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28/03/2009

SOYONS LE FEU DE DIEU SUR TERRE.

 
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Comment supporter tant d'ignominies sociales ? L'hécatombe que le monde subit aujourd'hui ne cessera que par l'avènement de l'amour. L' Amour, dur, fort, positif, y a-t-il quelque chose de plus positif qu'aimer ? Nous l'avons réduit en courtoisie, en pure politesse : à ne pas calomnier, à ne pas refuser le salut, à ne pas offenser, à ne pas dire non, quand il s'agit de porter aide en cas de grave nécessité.

L'Amour, allons-nous le vivre, lui aussi, par omission et par refus ? Vous, les riches, vous observez scrupuleusement la tradition, par pure politesse, mais vous annulez bel et bien le commandement d'Amour de Dieu pour observer votre tradition, celle que vous vous êtes transmise.
Celui qui n'aime pas dans le sacrifice est mort. Ris, toi, avec celui qui rit et ne t'éloigne pas de celui qui pleure. Pleure avec qui pleure. Ne soyons pas envieux ; nous finirions par nous haïr et nous serions fratricides. Plus que donner notre vie pour un autre chrétien à un moment donné, ce qui est facile, l'amour consiste à lui donner un peu de ta vie durant toute sa vie. Un cadeau de sourires ; ton aide dans le travail, ton encouragement dans la douleur, ta joie dans sa joie, ton amitié sincère, tes délicatesses, tout ce qui peut contribuer à rendre plus agréable la vie des autres.

L'Amour fort et surnaturel que Dieu réclame de nous, c'est l'amour de l'ennemi. Mais ce commandement, nous n'en finirons jamais de le comprendre, si nous ne pratiquons pas d'abord l'amitié et l'intimité surnaturelle et humaine avec nos amis de toujours.
On nous dit d'avoir peu d'amis, mais de bons. Cette consigne, n'en doute pas, est bonne pour la foule et pour les enfants. Cette consigne reste valable pour tous ceux qui ne peuvent surmonter le milieu qui les entoure.
Pour toi, homme vaillant, décidé, apôtre, la consigne est celle-ci : beaucoup d'amis et de mauvais. Que d' hommes mauvais et surtout en manque de spiritualité retourneront au Christ grâce à la sincère amitié et au Témoignage de vie d'un aventurier de Dieu, qui indiquera implicitement par la Puissance de l'Esprit qui l'habite, le chemin qui mène vers davantage de force intérieure. Les Aventuriers que nous voulons être, au service de Dieu, seront seuls capables de combattre les Injustices, selon l'esprit révolutionnaire des Évangiles. Notre monde a besoin de ces aventuriers de Dieu qui sont prophètes et changeront les mentalités, uniquement par Amour, car rien ne peut se faire sans les charismes donnés par l'Esprit-Saint. Puissions-nous désirer devenir ces Aventuriers que Dieu appelle inlassablement pour lui servir de Témoins au sein de notre humanité.

BRUNO LEROY.

10:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

26/03/2009

La prière substance de notre vie.

La prière substance de notre vie.

Bruno LEROY. Éducateur de rue. Interview publiée sur notre site avec l'autorisation ... Nom ou Pseudo : Bruno LEROY Pays : France Email : edukaction@club.fr ...
www.paraboles.net/site/edito_39.htm - 23k - En cache - Pages similaires
 

"Auteur spirituel davantage que poète, c'est par la prière qui intensifie mon regard,

que je puise la poésie des mots de la Vie."

BRUNO LEROY.

20:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

24/03/2009

L'ÉTHIQUE DU JOURNALISTE-ÉCRIVAIN.

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Nous ne pouvons écrire sans être habités par de multiples paysages. Nous choisissons cet univers qui se révèle dès que les mots se mettent en place. Que ce soient l'émerveillement ou la révolte, nous devons canaliser, orienter ces pensées qui submergent la conscience. Sont-ce des images chatoyantes au velours parfois rugueux que nous écrivons. Ou sont-ce des éclats de lumière qui éveillent les esprits apaisés.
Toutes ces questions répondent à l'éthique du journaliste ou du poète. Comme pour la photographie, le journaliste à l'âme de poète, ne doit ni sous-exposer, ni sur-exposer, son sujet.
Mettre à sa juste place les événements qui nous parviennent tels des échos du monde. Ne pas faire résonner cet écho inlassablement. Sa musique ne serait que vacarme sans mélodies.
Comment trouver cette distance nécessaire qui positionnera le sujet justement. Si vos paysages intérieurs demeurent ombragés par des problèmes personnels. Votre écriture aura le reflet de vos tourments.
Si votre existence est perçue dans ses aspects solaires. Alors, votre écriture aura la saveur de l'Espérance tant attendue.
 
Mais, pourquoi est-elle attendue à ce point par nos contemporains ?
 
Sans masquer les dures réalités. L'éthique du journaliste est de fournir un espace de réflexion à ses lecteurs. Si le journaliste écrit brutalement ses impressions propres. La morale de l'histoire s'en trouve réduite.
En effet, le journaliste est là pour suggérer et relater des faits et non livrer ses humeurs du moment. Les faits sont infaillibles et seul le lecteur en prendra possession.
 
 
Alors, le journaliste ou le poète n'aurait jamais droit à émettre son opinion ? L'opinion reflète ce que la pensée unique nous ordonne inconsciemment. Les convictions sont d'un autre mouvement puisqu'elles sont imprimées au tréfonds des paradigmes existentiels de l'écrivain.
Écrire en exprimant l'authenticité de nos valeurs. C'est maintenir l'éthique journalistique à son plus haut niveau. Un thème qu'elle qu'en soit la substance ne saurait laisser le poète dans des froideurs caverneuses.
Il doit dire tout haut, si haut, ce que certains pensent ou vivent dans le silence. Il doit mettre de la réflexion et de la pensée dans ses textes. Voilà, le secret éthique du journaliste qui veut aider ceux qui le lisent à avancer.
 
 
 
Sinon, l'information devient déformation des événements évoqués. Non pas une désinformation volontaire mais, une relecture inconsciemment déformée par le lectorat. La raison en est simple. Le manque de clarté du journaliste assombrit la lecture de l'article. Le journaliste étant peu à l'aise avec sa propre éthique, il en vient à créer un climat confusionnel.
 
 
 
Et les pauvres gens avalent telles des couleuvres ses dires mensongers. Mais, qu'est-ce donc que cette morale dont doit s'armer l'écrivain. Rien d'autre qu'un positionnement limpide par rapport aux articles traités.
Ce positionnement est le long travail, le dur labeur d'une intériorité longuement remise en questions pour en extraire les scories. Voilà, pourquoi je parlais antérieurement de journaliste-poète. Il est question de regard. Une façon de contempler et d'analyser les informations transmises. Un regard qui respire. Cela peut paraître étrange comme expression. Et pourtant, cette vision ouvre vers d'autres horizons possibles. Comme une longue, immense respiration. L'article ne clôt pas le débat au contraire, il l'ouvre vers une infinitude de réflexions. Le journaliste ouvre les portes de la conscience humaine.
La pensée se mire à la source de l'article. Dégustant l'eau cristalline qui découle de ses arguments. Prenons un exemple récent, Benoît XVI affirme que l'usage des préservatifs ne résoudra pas la problématique endémique du Sida. Est-ce bien ce qu'il a dit ou sont-ce des propos envoyés fragmentés par les Médias. Derrière cette polémique qui est gagnant. L'Église ou les journaux en mal de lecteurs. Pourquoi le discours du Pape a-t-il était volontairement coupé pour générer un contre-sens à quelques jours du sidaction ?
 
 
 
Voilà, un simple exemple d'une éthique journalistique et personnaliste. Se poser des questions avec un regard neuf de poète qui espère contre toutes espérances. Ne pas se mouler dans les excès de ce siècle. être de ce monde sans être du monde. Comprendre pourquoi l'humain a besoin de sensations fortes pour exister et ne pas y sombrer. L'éthique de l'écrivain est une incommensurable remise en questions de chaque jour.
 
 
 
 
Il est difficile dans ce monde opaque de laisser percer la lumière. Seul, le journaliste digne de ce nom le pourra. Il lui faudra remettre en cause pas mal d'acquis et de conceptions faciles. Les vérités qui se révèlent avec trop de fluidité sont souvent des mensonges travestis. Et puis, l'éthique personnelle pousse aussi à l'indignation, voire la révolte face aux injustices. Le silence est immoral.
 
 La parole dite pour recentrer les absurdités que cette terre renferme est force. Elle est ferment vers un monde meilleur. Il faut que le journaliste écrive avec le sang de son cœur.
 
Sinon, ses articles auront des senteurs de moisissure. Il ne transpirera jamais de ses convictions intimes dans ses écrits. Et nous lirons du rabâché, du formaté sans personnalité. Le journaliste-poète est présent pour ouvrir les yeux de ses contemporains. Pour les amener vers des sentes non désirées. Alors, seulement l'éthique aura le visage de l'esthétique. Une sorte de vérité émise qui ne ment jamais et dont malgré certaines horreurs nous en percevons la beauté intrinsèque.
 
Le journaliste doit réveiller les esprits afin que tous réfléchissent aux solutions à trouver. Si son chemin n'est pas une ouverture vers l'espérance de lendemains où l'Homme prendra son destin en main.
Son éthique alors ne vaut rien tout autant que son article. Le soleil revient toujours après la pluie et c'est un soleil d'amour.
 
Bruno LEROY.

18:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

21/03/2009

GUY GILBERT DÉFEND LE PRÉSERVATIF.

video Le « curé des loubards » défend le préservatif - société, religion, pape - videos kewego.mp4

Cliquez sur le lien ci-dessus. Real player s'ouvrira et vous verrez la photo de Guy apparaître en entendrez ses propos.

Je suis en plein accord avec Guy sur ce sujet ( que j'élaborerai plus tard ).

Il ne faut pas ajouter la mort à l'Amour. Toutes expressions d'amour sont dignes de connaître la tendresse de la vie et non le regard morbide de la mort. Nul n'a le droit de juger et d'évoquer ce sujet à la légère. Les chrétiens qui sont contre le port du préservatif, ne sont pas des hommes ou femmes de terrain. Ils vivent leur Foi dans le confort de leur conscience bien-pensante.

Facile d'imaginer des valeurs morales lorsqu'on est pas même capable de regarder l'étranger droit dans les yeux avec amour.

Il est plus facile de juger que d'analyser les divers paradigmes de nos sociétés en mutations et en affirmations.

Affirmer que l'on aime différemment devrait être accueilli avec la tolérance du coeur plutôt que le mépris sous des prétextes évangéliques.

L'Amour n'a pas de frontières dans l'âme des humains. La haine non plus, d'ailleurs.

Bruno LEROY.

13:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

15/03/2009

BASHUNG RÊVE TOUJOURS.

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Ses textes nous plongent dans la profondeur des océans. Sa voix savourait chaque mot comme pour en extraire la quintessence. Bashung demeure unique dans l'univers magique de sa musique. Il deviendra certainement, s'il ne l'est déjà, le père spirituel des artistes authentiques. Ceux qui cherchent inlassablement la note bleue, celle qui n'existe qu'à l'intérieur de nous mêmes.
 
Il faudra bien que quelques-uns suivent le maître pour nous chanter leur part de vérité. Bashung avait su extraire de son silence méditatif des joyaux et des lumières poétiques. Son rôle fut de nous indiquer le chemin de la création libre. Pourquoi ne pas prendre exemple sur son souffle métaphorique. Il savait parler de lui avec pudeur et dans son art, il maniait souvent l'imprudence faute de ne point aimer ce qui immobilise.
 
Tout ce qui n'allait pas selon un certain tempo ou une mélodie des mots, ne l'intéressait guère. Il aimait le vent qui respire dans les arbres les senteurs du printemps. Il aimait la vie dans toutes ses cadences, ses splendeurs et ses sens. Il  n'aimait que sa musique, comme un mystique qui interpréte le cantique des cantiques. Il avait ce sourire de la douceur qui fait l'humilité. L'élégance de ses gestes transcendait sa présence scénique. Bashung est désormais dans les volutes éternelles comme une fumée blanche immaculée sur laquelle il nous faudra écrire.
 
Ce soir, je pense à sa femme et ses deux enfants. Puissent-ils écouter inlassablement les rêves parfois blessés qu'Alain leur murmure encore et toujours. Merci, Monsieur Bashung, de nous avoir témoigné tant de Dignité. Votre exemple restera gravé dans la mémoire des jeunes et moins jeunes, infiniment. Je vous aimais et je vous aime encore par-delà l'espace de la mort.
 
Bruno LEROY.
Éducateur de rue.

20:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : videos, médias, poesie, spiritualite-de-la-liberation, art, christianisme, foi, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/03/2009

Théologie de la libération ?

Théologie de la libération ?

Nous vous communiquons en direct l'excellente contribution de Bruno LEROY, éducateur de rue, qui a été déposée aujourd'hui sur notre site.

Paraboles.net est une plateforme participative, profitez-en, exprimez-vous, réagissez !

Le drapeau de la théologie de la libération
continue à flotter au vent de l'histoire !
 

Il signale que pour l'histoire de la Foi s'ouvre aujourd'hui la troisième grande époque, celle de la construction.

En effet, la Foi a déjà exercé par le passé une fonction de contestation : aux premiers siècles du christianisme, au temps de l' Église des Apôtres, des martyrs et des vierges. Ensuite, avec l'entrée dans la grande période constantinienne, la foi a joué un rôle de conservation de l'ordre social, consacrant le statu quo et acceptant de collaborer avec les pouvoirs de ce monde.

Aujourd'hui, la Foi assume avec décision une fonction de construction : elle conteste l'ordre établi, et par là elle se rapproche de l'Église primitive, mais en allant au-delà, c'est-à-dire en exerçant sa responsabilité historique pour conformer la société à l'utopie du Royaume.

Par conséquent, la théologie de la libération manifeste son impatience et lutte pour une société nouvelle dès maintenant en ce monde : pour une société alternative à la société capitaliste, mais réellement alternative, et qui aille donc bien au-delà des socialismes existants, mais dans le sens de leurs projets et de leurs potentialités intrinsèques, car ceux-ci trouvent une profonde résonance dans la tradition de la Foi.

La théologie de la libération a l'intuition que, la Foi ne peut perdre sa chance de dire une parole nouvelle dans l'histoire ; elle ne peut pas retomber dans les sentiers déjà battus par les sociétés et dont on sait où ils mènent.

A partir de l'utopie absolue du royaume, la Foi peut contribuer à indiquer des chemins nouveaux vers une société nouvelle, une société alternative au capitalisme et alternative de socialisme, une société plus accomplie et plus humaine, société libre et libérée, en un mot, une société d'hommes libérés.

Tentons de définir les traits fondamentaux de ceux qui sont dès maintenant à l'œuvre pour faire progresser le rêve de cette société d'hommes libérés :

a) Homme solidaire :

Exactement comme le bon Samaritain penché sur le voyageur tombé, pour que tous deux ensuite se relèvent ensemble. Il n'est pas de lutte de libération qui ne soit aussi sa lutte, car il est attentif aux formes les plus diverses de soutien et même d'identification, il en accepte toutes les conséquences, parfois très lourdes, qui peuvent en découler.

b) Homme prophétique :

Doué d'un esprit critique lucide, il dénonce les mécanismes créateurs d'oppression, il détecte les intérêts secrets qui se cachent derrière les projets des groupes dominants, il annonce en parole et en pratique l'idéal d'une société de frères et d'égaux, et ne négocie jamais avec la vérité.

c) Homme engagé :

C'est l'action inspirée par une droite compréhension qui transforme la réalité. Voilà pourquoi l'engagement auprès des opprimés pour leur libération n'est digne de ce nom que lorsqu'il se concrétise dans un cheminement aux côtés de ceux qui partagent le même rêve, y appliquent toute leur énergie et y dépensent leur Vie avec générosité.

d) Homme Libre :

Il cherche à se libérer des schémas et des illusions imposés par le système, afin d'être libre pour créer avec les autres des façons plus appropriées de vivre, de travailler, d'être chrétien ; il s'efforce d'être libre de lui-même afin d'être plus libre et plus disponible pour les autres, et même disposé à mourir en témoignage pour la justice de ce Royaume de Dieu qui envahit l'histoire dans la noble lutte des opprimés pour leur dignité et le droit à la Vie.

e) Homme jovial :

Se définir clairement en faveur des pauvres et pour leur libération soulève des conflits. L'effort pour réaliser l'avènement évangélique en soi-même, dans les structures de la société et à l'intérieur de l'Église engendre fréquemment des tensions et de douloureuses ruptures. Assumer avec jovialité de telles situations, comme prix à payer pour la libération intégrale, constitue un signe de maturité et une caractéristique de l'esprit des béatitudes, ainsi que le montrent tant et tant de chrétiens engagés avec le peuple.

f) Homme contemplatif :

Malgré la lutte, il ne perd pas le sens de la gratuité, de la valeur propre attachée à chaque dimension de la vie humaine, l'amour, la fête, la célébration et les relations fraternelles. Tout comme jésus, il sait se recueillir, le cœur dépouillé, pour prier ; il sait contempler la présence de Dieu dans l'histoire des hommes, en particulier dans les luttes et les résistances des humbles. Il apprécie autant la tendresse d'un enfant que le courage d'un militant, et sait se montrer magnanime, sans servilité, devant ses adversaires.

g) Homme utopique :

Il ne se repose pas dans les succès, il ne perd pas courage dans les revers. Il traduit l'Espérance eschatologique du Royaume de Dieu en espérances historiques dans son environnement personnel, social, dans le monde de la santé, du travail, de la culture. La "petite utopie", voir le monde manger au moins une fois par jour, la " grande utopie ", une société sans exploitation et fondée sur la participation de tous, et finalement " l'utopie absolue ", la communion avec Dieu dans une création totalement rachetée, habitent le cœur de celui qui s'engage pour une libération intégrale.

La libération sociale ne peut s'établir sur terre que si les hommes, imprégnés de Foi et de passion pour l'Évangile, unis à tous les assoiffés et affamés de justice, en ont auparavant créé les dispositions humaines et préparé les conditions matérielles. Alors seulement la terre ne sera pas une autre terre et le ciel un autre ciel, mais plutôt un ciel nouveau et une terre nouvelle. L'ancien avec ses oppressions aura passé. Le nouveau sera don de Dieu et conquête de l'effort humain. On verra continuer dans l'éternité ce qui aura commencé dans l'histoire : le Royaume des hommes libérés, frères et sœurs, dans la grande maison du Père.

Bruno LEROY.
Éducateur de rue.


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19:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/03/2009

LA RÉCESSION N'EST PAS UNE ILLUSION.

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Le sommet de l'État ne peut plus cacher la réalité : l'économie française plongera dans le rouge en 2009. Et dans le rouge sombre : cette année la France détruira de la richesse puisque Bercy prévoit que le PIB sera en baisse de 1 à 1,5 %. C'est du jamais vu depuis 1945 ! Les dernières crises n'ont pas été aussi violentes. En 1993, le PIB avait reculé de 0,9 % et de « seulement » 1 % en 1973 avec le premier choc pétrolier.

Et dire que pas plus tard que l'automne dernier, le gouvernement espérait une croissance positive comprise entre 0,2 et 0,5 % en 2009 ! C'était sans compter sur l'effondrement des industries pourvoyeuses d'emplois comme l'automobile, les aciéries ou le secteur du bâtiment victime de la chute du marché immobilier.

Derrière tous ces indicateurs un peu abscons, une certitude se dessine : la flambée programmée du chômage. L'Unedic parle de 300 000 chômeurs de plus cette année Seule (et maigre) satisfaction, la France ne s'en sort pas trop mal dans cette tourmente. Nos voisins européens devraient voir leur croissance reculer de 2 %. Dans ce contexte, le Conseil des ministres sera l'occasion de présenter un nouveau budget car les recettes fiscales seront moins importantes que prévu alors que les dépenses s'envolent. En effet le déficit de l'État devrait dépasser 100 milliards d'euros cette année, ce qui équivaut à plus de 5,2 % du PIB a annoncé Éric Woerth, ministre du Budget. L'opposition, par la voix du socialiste Michel Sapin, a saisi l'occasion pour mettre en cause la gestion de crise du gouvernement.

Ces chiffres sont « un véritable constat d'échec de la politique économique du gouvernement et du président de la République, assène-t-il. Ces nouvelles prévisions du gouvernement montrent ainsi l'inefficacité de son plan de relance, dont les effets n'évitent pas un plongeon de l'activité ». La Bourse n'a pas attendu longtemps pour réagir à ce train de mauvaises nouvelles. Paris (- 4,48% un plus bas depuis six ans), New York, Berlin… Toutes les grandes places financières ont dégringolé hier. Pour couronner le tout, les ventes de voitures neuves se sont encore effondrées en février en Europe : en France elles ont baissé de 13,1 % et ont reculé de 48,8 % en Espagne ! La pente est raide et la route sera longue…

Et si cette crise économique nous donnait une nouvelle approche dans nos façons de vivre. Depuis tant d'années nous consommons et consumons notre existence comme s'il s'agissait de vagues marchandises à jeter. Mettre à la poubelle aussi bien les objets que les êtres. Telle était notre manière instinctive de vivre. La crise est désormais devenue structurelle. Pour rejoindre notre identité face à cette déstructuration sociétale, il est impératif de solidariser le tissu social.

Ce long chemin de récession ne pourra s'emprunter sans un retour à la confiance envers autrui. Non, les autres ne sont pas des ennemis qui veulent voler votre part de travail. Ils sont autant dans la souffrance pécuniaire que vous. Lorsque ces paradigmes seront ancrés indélébilement dans votre cerveau. Vous aurez enfin compris que l'état de solitude devant une crise qui génère également des problèmes existentiels, n'est pas la solution idéale.

Ensemble, nous serons plus forts pour combattre la morosité ambiante qui ne fait que poindre le bout de son nez, pour l'instant. Les temps deviennent difficiles pour tout le monde et le seront plus encore si nous lâchons les mains tendues. L'heure est peut-être venue de changer notre regard intérieur. Si nous tournions davantage nos cœurs vers l'Essentiel. En détruisant sans regrets le superficiel dont se targuent encore les millionnaires qui obscurcissent notre planète. Peut-être que la crise ouvrira les fenêtres de la fraternité. C'est ce que je souhaite pour traverser cette année marécageuse. Une fraternité enfin retrouvée dans sa pure expression. Voilà ce qui nous ferait sortir de nos illusions d'exister que dans un rapport de fric entre les gens. Puisse-t-il en être ainsi, pour que nous puissions relever nos manches de citoyens responsables.

 

Bruno LEROY.

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15/02/2009

CONFIDENCES SUR MA VOCATION D'ÉDUCATEUR.

 

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 Adolescent, ma vocation oscillait entre celle de prêtre et éducateur. J'avais, déjà à l'époque un esprit rebelle qui s'insurgeait contre toutes misères humaines. Je fis mes études de Théologie au séminaire et la rupture de la prêtrise vint lorsque je tombais amoureux d'une femme merveilleuse qui partage mon existence.

Mais, autour de moi, je ne pouvais supporter que des jeunes crèvent d'indifférence. Je suivis des études d'éducateur et me mis à travailler dans un Centre accueillant des meurtriers adultes. Je n'avais que 17ans et pour une première expérience, cela forme un homme à jamais.

Puis, mon esprit toujours fixé vers les Jeunes me fit prendre le chemin de la rue. Je découvrais des potentialités énormes chez ces jeunes, ces mozarts assassinés. Pour parfaire, mes actions à mener, je repris des études de psycho,socio etc... Je me base essentiellement sur le désir, les projets des Jeunes. Ils en ont plein la tête et ce serait dommage de tuer leurs rêves.

Je puis dire que je n'ai jamais eu peur car, j'estime que ma vocation est d'aller vers eux, prioritairement. Et pourtant, je ne compte plus le nombre de fois où je me suis retrouvé avec un couteau sous la gorge. Il suffit dans ce métier, d'avoir le sens du discernement, et d'analyser la symbolique du geste. Je dirai aussi qu'il faut un coeur qui Aime par dessus tout, ces jeunes.

De plus, il faut avoir un équilibre psycho-affectif solide, savoir prendre de la distance. Hier, j'étais leur grand frère et aujourd'hui avec mes 49 ans, je suis le père. Ce père qui leur a tant manqué dans sa capacité de gérer l'autorité. Être autoritaire sans autoritarisme mais, avec fermeté. Seul, le terrain vécu au quotidien auprès des ados, fait saisir l'importance de leurs attentes et l'indifférence des pouvoirs publics. Il faut entrer de plein pieds dans leur monde tout en affirmant ses convictions.

 

La Foi chevillée au corps, je ne fais jamais de prosélytisme car, c'est une violation de conscience !. Les aimer par l'action, la présence et les projets éducatifs. Les respecter également, eux qui ne savent pas ce qu'est le respect faute de l'avoir appris. Il faut aimer leurs parents et ne jamais leur jeter la pierre car, ils ont vécus aussi une misère sans nom.Chaque jour je suis obligé de me battre pour leur dignité. Il faut une grande ouverture d'esprit et surtout, le sens de l'humour, il est toujours bon d'apporter le rire comme lumière dans la grisaille du temps. L'acte éducatif est de responsabiliser l'individu afin qu'il s'épanouisse au soleil de la Vie.

Bruno LEROY.

14:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

14/02/2009

FAUT-IL UN DÉCRET POUR S'AIMER ?

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Faut-il qu'une période bien déterminée nous donne l'occasion d'aimer ? Comme une exception, une éphémère intuition, un jour dans l'année. La société ayant décidée par des raisons purement mercantiles, que les amoureux, aujourd'hui devaient s'aimer. Quelle connerie pour tuer la spontanéité des sentiments. Et ceux qui ne peuvent qu'offrir leur cœur par manque de fric ?
Les conventions ont la dent dure d'illusions. Je t'aime depuis le commencement de notre humanité. Depuis que les roses regardent le soleil droit dans les yeux. Je t'aime depuis que la mort n'est qu'un soupir dans des draps de hasard. Je t'aime comme la danse de mes poumons dans ma poitrine. Tu es ma respiration. Je suis parfois ton angine. Nous nous aimons depuis que nos corps épousés chantent des harmonies inventées. L'Amour est inventif à l'infini. Il est vrai, que les couples assis dans le confort manquent souvent d'imagination. Je t'aime pour l'océan qui rejoint le ciel dans un miroitement presque irréel.
Je t'aime comme ce sang qui ruisselle dans mes veines lorsqu'il voit ton visage. Ton regard comme une lumière dans ma vie. Ta tendresse comme une larme qui coule sur le velours de tes joues. J'aime ton amour.
J'aime ce que tes gestes disent du monde. J'aime non pas l'image idéalisée de mon propre moi, mais ta vérité dénudée sans pudeur. J'aime ce que tu es. Depuis, la nuit des temps je t'attendais calmement mais pas sereinement. Car, je savais que tu allais venir habiter mon existence. Mais, quand ?
Voilà pourquoi l'attente fut souvent longue. Maintenant, tu étincelles mes matins de tes réveils solaires. Ma souveraine attente a produit les fruits les plus onctueux. Ma vie est dans le battement de ta vie. Nous partageons les joies, les rires, les plaies, les délires, les blessures, les souffrances et les espérances de ce monde auquel désormais nous appartenons sans nous y accrocher. Que veux-tu, les hommes sont des hommes et ne sauraient être parfaits. Sinon, le monde serait parfait.
 
Non, je n'ai pas attendu la saint Valentin pour naviguer sur tes lèvres. Je n'ai rien attendu d'ailleurs de personne pour qu'on m'autorise à t'aimer. Tu fus un appel dans ma conscience. Une sorte de cri à peine perceptible qui murmurait de t'embrasser et qui me disait clairement, comme l'ondée, que tu étais ma destinée. Certes, les années se sont élimées sur le rasoir du temps. Tu es devenu désormais mon destin à jamais. Non, je ne dis pas que cette fête est inutile. Elle l'est pour nous. Pas pour les célibataires qui cherchent l'âme complice dans un désert. Il est des célibataires heureux et qui s'assument. Mais, il en est d'autres qui se morfondent comme neige au soleil de ne pas trouver la chaleur d'une tendresse à étreindre. Alors, quand un couple est aussi lumineux que le nôtre. Ne doit-il pas partager cette harmonie autour de lui. Le couple a une fonction sociale. Celle de prouver que la fidélité est un combat de chaque instant. Rien n'est jamais acquis d'avance et tu le sais, ma dulcinée. Le plus violent des poisons est la routine. L'inventivité, la créativité dans l'amour sont les sources indispensables qui nourrissent les fleuves de longévité. Le couple doit témoigner que l'amour, la tendresse, l'affection, la sexualité donnent sens à l'existence tant qu'ils sont vécus dans la confiance.
 
Ne pas attendre qu'un jour soit décrété par notre société pour s'aimer. Sinon, nous entrons dans le conformisme qui détruit toute idée d'amour. L'amour est une sève qui alimente l'arbre que nous sommes. Pourquoi attendre que la pluie vienne pour renforcer nos racines ? Tous les jours sont de nouvelles journées d'amour. Et peut-être qu'il est bien que la saint Valentin nous rappelle cette notion. Mais, j'en doute !
Elle nous réitère seulement que l'amour est soumis aux règles sociales. D'accord, mais je ne sens pas au fond de moi d'autres raisons de t'aimer que dans la folie. Quand la raison est déjà partie.
Oui, il faut de la fantaisie dans un couple sinon, ce sont deux morts qui vivent ensemble. L'amour engendre l'amour. La haine engendre la violence. Ces paradigmes sont purement sociaux. Alors, aidons nos jeunes par une éducation à cette fulgurance. Notre façon de vivre ensemble peut beaucoup. Le corps n'est pas un banc d'essai où l'on donne des émotions violentes qu'il garde en mémoire. Le corps est rencontre de deux êtres qui se chérissent et désirent se le dire. C'est l'expression amoureuse de la tendresse comme un magnifique poème écrit en vers libres. Il faut cesser de tout formater, calibrer, mesurer pour entrer selon les étalons communs. L'amour demeurera toujours cet espace de liberté libre. Nous voulons cette liberté non imposée pour dire simplement " je t'aime " sans arrière-pensées salaces.
 
Je te l'ai dis mon Amour, nous étions faits pour nous construire ensemble. Aujourd'hui, nous fêtons cette inexorable rencontre qui enjolive nos éternels instants. Mais, avons-nous attendus qu'une journée soit promulguée pour nous aimer à jamais. Non, et tu le sais. Ma bouche, mon être tout entier sait te dire " je t'aime " sans attendre que d'autres lui demandent.
 
Alors, ce jour pensons à toutes les formes d'amour qui ne pensent qu'à germer. Pensons à nous pour faire éclater nos cœurs. Pensons toujours que l'amour est possible même si certaines ombres viennent obscurcir nos ciels radieux. L'amour est l'unique plante humaine qui résiste aux gelées imprévues. J'ai décidé de construire demain, main dans la main, avec Toi. Ce lendemain est le présent que nous forgeons dès l'aurore. Aimons-nous plus que de mesure. Moi, je t'aime par-delà le temps et l'espace car, dans tes bras les secondes ne s'écoulent plus. Je t'aime au plus profond de moi et je ne te dis pas cela uniquement par obligation. Mon âme recueillie dans ton âme immaculée parle pour moi. Je t'aime parce que sans toi, il me faudrait réinventer la vie. Et je n'ai guère l'intention de reproduire à l'infini ce que Dieu a préservé. Je suis certain que notre union n'est pas le fruit du hasard. Elle était écrite dans la paume de la main d'un Dieu qui sait mieux que quiconque conjuguer le verbe aimer.
 
Je tiens simplement à te redire, tout l'amour, que j'éprouve rien qu'en me noyant dans tes yeux pour mieux me retrouver. Oui, je t'Aime à l'infini de moi-même.
 
 
Bruno LEROY.

14:11 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/02/2009

SARKOZY ET L'INCONSISTANCE DU LANGAGE.

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Costume bleu marine sur fond bleu sous les ors de l'Élysée, Nicolas Sarkozy affichait une certaine gravité pour défendre et expliquer sa politique face à la crise. Il s'est montré déterminé tout en s'imposant une certaine modestie. Sur le fond, le président n' a rien lâché. Les réformes restent «d'actualité» et «au même rythme». Pas question donc de céder à la rue. «Je dois écouter les manifestants mais je dois écouter aussi ceux qui ne manifestent pas.» Clin d'œil à son électorat. Mais Sarkozy ne pouvait se contenter de faire de la pédagogie et demeurer totalement «droit dans ses bottes» face aux inquiétudes qui montent du pays . Pourtant dès lors qu'il se refusait à changer de politique, il disposait de peu de marges de manœuvre.
 
 
Aussi il ne s'est engagé sur aucune mesure précise en faveur du pouvoir d'achat. Il a néanmoins ouvert des pistes afin de relancer le dialogue social, promettant que la somme de 1,4 milliard d'euros rapportés par les prêts aux banques servirait à aider les plus démunis. Il a fixé un rendez-vous aux partenaires sociaux le 18 février pour examiner quelques chantiers : amélioration de l'indemnisation du chômage partiel qui vient d'être renégociée en décembre, aide des jeunes en fin de CDD, réaménagement de la fiscalité de la frange inférieure des classes moyennes, et meilleur «partage des profits» au sein de l'entreprise.
 
 
De quoi donner du grain à moudre aux syndicats qui attendaient la prestation du chef de l'État hier soir pour décider de leur stratégie à venir après la mobilisation du 29 janvier. Mais ces propositions suffiront-elles à les amadouer ? De fait, la seule mesure précise qu' a annoncée Sarkozy satisfera les chefs d'entreprise puisqu'il s'agit de la suppression de la taxe professionnelle en 2010. Les élus locaux risquent de grincer des dents. A travers cette prestation télévisée, le chef de l'État a surtout cherché a rassurer les Français.
 
 
 
L'émission télévisée d'hier soir nous montrait un Président impeccable dans l'apparence et entièrement vide dans le fond. Nous devons tirer une leçon qui me paraît fondamentale suite à cette prestation, l'État Providence étant mort ; c'est aux citoyens que nous sommes de prendre en main notre destin. Sarkozy ne doit nullement être considéré comme le maître à penser. Ce sont nos actions quotidiennes dans la simplicité volontaire et le respect de l'environnement qui génèreront quelques effets positifs. Il nous faut changer de comportement et être moins égotistes qu'avant. La solidarité gagnera davantage que tout attendre passivement d'un Président qui ne maîtrise pas même la situation actuelle.
 
Bruno LEROY.
 

13:03 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |