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18/02/2011

Espérer, ce n'est pas ignorer la mort, mais l'affronter pour Vivre.

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Jésus a proclamé tout au long de sa vie l'avènement du Royaume de Dieu, l'irruption de la fin des temps. Sa parole prophétique s'accompagnait de gestes libérateurs signifiant l'accomplissement du Jour de Dieu.
Guérisons diverses, expulsions des démons, lutte contre les discriminations et les barrières élevées notamment par l'interprétation pharisienne de la Loi, gestes de réintégration sociale et religieuse, tels sont quelques gestes qui caractérisent l'œuvre par laquelle Jésus travaille à rendre dignité aux hommes qui l'ont perdue, et plus particulièrement aux plus pauvres de son temps.
Il mourra en attendant ce Royaume promis par Dieu.
 
 
 
Dieu ne peut, en effet, qu'être fidèle à ses promesses. Il a promis d'intervenir en faveur des justes et Jésus meurt dans l'espérance que le Règne de Dieu arrive définitivement.
 
 
Par la résurrection, Dieu délivre Jésus de la mort. Les disciples de Jésus reconnaîtront dans la résurrection du Christ l'arrivée de la fin des temps. Le Règne de Dieu est arrivé par Jésus ressuscité d'entre les morts.
Jésus est descendu aux enfers ( de la mort ) mais Dieu l'en a délivré. Dieu, en relevant Jésus des morts, a fait advenir son Royaume que Jésus a inauguré par sa pratique prophétique.
 
 
Ainsi la promesse de la résurrection faite par Dieu aux justes de l'Ancien Testament s'en trouve accomplie, au-delà même de ce que Dieu avait dit. En effet, la résurrection de Jésus se démarque de la résurrection des justes par deux caractéristiques. Si les justes doivent ressusciter, il s'agit toujours d'un événement futur dont l'accomplissement aura lieu à la fin des temps et qui concerne la collectivité de ceux qui ont été fidèles à Dieu. Dans la résurrection de Jésus par contre, la promesse de résurrection pour les justes à la fin des temps se fait Don de Vie effectif maintenant à une personne, Jésus de Nazareth.
 
 
La résurrection est réalisation de la promesse sur un " juste ", l'homme jésus. La promesse de Dieu est donc anticipée et personnalisée. Elle a trouvé son accomplissement en Jésus qui est ainsi fait par Dieu le " premier-né d'entre les morts ". Les hommes deviennent co-héritiers, dit Paul, de la vie donnée par Dieu à Jésus. Le destin personnel de Jésus préfigure celui de tout homme et de toute l'humanité. La résurrection de Jésus est gage de notre résurrection.
Cela implique une transformation du sens de l'histoire et de l'homme et de notre rapport à l'histoire et à l'homme. Par la résurrection, Jésus inaugure en effet une nouvelle existence où la Vie triomphe de la mort.
 
 
L'histoire, du coup, éclate : la mort n'a pas raison des hommes puisque la puissance de Dieu est plus forte que la mort. La mort n'est plus néantisation de l'histoire et de l'homme : c'est elle au contraire qui est anéantie. Dire que l'avenir ( l'histoire ) est bouché, c'est ne pas faire confiance à Dieu qui a ressuscité Jésus, c'est ne pas croire en Jésus ressuscité d'entre les morts. La résurrection de Jésus transforme complètement la conception que l'on se fait de l'histoire et de l'homme : par Jésus ressuscité, l'homme nouveau est apparu, le salut est réalisé et l'histoire s'en trouve, en un certain sens, achevée.
 
 
Achevée, l'histoire l'est, car Dieu a anticipé en Jésus ressuscité l'événement réservé aux justes à la fin des temps. Le sens ultime de l'homme et de l'histoire est déjà dit de manière unique et décisive. Le Royaume est là.
Cette manière de présenter le Salut comme définitif laisse toutefois de côté une autre conception de l'histoire et de l'homme liée au schème de pensée avant/après. Cet axe temporel en effet indique que l'existence de l'homme et son insertion dans l'histoire reçoivent, par la résurrection, la promesse d'un accomplissement définitif.
 
 
L'homme demeure dans une histoire faite de clarté et d'ombre, où il ne perçoit pas l'accomplissement définitif de la résurrection. Il sait qu'il vit l'histoire comme n'étant pas encore achevée.
 
 
Si la résurrection dit la promesse de Dieu comme étant accomplie en Jésus, il n'en reste pas moins qu'elle n'épuise pas cette promesse. La résurrection renvoie ainsi à une conception de l'histoire ouverte, en voie d'accomplissement. L'homme qui vit dans cette histoire reçoit de la résurrection la promesse d'un achèvement.
Les apôtres forts de leur Foi en Jésus ressuscité, c'est-à-dire de leur certitude que le salut est réalisé pour l'homme en Jésus-Christ, s'en vont proclamer la Bonne Nouvelle du salut pour tous les hommes, salut qui, s'il est accompli en Jésus, est promis à tout homme. Cette effectuation du salut pour tout homme est ce qui manque à l'accomplissement total de la résurrection.
 
 
Le " déjà là " et le " pas encore " du Salut est bien exprimé par Paul en Rm8,24 : " car nous avons été sauvés, écrit-il, mais c'est en espérance ". Le salut, le Royaume sont des réalités déjà présentes par la résurrection et l'œuvre de l'Esprit en ce monde. Et pourtant, nous les attendons encore, nous les espérons.
 
 
Mais quand nous parlons d'espérance, de quoi parlons-nous ? " Voir ce qu'on espère dit Paul dans ce même verset, ce n'est plus espérer : ce qu'on voit, comment pourrait-on l'espérer encore ?".
 
 
L'espérance fait du croyant un nomade toujours en chemin. Pour qui espère, rien n'est figé, l'avenir est toujours ouvert. L'Espérance est résistance aux leurres du désir qui s'accroche de manière nostalgique au passé, s'accommode du présent ou se projette imaginairement sur un objet qui apportera le bonheur définitif et total. L'Espérance est ainsi le désir devenu assez fort pour subvertir ses propres objets.
 
Espérer, ce n'est pas ignorer la mort, ou en avoir peur, mais l'affronter pour vivre. C'est oser affronter la mort en tant qu'elle n'est pas ce qui clôt toute vie donnée. L'Espérance et la Foi partagent ici un terrain commun : celui de s'en remettre sans réserve à l'Autre qui tient parole. " Gardons indéfectible l'espérance, dit l'épître aux Hébreux, car celui qui a promis est fidèle." ( Hé 10,23 )
 
 
Lorsque l'horizon paraît bouché, l'amour flétri, la vie arrêtée, la communication bloquée, bref, lorsque la mort semble à l'œuvre dans l'alliance, la résurrection, en tant qu'elle est victoire sur la mort et avènement du Royaume, ouvre à l'Espérance. Dieu a toujours des possibilités que nous ne soupçonnons pas. Il peut encore produire l'inattendu ou l'impossible. Il nous invite à ne pas nous résigner devant la situation présente, car il a, par la résurrection, ouvert un avenir meilleur pour tout homme.
 
 
L'espérance s'inscrit dans l'histoire comme une brèche ; elle ose croire que rien n'est jamais définitivement joué et qu'aucun être n'est exclu du Don et de l'échange. Ainsi le grand péché contre l'Espérance réside-t-il dans le découragement, l'inertie, la lassitude, voire la démission, attitudes où l'homme se recroqueville sur lui-même, désespère de l'Autre et manque de confiance en la parole du Christ qui est la Résurrection et la Vie.
 
La résurrection nous entraîne à une vie livrée. Elle nous signifie que Dieu est Amour. Elle manifeste aussi la logique du don, de l'excès, du surcroît inouï : la Vie est rendue luxueusement à Jésus par son Père. C'est parce que Jésus ne dispose pas de sa vie, il ne s'est ni tué, ni ressuscité lui-même, mais La donne, que celle-ci lui est rendue somptueusement. Ainsi, Jésus ressuscité nous sollicite-t-Il à donner notre Vie gratuitement.
 
 
Bruno LEROY.

05/02/2011

Radios catholiques.

Tout comme la télévision, la radio peut être un instrument de communication et d’évangélisation au service de l’Église. Dans de nombreuses régions du monde, son taux de pénétration dans les foyers est même supérieur à celui du petit écran. Contrairement à la télévision qui agit sur les émotions et ne touche que la superficie de l’être humain, la radio permet d'entrer dans le « profond » de l'individu. Ce qui permet aux radios catholiques d'inviter plus facilement tout un chacun à réfléchir sur le message évangélique.

Au Vatican, le « Conseil pontifical pour les communications sociales » est spécialement chargé de tout ce qui concerne la communication de l'Église. Le 20 juin 2008, les représentants des radios catholiques du monde entier ont été reçus par le Saint Père Benoît XVI, qui leur a indiqué que les stations radiophoniques catholiques constituent « dès à présent, un écho, petit mais concret, dans le monde de ce réseau d'amitié que la présence du Christ Ressuscité, le Dieu-avec-nous, a inauguré entre ciel et terre et entre les hommes de tous les continents et de toutes les époques ».

Les radios catholiques sur tous les continents participent donc à la mission de l'Église en rendant attrayante la Parole de Dieu. Au côté de beaucoup de ces stations, on trouve Radio Vatican qui leur propose des programmes en différentes langues, principalement sur les évènements auxquels participe le Pape. Ces programmes sont ensuite retransmis dans le monde entier sur les différents réseaux radiophoniques. Mais bien sûr, ces radios disposent aussi de leurs propres programmes de nature régionale, nationale ou parfois internationale.

Selon une étude menée aux Etats-Unis, un grand nombre d'auditeurs des radios catholiques disent que l’écoute régulière de la station les rend spirituellement plus engagés et inspirés. Il est possible d'en apprendre beaucoup sur la foi catholique en écoutant ces stations. L'impact est même positif sur la fréquentation de la messe, aussi bien pour ceux qui pratiquaient déjà, que pour les catholiques qui ont repris une pratique religieuse et sont retournés à l’Église grâce à l’écoute régulière d'une radio catholique.

L'expérience vous intéresse ? Vous avez soif d'entendre parler de votre foi chrétienne ? Alors voici ci-dessous une liste de radios catholiques que vous êtes invités à découvrir, principalement sur l'Internet, mais aussi à travers le câble, le satellite, voir même les ondes hertziennes. C'est un excellent complément aux blogs catholiques et aux forums catholiques pour mieux appréhender sa foi et s'alimenter du message du Christ. Laissez-vous porter par les prières quotidiennes qui nourriront votre âme, elles sont largement diffusées sur ces radios.

Les radios catholiques en France

Radio Ecclesia est la radio du diocèse de Nîmes. On y trouve des interviews, des débats, de l'info, des reportages, des interventions extérieures en direct ou bien encore des conférences. La grille de programmes des créneaux consacrés à la prière, à la formation biblique et à la réflexion théologique. Au niveau actualité, elle retransmet le journal préparé par la rédaction française de Radio Vatican. Pour écouter cette radio catholique sur votre ordinateur c'est ici (Windows Media Player). Si vous êtes à Nîmes, retrouvez Ecclesia sur 106.8 Mhz FM.

Radio Fidélité se veut une voix chrétienne dans le monde d'aujourd'hui. Elle est co-fondatrice de la COFRAC, qui lui permet d'échanger des émissions avec des radios catholiques d'autres pays. Elle diffuse 24h/24 sur la Loire-Atlantique et la Mayenne, et l'association à but non lucratif qui gère la radio existe depuis 1986. Radio Fidélité se veut une station d'envergure locale, axée sur la proximité. Elle est financée à 70% par les dons de ses auditeurs, le reste est issu de partenariats, du fonds de soutien des radios associatives et de l'aide du diocèse. Pour écouter c'est ici (Real Player).

Radio Notre-Dame est la radio du diocèse de Paris. Crée en 1981, elle veut informer librement et en vérité sur la vie de l’Eglise et du monde. A l'antenne, Radio Notre Dame développe un regard chrétien sur l’actualité et la vie en société. La station accompagne la vie chrétienne, notamment par la prière. Son audience est estimée à 100 000 personnes, dont plus de la moitié dans la tranche horaire 6h-9h le matin. Sur le site web vous trouverez un lien pour écouter la WebRadio de RND. Si vous êtes à Paris, retrouvez Radio Notre Dame sur 100.7 Mhz FM.

Radio Esperance offre ses ondes aux auditeurs catholiques de la région de Saint Étienne. Ils sont présents sur de nombreuses fréquences FM de la région, aunsi que sur le satellite WorldSpace, en Europe et en Afrique francophone. Le site web donne aussi accès à plusieurs WebRadios, qui permet soit d'écouter Radio Espérance en direct, soit d'écouter des émissions orientées soit vers la musique sacrée, soit vers la musique de louange, ou la Parole de Dieu. On trouve aussi entre autre l'actualité du Saint Siège, et l'Évangile en langue arabe.

Radio Présence est une station dans la région Midi-Pyrénées qui offre différents programmes de tonalité religieuse et informative, avec des questions intéressantes abordées comme les questions d'économie, de culture, les enjeux familiaux, etc. Pour les internautes, des podcasts sont mis à disposition pour écouter vos émissions préférées dans le confort de votre lecteur MP3 ou de votre téléphone mobile. Sur la bande FM, la station est diffusée sur de nombreuses fréquences de la région de Toulouse et sud-ouest.

Les radios catholiques en francophonie

Radio Maria France est membre de la Famille Mondiale de Radio Maria, association internationale présente dans plus de 50 pays sur les cinq continents à travers plus de 40 radios dans 13 langues différentes. Radio Maria est une radio catholique qui opère pour l'évangélisation et la conversion des coeurs dans le service de l'Église, en parfaite orthodoxie avec l'enseignement du Pape. En France on peut les écouter en AM sur 1467 Khz dans la région de Nice, Monaco, Fréjus-Toulon, ou bien sur le satellite Hotbird S, et enfin en WebRadio sur l'Internet.

Radio Espoir est une radio de la communauté catholique des diocèses de Grand-Bassam et d'Abidjan en Côte d'Ivoire, elle existe depuis 1990. Avec elle, l'annonce de la parole de Dieu accompagne l'homme auditeur dans ses différents lieux et activités de la vie quotidienne. Les responsables de la radio souhaitent mettre en ouvre une nouvelle méthode d'évangélisation à travers la radiodiffusion. Les programmes de prières y sont très présents, ainsi que beaucoup de conférences. C'est actuellement la première radio libre de Côte d'Ivoire. Elle diffuse en FM sur 102.8 MHz autour d'Abidjan.

La Communauté Francophone des Radios Chrétiennes (COFRAC) n'est pas à proprement parler une radio, mais un regroupement de radios partageant ensemble certains de leurs programmes. Sur le continent africain, cela concerne rien moins que 45 radios réparties dans 14 pays. Par exemple, c'est à travers la COFRAC que Radio Notre Dame est reprise par des radios catholiques de plusieurs pays d'Afrique.

20:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES., COMBAT SPIRITUEL. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

19/12/2010

Vivre avec Dieu signifie le chercher et vivre en relation avec les autres.

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Pour le prophète la pauvreté et l’injustice qui existent de son temps ne sont pas normales ; elles sont vues comme le résultat de l’orgueil de certains au détriment de la majorité des autres, réduits à la misère.

Le problème auquel devaient faire face les prophètes de ce temps était la fausse adoration du Dieu vrai.

La nouveauté radicale de leur message est que l’élection divine n’exclue pas la possibilité d’être rejeté. Les prêtres et le peuple pensaient avant eux que le pouvoir de Dieu était de leur côté et que Dieu se faisait le défenseur de leurs valeurs, de leurs intérêts et de leurs styles de vie.

Vivre avec Dieu signifie désormais, pour les prophètes, le chercher dans son coeur et vivre dans la droiture de Dieu en relation avec les autres (les humains et la terre). Alors le Dieu invisible devient visible à travers la création et les créatures.

Les temps sont graves. Le jugement de Dieu est comme suspendu au dessus d’Israël. En politique, en matière de finances ou de religion, on ne peut plus compter faire comme d’habitude. Les gens sentent qu’ils ont un certain « contrôle » sur Dieu (Amos 5,14 ; Michée 3,11 ; Isaïe 7,14).

Mais la manière dont Dieu voit le futur n’est pas la nôtre. Dieu interpelle notre présent et il n’y a pas de possibilité de fuir . Le choc d’une possible catastrophe est la manière dont Dieu use pour infliger une divine thérapie aux humains.

Le problème est présenté comme si les humains souffraient d’une forme d’amnésie (oubliant Dieu ou se détournant de lui) et de schizophrénie (en divisant sa vie : d’un côté la religion de l’autre la vie socio-économique). La seule manière de soigner ces maladies est un acte chirurgical radical : terrifier le peuple avec un verdict de mort.

En tant que messager de Dieu, le prophète a pour fonction de rendre efficace, dans le présent, le choc eschatologique que prépare Dieu pour le futur afin qu’Israël retrouve son identité et sa vocation et ainsi repasse de la mort à la vie.

Pour le prophète la pauvreté et l’injustice qui existent de son temps ne sont pas normales ; elles sont vues comme le résultat de l’orgueil de certains au détriment de la majorité des autres, réduits à la misère.

Dieu a créé le monde pour tous et veut que tous partagent ; quelque chose doit être dit et fait pour rétablir cette vérité . Il doit y avoir une conversion, un changement assez radical de style de vie qui ne soit plus celui de l’urbain prospère mais plutôt celui du nomade vivant de manière précaire dans le désert, la place où Dieu a d’abord fait alliance avec son peuple.

Le message du prophète c’est qu’il faut chercher Dieu (sortir de l’amnésie) et pratiquer la justice (sortir de la schizophrénie), mais aussi qu’il faut développer une plus grande perception spirituelle (de l’attention, du discernement et de la disponibilité par rapport à Dieu) et une sensibilité morale (sensibilité à l’injustice et à l’iniquité qui sont contraires au projet de Dieu ; solidarité à avoir avec le peuple de Dieu tout entier et pas seulement avec l’élite).

Se retourner vers Dieu , ce qui semble presque impossible (comment peut-on accepter de changer de style de vie ?) , requiert une ouverture aux dons de Dieu, car Dieu est un dieu qui prend soin de nous, un Dieu de compassion. C’est pourquoi les prophètes ne sont pas des personnes du désespoir mais de l’espérance.

Faire justice aux pauvres (à tout le peuple) est la condition pour bénéficier de la justice de la part de Dieu.

Les prophètes sont des « révolutionnaires sociaux » parce qu’ils sont fondamentalement des « conservateurs religieux ».

 

Bruno LEROY.

11:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., COMBAT SPIRITUEL., SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

16/12/2010

NOËL LIBÉRATION VENUE DU CIEL.

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Jamais, l'humanité n'aurait pensé qu'un petit bébé souriant ou pleurant, aurait à ce point révolutionné le Monde. Il est vrai, qu'un enfant semble si fragile qu'il nous est difficile de projeter dans l'avenir son devenir.
Certains mioches souriants et paraissant joviaux dès la naissance sont devenus par la suite, à l'âge adulte, de terrifiants dictateurs. C'est en cela que l'éducation prodiguée par Marie et Joseph est source d'exemplarité. En effet, Dieu n'a pas choisi d'envoyer Son Fils dans n'importe quelle famille. Marie ainsi que Joseph sont donc les élus de Dieu Amour. Lui seul sonde les cœurs et les reins. Il est donc à même de savoir ce que renferme l'esprit humain.
 
Jésus assume totalement notre condition d'hommes et de femmes. Il grandit à l'ombre de son père terrestre, Joseph, qui l'initie à l'art de la menuiserie. Jésus apprend avec ses copains, à, la fois les merveilles de la vie ainsi que ses horreurs. Jésus travaille comme pour initier l'Humanité à une spiritualité nouvelle qui est celle de trouver en des gestes répétitifs la grandeur de les effectuer avec Amour. En effet, cela change tout. Le regard s'en trouve modifié ainsi que l'appréhension même des événements qui surviennent. Nos yeux sont gorgés d'Amour et de Tendresse et ne saurait voir dans l'autre les ombres qui tapissent son âme.
 
Jésus devenu oint donc, Christ nous apprend de façon pédagogique à trouver les lumières flamboyantes de nos rencontres, nos voyages, nos paysages intérieurs et, même nos désespoirs. Il est venu nous montrer que dans les peines les plus profondes, nos larmes sont des perles de cristal. Il est venu apporter la Joie incommensurable, celle qui vient du tréfonds de notre âme et que nul ne saura ravir. Il savait bien que les êtres humains avaient des tendances dépressives incontrôlées.
 
Cela fait deux mille ans que nous fêtons son exceptionnelle naissance. Quoique que tout bon théologien sait pertinemment que les dates de sa venue sur terre sont entièrement faussée. Tout reste aléatoire dans ce surgissement au cœur de notre société.
 
Et pourtant, Noël est fêté dans le monde entier et surtout de façon ostentatoire par les non-croyants. Une vieille dame me dit un jour que cela était honteux de s'offrir des cadeaux en famille ou entre amis, alors que l'on ne croit en rien. Je lui répondis que je m'en fichais à partir du moment où cela pouvait conduire à des comportements fraternels de personnes qui ne se sont plus parlées depuis des années.
 
Il ne manquerait que les chrétiens revendiquent Noël comme étant leur Fête en excluant les autres qui ne croient guère en Dieu.
 
Noël appartient à tout le monde ! Si nous mettons sur le côté nos Frères et Sœurs, même incroyants, c'est que nous pensons détenir une vérité immuable. Or, le propre de la vérité est de se confronter à d'autres approchent pour évoluer constamment. Si nous refusons d'admettre cette réalité, il est évident que nous régresserons mentalement. Les Évangiles s'écrivent chaque jour avec le stylo de notre vécu. La Bible est loin d'être un livre figé qu'il nous faut méditer avec le cœur du passé. Sinon, nous ne sommes pas des Témoins du Christ mais des fanatiques qui pensent que ce livre révélé ne peut plus rien nous révéler. C'est alors que nous sommes morts pensant ne plus rien découvrir dans la Parole de Dieu. Il nous faut spiritualiser chaque instant de notre existence. Lui donner les couleurs d'une créativité toujours à réinventer. Les artistes même totalement incroyants se dévoilent être les plus spirituels. De plus, ils nous apportent l'esprit de Fête chaque jour. Pour eux, la Vie est une oeuvre magnifique devant laquelle nous devons nous émerveiller.
 
Actuellement, la société est triste à en crever. Le Pouvoir d'achat, le chômage en perpétuelle augmentation, l'égotisme des gens, les parachutes dorés qui ne font que scintiller sur les visages des patrons escrocs...
Bien-sûr, j'en passe et des meilleures. Je pourrai vous parler des meurtres sur enfants, des viols et d'autres animalités commises par les humains que nous sommes.
 
Il nous faut chercher sans cesse, la possibilité saine d'échapper à cette psychopathie ambiante. Il nous faut deviner la convivialité des rapports relationnels. Pour cela, je puis dire que je fais partie des premiers chercheurs en ce domaine. De plus, je suis un homme extrêmement dangereux car, je ne pense pas que l'argent soit d'une importance fondamentale pour aimer la Vie. Oui, j'aime la vie même quand elle me fait la gueule. J'essaie de lui sourire et voilà qu'elle se met de nouveau à rire aux éclats.
 
Bien-sûr, il faut un minimum décent pour se nourrir et faire bien vivre ses enfants. Mais, le pognon et la joie ont toujours finis par divorcer. En fait, le mariage n'avait jamais été consommé.
 
Alors, si Noël vous réchauffe intérieurement et vous fait tressaillir de bonheur. Profitez-en, que vous soyez croyant ou non. Notre société a besoin de rites fondateurs pour s'exprimer.
Je le répète, au risque de passer pur un vieux sénile : Noël appartient à tout le Monde.
Et ce tout le monde, c'est aussi les pauvres et les SDF qui crèvent doucement de froid. C'est l'enfant qui sent dans les yeux de ses parents un vague sentiment d'indifférence. Ou ce sont les coups donnés par un père alcoolique qui sombre dans l'inhumanité. C'est la personne âgée qui devra se payer une émission stupide à la télévision car, les membres de sa famille ne veulent plus la voir. Ils ont trop peur ce jour-là de regarder le miroir de leur propre vieillissement.
 
Noël est une Fête ouverte à tous les vents. C'est une fracture du crâne qui fait entrer les autres, tous les autres. Ce sont des souvenirs qui ne se souviennent que des agréables moments. C'est une étoile qui brille dans le ciel de notre firmament. C'est la pureté de la neige qui nous rappelle la noirceur de notre âme.
 
Noël est aussi la Fête de l'Esprit-Saint qui orientera nos aspirations à l'orée de l'année nouvelle pour que nous puissions être des combattants inlassables pour une Terre plus harmonieuse et plus Humaine.
Noël est la prière que nous formulons dans le silence de notre cœur pour vivre en surabondance le Bonheur d'être aimé de Dieu ainsi que nos Frères et sœurs incroyants.
Noël, si nous l'analysons théologiquement, est la réconciliation des contraires. Donc, la parfaite entente entre les peuples et les cultures différents. Entre les hommes et femmes différents également.
Noël est la plus conséquente Fête de l'Amour d'où qu'il vienne. Alors, Fêtons ensemble l'apparition de Jésus qui est venu pour nous dire de vivre en bon commerce avec autrui.
Et si nous offrons quelques cadeaux, n'oublions pas que cela est une partie de nous-même que nous donnons aux autres.
Vraiment, Noël est une Fête internationale contre la bêtise et pour l'intelligence de l'Amour offert.
C'est la Fête de libération ontologique de nos aliénations de toutes sortes.
Puissiez-vous le vivre dans le recueillement de votre être afin que jaillisse en vous des pensées d'inviolable Respect pour tout ce qui vous environne au fil des années.
Cette Fête s'accomplit réellement lorsqu'elle est intégrée comme n'étant pas éphémère, mais durable dans le temps.
Heureux Noël à toutes et tous et que vos soucis se transforment en pépites d'allégresse.
 
Bruno LEROY.

13:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., COMBAT SPIRITUEL., LE REGARD DE BRUNO., PENSÉES PERSONNELLES, SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

NOËL INCARNATION DE LA BONNE NOUVELLE.

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Dire que le Christ sauve l’homme du péché est une affirmation répétée par des siècles de croyants, au point de se vider pour certains de son poids de réalité. Or, le péché a une dimension structurelle et collective.

Si donc l’affirmation des croyants est plus qu’une formule creuse, c’est que le salut en Jésus-Christ doit pénétrer jusque dans les structures collectives de l’humanité. Bien plus, tout comme le « péché originel » interdisait une conception individualiste du péché, en désignant la solidarité première qui marque les êtres humains, l’initiative libératrice de Dieu en Jésus-Christ concerne les hommes, et chacun d’entre eux, dans leur solidarité fondamentale.

Le salut de chacun se comprend à l’intérieur d’une histoire de salut qui englobe toute l’humanité.

Or le mal qui ronge le monde des hommes porte des noms aujourd’hui : sous-développement, marginalisation, inégalités criantes, exploitation des pauvres par les riches, chômage, loi du profit, règne de la violence, de la torture, du délit d’opinion, etc...Ce mal, des systèmes et des personnes en sont les auteurs ; d’autres hommes en sont les victimes. Les expressions de ce mal sont sociales et politiques.

Si la Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ a un sens concret pour les hommes d’aujourd’hui, comment pourrait-elle être étrangère à ces maux ? Comme le mal, dont elle vient sauver les hommes, elle aura nécessairement une portée sociale et politique. C’est dire que les chrétiens, corps contemporain de Jésus, porteurs de la Bonne Nouvelle de libération, ne peuvent éviter d’être partie prenante dans le débat politique de notre temps, ni de prendre parti pour les victimes de ces maux : les petits, les faibles et les opprimés, avec qui Jésus s’est montré solidaire.

Sa naissance, tel un paria de notre société, doit nous mettre sur la route du Christ et c’est dans la prière silencieuse, que nous entendrons ses Appels et ses gémissements pour nous dire que Noël n’est pas une simple Fête pantagruélique assouvie dans les beuveries des carencés spirituels mais, le signe d’une mémoire qui se réactualise chaque année pour nous rappeler notre vocation au sein du monde. Suivre les pas du Christ-Amour, c’est vivre Noël chaque jour dans les yeux de Dieu.

Puisse ce Noël être pour vous une conversion festive vers davantage d’Amour, celui qui dépasse les haines, les remords et les rancunes.

Notre terre aurait bien besoin d’un Noël quotidien vécu dans une spiritualité authentique faite d’Amour et de compassion. Seigneur, donne-nous ce Noël quotidien pour alimenter notre Foi afin que nos jours aient la fraîcheur des matins dont les parfums sentent bon l’Espérance et la joie de vivre en suivant les pas de ton Esprit de liberté.

 

Bruno LEROY.

13:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., COMBAT SPIRITUEL., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO., POUR LES JEUNES. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

05/12/2010

L’importance de la maturité.

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Nous connaissons tous des hommes et des femmes qui veulent vivre selon ce qu’ils croient, poursuivre leurs rêves et atteindre leurs objectifs ... et qui pour une raison ou une autre sont incapables de le faire. Ce genre de personnes ne peuvent donner suite à leurs propres décisions et poursuivre leurs propres objectifs. Elles commencent des études mais n’étudient pas, ne vont pas en cours ... se marient, puis divorcent, obtiennent un emploi ... mais le perdent ... ont de grands projets et les abandonnent. Elles finissent frustrées et mécontentes d’elles-mêmes enchaînant les échecs moraux, financiers, et familiaux. Pourquoi cela se produit-il dans la vie de certaines personnes ? La cause sous-jacente est souvent un simple manque de maturité humaine.

Qu’est ce que la maturité humaine ?

La maturité humaine consiste en la cohérence fondamentale entre ce que nous sommes et ce que nous prétendons être. La preuve la plus convaincante de notre maturité est notre fidélité et notre responsabilité dans l’accomplissement de nos engagements et nos obligations.

La maturité ne vient pas du jour au lendemain, tout comme on n’apprend pas à exécuter une grande symphonie du jour au lendemain. Chaque faculté doit être à sa place et le péché originel ayant tout mis sens dessus dessous, remettre de l’ordre exige un effort réel. La maturité humaine implique l’ordre et l’harmonie de nombreux éléments intérieurs. Voici une radiographie du monde intérieur d’une personne mûre :

• Au lieu de laisser ses émotions dicter ses perceptions et ses actions, la personne mûre fait de sa raison et de sa foi les guides de sa compréhension de la vie et des événements. Il fait un effort pour voir la vérité en face et clairement sans céder aux jugements téméraires, basés sur des impressions, des humeurs, ou des préjugés. Il éduque sa conscience en lisant et en réfléchissant sur les causes et les raisons qui soutiennent les lois morales et éthiques.

• Au lieu d’agir de manière aléatoire, émotive, ou bien égoïste, la personne mûre fait des choix raisonnés et intelligents. Sa volonté, pénétrée d’amour et éclairée par la raison et la foi, l’amène à rechercher le vrai bien, à tout moment. Elle réfléchit attentivement avant de prendre ses décisions, elle n’est donc pas facile à berner par de faux biens. Elle vit avec des principes et des convictions qu’elle a librement embrassés. Elle est persévérante et tenace dans ses engagements.

• Parce que son esprit et sa volonté sont droits et centrés sur ce qui est vrai et bon, elle jouit de la paix intérieure. La paix peut se lire sur son visage, parce que nos états intérieurs se reflètent souvent dans nos yeux et à travers les expressions habituelles de notre visage.

• Sa paix intérieure et sa droiture lui permettent d’avoir de bonnes relations avec les autres. Elle n’est pas paralysée par l’insécurité et ses actions n’ont pas pour moteur le besoin de prouver quelque chose aux autres. Elle n’est pas du tout centré sur elle-même. Cette ouverture fondamentale aux autres la rend capable d’écouter et de comprendre leurs besoins, et de leur offrir de les aider, quand c’est nécessaire.

• L’intégrité de son être intérieur fait d’elle une personne forte, sereine en ce qu’elle est, et en ce qu’elle veut réaliser. De même, elle est humble et prête à apprendre et à s’adapter aux nouvelles circonstances de la vie. Elle ne s’attache pas avec rigidité à ses propres idées ou à ses habitudes, mais elle est plus souple, capable de bien répondre à de nouveaux défis. Et quand une personne mûre s’ouvre totalement à la conduite de l’Esprit Saint, alors elle va vers la sainteté.

Comment former nos enfants à la maturité :

1. En tant que parents, soyez des exemples vivants de maturité. En pratiquant vous-même ce que vous prêchez et en vivant ce que vous enseignez vous gagnez la moitié du combat.

2. Ne cédez pas aux caprices de vos enfants. Lorsque nos enfants réalisent que s’ils nous harcèlent suffisamment, ils peuvent obtenir que maman ou papa cède, ils apprennent que leurs émotions sont capables de gouverner le monde autour d’eux.

3. Lorsque vos enfants sont confrontés à des réalités qui les déstabilisent, conduisez-les doucement et affectueusement vers une compréhension plus équilibrée de la situation. Aidez-les à réfléchir de sorte que le "monstre" (une mauvaise note injuste, une amitié perdue) soit remis à sa juste place.

4. Lorsque vos enfants sont jeunes vous, en tant que parents, représentez Dieu. Enseignez à vos enfants que de dire la vérité (même après qu’ils aient fait quelque chose de mal) est toujours une expérience libératrice, et qu’il y a toujours un pardon et une chance de repartir d’une page blanche.

5. Dans le même temps, aidez-les à comprendre que quand il y a des conséquences disciplinaires, celles-ci sont toujours raisonnables et proportionnées à l’infraction. Si les enfants sentent qu’ils sont punis par colère ou frustration, ils auront moins de respect pour votre autorité et pour les règles du bien et du mal qui sont leur premier niveau de compréhension de la morale.

6. Lors du dîner, alors que vous partagez les événements de la journée, soyez attentifs aux possibilités de les aider à apprendre à juger les événements de façon juste et équilibrée. Ne laissez jamais vos enfants vous entendre critiquer les autres d’une manière dure. Ils doivent apprendre, en suivant votre exemple, à parler des actions d’autres personnes de manière impartiale, en insistant sur le bien, en donnant le bénéfice du doute, en refusant de porter un jugement fondé sur une information incomplète, etc. Quand il s’agit d’une habitude familiale modelée par les parents, il devient facile pour les enfants d’acquérir le même sens de l’équité.

7. Dans les conversations familiales, partagez des anecdotes et des exemples de personnes qui ont pris des décisions positives et nobles pour le bien des autres. Entendre parler de ces exemples (les vies de saints, des histoires de héros ordinaires) donne à vos enfants un point de référence. Assurez-vous de féliciter souvent vos enfants quand ils font quelque chose de noble et généreux.

8. Donnez des responsabilités à vos enfants (s’occuper d’un animal de compagnie, par exemple, est un bon outil de formation) et félicitez-les de bien s’en occuper. Donnez-leur des responsabilités plus importantes seulement lorsqu’ils auront réussi à remplir les plus petites.

9. Ne laissez pas vos enfants abandonner trop rapidement leurs objectifs. S’ils s’inscrivent dans une équipe de football, il est préférable qu’ils finissent la saison. S’ils prennent des leçons de piano, ils devraient finir l’année. Enseignez-leur qu’avoir du caractère signifie aller jusqu’au bout, même si c’est dur ou ennuyeux à certains moments.

10. Laissez vos enfants mener leurs propres combats. Ne soyez pas sur protecteur toujours présent pour éviter qu’il leur arrive quelque chose. Les laisser surmonter par eux-mêmes de petites adversités (accompagné de conseils discrets) les rend plus forts et plus matures. Si les enfants sont surprotégés, ils ne grandissent pas et sont incapables d’aller de l’avant à travers les obstacles.

11. Ne laissez pas vos enfants déraper dans des comportements égoïstes. Apprenez-leur à être les premiers à partager et à tendre amicalement la main aux autres.

 

21:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES., COMBAT SPIRITUEL., CONSEILS ÉDUCATIFS., CONSEILS SPIRITUELS., Hygiène de Vie., PHILOSOPHIE | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

15/11/2010

Le Chapelet de libération.



d26 Le chapelet de la libération !


Une manière de prier la Parole de Dieu avec foi, en utilisant les grains du chapelet, apporte de nombreuses guérisons et libérations.

«Si donc le Fils vous libère, vous serez réellement libres.» (Jn 8,36)

* TEMOIGNAGE

«Un jour, après que j’eus confessé mes péchés, le prêtre garda silence quelques instants, puis il me regarda un bout de temps et il me dit: «Tu as besoin de quelqu’un qui te libère!»J’ai compris que par ces paroles le prêtre voulait me dire: «Tes bons désirs de réparation ne suffisent pas. Afin de ne pas répéter ces péchés, tu as besoin de quelqu’un qui te libère. Par toi-même, tu n’as pas la force de les vaincre et, quand tu énuméreras tes fautes la prochaine fois, tu répéteras sûrement tout ce que tu viens de confesser.»

Les paroles du prêtre se sont imprégnées dans mon coeur en lettres de feu — le feu de l’Esprit Saint: «Tu as besoin de quelqu’un qui te libère!»
Je me suis immédiatement rappelé le Chapelet de libération... «Si Jésus me libère, je serai vraiment libre ! Jésus, aie pitié de moi ! Jésus, guéris-moi ! Jésus, sauve-moi ! Jésus, libère-moi !»
Et, à partir de ce jour, je me suis mis à le prier avec plus d’intensité et, quand je me sentais faible, je priais avec beaucoup de foi: «Si Jésus me libère, je serai vraiment libre ! Jésus, aie pitié de moi ! Jésus, guéris-moi ! Jésus, sauve-moi ! Jésus, libère-moi !»
Mes amis, je prends des forces! Jésus me délivre de plus en plus de mes péchés. «Le Seigneur, force pour son peuple.» (Ps 28,8a)

* C'EST MAINTENANT VOTRE TOUR !

Vous aussi êtes un pécheur: «Si nous disons: “Nous n’avons pas de péché”, nous nous abusons, la vérité n’est pas en nous.» 1 Jn 1,8
Si vous avez le désir d’être délivré de vos fautes et d’arrêter de toujours accuser les mêmes péchés ou, peut-être, d’autres pires encore, suivez mon exemple: trouvez, par la foi, une personne qui vous libérera ; pas n’importe qui, mais le Seul qui puisse vous délivrer de tout ce qui vous attache au péché : Jésus, le Christ, notre Sauveur !
«Car il n’y a pas sous le ciel d’autre nom donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés.» (Ac 4,12) et «Puisqu’il s’attache à moi, je l’affranchis, [...] Il m’appelle et je lui réponds: [...] je le délivre et je le glorifie.» (Ps 91,14a-15ac) «En effet, quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.» (Rm 10,13)
Accueillez votre libération dans la puissance du Nom et du Sang de Jésus, en priant souvent et avec beaucoup de foi le Chapelet de libération !
C’est avec une grande joie que je viens partager avec vous l’expérience de puissance que le Seigneur est en train de réaliser parmi nous grâce au Chapelet de libération.
Ce Chapelet fondé sur la Parole de Dieu doit être récité avec foi, pour glorifier le Nom puissant de notre Seigneur Jésus-Christ et pour obtenir de Lui guérison, salut et libération.
Nous pouvons aussi prier le Chapelet de libération pour les personnes que le Seigneur a mises dans notre coeur. Nous devrions toutefois prier d’abord pour nous-mêmes, afin d’être purifiés dans le Sang de Jésus, en répétant Jésus, aie pitié de moi! Seulement de cette façon pourrons-nous devenir des canaux dégagés qui laissent passer la grâce divine.

Le Chapelet de libération ne devrait être récité que pour une intention à la fois: conversion, mariage, famille, santé, travail, parenté, amis, ennemis, etc…
Chaque intention prendra un Chapelet. Quand elle est récitée du fond du coeur avec foi dans la puissance libératrice et guérissante de la Parole de Dieu et du Nom de Jésus, cette intercession touche le coeur de Dieu, car elle est dite au Nom de Jésus, et vous en ressentirez les effets avec promptitude et puissance.
«De même que la pluie et la neige descendent des cieux et n’y retournent pas sans avoir arrosé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer pour fournir la semence au semeur et le pain à manger, ainsi en est-il de la parole qui sort de ma bouche, elle ne revient pas vers moi sans effet, sans avoir accompli ce que j’ai voulu et réalisé l’objet de sa mission.» (Is 55, 10-11)
«C’est pourquoi je vous dis: tout ce que vous demandez en priant, croyez que vous l’avez déjà reçu, et cela vous sera accordé.» (Mc 11,24)

* Avertissement:

Le Chapelet de libération ne veut en aucune façon nuire ou se substituer à la dévotion au Très Saint Rosaire de la Vierge Marie qui a la priorité sur toutes les autres dévotions.



* PRIER LE CHAPELET DE LA LIBERATION

1) Début : Credo : symbole des Apôtres

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant,
Créateur du ciel et de la terre.
Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur;
qui a été conçu du Saint Esprit,
est né de la Vierge Marie,
a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié,
est mort et a été enseveli,
est descendu aux enfers ;
le troisième jour est ressuscité des morts,
est monté aux cieux,
est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant,
d'où il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois en l'Esprit Saint, à la sainte Église catholique,
à la communion des saints, à la rémission des péchés,
à la résurrection de la chair, à la vie éternelle.
Amen.

2) Sur les GROS GRAINS : on proclame la Parole de Dieu ; (Jn 8,36) :

“Si Jésus-Christ libère, alors je serai réellement libre”
- Si je prie pour ma famille, je dirais :
“Si Jésus-Christ libère sa famille, sa famille sera réellement libre”
- Si je prie pour une personne, je dirais :
- “Si Jésus-Christ libère Jacques, Jacques sera réellement libre”

3) Sur chaque PETIT GRAIN (Ave + par grain):

Jésus-Christ, aie pitié de moi ! ou “Jésus-Christ, aie pitié de ma famille / de X, etc.

Jésus-Christ, guéris-moi ! " guéris " "

Jésus-Christ, sauve-moi ! " sauve " "

Jésus-Christ, libère-moi ! " libère " "

* SALVE REGINA

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Seigneur Jésus, nous demandons pardon pour tous nos péchés. Nous demandons, en Ton Nom, que le Père envoie Son Saint Esprit déverser dans nos cœurs le don de proclamer Ta Parole avec foi et confiance, par le Chapelet de Libération. Nous demandons, Jésus, que Ton pouvoir se manifeste dans nos vies et que Tu réalises miracles et merveilles par cette puissante prière de foi qui n’est autre que la proclamation de Ta Parole. Amen.

Après avoir terminé la prière du Chapelet de libération, rendez grâce à Jésus pour les bénédictions qu’Il déverse sur vous et sur ceux pour qui vous avez intercédé.
C’est vraiment simple !
Vous constaterez à la fin du Chapelet de libération les effets de la grâce de Dieu sur vous, sur votre famille, dans la vie des personnes pour qui vous priez. Le Père du ciel vous enverra guérison, salut et libération.

* Jésus entendra votre prière.

Soyez assurés que le Seigneur Jésus entendra votre supplication et qu’il répondra à votre demande, parce que la Bible affirme que la Parole ne revient pas à Dieu sans avoir produit son fruit. (Cf. Is 55,11) Quand vous proclamez la Parole de Dieu avec foi et repentir de vos péchés, en disant «Jésus, aie pitié de moi !» il est certain que la grande Victoire de Jésus, de son Sang rédempteur et de sa Parole se manifestera dans votre vie et dans celle de ceux pour qui vous priez. Jésus Vivant vous guérira, vous sauvera et vous libérera !
Nous croyons cela fermement, car Dieu est fidèle à tenir ses promesses, à garder sa Parole.

* L’histoire de cette prière

Nous croyons aussi pour avoir expérimenté dans notre propre vie les effets extraordinaires de la prière merveilleuse du Chapelet de libération. Nous recevons des centaines de lettres de témoignage qui nous parviennent quotidiennement depuis que nous avons commencé à répandre ce Chapelet par l’émission de radio «Jesus te ama» (Jésus t’aime) ainsi que par les ministères de la Comunidade de Aliança Jesus te ama (Communauté d’Alliance Jésus t’aime) au Brésil.
Si vous désirez retrouver le texte dont nous nous servons pour prier sur les petits grains qui correspondent aux Je vous salue, Marie, ouvrez votre Bible à saint Marc 10,47, où l’aveugle Bartimée dit:
«Fils de David, Jésus, aie pitié de moi !» Quand Jésus l’entendit, Il s’arrêta.

Vous devez croire fermement que quand vous direz cette prière avec une pleine confiance «Jésus-Christ, aie pitié de moi !» Jésus s’arrêtera et vous écoutera.

«Alors Jésus s’arrêta et lui adressa la parole: “Que veux-tu que je fasse pour toi ?” L’aveugle lui répondit: “Rabbouni, que je recouvre la vue!” Jésus lui dit: “Va, ta foi t’a sauvé.” Et aussitôt il recouvra la vue et il cheminait à sa suite.» (Mc 10, 51-52)

* Saisissez-vous maintenant la puissance du Chapelet de libération !

C’est la Puissance de la Parole de Dieu qui agit.

Quand nous prions «Jésus-Christ, aie pitié de moi!» avec une foi pleine, en demandant le pardon de nos péchés, nous (ou la personne pour laquelle nous prions) sommes lavés dans le Sang de Jésus. C’est la puissance de la foi dans le Nom et le Sang de Jésus-Christ, notre Sauveur, que vous mettez en action.
Enseignez aux autres comment prier le Chapelet de libération et vous constaterez les fruits de Jésus, non seulement dans votre coeur, mais dans les coeurs des autres!
Quelle joie de savoir que Jésus agit avec puissance dans notre vie grâce au Chapelet de libération! Alléluia!
Ne pensez-vous pas qu’il y a beaucoup de puissance dans le Chapelet de libération? Quand vous priez ce Chapelet, vous proclamez le Nom de Jésus 205 fois!




Regis Castro Campinas
Extrait de la revue Stella Maris N° 429



mariereine.com

 

20:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans COMBAT SPIRITUEL., LA PRIÈRE DU JOUR., LES BLOGS AMIS., Prières, Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

De l’esclavage au Negro Spiritual.

Au début, était l'Afrique.

En 1492, Christophe Colomb découvre l’Amérique et donne au monde, que l’on dit civilisé, la possibilité de l'un des plus gros carnages de tous les temps. Le monde africain va connaître un immense exode. Le "Noir" est alors considéré comme une marchandise non humaine. Sur le continent américain, ce peuple va tenter de survivre. La culture africaine a suivi cette immigration et le soir, pour oublier les coups de fouets, on chante, on raconte. Le Negro Spiritual de l’époque n’a rien à voir avec celui qui est chanté aujourd’hui. Les premiers étaient avant tout des mélopées africaines qui avaient peu de rapport avec les harmonies que nous connaissons aujourd’hui. En voici donc l’histoire ...

De l’Afrique à l’Occident.

Le peuple qui sera exilé sur le nouveau continent est un peuple de musique, de chant et de danse. C’est surtout cela qui frappa les explorateurs de l’époque comme, entre autres, Jobson et bien d’autres. La musique accompagne chaque moment de la vie d’un village : elle fait partie de la vie du village.

Les instruments sont très variés car, outre les tambours et instruments à percussions (dont la diversité n’est plus à montrer), nous trouvons à cette époque toutes sortes d’instruments à vent (flûtes en roseau, trompettes en corne, ...), des instruments à cordes souvent accordés par improvisation, etc.

 

Des contrats à temps à l’esclavage.

Les premiers noirs arrivés aux Amériques avaient un statut de serviteurs sous contrat -comme les indiens ou même certains blancs-, ce statut permettant assez facilement à moyen terme d’être affranchis. Mais très vite, ces contrats à "temps" se transformèrent en contrat à vie.

A partir de 1660, les codes assurant un statut légal à l’esclavage se multiplièrent.

Durant le XVII° siècle, la question de l’évangélisation des esclaves ne se posait même pas et le statut de l’africain se dégradait de jour en jour.

De l’esclavage au Negro Spiritual.

Au Nord, les noirs avaient le droit d’assister aux offices. Simplement, ils ne pouvaient se placer à coté des blancs. Leurs places étaient réservées au fond de l’église.
Appris par coeur et sans ligne mélodique déterminée, les Psaumes chantés de la Réforme vont se prêter à de nombreuses modifications et altérations.

Au début, les églises catholiques assez pro-esclavage, n’ont pas la faveur du peuple noir. Le manque de participation de l’assemblée lors des offices et la difficulté de compréhension (utilisation du latin) n’ont fait qu’accentuer cette absence de participation des noirs aux messes.

1730-1750 : un réveil dans les églises (the great awaking) apparaît en Angleterre et se répand dans les colonies. Ce réveil s’accompagne de la création d’un nouveau répertoire de cantiques. Les psaumes font place aux hymnes (plus simples). Des recueils circulent et entre autres le très célèbre recueil du pasteur Isaac WATTS publié en 1707 "Hymns & Spirituals Songs". Suivra en 1737 le recueil "A collection of Psalms & Hymns" écrit par le fondateur des Églises Méthodistes (dénomination d’églises auxquelles de nombreux noirs affranchis se joindront) : John Wesley.

Dans le Sud, le noir n’était pas considéré comme un être humain mais seulement comme une marchandise.

"On n'évangélise pas de la marchandise".

Il faut attendre la pression de l’Église d’Angleterre, pour que l’on envoie enfin des évangélistes auprès de la population noire des Amériques.

 

Le soir, après le travail dans les maisons, mais aussi et de plus en plus au fond des bois, des traditionnels sont entonnés. Le principe est simple. Un leader, un preacher raconte une histoire de la Bible et lance le chœur sur un refrain. Une fois le chant et le pas de danse (le schuffle) lancés, les solistes se succèdent. Ces rassemblements étaient interdits et les esclaves risquaient leurs vies à venir louer Dieu ainsi. Mais les promesses de l'Ancien Testament devenaient de plus en plus une réalité qui valait bien ce risque-là.

Pourtant le negro spiritual ne va pas se définir seulement vis-à-vis de l’Eglise. En pleine période d’esclavage, plusieurs esclaves noirs veulent fuir vers le Nord. Il va alors se créer tout un réseau de passeurs que l’on appellera l’"Underground Rail Road". Pour pouvoir communiquer entre esclaves sans que les blancs comprennent, on va utiliser les traditionnels. Le langage spirituel et biblique va devenir alors un code pour les passeurs.
Lorsque le traditionnel chanté parle de l'Égypte, c'est au Sud qu'il fait allusion. Le Jourdain (le fleuve Oahio), lorsqu'il est profond et glacé, devient infranchissable. Il fallait alors attendre, car cela voulait signaler que le danger était présent. Le pharaon représentait le Général LEE, la terre promise le territoire du nord ...

Ce seront plus de 60.000 esclaves qui vont pouvoir, grâce à ces réseaux, fuir le Sud pour se retrouver libres dans le Nord !

 

Dans la tradition réformée, l'instrument de musique était très mal vu. Le chant, lors des cérémonies, posait assez souvent problème. En effet, le pasteur se trompait souvent de ton, d'air, faisant apparaître une certaine confusion dans le chant de l'assemblée.

Vers la fin du 18ème siècle, les premières églises noires voient le jour dans le nord de l'Amérique, suite au réveil de 1730.
Bien que pas encore émancipés, les esclaves noirs sont de plus en plus nombreux à l'office le dimanche matin et parfois même plus nombreux que les blancs.
Les églises baptistes poussent alors comme des champignons. Et en 1774, Georges Leile sera le premier esclave à avoir le droit de prêcher et à créer la première église noire d'Amérique.

Un mouvement se créa alors dans l'Église, afin d'améliorer la qualité du chant. On introduisit alors l'orgue, ainsi qu'une référence, la plus stricte possible, à des mélodies écrites. Il en découla l'arrivée de recueil de chants dans les églises.

La fin de la guerre de Sécession va complètement chambouler le paysage américain et donc, celui de l'Église. Les Noirs ont maintenant le droit de circuler et ils se dispersent dans tout le territoire américain, d'abord des campagnes vers les villes, mais très vite aussi du Sud vers le Nord, où l'avenir leur semble meilleur.

Cette relative liberté et émancipation dans le Sud sera de courte durée, mais toutefois suffisante pour que les lois ségrégationnistes, dites Jim CROW, votées en 1865, ne puissent effacer tout ce qui avait été fait.

19:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES., COMBAT SPIRITUEL., Musique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

15/10/2010

LA FORCE DES ÉGLISES ÉVANGÉLIQUES.

16:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES., COMBAT SPIRITUEL., CONSEILS SPIRITUELS., SOLIDARITÉ., SPIRITUALITÉ, TÉMOIGNAGES., VIVRE L'ÉVANGILE. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/10/2010

ÊTRE PARENTS SELON LE COEUR DE DIEU.

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Être parents, c’est comme être l’hôte d’un étranger ! Nous pouvons croire que nos enfants nous ressemblent, mais nous sommes sans cesse surpris de constater à quel point ils sont différents.  Nous pouvons nous réjouir de leur intelligence, de leurs talents artistiques, de leurs prouesses athlétiques ou être attristés par leur lenteur à l’apprentissage, leur manque de coordination ou leurs goûts étranges. Sous plusieurs aspects, nous ne connaissons pas nos enfants.

 

Nous ne les avons pas créés et ils ne nous appartiennent pas. Voilà une bonne nouvelle.  Nous n’avons pas à nous en vouloir pour tous leurs problèmes et nous ne devrions pas non plus nous attribuer leur succès.

Les enfants sont un cadeau de Dieu.  Ils nous sont donnés pour que nous leur offrions un espace de sécurité et d’amour, où ils puissent grandir jusqu’à la liberté intérieure et extérieure.  Ils sont comme des étrangers qui nous demandent l’hospitalité, qui deviennent de bons amis et qui nous quittent pour poursuivre leur chemin.  Ils nous apportent d’immenses joies et de grandes peines, précisément parce qu'ils sont des cadeaux.  Et un beau cadeau, comme dit le proverbe, est donné deux fois.

 

 

Le cadeau que nous recevons, il faut que nous le donnions à notre tour.  Lorsque notre enfant nous quitte pour poursuivre ses études, pour se chercher du travail, pour se marier, pour entrer en communauté ou tout simplement pour devenir indépendant, la souffrance et la joie se rejoignent.  C’est à ce moment-là en effet, que nous ressentons au plus profond de nous-mêmes que notre enfant n'est pas nécessairement à nous, mais nous a été donné pour devenir à son tour un véritable cadeau pour les autres.

 

Il est tellement difficile de rendre leur liberté à nos enfants, particulièrement dans ce monde de violence et d’exploitation.  Nous voulons tellement les protéger de tout danger possible.  Mais c’est impossible ; ils ne nous appartiennent pas.  Nos enfants appartiennent à Dieu et l’un des plus grands gestes de confiance en Dieu que nous puissions poser consiste à laisser nos enfants faire leur propre choix et trouver leur propre chemin.

 

Bruno LEROY.