18/03/2012
Je ne crois pas que le rôle de la religion soit de nous culpabiliser.
J’entends encore souvent cette question ; pourtant, j’avoue avoir un peu de mal à la comprendre car je n’ai pas été élevé dans la « religion de la culpabilité ».
Je sais bien qu’autrefois, on disait aux enfants – et aux adultes aussi, qu’on traitait alors un peu comme des enfants – que Dieu, « le Père Tout-Puissant », voyait tout du haut du grand balcon du ciel et qu’il notait dans un grand livre tous nos péchés pour mieux nous faire expier nos fautes au grand jour du « Jugement dernier »
C’était le temps où les prêcheurs parlaient davantage de l’enfer que de l’amour et où Dieu ressemblait davantage à un « garde chiourme » qu’à un Père plein de tendresse ! J’ai connu un vieux monsieur qui, pendant des années, n’a pas osé lever la tête au moment de l’élévation de l’hostie par le prêtre, lors de la consécration.
On lui avait appris que c’était une faute très grave. Il ne fallait pas regarder la mystérieuse transformation du pain… Un jour, pourtant, cet ami, s’est rebellé : il a levé le front, regardé le pain eucharistique et les foudres ne lui sont pas tombées dessus !
Je crois que cet homme a eu raison d’agir ainsi ce jour-là car, en brisant la fausse image d’un Dieu « gendarme », il a commencé son chemin de libération et sa marche vers un Dieu de l’Amour ! Pour être tout à fait franc : je crois que Dieu se fiche éperdument de noter la liste de nos péchés dans son vieux registre ! Car, pour lui, le mot « péché » ne s’écrit pas au pluriel, mais toujours au singulier. La liste de nos fautes ennuie prodigieusement Dieu ! Le seul « péché » qui le touche et l’attriste, c’est notre lenteur à aimer, notre désinvolture devant la seule grande affaire de notre vie : l’Amour !
Nous faisons si souvent le même constat que St Paul : « Ce que je veux, je ne le fais pas ; et ce que je ne veux pas, je le fais » ! Je ne crois pas que le rôle de la religion catholique soit de nous culpabiliser : un Dieu qui, sans cesse, nous plongerait dans les ornières boueuses de notre culpabilité (culpabilité inhérente à notre condition humaine, comme l’a très bien montré la psychanalyse) serait un Dieu pervers… Dieu ne veut pour nous qu’une chose : notre bonheur !
Et Jésus, pendant sa vie terrestre, a passé son temps à tendre la main aux pécheurs, aux prostituées, aux collecteurs d’impôts… La seule religion qui vaille est celle qui propose le visage d’un Dieu qui relève, qui met debout, qui « sauve » ; pas un Dieu qui condamne, pas un Dieu « très haut » et hautain mais un Dieu « très bas » (selon la belle expression de Christian Bobin) c’est à dire un Dieu toujours proche de l’homme et de ses fragilités ; un Dieu qui nous aime : qui que nous soyons et quoi que nous ayons fait. « Dieu est assez grand pour faire de nos erreurs mêmes, une vocation ! » disait Emmanuel Mounier…
Bruno LEROY.
11:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
17/03/2012
L'Amour est à réinventer chaque jour.
11:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
16/03/2012
Il faut essayer de trouver son plaisir dans les détails du quotidien.
En vous écrivant ce mot, j’écoute du Jazz et je me dis que toutes musiques mais, principalement celle-ci, ont des senteurs spirituelles.
L’art n’est-t-il pas par excellence l’expression la plus pure de l’âme.
Ce qui peut nous faire comprendre qu’il est des préceptes artistiques élevant l’esprit vers les cimes les plus hautes et d’autres abaissent notre humanité. Cela dépend justement de la profondeur intérieure de l’artiste qui s’exprime. Il faut cultiver son jardin intérieur pour faire jaillir un art qui parle au cœur des Hommes.
La démarche de l’artiste est quasi mystique sinon, elle demeure insipide et sans intérêts.
J’écoute toujours de la musique dès que je rentre du travail. Et je savoure les notes qui pénètre dans mes oreilles et chantent dans mes tympans.
Curieusement, cette façon d’aborder la soirée me met en état de silence.
Je suis enfin en moi à cet endroit où personne ne peut venir me déranger pas même mon épouse.
Et je vous assure que, par exemple, faire la vaisselle en écoutant Messsiaen ou Arvo Part est un régal pour moi. Un retrait dans ma nature intime, dans le sang de ma spiritualité.
Et puis, bien-sûr, je mange avant de me détendre absolument en lisant un livre de théologie ou autre.
Tout cela pour vous dire que les petits bonheurs, nous les construisons nous-mêmes.
Et les petits bonheurs font les grandes rivières de Joie parfaite.
Il faut essayer de trouver son plaisir dans les détails du quotidien.
C’est un de mes secrets pour ne jamais désespérer même de l’Humain.
Essayez et vous verrez le soleil vous évoquer ses plus magnifiques paysages.
Cela est une forme de contemplation et de prière.
Désolé, je ne saurai échapper à ses sources bienfaisantes !
Chacun trouve son équilibre psychique et mental là où le désir de Dieu l'emporte.
A chacun d’écouter sa voix confidentielle pour suivre sa voie céleste.
Alors, je vous laisse chanter dans la voie lactée, immaculée de votre âme.
Je vous retrouverai ultérieurement avant la fin de ce divin week-end qui se profile.
Je vous souhaite une extraordinaire soirée dans le lit de votre propre vie.
Celle qui vous donne envie de vivre à jamais, pour l’éternité.
Bien Fraternellement, Bruno.
QDVB UDP.
21:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
15/03/2012
Les grandes puissances de la créativité marcheront à nos côtés.
Lorsque nous avons peur, nous n'absorbons pas les informations, nous sommes incapables de voir ou d'évaluer clairement une situation et nous prenons de mauvaises décisions.
Nous devons admettre l'existence de puissances forces de chaos et d'incertitudes et pourtant affirmer que du chaos peut venir la destruction, mais aussi la créativité. Seule la poésie peut parler au chagrin. Pour cela, nous devons élaborer un nouveau langage du mot et de l'action.
Le désespoir engendre le fondamentalisme, le fanatisme et le terrorisme. Un monde d'abondance réellement partagée serait un monde plus sûr. Les politiques des multinationales capitalistes n'ont pas donné vie à ce monde. Elles ont été éprouvées et ont démontré leurs insuffisances. Nous devons les remplacer par notre vision à nous.
Nous devons nourrir nos échanges les uns avec les autres, ne pas offrir seulement une solidarité politique, mais aussi de la chaleur humaine et de l'attention.
Pour les militants qui ont une pratique spirituelle recensée comme telle, c'est le moment maintenant de la pratiquer réellement !
La nouvelle route n'est ni balisée ni répertoriée. Elle est inconnue, exaltante, dangereuse mais libre. Nous sommes nés pour nous frayer ce chemin, et les grandes puissances de la vie et de la créativité marcheront à nos côtés à la rencontre de cet avenir viable. La peur remplit notre espace mental et émotionnel de rage, d'impuissance qui nous coupent des sources de vie et d'espoir.
En nous ouvrant en conscience à la beauté du monde, en choisissant d'aimer un autre être ténu et fragile, nous commettons un acte de libération.
Bruno LEROY.
10:42 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Apprendre la délicatesse, le courage, la dignité.
Garder les yeux ouverts, observer les hommes et condamner les blessures infligées. Se dresser devant l'outrage. Ne pas baisser sa garde.
Douter. Ne jamais être trop réaliste. Semer l'émotion, cultiver la sensibilité.
Apprendre la délicatesse, le courage, la dignité.
Professer l'amour, la fraternité, le don de soi.
N'y a-t-il point d'autres issues que la faim et la misère?
Comment rire ou s'assoupir quand d'autres s'indignent?
La haine et l'indifférence seront-elles demain mères nourricières?
A quoi croire encore?
Il faut vivre plus fort, espérer mieux.
Des mots nous portent nous rendent plus mûrs et nous tiennent chaud.
Sa voix est toujours là, en nous, et si par hasard notre attention se détournait elle suffirait, seule, à maintenir nos yeux grands ouverts.
Bruno LEROY.
10:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
13/03/2012
Rechercher la Beauté cachée de la Vie.
J’espère vraiment que cette moitié de semaine s’engage bien pour tous. Je sais, dans la vie, nous ne contrôlons pas chaque événement qui nous arrive.
Vivre l’instant présent, c’est se fondre entièrement dans ce que nous faisons. Et tenter au mieux d’être maître de son destin.
Mais, souvent le destin devient notre maître, notre roi sans royaume. Et nous nous prosternons face à cette idole sans nom.
Pourtant, les fruits de l’Esprit sont là pour nous faire avancer sur le sentier de l’existence sans en devenir esclaves.
La Force nous aide à assumer les souffrances, les imprévus dérangeants et déstabilisants.
La Maîtrise de Soi permet d’avoir un contrôle sur le corps par l’intermédiaire de l’esprit.
Posséder un sang-froid courageux sur cette terre devant l’inévitable.
Et l’Amour, cette source ,coule en nous comme des flots de sang si nous laissons ses flux et reflux demeurer. La haine est la capacité volontaire de refuser à ce torrent d’amour de s’écouler. Car, ce que nous ignorons souvent, est que l’amour coule naturellement en notre être pour nous éviter les pathologies telles que les peurs, les rancunes, les rancœurs.
L’amour afflue dans nos âmes depuis notre naissance. Ontologiquement ancré dans nos profondeurs les plus intimes et les plus secrètes.
Il n’est donc point difficile pour nous d’aimer les autres et nous-mêmes !
Contrairement à ce que nous pourrions penser, il est plus difficile de haïr, de détester son prochain. En effet, cela n’est guère naturel dans notre biologie. Le cerveau s’invente donc de bonnes raisons, si je puis dire, pour vomir un ou plusieurs individus déterminés.
Et, comme notre physiologie supporte mal cette pression soudaine dans notre corps, les maladies surviennent.
Ce que nous appelons couramment, les troubles psychosomatiques. Maux de tête, de dos, d’estomac, migraines, crampes, tachycardies, troubles respiratoires et même cancers… et bien d’autres symptômes sont les résultantes de nos états d’esprit. Et de nos comportements.
Alors, je dis que le Christ était un sacré psychologue avant l’heure. Il avait un savoir consubstantiel à sa mission. Une connaissance provenant de Dieu et de son sens de l’observation.
Et je me dis, naïvement avec un certain assombrissement dans le cœur. Combien de maladies élémentaires ou incurables, pourrions-nous éviter si nous laissions couler les flots cristallin de l’amour en nos veines spirituelles. A quoi nous sert-il d’abominer les autres au point de les vouloir morts ou inexistants ? A rien, nous le savons.
Alors, laissons les océans de l’amour tapisser les plages de notre âme.
Laissons l’écume nacrée de nos pensées aimantes affluer sur la peau de nos ennemis, puisque nous n’en avons plus.
Essayez au moins, une fois dans votre vie, de contredire le mensonge qui enrobe votre quotidien. Vous verrez, il sera plus facile à vivre et plus souriant aussi !
Je vous souhaite une fin de semaine emplie des sourires de Dieu, sourires d’Amour pour Toujours et à jamais. Aimons-nous les uns, les autres, ne signifie pas devenir un paillasson mais, au contraire aimer en vérité sans hypocrisie et faux-semblants. Dire en face ce que nous pensons, dans une correction fraternelle, c’est-à-dire sans haine mais avec fermeté.
La joie parfaite éclatera en vous telle la puissance harmonieuse de Beethoven au souffle de sa missa Solemnis.
Je vous souhaite une semaine où le sacré sera votre souci pour rechercher la beauté cachée de la Vie.
Votre Frère et Ami, Bruno.
QDVB UDP.
19:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Le silence m'a toujours donné une force incroyable.
J'étais bien avec les Frères moines. Le silence imposait la Présence de Dieu. Puis, mon portable se mit à sonner avec insistance. Un jeune particulièrement violent squattait mon bureau depuis mon départ. Mon équipe essayait en vain de le déloger de ce lieu propice à son goût pour le repos.
Oui, mais voilà comme la plupart des jeunes actuellement, il était armé. Un couteau scintillant aux moindres échappées de lumière rendait mes éducateurs très interrogatifs sur les suites à donner...
Après plusieurs jours de délimitation de son territoire par notre squatteur.
Je décidais de rentrer avec la secrète pensée de revenir prier avec mes frères moines dès que cette histoire serait parvenue à terme.
Le silence m'a toujours donné une force incroyable. Je ressource mes pauvres os dans le silence de Dieu. Loin des musiques à vous crever les tympans. Loin des hurlements de désespoirs et de haines dont mon téléphone se fait l'écho. Loin, très loin de tout et de tous et pourtant si près de Dieu Amour. Si près des battements de la Vie dans le chant des oiseaux. Le vent qui murmure ses mystères. Le soleil qui joue avec les couleurs des arbres. Tout cela est propice à la contemplation et surtout la prière, cette rencontre essentielle avec le Christ, avec la quintessence de notre être.
Dans ce monde où le bruit tue nos moindres inspirations. Oui, ce bruit nous détruit lentement mais sûrement. En avons-nous encore conscience ?
Si vous êtes chrétien, vous ne trouverez pas Dieu ailleurs. La preuve de sa résurrection est bien qu'Il habite au coeur même de Sa création. Il est vivant, je puis vous l'affirmer puisque je le rencontre chaque jour dans cet Amour silencieux.
Quant à ceux et celles qui ne croient pas en Dieu. Cet état contemplatif permet de se retrouver même si une parcelle de nous-mêmes ne s'est pas encore perdue. Comment voulez-vous réfléchir si vous êtes entourés des bruits de la ville qui vous incitent à vous décentrer de vous-mêmes.
Je rentrais donc pour voir mon jeune probablement encore en train d'occuper mon bureau comme s'il s'agissait d'un monastère sur mesure. Mon équipe me prévient d'un air consterné : " Attention, Bruno, il est dangereux ! ". Je rétorque avec humour que je le suis aussi surtout quand on me fait chier pour des histoires de ce genre. Mon équipe me connaissant, pour la plupart depuis plus de vingt ans, sait déjà avec le putain de caractère que j'ai, comment je vais réagir.
Je rentre dans mon bureau. Le mec sort un couteau à tuer trois boeufs en même temps. Pas le temps de réfléchir, je lui rentre dedans et lui fous mon poing dans la gueule à la vitesse de l'éclair. L'Esprit-Saint m'inspire toujours les attitudes à gérer dans ce cas précis.
Une fois désarmé, il me regarde penaud en me disant qu'il avait l'intention de me tuer. Je lui réponds, trop tard mon pote tu as subi la colère de Dieu. Je suis plus vif que l'électricité lorsque je reviens d'une retraite spirituelle.
Puis, je lui demande calmement de dégager immédiatement de mon bureau. Il me regarde tête baissée en me disant, dommage...
Je lui dis de m'expliquer ce qu'il trouve de particulier dans ce bureau où s'amoncellent les dossiers comme pour me narguer. Il répond à ma plus grande stupéfaction, c'est le seul et unique endroit silencieux.
Il m'expose les divers problèmes inextricables qui ont émaillés ses jours dernièrement et surtout, son besoin impérieux de se ressourcer dans le silence pour faire le point.
J'avais compris depuis longtemps que nos ados avaient besoin également d'échapper aux abrutissements des bruits de notre société. Étant un militant du silence, je lui ai proposé un autre endroit non loin de mon bureau encore plus ressourçant où le silence parle à l'âme.
Voyez, notre tendance à juger plutôt qu'écouter. Notre regard conformiste qui nous fait craindre les jeunes tels des extra-terrestres. Tout cela pollue nos relations avec eux. Leur violence, sans pour autant l'excuser, est l'expression de leurs désirs non entendus. Cette histoire est fréquente et peut paraître extrême. Pourtant, je vis dans ce bain de violence tous les jours. Et derrière chaque geste, chaque cri existe un terrible désir de reconnaissance.
Un jeune réclame le silence avec un couteau à cran d'arrêt. Son attitude paraît illicite et pourtant, c'est bien ce que j'allais chercher en toutes impunités...!
Sachez que nos jeunes ont les mêmes besoins que nous adultes. Sachez aussi que le monde du fric et du paraître, les réduit à devenir voleurs. Sans jamais rien excuser, comme le font certains éducateurs gauchisants. Je suis à leur écoute car, je sais depuis longtemps que notre bonne société ne correspond plus à leurs attentes.
Puissiez-vous être également ces écoutants des bruissements de notre jeunesse qui n'est que le reflet d'une spiritualité perdue.
Écouter nos jeunes, sans peurs, sans préjugés, c'est écouter Dieu nous parler à travers eux. Face à tous ces problèmes d'adolescents, une prière monte toujours à mes lèvres pour que Marie, cette mère aimante à l'infini, les prenne dans ses bras maternels pour leur faire aimer le monde et ses combats inéluctables.
Mais, soyons nous-mêmes des combattants de l'Amour et de l'Espérance.
Et retrouvons cette force de combattre dans le silence, là où Dieu demeure.
Bruno LEROY.
11:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Quand la passivité devient crédible.
A en croire les sondages, il semblerait que les Français sont au bord de la dépression. Certes, le paysage n'est guère étincelant, pour certains. Mais, cette vision où tout repose sur les épaules d'un Président et les citoyens ne sont que tristes victimes de décisions prises, rend la passivité crédible. Bien-sûr, les personnes manifestent au nom de leurs droits et cela reste légitime. Lorsqu'on me parle de valeurs conservatrices avec dédain, je me dis que nous sommes en train de renier nos propres valeurs. Tout ce qui fait la dignité d'un être Humain, ne sont-ce point en fait les convictions universelles, que l'on dit conservatrices ? Il faut négocier avec ses propres paradigmes intrinsèques avec ceux de la société.
Les contestataires sont nécessaires à la bonne oxygénation de la démocratie. Mais, il me semble que rien de nouveau n'est proposé, jusqu'à ce jour. Il nous faut apprendre à regarder avec un rétro-viseur et une longue vue, le passé est créateur d'avenir. N'ayons plus le syndrome de victimisation et redevenons militants ( tes ) pour une cause juste. Cette vision négative que nous avons aujourd'hui, n'est point essentiellement de la faute de la crise, elle provient d'une ambiance générale dans laquelle nous baignons.
Pensons aux Jeunes qui sont les racines de l'être et engageons-nous, sans discrimination politique, pour que l'avenir ait le parfum du bonheur. Utopies, non je ne le pense pas, sur terre chaque Homme est maître de son destin. A condition de ne point faire, comme les enfants gâtés en disant sans cesse, c'est la faute de l'autre. Peu importe nos convictions politiques, il serait temps d'entrer dans le dialogue d'une démocratie participative, sans renier ce qui donne sens à notre Vie. Les valeurs humaines qui nous rejoignent, ne sont ni conservatrices, ni progressistes ; elles sont universelles au nom de l'humanité qui habite en chacun de nous, ne croyez-vous pas ?
Bruno LEROY.
11:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
11/03/2012
Il est un temps pour Tout.
J’ai vécu cette journée à butiner sur le net et à me recueillir dans la musique sacrée.
En fait, l’impression de ne rien faire ne me pèse pas. J’ai le privilège de croire que, le temps consacré à cultiver son âme, n’est pas inutile.
Je dis cela exprès, car je connais bon nombre de personnes qui ne savent pas savourer les instants qui passent avec cette sensation de ne rien faire. Dans leur mental s’inscrit immédiatement cette notion de vide, de gouffre infini.
Cela provient de notre culture occidentale qui assimile tout ce qui est figé à la perception de mort. Un être qui n’avance pas, recule dit-on. Et pourtant, cette nécessité de se mouvoir vers l’avant n’est pas un gage d’approfondissement et d’épanouissement.
L’immobilité dérange le siècle, écrivait Léo ferré.
Oui, dans ce Monde où le tout, tout de suite à des allures de chien enragés. Il n’est pas bon de prétendre se reposer et de profiter du vent qui vient.
Et pourtant, quelqu’un me disait récemment que, se reposer avant l’effort permet d’accroître l’énergie physique. Demain, oui ce sera demain que cette énergie biologique aura besoin de se déployer comme un ruisseau qui traverse la forêt.
N’assimilons pas le temps passé à ne rien faire à du temps mort. Tout ce que nous faisons s’incruste dans la mémoire. Et si, j’ai écouté Arvo Part, Mozart, Beethoven , César Franck et même du gospel. J’estime que cette musique céleste résonnera un jour de morosité pour me redonner de la joie. Les bons moments reviennent à la surface de l’onde lorsque notre moral est au plus bas. Cela est prouvé que si nous dévorons de succulents mets, quand notre nourriture terrestre sera moins excellente, nous aurons souvenance de la subtilité des dispositions estimées autrefois.
Alors, apprenons à vivre sans nous culpabiliser et nous aurons fait un pas vers notre liberté intérieure. Dieu a mis l’espace, le temps, l’instant, la musique, la poésie, la littérature pour que notre esprit soit nourri chaque jour. Et vous voudriez que pour des raisons socioculturelles, nous échappions à tant de trésors ? !
Alors, là non.. Ce serait faire insulte à toutes expressions de beauté gratuite…
Mais, demain la journée sera plus sérieuse dans le sens où, il ne peut exister ni de relâchement, ni de lâcher-prise. Il est un temps pour tout.
Un temps pour se reposer
Un temps pour aimer
Un temps pour rire
Un temps pour soupirer
Et un temps pour travailler…
Alors, je vous souhaite une semaine où vous naviguerez sur les vagues de l’Espérance pour devenir contagieux ( se ) auprès de ceux qui vous regardent vivre. Ils devineront que votre énergie vient d’ailleurs. Et vous serait seul à savoir d’où émerge cette paix.
Excellente semaine à Toutes et Tous dans l’espoir de vous retrouver prochainement.
Bien Fraternellement, Bruno.
QDVB UDP.
20:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Notre société nous apprend tellement à humer la facilité.
Le bonheur vient frapper à ta porte. Mais tout était fermé en toi et tu n’as pu l’accueillir. Pour savourer la douceur de la joie profonde, il faut être intrinsèquement libre. Libre de quoi, de qui ?
Libre de toutes ces extériorités qui nous engendrent dans le paraître et non dans l’être. Libre de toutes les lois humaines en les assimilant, les intériorisant pour mieux le vivre. Sans avoir cette tentation constante de les transgresser sous prétexte qu’elles ne font pas partie intégrante de notre être. Il faut en goûter l’amertume puis l’accepter intérieurement pour ne pas recracher immédiatement. Vous allez me dire, à juste titre, qu’il s’agit d’une soumission à une société qui nous formate. Et je vous répondrai que je vous propose la recette pour ne pas sombrer dans ce formatage de l’esprit. Celui qui atrophie tout discernement raisonnable. Sinon, vous ne pourrez jamais vous prétendre libres et debout. Vous demeurerez dans l’irrationalité de codes sociaux qui ne vous parlent plus, parce qu’ils ne vous ont jamais parlés. Parce qu’ils vous sont totalement étrangers.
Le rebelle qui veut défendre ses convictions. Des Lois inhumaines qui tuent toute Dignité. Ce rebelle dont Dieu et les Hommes ont besoin pour établir une civilisation de l’Amour doit savoir sur quel terrain ses pas avancent. Il ne doit pas être dans la brume de l’ignorance. Sinon, il deviendra vite un mauvais serviteur. Un exécrable Apôtre du Christ qui ne sait pas même où il va. Non, la révolte nécessairement spirituelle porte l’étincelle d’un feu d’amour et de compréhension pour l’Humanité souffrante. Il nous faut cultiver notre jardin intérieur. Par la prière, communiquer, parler, s’exprimer avec le Christ qui nous écoute avec certitude.
Mais, qui souvent demeure silencieux pour nous laisser libres de nos propres pensées, parfois actives. Pour changer le visage enlaidi de cette société atteinte du néoplasme du consumérisme. Il faut au prime abord en détecter la suprême Beauté. Nous devons avec nos mains malhabiles creuser et toujours creuser au tréfonds de l’être pour en extraire la quintessence. La divine lumière qui jaillit de son âme blessée. Et l’Esprit-Saint nous aidera dans cette démarche démesurée. La Vierge Marie nous donnera les roses sans épines de la douceur d’appréhender les autres. Et notre ange gardien nous protègera des tentatives de conflits du Malin.
Alors, nous avancerons doucement mais fermement sur le chemin du destin à vivre ensemble. Sinon, nous passerons notre vie à gémir face aux fleuves impassibles. Le rebelle chrétien n’est point un rebellocrate qui se contente de dénoncer en vain. Comme le font certains artistes ou chanteurs médiocres en mal d’inspiration. Non, le rebelle de Dieu est celui ou celle qui ouvre les mains et contemple les tranchées des combats creusés dans ses paumes. C’est celui qui ouvre les bras avec un sourire au bout des lèvres pour affirmer que rien n’est perdu. Aujourd’hui tout commence ou recommence grâce à l’Espérance qui habite les cœurs.
Puissiez-vous acquérir cette force d’aimer envers et contre tout. Et vous deviendrez des combattants de l’Amour et de la Justice. Un véritable rebelle de Dieu qui, chaque jour remet ses heures entre Ses mains. Rassurez-vous, cela est aussi difficile pour moi que pour vous. Notre société nous apprend tellement à humer la facilité. Le combat spirituel en devient une contre-culture que le monde endormi n’apprécie pas. Même si vous n’avez guère conscience de votre rébellion pour le Royaume. D’autres se chargeront de vous le rappeler, parfois violemment. Mais la paix profonde du Christ sera en vous et rien ne vous troublera.
Je vous souhaite cette Force que seul l’Esprit peut donner dans le silence cultivé de l’Adoration où la pensée flotte par-delà le temps sociétal. N’oubliez jamais que les pauvres hères que nous sommes possèdent l’heure. Et Dieu possède le temps. Voilà, pourquoi souvent nous avons souvent cette sensation malsaine, qu’Il ne nous écoute pas et donc ne nous répond pas. Ce qui est faux. Il répond toujours par divers sourires. A nous de les contempler pour en saisir le sens, celui que nous donnerons quotidiennement à notre existence. Dans Sa présence et par Sa présence.
Courage, marchons ensemble, pour devenir des rebelles de Dieu avec, dans l’esprit des flammes de tendresse pour faire de notre planète un chant brûlant d’Amour. Et nous vivrons le Bonheur des rebelles de Dieu.
Bruno LEROY.
19:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |