pauvres.
Ils ne sont que trop conscients de la détérioration de la pauvreté dans leurs régions ces dernières années, et que les changements que le monde a récemment expé­rimentés sont au détriment des pauvres dans le monde en développement.
 Quelques-uns retracent les racines de la détério­ration directement aux poli­tiques économiques de néolibé­ralisme, et maintiennent que le surcroît de chômage ou de sous-emploi, la chute des revenus, et la réduc­tion des possibili­tés dans la vie, sont tous les conséquences inévitables de ces politi­ques.
Bien que les gouvernements néolibéraux connaissent sans doute des succès, par exem­ple, dans le combat contre l'inflation, il faut que la théologie de la libération questionne toujours l'orientation de leurs politiques.
A l'avantage de qui sont-elle conçues?
Est-ce que c'est la vie des pau­vres qui est le critère pour le discerne­ment de l'action?
Est-ce que le capitalisme du libre marché peut jamais pro­mouvoir le bien des gens avant le profit?
 Les théolo­giens de la libération soulignent invaria­ble­ment le conflit entre la logique du capita­lisme et l'op­tion pour les pauvres , un conflit qui est manifestement plus vrai du capita­lisme dans sa forme néolibérale. Bien qu'ils ne s'expriment pas avec la même comparaison, il y en a peu qui ne seraient pas d'ac­cord avec l'assertion de Leo­nardo Boff qu'«il est aussi impossible de créer un système de marché moral que de constru­ire un bordel chrétien»!.
Si la théologie de la libéra­tion veut rester une théologie des opprimés, elle ne peut pas se permettre d'être entraînée par ceux qui font parti du pro­blème mais qui se prétendent gardiens de la solution. Car le néolibéralisme lance un défi subtil à la théologie de la libé­ration, même jusqu'à se présenter lui-même comme une «option alternative pour les pauvres». Le Directeur Général du FIM parla du mandat de son orga­ni­sation comme celui de Jésus: à «annoncer la bonne nouvelle aux pauvres» (Luc 4,18-19), remar­ques que quelques théologiens regardent comme signes d'une «anti-théolo­gie».
La théologie de la libération a souvent souli­gné la distinction entre le Dieu de la vie révélé dans les Écritures, et les idoles qui en­traînent le religieux mais qui l'amène à l'injustice et à la mort. La théologie de la libération doit donc continuer à parler des «projets socialistes», mais jusqu'à quand débattrons-nous les questions politi­ques et économiques de cette façon?
Est-ce que les théolo­giens de la libération finiraient par rien d'autres que de crier des slogans dans la coulisse? N'est-il pas temps, donc, de chercher des modèles neufs, ceux qui permettront aux théo­logiens de la libération de rendre efficace leur option pour les pau­vres, tout en ne la liant pas aux idéologies apparemment débordées du passé? Il y a des chrétiens progressifs qui disent que oui, il est vraiment temps de trouver une vision neuve, une qui insiste moins sur une trans­for­mation sociale «vaste» et plus sur la re­cons­truc­tion graduelle de la communauté. Ils pré­tendent que dans le climat, actuel il serait nécessaire de construire le Royaume en s'efforçant à transformer la vie des gens dans des projets qui sont plus modestes et localisés que l'on envisa­geait autrefois, bien qu'ensem­ble ces projets soient «révolu­tionnaires» dans le sens qu'ils puissent changer des sociétés entières.
Théologique­ment, leur modèle n'est plus «l'Égypte» et le rêve d'une «terre promise» littérale, mais Babylone, où un peuple captif désirait ardemment la restauration de sa communauté.
La théologie de la libération est confrontée par beaucoup de défis actuelle­ment, mais elle survivra si elle reste enracinée dans les communautés, si elle formule les préoccupations des pauvres, et si elle reste fidèle à une vision de changer la société selon les valeurs du Royaume. La poursuite de cet objectif ne requiert pas qu'elle soit liée à une idéologie en parti­culier; elle peut se servir de celles qui se mon­trent utiles, aussi longtemps que leurs va­leurs sont conséquentes avec celles du Royaume.
Cependant, ce qui n'est pas facultatif c'est un engagement en faveur des méprisés et des parias. Aussi long­temps qu'il y a des gens dépouillés de leur dignité légitime en tant qu'enfants de Dieu, il faut que la théologie de la libé­ration continue à suivre l'engagement de Jésus à annoncer la bonne nouvelle aux pauvres et à libérer les opprimés.
Bruno LEROY.

13:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

18/01/2009

La Vie est une Lumière éblouissante que l'on porte en soi.

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Depuis des années, je prends des trains et des avions pour rencontrer d'autres individus dans un contexte culturel parfois bien différent.
Ces voyages n'auraient aucune signification si la démarche essentielle n'était guère d'aller à la découverte de personnes souvent inconnues.
Je prends le mot signification dans son sens étymologique, c'est-à-dire donner Sens à une action.
Il est important de vivre dans la pâte humaine pour en savourer toutes les richesses intérieures.
Ne pas porter un regard empli de préjugés, mais dévoiler progressivement l'unicité de la personne rencontrée.
L'être humain porte en lui sa mystique propre, c'est-à-dire sa part de mystère.
En respectant l'individualité d'un être vous préservez son intimité qui n'a guère le droit de connaître quelque intrusion que ce soit.
Il faut respecter infiniment la part sacrée qui scintille en chacun de nous.
Voilà pourquoi, il m'est difficile de comprendre certaines personnes aux jugements hâtifs.
Les racistes en tous genres qu'ils soient blancs, noirs, verts me sortent des trous de nez.
 Et ces homophobes bien-pensants qui ne voient l'amour que sous le prisme de la sexualité parce qu'ils l'ont désacralisée.
Oui, l'Amour a perdu son sens sacré et c'est pour cette raison que nous percevons les sentiments amoureux uniquement sous l'aspect de la sexualité.
Tout en nous croyant dans notre bon droit. Cette vision ne fait guère partie du racisme pensons-nous...!
De plus, les chrétiens entrent de pleins pieds dans cette forme de rejet sous des prétextes faussement théologiques.
Comme vous l'aurez compris, ma seule et unique religion est l'Amour de l'Humain sous toutes ses formes fussent-elles déformées.
Ce que je n' accepte pas dans mon existence, ce sont les petits trous du cul qui s'ingénient à tuer toute idée de Vie.
La Vie est une Lumière éblouissante que l'on porte en soi.
Si vous n'avez pas cet éclat, vous ne serez que nuit profonde dans l'existence d'autrui.
Vos prières et vos messes ne sont que de la merde si vous ne savez accueillir les autres tels qu'ils sont et non tels que vous les rêvez !
Le souffle de l'Amour ne peut s'exprimer uniquement une fois par semaine.
Sinon, c'est du domaine de l'hypocrisie, voire de la débilité non respirable.
Nul besoin de prendre des avions ou des trains pour contempler les visages devenus d'éternels paysages où nous pouvons voyager et cheminer dans le destin de nos frères en humanité.
Non, le regard que vous portez sur les événements n'est exportable que si vous les vivez profondément.
La valeur intrinsèque de la vie ne saurait être détruite par des jugements moraux qui faussent la conscience.
Vivre l'instant présent comme un éternel Amour qui ne cessera jamais. Voilà, la clef du Bonheur. Du vôtre et par effet de boomerang, des proches.
Je vous en prie ne dites pas que vous êtes chrétiens ou humanistes si vous ne savez pas même regarder les yeux dans les yeux battre le cœur de votre voisin.
Ou mettre simplement de la poésie dans vos relations humaines.
Je sais, c'est un travail de longue haleine sur Soi et notre propre structure mentale.
Mais, tant que ce discernement, cet acheminement spirituel n'a point été effectué surtout, je vous en prie ne vous prenez pas pour ce que vous n'êtes pas !
Il est tant de gens qui croient détenir la Vérité et ne palpent que leurs mensonges illusoires.
L'approfondissement de votre être vers une découverte plus authentique, plus humaniste des paradigmes de notre société vous aidera à grandir intérieurement.
Et surtout de n'avoir plus jamais peur de  ces étranges étrangers qui vous entourent et ne sont que vos frères au sein de notre Humanité.
A nous, à vous, de commencer dès aujourd'hui à devenir vrais !
 
 
Bruno LEROY.

20:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

PAS DE PAIX SANS JUSTICE.

L’agression meurtrière contre les habitants et les habitantes de Gaza a mis en lumière la brutalité de la politique colonialiste de l’État d’Israël. Les massacres perpétrés contre les populations civiles s’inscrivent dans la droite ligne de la domination de tout un peuple.
La complicité des États-Unis mais aussi de l’Union européenne, et notamment de la France, par un accord d’association et une coopération militaire est évidente. Les tentatives diplomatiques pour aboutir à l’arrêt des combats ne peuvent constituer une réponse satisfaisante pour le peuple palestinien tant que durera l’occupation. L’annonce par Israël d’un « cessez-le-feu » unilatéral, tout en maintenant ses troupes et le blocus de Gaza, ne constitue pas un acte de paix, mais la poursuite par d’autres moyens de l’occupation et de la colonisation.
En Palestine comme ailleurs, il n’y aura pas de paix sans justice.
 
Bruno LEROY.

18:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

16/01/2009

LES ATHÉES EN CROISADE CONTRE LES CHRÉTIENS.

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En Angleterre et en Espagne, les flancs de bus accueillent des publicités inédites pour l'athéisme. Des associations chrétiennes demandent leur interdiction, les voyageurs méditent.

 

Dieu existe t-il ? Voilà un vrai sujet de méditation pour les voyageurs des transports urbains de Londres pendant leurs trajets en autobus. Car depuis début janvier, un millier d'autobus arborent des affiches publicitaires un brin provocatrices.

On peut y lire en grosses lettres roses, oranges et rouges : "Il n'y a probablement pas de Dieu. Alors, arrêtez de vous inquiéter et profitez de la vie".

Un slogan qui peut aider à être philosophe en ces temps de crise… Mais qui a le don d'irriter les associations chrétiennes espagnoles et d'outre-Manche. Elles ont déposé une plainte devant l'autorité de surveillance de la publicité (l'équivalent de notre Bureau de vérification de la publicité BVP) et demandent l'interdiction de ces affiches athées.


Derrière les bus, une femme

Qui se cache derrière cette campagne publicitaire inédite ? Une journaliste anglaise de 28 ans, Ariane Shenine, elle-même irritée par des panneaux évangélistes sur des autobus londoniens en 2008. Les affichent renvoyaient alors vers un site internet sur lequel on peut lire que ceux qui rejettent Dieu seront condamnés à souffrir en enfer pour l'éternité.


Dans le métro londonien et sur les bus espagnols aussi

Profitant d'une tribune libre dans un journal quotidien, The Guardian, la journaliste a lancé en juin 2008 une souscription pour financer une campagne athée, en réaction à cet accès de prosélytisme. Elle a recuelli 140 000 euros (150 000 euros) – bien plus que ce qu'elle espérait – ce qui lui a permis de financer cette campagne publicitaire nationale début janvier 2009.

La campagne est relayée dans le métro londonien. Et elle s'est récemment exportée en Espagne, sur les bus de Madrid et Barcelone, à l'initiative des athées espagnols.

 

Cette bataille de bas étage est vraiment la conséquence de nos intolérances réciproques. Elle est en quelque sorte, le fruit d'un capitalisme libéral qui invite à l'hédonisme.

Cette guerre intestine n'a nullement lieu d'exister dans une société qui défend la laïcité et les valeurs républicaines du respect d'autrui.

Espérons que la raison retrouvera ses droits face à ces excessivités de tous côtés.

Bruno LEROY.

12:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/01/2009

DIEU EST DANS LE SILENCE.

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Dieu vous a-t-il témoigné sa confiance en gardant le silence - ce silence qui a un sens si profond ? Les silences de Dieu sont ses réponses. Représentez-vous ces jours de silence absolu, dans la maison de Béthanie. Connaissez-vous actuellement, dans votre vie, quelque chose de semblable ? Dieu peut-il vous témoigner de cette manière-là sa confiance, ou réclamez-vous encore une réponse manifeste ?

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Dieu vous accordera sans doute les bienfaits que vous réclamez, s’il vous semble impossible de vous en passer ; mais son silence est la preuve qu’il veut vous faire parvenir à une plus merveilleuse connaissance de lui-même. Vous plaignez-vous à Dieu de ce que vous n’avez pas reçu de réponse ? Vous verrez Que Dieu vous a, par son silence, manifesté une plus grande confiance, parce qu’il a vu que vous étiez capable de supporter une révélation plus sublime.

Il ne voulait pas vous plonger dans le désespoir, mais vous rendre plus heureux. Si Dieu vous a répondu par le silence, louez-le, car il veut vous entraîner vers de plus hautes destinées. Le moment où il vous manifestera qu’il a entendu vos prières viendra ; c’est lui qui, dans sa souveraine sagesse le détermine. Pour lui, le temps ne compte pas. Vous vous dites peut-être : « J’ai demandé à Dieu du pain, et il m’a donné une pierre. » Mais vous vous trompez, et aujourd’hui vous vous apercevez qu’il vous a donné le pain de vie.

Ce qui est merveilleux, lorsque Dieu se tait, c’est que ce silence est contagieux. Vous devenez vous-même pleinement calme et confiant : « Je sais que Dieu m’a entendu. » Son silence même le prouve. Aussi longtemps que vous pensez que Dieu doit vous bénir par une réponse à votre prière, il le fera ; mais il ne vous accordera pas la grâce du silence. Si Jésus-Christ travaille à vous révéler le but véritable de la prière, qui est de glorifier son Père, il vous donnera le premier signe de son intimité : le silence.

Bruno LEROY.

20:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La liberté est le prix du risque.

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          N’est-il pas vrai que le plus grand danger dans la vie, c’est de ne rien risquer du tout. Celui qui ne risque rien, n’a rien ; celui qui ne risque rien, n’est rien, affirme un auteur contemporain. Seuls celles et ceux qui risquent sont libres.

Si la liberté est le prix du risque, en amont de celle-ci nous sommes conviés à vivre l’expérience de la confiance. Et Dieu nous enjoint, à l’instar d’Abraham, de partir, de quitter les contrées de nos certitudes pour repartir vers des horizons moins connus, voire inconnus. Ce départ-là se vit d’abord au plus profond de notre être, à l’endroit précis où Dieu aime venir se poser, se reposer, là où se noue l’humain et le divin.

Nous devons, ici aussi, oser faire confiance, prendre le risque de prendre Dieu au sérieux. « Pars, ne crains pas, je suis avec toi, jusqu’à la fin des temps », susurre-t-il dans une brise légère au cœur de notre désert. Un peu comme si nous étions invités à nous quitter pour mieux le rencontrer. Tout au long de notre existence, nous avons reçu de celles et ceux qui ont croisé notre chemin. 

Et aujourd’hui, c’est à nous de partir et de marcher sur les destinées sinueuses de nos histoires. Cette démarche commence par chacune et chacun d’entre nous, là où nous en sommes. Je pars de qui je suis. J’ose clamer mon identité de croyant. Pour ce faire, je dois connaître mes repères intérieurs, ceux qui me rassurent et ceux qui me donnent des ailes pour voler dans la vie.

Fort de cette connaissance, je pars, je me quitte, sans pour autant jamais me nier ; je me quitte tout simplement pour partir à la rencontre de Dieu en moi ou chez l’autre avec cette conviction d’en revenir transfiguré. Ayant dépassé mes propres peurs, je fais l’expérience lumineuse, merveilleuse d’un dépassement, d’une autre manière de regarder la vie et le monde.

Mon regard s’illumine de lumière divine. Ayant quitté mes certitudes et pris la main de Dieu tout en confiance, je découvre à nouveau ce bonheur de croire en celui qui se transfigure sous nos yeux. L’expérience de la transfiguration devient ainsi l’invitation constante à quitter la plaine de nos raisonnements pour grimper la montagne de Dieu. Au sommet de celle-ci, au sommet de nos vies, Dieu se donne en lumière pour éclairer nos départs incertains. Que la lumière du Transfiguré nous ouvre la route de cette destinée à accomplir, à réaliser. 

 Les risques à prendre pour vivre notre vie chrétienne s’enracinent donc bien au cœur de nos identités.  Osons alors être pleinement nous-mêmes.

 

Bruno LEROY

Éducateur-Écrivain.

20:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/01/2009

Seul notre silence peut en faire des monstres.


podcast

Voici un article à caractère psychologique écrit pour la presse et enregistré pour diffusion.

Je vous souhaite une excellente écoute et surtout, une profonde méditation sur les problématiques des jeunes, en général et de certains parents en particulier.

Bruno LEROY.

20:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

01/01/2009

Je vous souhaite une merveilleuse Année 2009.

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Seuls, les gestes comptent, le reste n'est qu'illusion.

Je sais, le temps tisse sa laine pour réchauffer nos cœurs. Et nous ne savons pas ce que demain propose.
Alors, pourquoi se faire du sang mauvais si nous ignorons toujours quelle sera la couleur des fleurs de demain.
Aujourd'hui nous suffit avec ses gerbes d'amour et de tendresse et ses tourbillons de lumières éclatantes.
Qui chantent au ciel que cette Année sera belle selon nos combats et nos regards envers celle qui se présente comme Nouvelle.
Je vous souhaite une merveilleuse Année 2009 pleine de Joie, de sérénité, de paix...
Tous ces fruits indispensables qui donnent à la Vie une indéfectible santé dans l'harmonie des jours aux senteurs de Bonheur.
Bruno LEROY.

11:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |