22/03/2012
Toi qui habites ma Vie cette demeure pleine d’ombres.
Je t’aime toi qui habites ma vie cette demeure pleine d’ombres,
Je te reconnais en moi telle une respiration essentielle, nécessaire,
Tu coules dans mes veines et de mes peines tu veux les fondre,
Je t’aime dans l’acceptation absolue de ton délicieux mystère.
Je t’adore devant cette croix qui fait de mon cœur infirme un croyant,
Ta main dans la mienne éclaire mes prières d’un feu foudroyant,
Je sais que tu es sans cesse à mes côtés dans les pires souffrances,
L’amour que je ressens est ton cri de condamné mon unique chance.
Je t’adore quand je sais que ta mort a détruit nos peurs de la finitude,
Ta résurrection en harmonie avec ton Père met un terme à nos solitudes,
Nous souffrons de tes blessures et de celles de nos frères qui te ressemblent,
Par ta résurrection tu désires que la pénombre et le soleil s’assemblent.
Tu es le maître de l’impossible Amour que notre âme ne saurait savourer,
Mais nous tenterons tout pour devenir meilleurs chaque jour dans l’instant,
Nous tendrons les bras pour semer les pétales de vie et dans nos nuits nous aimer,
Toujours aimer le Vent de l’Esprit qui habite notre corps même souffrant .
Tu sais les plaies qui façonnent certains êtres brisés, meurtris toujours abîmés,
Par un regard mortifiant qui juge sans que la personne puisse se justifier,
Il est des gestes, des mots des jugements dont la source n’est point humaine,
Nous trahissons ton message d’Amour par notre indifférence où fomente la haine.
Pardon pour ces murmures qui découragent nos frères qui nous entourent,
Pardon pour ces manques de jovialité qui font de nous de tristes chrétiens,
Pardon pour ces oublis souvent volontaires de nos prières qui élèvent le jour,
Pardon d’oublier habituellement que tu vis toujours avec nous dès le matin.
Pardon de ne pas Honorer Ton Amour lorsque nous souffrons et nous pensons seuls.
Bruno LEROY.
12:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
QUI POURRA DÉVOILER AUX JEUNES LE SENS DE LA VRAIE VIE ?
Bruno LEROY
10:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Dans le soleil de votre cœur.
10:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO., POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT., POÉSIE SPIRITUELLE., POÉSIES SPIRITUELLES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
21/03/2012
La grâce d’être joyeux toujours.
Comme un cri dans la nuit ta prière hurle,
Comme une larme sur tes joues elle bouscule,
Elle parle à Dieu bien-sûr, aux bien-pensants aussi,
Elle transcende ta vie de toutes ces impressions moisies.
Et tu penses qu’un jour viendra la paix intérieure,
Lorsque tu auras du travail et un peu moins peur,
Des lendemains incertains qui se greffent en ton cœur,
Où l’argent fait du bien loin de tes rancoeurs.
Et tu t’aperçois que la prière n’est pas magique,
Qu’elle s’absente souvent de tes rêves chimériques,
Il sert donc à quoi de parler dans le vide sidéral,
Et d’espérer que le monde devienne amical ?
Tu sais, la prière est le langage de l’Amour gratuit,
Tu respires les fleurs que Dieu sème dans ta Vie,
Tu chemines doucement vers la vérité vraie,
Pour donner à tes jours une couleur de sincérité.
C’est tout,
La prière donne la grâce d’être joyeux toujours,
Même lorsque dans ta brume tu sens les vautours,
La prière donne la force de les affronter sans regrets,
Puisque cette Force te vient de Dieu voilà ton secret.
L’espérance est la puissance d’amour que tu mets chaque jour dans tes moindres gestes, tes moindres sourires. Et dans l’admiration que tu as de la divine Nature qui te fait contempler la splendeur de Dieu.
Bruno LEROY.
21:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Ces autres qui deviennent vite des étrangers tant ils nous ressemblent peu.
Tout donner par Amour d’autrui et s’effacer lentement pour laisser place à la Liberté.
Ne sont-ce point les fondamentales règles de l’Éducation ?
Le Christ nous invite donc à devenir les éducateurs des uns, des autres. Pour nous mettre au service de notre humanité. Quel beau programme de Vie !
Et pourtant, combien d’abnégations ne faut-il point pour parvenir à ce champ de conscience. Non pas se renier soi-même, tel un être abject. Mais, s’oublier pour être entièrement disponible aux autres. Nous avons tous et toutes des potentialités qu’il nous faut partager. Il nous faut offrir les plus splendides émeraudes de nous-mêmes. Ne pas vivre un repli destructeur où seul notre ego, notre individualisme trouverait sa raison d’être. D’ailleurs, si tous les hommes et femmes se conduisaient de cette façon, notre Terre bien aimée disparaîtrait, assassinée par note égoïsme. Nos formons une société et à ce titre, nous avons le devoir vital de nous préoccuper des autres. Ces autres qui parfois, nous font peurs car, ils n’ont pas les mêmes repères, valeurs que nous. Ces autres qui deviennent vite des étrangers tant ils nous ressemblent peu. Et pourtant, Dieu-Amour a créé un monde en couleurs avec des diversités qu’il nous faut découvrir.
Si nous étions moins sur la défensive de toujours vouloir protéger notre territoire, nous serions plus ouverts. Oui, ouverts au Vent de l’Esprit qui passe souvent près de nous et dont nous ignorons trop souvent la Présence.
La peur est la conséquence de l’ignorance. L’ouverture d’esprit est l’origine de la confiance. Il nous faut choisir entre une existence médiocre et une vie enrichissante. Enrichie par le flux et le reflux des marées humaines. Il nous faut choisir entre vivre mourant ou mourir en vivant. Je m’explique...Si, la vie est une chambre où vous dormez pour échapper à ce besoin vital de vous faire violence pour aller vers les autres, alors vous êtes un mort-vivant. Si, au contraire le soleil dont vous illuminez chaque être pour semer de la joie, par votre seule présence à leur service, vous mourrez à vous-même et votre égoïsme légendaire également. Vous serez réellement vivants ( tes ) pour accueillir chaque Humain comme un Don de Dieu-Amour. Chaque personne est un ange qui frappe à votre porte, ne refermez pas trop vite la possibilité de vous rendre visite.
Dieu est Présent en chaque être Humain, du plus fragile au plus fort, et ce serait déshonorer Dieu que de le rejeter. Une main tendue, une aide ponctuelle, une écoute des problèmes d’autrui, ont fait des miracles. Nous le savons et pourtant, nous restons sur nos gardes, tels des païens n’ayant aucune confiance en Christ.
Nous ne sommes pas assez habités par Lui pour devenir audacieux. Et pourtant, nous le savons, si nous voulons mettre l’évangile dans nos vies, il nous faudra franchir le pas. Pour cela, la prière deviendra notre Force quotidienne, nous permettant de tout affronter. Il faut, que nous entrions dès ce jour dans cette prière de supplication pour demander à Dieu de nous indiquer le chemin. Je suis le chemin, la Vérité, la Vie. Nous ne pourrons rien faire de valable sans sa présence conseillère et protectrice. Bannissons nos peurs et notre égoïsme et allons vers les autres pour les aider aussi à aimer la Vie. Sans eux, nous ne sommes rien. Sans Christ, nous ne sommes rien. Pourtant, c’est Lui qui nous conduit vers autrui lorsqu’une personne est dans le besoin. N’ignorons pas non plus Ses appels. Nous risquerions de rater définitivement notre vie pour ne pas l’avoir partagée. La Vie appartient à Dieu, il est légitime que nous faisions quelques cadeaux de ce Bonheur qui hante nos cœurs. Amen !
Bruno LEROY.
10:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
20/03/2012
Nous sommes du printemps que nous chantons ensemble.
Tu brûles en mon âme comme une flamme
Que l'eau ne saurait éteindre d'un seul charme
Dieu que l'Amour en ta présence devient beau
Telle une espérance incarnée dans ma peau
Un souvenir et un avenir mêlés en mon être
Avec la puissance de chaque jour être une fête
Rien ne pourra donner davantage d'éclats
A ma destinée car le bonheur prit mes pas
Le jour où je t'ai rencontré et secrètement aimé
Désormais, c'est aux feux de l'aurore que je puis exprimer
Enlacés l'un à l'autre comme si le temps n'existait pas
Je t'Aime du fond des mystères de l'Amour
En essayant de mettre des mots sur des sentiments
Sur des caresses de tendresse aux douceurs de velours
Je t'Aime dans la certitude de vivre cet Amour éternellement
Avec Toi...pour Toi...pour Nous...pour Toujours...
Et construire chaque jour l'arche de notre Amour.
L'automne n'est plus notre saison nous sommes
Du printemps que nous chantons ensemble
Pour ignorer la grisaille du monde car tout nous assemble
Pour palper une Vie féconde où nous serons réellement des Hommes!
Bruno LEROY.
12:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
La poésie fait chanter le Printemps.
La renaissance de la vie vient avec le printemps. La sève monte silencieusement dans les arbres pour faire éclater les bourgeons de mille étoiles de fleurs mirifiques. L'âme des poètes traverse les saisons avec le même silence pour revenir au printemps avec des mots fleuris et parfumés. La plus somptueuse des Fêtes est celle-ci, elle évoque le mystère des hommes face à la beauté ou l'angoisse. L'écriture peut être spontanée ou recherchée, peu importe les métaphores véhiculent des histoires personnelles dévoilées à la face d'autrui.
La poésie est la substance de l'âme où jaillissent des gerbes de mots pour savourer la profondeur humaine. Les jeunes font du slam pour crier et hurler la splendeur de leurs vérités tant retenues. Les anciens prennent le stylo pour noircir le papier et éclaircir leur conscience. Tout le monde est sur la même longueur d'onde de la poésie inspirée par l'existence.
Les poètes redonnent un souffle à notre société qui s'étouffe dans la routine. L'horizon devient lumineux soudainement car, ce sont les poètes qui font le printemps. Sans eux, nous resterions définitivement en hiver dans le froid de notre cœur. Il font naître une nouvelle saison, celle du bonheur de l'expression. Oh ! Magnifique musique mélodique des mots qui chantent entre eux.
La poésie fait chanter le printemps et celui-ci, écoute à la fois étonné et transcendé. Nous sommes tous et toutes des poètes en puissance, il suffit de laisser parler cette voix en nous, cette petite symphonie qui met des accords sur notre vie. Pour nous faire redécouvrir notre harmonie intérieure à l'aube du printemps, renaissance vers un autre temps.
Bruno LEROY.
10:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Pourquoi parler des rêves avec tant d’insistance ?
Prendre le Temps en ce monde bousculé. Prendre le temps de rêver les splendides horizons d’Espérance que Dieu a déposé en notre âme. Répondre ainsi aux Talents que Christ nous demande de cultiver. Quel merveilleux programme de Vie, n’est-ce pas ?
Frères et Soeurs, il est temps que notre société et notamment, nos Jeunes prennent du temps pour méditer et accomplir leurs rêves. Pour cela, il faut dépasser certains obstacles. Ensemble, chrétiens et chrétiennes que nous sommes, partageons nos rêves et aidons les autres à les vivre. Notre vocation est de transmettre tout ce que Dieu en Son Infini Amour nous a donné en pleine libéralité. Ne conservons pas nos rêves pour nous. Ils deviendraient cauchemars. Offrons au monde les rêves solaires et éclatant de Lumière afin de donner un autre visage à notre Humanité. Une société de violence et de manque de repères spirituels est une société qui a tué ses rêves les plus beaux. Puisse l’Esprit-Saint nous accompagner dans ce rêve d’une Humanité nouvelle !
Pourquoi parler des rêves avec tant d’insistance ? Simplement, je m’aperçois que notre société prend de moins en moins en considération les rêves humains. La compétitivité, la performance et bien d’autres paradigmes ont fait de nous les esclaves modernes d’un monde de consommation. Qu’importe alors, si les jeunes et moins jeunes se mettent à rêver de leur avenir pour créer des projets. Les projets sont imposés pour faire face à la concurrence. Laissons nos rêves de côté où nous finirons tous et toutes dans la rue à tendre la main en espérant quelques Euros.
A me lire, peut-être pensez-vous que je décris bien ce qui risquerait de nous arriver si nous suivions nos rêves. Hé bien, cette description est entièrement fausse et véhiculée par les médias à tel point qu’on semble sentir sa réalité. Non, ceux ou celles qui ont des rêves mettent tout en place, jusqu’au bout, pour que ceux-ci se réalisent. Le chrétien doit être le premier à faire confiance en un Dieu d’Amour qui est à l’écoute de nos rêves pour combler Ses desseins. Nous devons tout mettre en place pour acquérir cet esprit critique qui nous réalise en tant qu’Hommes.
Ne pas sombrer dans le matérialisme le plus bas afin de satisfaire les lobbys industriels. Ce matérialisme dépourvu de sens, sinon celui de s’enrichir, détruit nos rêves les plus nobles. Nous sommes au service de Christ, pas des patrons qui nous considèrent tels des numéros. Nous pouvons connaître le chemin que Dieu nous destine, uniquement dans la prière des profondeurs de l’âme. Il sait que nos rêves de chrétiens désirent un monde où la Haine, l’égoïsme, l’individualisme forcené, le profit soient éradiqués de notre société. Sinon, à quoi nous servirait-il de nous dire chrétiens en lisant la Bible tout en ne la vivant pas ?
Voilà notre combat spirituel. Remettre sur terre les rêves que Dieu Amour nous donne. Avoir confiance en nos qualités et capacités. Trouver la force dans la prière de chaque instant. Ne plus être les esclaves d’un monde moderne qui tue nos rêves. Et peu importe les conséquences, nous aurons oeuvrés pour Christ et la mise en application de Ses rêves. Nous espérons que d’autres générations se lèveront en disant qu’ils veulent une existence autonome dans les bras de Dieu.
Ce Dieu Libérateur qui est venu pour les plus petits d’entre nos Frères et Soeurs, ne saurait être contre nos rêves de liberté. Une liberté responsable où la course au profit laissera place à une terre d’Amour.
Bien-sûr, il nous faut de l’argent pour vivre mais non vivre pour l’argent. L’Esprit-Saint pourvoira à l’accomplissement de notre destin, pourvu qu’il soit vécu dans la prière afin que nous ne confondions point nos propres rêves avec ceux de Dieu.
Réaliser nos rêves, c’est toujours grandir en Humanité selon la Volonté de Christ.
Bruno LEROY.
10:16 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
18/03/2012
Une insoupçonnable jovialité.
( Photo : Bruno LEROY )
Ce matin, un ami que j’aime particulièrement à la fois pour son intégrité et son sens immuable de l’amitié ainsi que pour sa profonde spiritualité, me posa cette question, comment fais-tu pour écrire tant et ajuster ton travail ?
Vaste question à laquelle, je n’ai jamais su répondre moi-même.
J’écris depuis l’âge de neuf ans et j’ai commencé à publier mes premiers livres à seize ans.
A cette époque, je me destinais à la prêtrise mais, l’amour d’une femme vint métamorphoser ma Vie.
Tout cela est dans le dessein bienveillant de Dieu, j’en suis certain !
Je vais vous exprimer pourquoi, je parais parfois si certain de mes dires.
Tout cela arrive peu de temps après une prière issue des entrailles. Une circonstance, un événement font que logiquement, je n’aurai jamais rencontré cette personne ou fait telle action. Là, je ne puis croire au hasard, car lorsque cela fait partie de la Volonté de Dieu, la situation perdure dans le temps, sinon elle s’efface en quelques semaines.
Tout m’est venu comme une respiration et il demeure difficile d’expliquer pour quelle raison étrange nous respirons. Pour vivre, pour aimer la vie ses soleils et ses pluies.
Aujourd’hui, je me suis promené dans la Forêt embaumée de ses parfums de printemps presque naissant. Après, un ciel clément vint la pluie.
Je ne pus m’empêcher de penser à Saint François. Allez savoir pourquoi ? !
Et je murmurai dans mon âme ces modestes paroles :
Ô ma sœur la pluie viens purifier de tes cristaux immaculés mon corps souvent blessé par les colères,
Mon frère le soleil étant parti pour un destin lointain, tu peux me chanter sur les feuilles tremblantes un chant sacré sur les touches d’ivoire de ton piano.
Puis, je sentis mon frère le vent danser dans les cheveux des arbres comme pour me faire sourire d’émerveillements disparates.
Je le sentais me caresser la joue avec cette tendresse que Dieu seul peut avoir.
Merci frère vent de me donner un avant-goût des frémissements de l’Esprit.
Et le soleil revint tel un matin qui se lève au dessus de tout le monde.
Merci frère soleil de scintiller si chaudement dans ton duvet de ciel bleuté.
Puis, je repartis pour renter dans mon appartement où le bruit tue le silence. Mais, je sais intérieurement que le silence m’habite lorsque je le désire. Nous ne sommes pas des marionnettes entre les mains du Christ. Comme Lui-même ne l’était pas entre celles du destin.
Il a donné sa vie pour que nous cessions d’avoir peur de cette terrifiante mort qui semble nous empoisonner à partir d’un certain âge. Pour tout vous dire, je me fiche de la mienne, mais celle des autres m’attriste toujours.
Enfin, je ne vais pas finir sur une fausse note de morbidité.
Je suis heureux de travailler dès demain pour me mettre au service des plus pauvres. Et je serai également heureux de rentrer pour savourer la splendeur de notre couple qui jamais ne succombe dans la routine. Ah ! oui, je suis heureux de vivre avec cette joie toujours collée à la peau. Une insoupçonnable jovialité. Pourquoi, parce que le bonheur ne vient pas seul et qu’il faut se battre pour l’acquérir et le garder. Non par volontarisme mais par un changement de regard sur l’existence. Contempler la pluie et le soleil puis s’émerveiller de ce qu’ils sont.
Je vous souhaite une semaine où la lumière de la vie jaillira du tréfonds de votre âme.
Je vous souhaite d’aimer à tord et à travers, envers et contre tout, en sachant que vous n’êtes pas seul sur terre. Vous avez le Christ, des Amies ou des personnes qui sont dans les mêmes conditions. L’Union fait l’Amour !
Bienheureuse semaine vécue dans le cœur invincible de l’Amour !
A Toutes et Tous, vous habitez au creux de mes pensées et prières !
Bien Fraternellement, Bruno.
UDP. QDVB.
19:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
La fidélité se forge pour l’amour de soi et pour l’amour de l’autre.
Il y a en chacun de nous un besoin sexuel. Certes, il n’est pas du même ordre que le besoin de manger ou de boire. En effet, on peut se passer, être privé de l’exercice de la sexualité, ou la différer, sans cependant mourir ; ce qui n’est pas le cas de la nourriture ou de la boisson. Ce besoin sexuel est présent dès le plus jeune âge. L’enfant éprouve de manière diffuse son corps comme une source de plaisir. Il aime être bercé, pris dans les bras, choyé. Il aime être embrassé et embrasser. Ce contact corporel, il est cherché non pas comme pure sensation épidermique, mais comme expression d’une relation intersubjective. Au moment de la puberté, le garçon et la jeune fille découvrent en leur corps de nouvelles potentialités de plaisir ainsi que le désir plus vivace de le partager, de le donner à l’autre, de le recevoir de l’autre, comme expression d’un amour mutuel. A nouveau, faire de la relation sexuelle un don réciproque, n’est pas acquis d’avance ; il faut du temps ; un temps où l’attirance des coeurs, la connaissance mutuelle au-delà des images rêvées, la maturation psychologique et le désir sexuel progressent de pair.
Ce n’est pas mettre de son côté toutes les chances de réussite en amour que de vouloir tout, tout de suite, de se livrer à la passion érotique, en court-circuitant le temps des maturations. Dans ce cas "on fait l’amour" sans amour, sans lien amoureux correspondant. Des illusions sont possibles à ce propos. Par exemple, le jeune homme qui veut "faire l’amour" moins par amour de l’autre que pour éprouver sa virilité et épater les copains. Ou encore la jeune fille qui donne son corps pour retenir un amour fragile à peine naissant, pour retenir un partenaire indécis ou volage, en croyant que la relation sexuelle suffit à créer un lien durable. Les désillusions peuvent être rudes et laisser au coeur des blessures qui demeurent ouvertes. Banaliser l’acte sexuel, le détacher d’un lien amoureux forgé à l’épreuve du temps, c’est prendre le risque de s’interdire l’accès un jour à un amour authentique.
La relation sexuelle, si l’on veut qu’elle soit gratifiante, vient en son temps : au moment où les partenaires se mettent à aimer le lien qui les unit, à vouloir le préserver dans la durée et à espérer qu’il n’aura pas de fin. C’est alors que l’acte sexuel devient l’expression d’un don de soi réciproque, en pure perte, sans calcul. Car à l’étreinte des corps se conjoint l’abandon confiant et réciproque à l’autre. Le plaisir érotique s’en trouve accru car la rencontre des corps est en même temps échange affectif où chacun se reçoit de l’autre et se donne à lui.
Dans la relation sexuelle, il y a certes un désir de fusion, mais, au moment de la rencontre, au moment le plus intense de la proximité, l’autre reste autre, car la femme ne saura jamais ce que l’homme éprouve dans son corps et vice versa. C’est pourquoi la rencontre sexuelle, pourvu qu’elle s’inscrive dans un lien amoureux, n’est jamais prise de possession de l’autre, mais rencontre de sa mystérieuse altérité. Elle est ainsi offrande et non pas prise. La fidélité, elle se forge quand, pour l’amour de soi et pour l’amour de l’autre, on se prend à aimer le lien amoureux lui-même ; on le maintient, on le préserve, on l’entretient, on le cultive avec art et sagesse afin que, petit germe fragile au départ, il devienne arbre épanoui.
Bruno LEROY.
11:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |