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21/12/2017

Puisse cette Année 2018 apporter ses fruits de promesses !

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Les années passent avec leur poids de difficultés ou de joies. Elles vivent en nous, comme un corps bien portant ou malade. Mais avons-nous une influence directe ou indirecte sur elles. Une influence subjective ou objective ?

 

Depuis plus d’un demi-siècle que j’habite cette terre, je n’ai trouvé à la vie qu’un seul apparat qui lui sied à merveille, l’Amour désintéressé. Je dis bien gratuit et non captatif. Tout ce qui doit se payer, par la suite, est un piège machiavélique, pervers et caricatural. Aimer de façon fusionnelle relève du chantage affectif. Triste visage d’un sentiment qui se dit plus qu’il ne se vit.

 

Tout peut affronter cet amour intériorisé à tel point que nul ne saurait le toucher. Mais, il faut pour cela lui donner les couleurs chaudes de la liberté authentique. Cette confiance qui ne fait pas de l’autre un objet mais, un sujet de son propre destin.

 

La haine, le cafard, la tristesse, la joie…glissent sur le cœur de l’amour tel un miroir reflétant nos espoirs les plus mystérieux. Nous pouvons donc faire la pluie ou le beau temps de nos années. Cela n’est qu’une question de regard. Entretenir une vision optimiste demande beaucoup de profondeur intérieure. Il faut acquérir un sens à l’existence pour mieux comprendre son fonctionnement interne et celui de nos contemporains. Toutes les spiritualités se valent dans cette démarche vers davantage de Lumière. Bien-sûr, chacun s’appropriera celle qui fait jaillir le bonheur indéfectible en son être.

 

Nous pensons fréquemment qu’aimer est un sentiment d’une telle noblesse que la colère ne peut faire sa place. La colère contre les injustices sociales démontre notre capacité d’indignation. Qui peut prétendre aimer sans une correction fraternelle parfois violente ? Si cela est le cas, nous avons une perception romantique dans l’expression la plus péjorative de l’amour. Par exemple, le pardon n’est pas l’oubli.

 

Comment voulez-vous pardonner ce que vous avez oublié ? Le Pardon est l’intégration d’un acte ou d’une parole blessant l’individu au point qu’il se remet souvent à un Absolu pour pardonner à sa place. « Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». Le pardon est la mémoire qui apprend à faire son deuil.

 

Je dis tout cela pour vous aider à mettre un peu d’eau pure et limpide dans votre conscience.

 

Lorsque certains éducateurs évoquent les coups de poings évangéliques, cela signifie que la colère fraternelle n’a guère pour source la Haine. Aimons-nous avec Force, Tendresse et fermeté, c’est-à-dire en Vérité.

 

Puisse cette Année 2018 apporter ses fruits de promesses, de projets et de rêves à réaliser pour cheminer sur les sentiers aux senteurs d’allégresse. Il suffit de vivre en bon commerce et intelligence avec autrui. Pour cela, il faut écouter inlassablement les cris des exclus et agir en conséquence. Nous ne pouvons être heureux sans les autres.

 

Partageons nos émotions, nos peines et nos petits bonheurs avec nos amis, nos frères et sœurs, et notre Famille. Ainsi, nous ferons de 2018 une Année où le lien social ne sera plus décousu. En cette période de crise, les relations amicales doivent être plus puissantes afin de nous battre ensemble pour un mieux-être collectif. Je vous souhaite une heureuse Année emplie d’un Amour débordant et d’un cœur plus large que tous les océans. C’est l’Amour qui dirige notre Vie et qui en fait la plus merveilleuse poésie. Ne cessons pas de nous émerveiller de Tout, notamment en 2018.

 

BONNE ET JOYEUSE ANNÉE 2018 !

 

 

Bruno LEROY.

01/11/2017

La puissance de la prière.

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Avez-vous l’impression qu’on vous exploite, que tout le monde se sert de vous?

 

Vous pensiez que l’on vous aimait et soudain vous découvrez que les autres n’ont fait que se servir de vous, et vous vous sentez trahi. Cela est normal, car vous avez certainement placé votre vie entre les mains d’autres humains. N’oubliez jamais qu’aucun être humain ne peut créer quoi que ce soit: il ne peut que se servir de ce qui existe déjà ! Vous venez de vous énervez face au comportement de vos enfants. Vous venez peut-être de vous emporter contre un collègue de travail. Ou encore vous hurlez votre rage à l’encontre du chauffard qui vient de vous couper la route. Vous avez eu une discussion envenimée avec votre compagnon ou votre compagne. Et maintenant vous déversez votre ressentiment sur vos proches ou sur n’importe quel autre humain qui se trouve à portée de voix !

 

Avez-vous jamais songé que peut-être votre colère est l’expression de l’amertume que vous avez laissée libre d’envahir votre âme? La solution n’est pas de déverser votre rancune sur ceux qui vous entourent, c’est de l’amener aux pieds du Seigneur grâce à la prière, et de Lui permettre de vous en guérir. La guérison doit s’effectuer à l’intérieur de vous avant de s’extérioriser. Voilà pourquoi vous devez passer du temps auprès du Seigneur, Lui permettant de pardonner vos rancunes, de guérir la souffrance, de cicatriser les souvenirs, et de remplir votre cœur de Son amour, afin que vous puissiez aimer les autres comme Lui sait le faire.

 

Laissez-Le faire Son travail en vous: n’essayez pas de Le remplacer par vos efforts personnels ! Essayez de prier cette prière: “O Père, je désire agir avec amour, pas réagir avec amertume. Aide-moi à montrer de la patience envers tous. Que Ton amour, aujourd’hui contrôle ma vie et mes attitudes, au nom de Jésus. Amen”.

 

Bruno LEROY.

14/12/2016

Ouvrir les prisons intérieures de nos jeunes.

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Parce qu’elle est libre d’aller où elle veut, la mouette trouve sa subsistance, sa nourriture, mais elle peut aussi vivre en groupe. Alors que nos jeunes crèvent de solitude au milieu de la foule. Surtout, ils ne sont pas libres comme ils le croient, puisqu’ils n’ont ni argent, ni domicile, ni travail. Leur donner confiance en eux-mêmes, leur faire croire qu’ils sont capables de plus, capables d’autre chose que de détruire. Être humble et à l’écoute des plus démunis, pour qu’ils puissent un jour dire "OUI" à la vie et pour que toute semence germe. Donner à un être humain l’espace où il puisse devenir co-créateur, co-acteur du monde et devenir ainsi une personne.

 

Amener le jeune à accepter d’être aimé, à pouvoir s’aimer lui-même pour aimer les autres. Faire grandir "tout l’homme" pour qu’il se situe sereinement dans notre société déstabilisée. Remettre debout des personnes qui n’ont jamais eu d’affection et leur permettre d’être à leur tour éducateurs là où ils vivent. Elles sont mieux placées que moi pour savoir la difficulté que l’on a à s’insérer lorsqu’on a rien. Avec beaucoup d’Amour, on peut beaucoup, peut-être Tout !. Voir des hommes heureux, des visages ouverts, des regards sans peur, des yeux qui ne sont pas éteints.

 

Mon rêve est de les faire réussir. En équipe, faire tous les efforts possibles pour pallier l’échec scolaire. Parvenir à faire comprendre aux personnes dites "normales" que l’handicap mental, physique ou social, n’est pas une tare. Entendre toutes les mamans du monde chanter : prendre un enfant par la main. Leur permettre de vivre de petites réussites tous les jours, dans une ambiance chaleureuse. Tendre la main, mettre debout sur la route. L’idéal : une maison et un terrain où ils pourraient s’occuper en attendant un travail, manger et dormir en paix, participer aux frais du lieu d’accueil ( entretien ) pour ne pas se sentir assisté, pouvoir parler et prendre pied sur de solides bases, en renonçant à la drogue et autres pratiques, se savoir accompagné dans un désintéressement fraternel. Ouvrir leurs prisons !.

 

Le premier pas de toute action éducative n’est-il pas de reconnaître l’autre différent et de promouvoir l’égalité entre les personnes ? Cela ne va pas sans mise en route d’un processus de transformation de notre identité , sans participation à la vie sociale, culturelle, politique et économique. Il y a un souffle intérieur qui nous pousse vers du nouveau, vers des changements , des transformations personnelles et collectives. C’est une orientation vers un dialogue interpersonnel, la maturation de la personne, la capacité de vivre des relations de réciprocité.

 

La rencontre de personnes laissées pour compte fut une chance pour moi : elle m’a obligée à croire qu’ils peuvent être des hommes et des femmes debout, libres et engagés dans la construction de la société. Ils peuvent être, comme nous, acteurs, co-responsables de l’éducation à laquelle nous avons Tous droit. Mes souhaits étaient-ils réellement des rêves d’éducateur ou la réalité vécue au quotidien que ma conscience aurait sublimée ? Dieu seul le sait. Puisse-t-Il toujours me permettre de réaliser mes rêves pour accomplir ceux des autres !

 

Bruno LEROY

12/10/2016

Bruno Leroy, un personnage hors norme.

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Bruno Leroy, un personnage hors norme

Pierrette Bertrand

Éducateur de rue, intervenant auprès des jeunes et des familles en difficulté, diplômé en théologie pratique et politique, écrivain et poète, Bruno témoigne dans ses entrevues et ses écrits, de sa foi invincible et de son esprit critique sur notre Humanité.

À 57 ans, il exerce encore la profession d’intervenant auprès des jeunes de quartiers mal famés. Sa prise de conscience d’effectuer un travail indispensable lui est venue d’une révolte viscérale contre les injustices, notamment celles qui touchaient les blessés de la vie. « Ma foi en Dieu, dira-t-il, me brûlait quotidiennement et m’incitait à aller de l’avant » Et, plutôt que de se révolter seul face aux misères matérielles ou psychiques, il a décidé de canaliser ses impulsions dans un métier à caractère social.

vivre au milieu d'eux

Un soir, il trouve un jeune transi de froid près d’un ruisseau. Il était deux heures du matin et il faisait moins dix degrés. L’adolescent lui dit que son père ivre l’avait mis à la porte. Il le ramena chez lui, le fit dormir par terre et, le lendemain matin, il lui prépara un réconfortant petit-déjeuner. Le jeune le remercia en lui expliquant que d’autres ados comme lui étaient dans des situations dramatiques de drogue, de boisson, de violence et même en prison. La décision de Bruno fut prise le jour-même de vivre au milieu d’eux dans la rue.

combattre pour la dignité humaine

Bruno ne se définit pas comme un être différent des autres. La crise économique le touche de plein fouet comme tout le monde. Cependant, dans sa vie déjà bien entamée, il n’a jamais placé l’argent et la consommation en priorité; son souci est d’affirmer une culture de Vie. Il fait souvent figure de grande gueule, non par mépris des gens mais, au contraire, pour les sensibiliser sur des problématiques sérieuses. « Il nous faut, dira-t-il des bras solides pour soulever des montagnes de pauvreté en passant par les chômeurs, les jeunes dans la drogue, les vieux qui meurent de solitude, pour qu’ensemble, nous façonnions ce monde en un univers plus juste, une terre qui espère et met les humains debout. »

Il aime la musique du vent dans les feuilles, le soleil qui se couche sur la plaine endormie, le silence de la contemplation mais ses combats vont dans le sens de la dignité humaine. L’Art demeure l’essence même de sa vie pour s’épanouir à la lumière de la spiritualité qui libère de toutes médiocrités. Mais prioritairement, ses combats vont dans le sens de la Dignité Humaine. « Nous devons assumer notre identité chrétienne, écrit-il. Nous devons sans honte dire nos préférences et nos répulsions. Nous ne sommes pas des troupeaux bêlants. Nous devons libérer autrui par notre propre liberté.

vocation de mettre l'homme debout et libre

Il lui est parfois demandé s’il n’a pas raté sa vocation ou simplement s’il n’a pas quitté le sacerdoce. À cela, il répond : « Dieu fait partie des moindres interstices de mon être. J’ai compris avec le temps que la mission d’un homme ne s’exerce pas uniquement au sein de l’Église mais dans toutes professions et dans toutes dimensions de l’existence. Je n’ai pas raté ma vocation puisque Dieu m’a envoyé sur d’autres chemins où je suis heureux. Ce qui fait la force de l’homme spirituel aujourd’hui, c’est la prière qui met l’homme debout et libre. »

Quand Bruno avait 19 ans, il était le frère des jeunes qu’il côtoie; maintenant, avec ses cheveux grisonnants, il sent bien qu’il est devenu le père « éducatif ». La complicité n’est plus la même. Cette paternité éducative est importante pour eux car ils savent qu’ils peuvent compter sur lui jusqu’au bout. Il nous invite par notre témoignage de vie à devenir des « révolutionnaires » de l’Amour avec cette liberté intérieure, que, seul un spirituel peut acquérir par un long cheminement.

http://www.nrfweb.ca/chroniques/gens_qui_inspirent/gensinsp_vol120_no4.html

 

vol 120, no 4 • automne 2015

05/06/2014

L'Esprit de Pentecôte.

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Demain, le vent soufflera dans nos âmes telle une douce brise réveillant à peine les consciences assoupies. Je me demande pourquoi nous fêtons l'Esprit-Saint de façon exceptionnelle, comme s'il était absent tout le reste de l'année. Faut-il chaque fois des rites pour nous rappeler ce qui paraît évident. La Pentecôte est la présence du paraclet dans nos vies. Mon Dieu, nous le savons depuis si longtemps. Cet événement changera-t-il les beaux parleurs qui se contentent de dire et de ne pas faire.

L'Esprit est au cœur de nos combats pour une Humanité plus fraternelle. Il est dans les yeux des ados qui espèrent. Dans le vieux qui ne veut pas crever à l'hospice. Il s'absente de nos manques d'amour, de nos haines, nos rancunes et nos indifférences. L'Esprit est la fraîcheur de la Vie lorsque l'enfant paraît. Toujours ses germes grandissent aux confins de l'amour. Une pluie de tendresse forte vient accompagner ses manifestations. Il est la rosée matutinale sur laquelle s'étoilent des scintillements de lumières venus du tréfonds de l'Homme. Quand celui-ci possède assez d'humilité pour reconnaître que sans la prière, il n'est rien pas même une poussière dans l'univers.

 

Alors, une fête telle que la Pentecôte fait mémoire de l'esprit sans lequel notre existence ne serait rien. Pas même le fruit d'une modeste inspiration. Les artistes le savent, même athées, ils deviennent que tout être est habité d'une étincelle divine. Certains ne savent pas la nommer au lui donnent un nom plus Absolu. Mais Dieu est toujours vivant en nous. Intarissable source de nos jaillissements intérieurs et de nos sourires qui illuminent notre peau d'enfant. Nos sommes des gamins dans les mains du Père. Et souvent, il se rappelle à nous pour dire qu'Il nous Aime. L'esprit-Saint permet d'accomplir pleinement Son indicible Amour, sans nous décourager. Ses Dons deviennent nos talents. Oui, il est bon, au moins une fois l'an de dire que la Foi n'est pas uniquement une question de connaissances catéchétiques. Mais aussi l'épanouissement d'une guérison intérieure. L'expression d'une glossolalie qu'Il est seul à comprendre. Le chant joué sur les cordes harmonieuses de notre âme. Le rire face à une société basée sur le consumérisme. Les chrétiens vivent des valeurs différentes, moins éphémères, moins superficielles contraires à notre Monde imbécile qui ne voit en l'Homme qu'un potentiel de pognon à se faire. L'Esprit nous insuffle également ce Pardon qui signifie libération mais ne veut pas dire oubli. L'Esprit nous montre chaque jour le chemin que nous devons emprunter pour forger notre destin selon le cœur de Dieu.

 

Alors, je vous souhaite avec la sincérité du pauvre hère que je suis, une merveilleuse Fête de Pentecôte vécue de l'intérieur. Au profond, là où Dieu réside pour nous parler si nous savons écouter. L'écoute de la Parole du Christ est le secret d'une spiritualité saine et sereine. C'est le secret de notre bonheur d'aimer nos frères et sœurs en Humanité.

 

Bruno LEROY.

15/10/2013

Ce que je pense de l'Homosexualité.

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A l’adolescence, lors de l’éveil de la sexualité adulte, l’homosexualité et ses composantes disparaissent et vont se tapir dans un coin de l’inconscient, pour ne se manifester qu’en filigrane. On notera cependant que, dans certains cas, les adolescents ont des expériences homosexuelles, qui n’entraînent aucune disposition de ce type à l’âge adulte. Il s’agit en quelque sorte de l’association entre persistance de l’enfance et une hésitation sur l’orientation définitive. Quel est le regard de notre société face aux manifestations de l’homosexualité ?

 

Toutes les amitiés sont des témoignages de cette disposition psychique ; et d’ailleurs, plus le lien est fort, plus l’homosexualité inconsciente est développée. Il est amusant de constater que, chez les femmes ou les jeunes filles, les expressions homosexuelles sont moins " tabous " que chez les hommes : s’embrasser ou dormir occasionnellement dans le même lit n’entraîne généralement aucun commentaire désobligeant.

 

Certains hommes " traduisent " l’existence de leur homosexualité latente...par son contraire : attitude ultra-virile que l’on retrouve chez ceux que l’on appelle " machos ". Qui pourrait croire que ce sont eux qui repoussent le plus fort leur homosexualité menaçant d’apparaître à la surface ?

 

Certains cas de jalousie peuvent également être très significatifs. Tel homme dira : " Je suis jaloux car mon épouse va vers d’autres hommes ", alors qu’il faut entendre : " Je suis jaloux de ne pas être à la place de mon épouse ". S’il fait en sorte qu’il n’y ait pas de rencontre entre son épouse et d’autres hommes, c’est surtout pour éviter d’approcher de trop près son homosexualité.

 

Dans ces troubles pathologiques, l’homosexualité a très envie de se manifester, mais se trouve en butte à des mécanismes de défense qui entraînent des conflits intérieurs.

 

Compte tenu de l’agressivité supérieure " naturelle " de l’homme, on peut affirmer que si l’homosexualité n’existait pas, les hommes ne pourraient pas vivre en communauté. Le raisonnement et l’analyse ont d’ailleurs été poussés plus loin par certains : les conflits armés seraient encore plus nombreux et violents sans l’homosexualité. Sans elle, les groupes humains tels que l’armée ou les employés d’une entreprise n’auraient aucune cohésion .La répulsion rendrait impossible l’œuvre commune. L’homosexualité fait partie intégrante de notre vie psychique normale, et il est vain de la nier : ce faisant, on renforce les barrages défensifs qui traduisent encore plus sa présence. La morale de nos civilisations et les tendances biologiques de reproduction et continuité de l’espèce, nous mettent sur une voie hétérosexuelle, en faisant abstraction de composantes homosexuelles inconscientes. Dans la majorité des cas, l’hétérosexualité domine, ce qui n’empêche pas cette homosexualité, si latente soit-elle, de se manifester.

 

On pourrait dire qu’au fond de nous il y a un ( ou une ) homosexuel ( le ) qui sommeille. Ce qui ne signifie pas que nous sommes des homosexuel ( le ) s, mais que notre homosexualité est latente : elle ne s’exprime pas ; du moins sous la forme qu’on lui connaît chez les homosexuels affirmés. Je dis souvent que l’intolérance naît de l’ignorance et même avec les convictions spirituelles que je défends et vis depuis ma tendre enfance, j’assume parfaitement l’analyse que je viens d’écrire car, je vois trop de parents rejeter leurs enfants sous prétexte qu’ils ne correspondent pas aux normes sociales. Je persiste et signe pour dire que l’homosexualité ne doit pas se résumer à la simple sexualité. La tendresse et l’amour entre deux êtres ne sauraient subir des condamnations de quelque idéologie que ce soit ainsi que de croyances castratrices. Le chemin de la vie est un parcours où les hommes et les femmes cherchent à aimer et être aimés. Notre existence n’a pas d’autre sens que celui-ci. Les moralistes de bas étages empêchent tellement les autres de respirer qu’il serait temps de donner un parfum subtil à la liberté sans nous préoccuper de leurs jugements empreints de telles ignorances qu’ils peuvent tuer l’épanouissement des adolescents. Nous devons combattre paisiblement ces bien-pensants qui, sous couvert, d’une croyance religieuse falsifiée, provoquent des discriminations en ce monde.

 

La vraie spiritualité sera libératrice ou ne sera pas et de même la sexualité sera source de joies partagées sans préjugés, ou ne sera qu’une contrainte, une vieille habitude vécue dans la médiocrité. A nous de choisir l’horizon étincelant de notre destin.

 

 

Bruno LEROY.

 

17/02/2013

Aimons-nous d’abord pour ensuite aimer les autres puissamment.

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Les heures s’engrènent les unes après les autres pour finir en jours puis, en nuits.

Après cela, avons-nous conscience de vivre vraiment ?

La réponse est simple presque évidente : Non !

Paradoxalement, cela est très bien pour l’épanouissement humain. Imaginez que nous finissions notre journée, notre week-end, en ayant la certitude de tout avoir achevé.

Demain, il ne vous restera rien à imaginer, à projeter…

Nous n’aurons plus de projets puisque nous aurons l’illusion d’avoir tout accompli.

Alors, il ne restera que la mort et disparaître de la surface de la terre. En fait, ce sont les prémisses de la dépression. Cette sensation d’être terminé est le commencement d’une profonde prostration. Souvent, nous ne sommes pas même perspicaces pour comprendre que nous générons nos propres douleurs et souffrances.

Mais, demain est l’horizon ouvert vers les autres, tous les autres. Ceux qui souffrent, ceux qui pleurent, ceux qui rient , qui chantent, qui dansent, qui sourient, qui demandent une écoute intérieure. Enfin , ceux quoi sont, comme nous, le magma même de la Vie dans sa réalité à la fois fragile et magnifique. Le combat pour l’existence donne un sens à notre raison ce vivre.

Se battre contre toutes formes d’Injustices avec les armes de l’Amour vous donne une sacrée puissance et raison d’exister face à autrui.

Et les injustices aussi bien commises contre vous ne prennent jamais de vacances.

Le chômage n’est pas connu des combattants de la liberté, du respect, de la dignité, de la tolérance et de la mise en place des droits humains sur cette planète.

Non, les porteurs des valeurs évangéliques ne connaissent jamais le chômage et l’inactivité.

Même si les lois du Monde les considèrent obsolètes. Ne les écoutez pas, vous tomberiez dans la mollesse spirituelle.

Un chrétien est un être en action même la nuit lorsqu’il se rapproche de Jésus-Christ.

Il est en action dans la prière et son silence parlant. Il est en action lorsqu’il donne un sourire pour partager la saveur de la Vie. Être chrétien n’est pas s’endormir au tréfonds d’un Dogme immuable, mais toujours en marche.

Cela est le principe premier de la sève qui alimente l’arbre intérieur pour le fortifier.

Alors, fortifions-nous les uns, les autres et notre terre aura peut-être un visage plus fraternel.

Soyons des combattants qui s’insurgent contre toutes atteintes à nos valeurs premières, nos convictions essentielles qui nous ont été inoculées par Dieu.

Lorsque l’on atteint l’Humain, c’est Dieu qui pleure des larmes de sang.

Aimons-nous d’abord pour ensuite aimer les autres puissamment. Et le Monde changera, j’en suis certain !

Amen.

 

Je vous souhaite une Semaine non pas routinière mais pleine d’émerveillements lorsque vous voyez dans les yeux des autres des étincelles divines qui ne demandent qu’à s’exprimer et jaillir tel un feu qui s’embrase. Embrasons notre société d’un nouveau regard plus aimant, plus fraternel, plus évangélique. Et nos lendemains auront des raisons d’exister.

 

Bien Fraternellement, Bruno.

QDVB UDP.

 

23/01/2013

Une vie basée sur le partage, la solidarité, la fraternité.

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Le Libéralisme semble avoir triomphé de toutes les tempêtes. Rien n’est plus faux. Son cortège macabre peut être contrebalancé par un contre-pouvoir. Des alternatives existent et devraient se mettre en place afin de refuser ce fatalisme de la pensée unique. C’est l’espoir pour les plus petits qui se voient broyés dans cette machine économique sans philosophie propre. Il nous faut remettre les valeurs Humaines avant l’économie. Les libéraux semblent sans âme face à la mondialisation. Seuls, les esprits contestataires et lucides redonneront une philosophie de Vie aux paradigmes politiques. Sinon, la mort de nos sociétés est déjà programmée...

 

Le néo-libéralisme nous offre son cortège de drames Humains avec son non-respect des travailleurs intérimaires, des précaires, chômeurs, rmistes, tous exclus de la société de consommation. Les exclus de la machine à profits aussi, les retraités ayant à peine de quoi survivre en attendant au bout du chemin la misère, la mort, froide, ou caniculaire, mais finalement planifiée. Tout cela présenté dans les journaux, sauf certains, comme une fatalité. Nos vies ne valent plus que ce que les statistiques en font. La destruction de la planète fomentée par quelques poignées de dirigeants de multinationales anonymes. Les êtres humains que nous sommes ont-ils perdus tout espoir, tout désir de vivre une vie épanouissante, libre ?

 

 

Une vie basée sur le partage, la solidarité, la fraternité. Une vie débarrassée des entraves du travail inutile, du fric, de la valeur marchande, du pouvoir. Une vie sans dominants ni dominés. Une vie où nous prendrons le temps de vivre, de profiter nous aussi. Nous qui produisons par notre labeur toute la richesse, nous n’avons droit qu’à des miettes. Consommation de survie pour beaucoup d’entre nous, alors qu’il y a de quoi donner à tous couverts, soins et logis. Consommation de choses, de besoins inutiles que l’on se crée, que l’on nous crée, et que l’on paye de toute notre vie par le travail et l’allégeance au système. Créons une société de liberté non basée sur le profit. Nous savons tout faire. Nous savons produire ce qui est nécessaire à l’homme. La nourriture, l’abri, les soins. Nous pouvons nous organiser autrement.

 

Vivre en fabriquant du plaisir, de la joie de la fraternité plutôt que continuer dans la spirale mortifère de l’exploitation, de la guerre, de l’anéantissement quotidien de la planète sur laquelle nous ne sommes qu’un infiniment petit souffle de vie. L’heure est venue de partager autre chose que la galère, la misère pendant qu’ils jouissent de tout sur notre dos. Le néo-libéralisme nous offre la souffrance emballée dans un joli papier cadeau et nous rend irresponsable de notre devenir. Nous sommes capables de construire une société alternative dont l’homme ne serait plus un loup pour autrui. Les politiques sécuritaires sont des mesures fascistes et de contrôle des humains sans notre autorisation. Nous ne pouvons continuer à vivre dans un monde qui laisse crever ses ados, ses enfants mais, parle de profits constamment. Je dis non au capitalisme sauvage qui détruit toute idée de Vie !

 

Bruno LEROY.

 

14/12/2012

Noël Fête de la consommation ?

07/12/2012

Rendons Noël aux plus pauvres.

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Je connais des enfants et des familles pour lesquels Noël n’est qu’un fleuve de larmes. Et je me ressaisis de ce sentimentalisme en me posant mille questions.

 

En 2012, Noël n’existe plus pour certaines personnes qui n’auront que les conneries télévisuelles pour assoupir leurs angoisses.

Je dramatise à outrance ?

 

Malheureusement, non, j’eusse préféré vous narrer un joli conte où les sourires font craquer les étoiles.

Mais, nous sommes rendus à la réalité. La vie se paie très chère depuis l’apparition de l’Euro, ne trouvez-vous pas ?

Et certaines familles n’ont qu’un revenu de misère pour célébrer la naissance du Christ.

 

Je rencontre même certains éducateurs qui préfèrent ignorer cet état de fait.

Les jugements de valeur sont mis en avant. Oui, mais tu comprends, ces gens ne travaillent pas, c’est déjà bien que l’État les aide.

Parfois, me vient l’envie soudaine de leur foutre mon poing dans la gueule à ces technocrates du social.

 

Et, je me retiens, cela ferait désordre...

 

Les RMISTES percevront leur minable prime avant le 21 Décembre. Et tout le monde est content !

La conscience peut aller se rassurer devant le foie gras ou le caviar.

Serions-nous devenus cons avec le temps ?

 

C’est en période de fêtes que les égoïsmes ressortent le mieux. Chacun pour sa gueule !

Si vous vivez ainsi, ne vous dites surtout pas chrétien et encore moins athées militant pour un monde meilleur.

 

Vous êtes simplement embrigadé dans une idéologie chrétienne, marxiste, libérale ou autre qui apaise vos culpabilités face aux problématiques de ce temps.

Savez-vous combien d’enfants n’ont jamais vus la mer ? Non, bien-sûr ! Il faut dire qu’ils ne s’en vantent pas.

Savez-vous combien d’enfants n’auront pas de cadeau sous prétexte que le père Noël ne passe pas dans les radiateurs ?

 

Non, bien-sûr...

Mais, savez-vous aussi que vous pouvez acheter un modeste jouet et le confier au Secours Catholique par exemple, pour qu’il le donne à un enfant ?

Peut-être, pas...

 

Et le Noël des prisonniers dont personne ne se soucie. Ils ne sont plus rien pour beaucoup. Tout commes les vieux ou les malades.

Et pourtant, Noël pourrait être un véritable rayon de soleil perlant sur la neige, si notre esprit de générosité dépassait toutes les barrières formalistes.

Je ne fais qu’évoquer le chapître XXV de Matthieu, celui qui a conduit toutes mes actions...

 

Comment voulez-vous transmettre le vrai sens christique et libérateur de la venue de Jésus si vous n’avez aucun geste signifiant.

A vous de rendre Noël aux pauvres.

Le Christ est venu essentiellement pour les plus déshérités. Qu’avons-nous fait de son message ?

Il n’est pas venu pour garnir le porte-feuille des bourgeois qui croulent dans leur pognon. Non !

 

Il est venu pour nous dire que la vie est un combat pour plus d’amour et de justice.

Oui, la vie est un combat quotidien mais quel merveilleux combat...pour la Vie !!!

 

Rendons Noël aux plus pauvres et aux opprimés ensuite, nous pourrons parler d’amour, de respect et de sens de l’existence.

Pas avant...!

 

Pour l’instant, Noël est mort à cause de notre mentalité de peur qui fait de nous des êtres recroquevillés sur leurs biens.

Lorsque vous lirez ces lignes, je serai sur le point de partir jusqu’au Mois de Janvier.

 

Ma mission est de voir les Jeunes de tous pays, de toutes Nations et de gueuler ma rage lorsque les petits sont mis sur le côté.

Oui, ma mission est de dénoncer prophétiquement les carences de nos sociétés assises.

 

Ce n’est pas une Mission que je me suis attribué, en me levant un matin.

C’est une mission que j’ai découvert aux tréfonds de la prière.

Vous aussi, sur cette terre, vous avez une mission à accomplir pour que le monde ait un visage plus épanoui.

 

Peu importe que vous soyez Musulmans, Juifs, agnostiques, Athées militants, anarchistes, gauchistes, libéraux etc...

Oui, peu importe vos étiquettes. Il faut rendre Noël telle une Fête quotidienne qui brillera dans les yeux des plus malheureux.

 

Il est plus que temps car pour l’instant, Noël est mort. Nous l’avons tué par notre esprit enfermé dans des idéologies aliénantes.

Au lieu de nous ouvrir aux autres. Quels qu’ils soient !

 

Noël est décédé, faisons tout pour le ressusciter par notre militantisme vers un monde plus juste et plus Fraternel.

 

Faisons la trêve toute l’année et non un court instant figé sur un calendrier.

 

Bruno LEROY.

 

Éducateur Social.