06/07/2012
Sortir de l'enferment mortifère des habitudes.
Quand les torrents viennent me sortir du lit des habitudes,
Je résiste inlassablement contre ces incertitudes,
Tu fais jaillir en moi les résistances dont je me nourris,
Tu m'as révélé tant de beautés qui honorent ma Vie,
Ton éducation fut celle de la force à jamais épanouie,
En chaque individu murmure une source sacrée,
Sur les chemins perdus je me suis toujours retrouvé,
Grâce à tes gestes d'Amour qui ne jugeaient jamais,
Mais qui ouvraient mes horizons aux lendemains enchantés,
Tu m'as Tout donné au fil des années,
Que pourrais-je t'offrir en toute dignité ?
Des lambeaux de mon âme aux simples reflets,
Je ne pourrais te rendre ce que tu m'as offert,
A l'Humanité je sèmerai tes sourires au sortir de l'enfer,
Partager au monde entier tes valeurs insufflées,
Voilà donc mon chemin depuis longtemps indiqué,
Donner ton regard de tendresse toujours émerveillé,
Sur les divers aspects de l'existence donnée,
Tel un fruit savoureux qu'il nous faut croquer,
Oui, tu m'as appris que les jours sont rayons de lumière,
Qu'il faut vivre l'instant présent comme ultime mystère,
Même les larmes purifient la vie de ses scories,
Ta force d'aimer infusée en moi me grandit,
Tu m'as donné la terre pour que je puisse,
Faire mon nid avec honneur face aux vilenies,
Comment pourrais-je rendre l'océan spumeux,
Aux éclats d'or et d'argent tel que tu as su le faire,
Par-delà les cieux des hommes ombrageux,
Sinon, donner à ton éducation la culture de la raison,
Et parfumer les autres de tes vérités acquises,
Qui feront de moi un être sans convictions assises,
Mais, un homme à ta ressemblance bouillant de liberté,
Celle d'un humain sachant aimer sans l'ombre d'un préjugé,
Oui, sachant regarder l'autre sans confusions tel qu'il est,
Pour tous ces soleils qui brûlent en mon corps,
Et que tu m'as fait découvrir sans imposer,
Pour tout ce qui consume ma joie de respirer,
Face à cette société aux senteurs de mort,
Pour ce coeur radieux qui hante le merveilleux,
Pour ce Bonheur inoculé qui forge mon destin,
Grâce à tes pensées et tes rires sans fin,
Qui font élever la pâte vers davantage d'Amour.
Pour Tout cela et plus encore...
Mon Dieu, je serai Ton Fils pour l'éternité et à jamais,
Désormais mon sang irrigue une juste spiritualité,
Libérée de toutes entraves aux seuls soucis d'aimer.
Bruno LEROY.
17:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., GOSPEL, LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LA GRATUITÉ DE L’AMITIÉ.
Ah ! L'amitié est brûlure dans tous les sens du terme. Elle nous brûle lorsque nous l'éprouvons et qu'une autre personne nous donne son amitié. Elle est brûlure lorsque celle-ci n'est plus que pure trahison. Elle fait parfois plus mal que l'amour lui-même. Elle est plus belle et plus pure que l'amour car, elle n'attend rien en retour. Je parle de l'amour au sein d'un couple, évidemment. L'amitié comporte sa part de gratuité. Elle est nécessaire dans un monde matérialiste où tout semble s'acheter. L'amitié est part de cristal dans le cœur des hommes. Elle ne comporte aucune composante sexuelle.
Elle demeure notre mystérieuse union avec d'autres personnes qui nous aident à nous relever lorsque nous tombons. Elle est cœur de la convivialité déclarée. Les jeunes meurent d'un manque d'amitié. Chez eux, elle devient parfois tellement fusionnelle qu'une simple entorse peut les mener au suicide. Davantage que l'amour pour une fille. Notre monde est en recherche constante d'une amitié authentique qu'il ne faut point confondre avec la simple camaraderie.
Elle nous aide à respirer dans les jours étouffants. Elle nous met sur le chemin de la lutte quand l'Ami souffre ou pleure. Comme disait Jacques Brel : Bien-sûr, il y a les guerres d'Irlande et les oiseaux assassinés. Bien-sûr tout ce manque de tendre...Mais voir un ami pleurer !
C'est dans un cercle amical que nous construisons un microcosme de Tendresse qui peut s'étendre plus loin encore...Par mimétisme et recherche de cette amitié infaillible. Un dicton affirme que nous reconnaissons nos vrais amis lorsque nous sommes dans la peine ou le besoin, rien n'est plus vrai. Tant de faux amis s'en vont avec nos ennuis lorsque ceux-ci demeurent.
L'amitié est précieuse dans le cœur de Dieu sinon la Bible n'en parlerait même pas. Elle est précieuse et mystérieuse car, quelle est l'alchimie qui fait se rencontrer souvent à vie deux ou plusieurs êtres ?
Grande question et faut-il d'ailleurs une réponse. L'amitié est la plus belle fleur cueillie dans le jardin du cœur à condition que son parfum soit mature.
Mais, lorsque nous vivons l'amitié à fond toutes ces questions s'estompent. C'est à nous d'en savourer les effets bienfaisants avec détachement.
L'amitié se vit avant de se penser. C'est ce que les grands poètes nous ont toujours dits avec de sublimes métaphores.
Découvrons l'amitié chaque jour avant que la mort nous redonne nos amis perdus.
Essayons de vivre en bon commerce avec autrui et le monde changera.
La racine de notre monde est l'amitié indéfectible entre les humains dans les bons et moins bons moments. C'est le soleil de la Vie quand notre ciel est dans l'obscurité. L'amitié est la sève de tous rapports humains dignes de ce nom.
Sans elle nous ne serions que des loups guettant d'autres loups. Elle est régulation sociale des relations humaines.
Bruno LEROY.
12:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
04/07/2012
Mes devoirs de père ce sont des actes sacrés.
Je ne suis pas là pour te plaire,
Petit,
Je suis là pour t’élever par-delà l’enfer,
Gamin,
Je suis là presque comme une trace du destin,
Petit,
Un pauvre mec qui te montre le chemin,
Gamin,
Un homme qui connaît les blessures de la Vie,
Petit,
Et qui ne veut pas que ton avenir soit compromis,
Gamin,
Je veux te faire savourer les hauteurs du Divin,
Petit,
Comme une rose qui éclot entre tes mains,
Gamin,
Te faire grandir au milieu des humains,
Petit,
Un gosse qui parle et se sent intelligemment,
Homme parmi les hommes en complète liberté,
Un môme qui se sent pousser des ailes au feu de ses idées,
Petit gamin,
Demain tu trouveras le bonheur dans les bras de l’amour
Et je ne voudrais pas que ce jour-là tu m’en veuilles sans retour.
Ma vocation sur cette terre est de te donner les outils pour travailler,
Fils,
Tu vois je n’ai pas oublié mes devoirs de père ce sont des actes sacrés.
Bruno LEROY.
11:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
01/07/2012
Leur photo de mariage n’était plus qu’une plaisanterie.
Leur photo de mariage, sur la table, n’était plus qu’une plaisanterie.
Leurs esprits avaient cessé depuis longtemps de communiquer. Ils vivaient séparés par une barricade si épaisse qu'aucune avalanche de paroles d’amour, qu’aucun effort surhumain de tendresse n'auraient pu la détruire. Ils s'étaient perdus l’un à l’autre quelque part entre la première dent de lait de l'aîné et le diplôme de la plus jeune de leurs filles.
Au travers des années, ils avaient déroulé le long fil de cette boule de ficelle qu'on appelle “le moi” et, chacun démêlant ses propres nœuds serrés, ils avaient cessé de se chercher l'un l'autre. Parfois, la nuit, elle pleurait en implorant les ténèbres de lui découvrir qui elle était vraiment. Et lui continuait à ronfler à ses côtés, tel un ours en hibernation, sans se soucier de l'hiver où elle se trouvait. Elle s'inscrivit à un cours d'art moderne, s'efforçant de se retrouver dans les couleurs couchées sur la toile, tout en se plaignant aux autres femmes de l’insensibilité des hommes.
Lui s’enfonça dans un tombeau appelé son bureau, enveloppa son cerveau de feuilles de papier couvertes de chiffres et s'enterra avec ses clients.
Lentement, le mur de séparation s'édifia, cimenté par le mortier de l'indifférence.
Un jour, essayant de se toucher l'un l'autre, ils firent face à une barrière infranchissable. Reculant devant la froideur de ces pierres, chacun s’éloigna de l'étranger qui se trouvait de l'autre côté. Car, lorsque l'amour meurt, ce n'est pas au cœur d’une bataille rageuse, ni le jour où des corps éperdus de passion commencent à perdre de leur émois.
Non ! L'amour expire quand il s’écroule, épuisé, à bout de souffle, au pied d'un mur qu’il ne peut plus franchir.
Bruno LEROY.
13:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
29/06/2012
Nous sommes tous responsables de la maltraitance des enfants.
Il y a des parents qui ont l'apparence de la normalité et se cachent derrière. Ce sont par exemple d'anciens enfants maltraités. Par nature, dans la plupart des cas, ils montrent peu d'affects, une rigidité affective avec des traits de comportement obsessionnel. Ces parents ont une forte emprise sur l'enfant et une mauvaise image d'eux-mêmes, liée à un passé de frustration et de carences profondes. Ils montrent une grande intolérance à la frustration et vivent souvent repliés sur eux-mêmes, isolés et sans amis.
C'est à la naissance de l'enfant que ressurgit ce passé: ils peuvent s'identifier à de bonnes images parentales. Si la grossesse est désirée, l'enfant est investi d'un pouvoir de réparation, il doit combler le vide, le manque d'amour des parents. Dans ce contexte, le moindre problème vécu par l'enfant est vécu comme une persécution: il le fait exprès ! En fait, ils se sentent mauvais et projettent cela sur l'enfant: c'est lui qui est mauvais. L'enfant devient ainsi l'image vivante et permanente de leur échec et les mauvais traitements servent à faire disparaître cette image.
Derrière cette apparence de normalité, il y a aussi les paranoïaques pour lesquels l'enfant devient l'objet de leur "toute-puissance" destructrice, et les pervers qui trouvent leur jouissance dans la souffrance de l'autre.
Il y a encore "les cas sociaux" , familles chaotiques à problèmes multiples. Souvent isolés de leur famille jeunes, ils ne peuvent se projeter dans l'avenir. Les grossesses ne sont pas désirées et l'enfant doit ici aussi combler un vide. On rêve que lorsqu'il sera là, tout ira mieux ; quand il arrive, c'est une bouche de plus à nourrir.
L'enfant peut être marqué dès le départ: enfant adultérin ou handicapé, hyper-investi par la mère. Le père ne le supporte pas. S'il a une petite malformation, cela peut paraître énorme à certains parents. Ces enfants vivent ce petit handicap comme la preuve de leur incapacité à faire quoi que ce soit de bon ! Ce peut être un enfant issu d'une première union, un enfant de remplacement arrivant après un deuil ou un enfant ressemblant à quelqu'un que l'on tait.
Nous sommes tous responsables de la maltraitance de ces enfants. Les bribes psychopathologiques que je viens d'évoquer et qui sont les plus représentatives doivent être traitées à la racine puisque nous en connaissons désormais les causes. Pourquoi tant de silence face à ces situations de violences sur enfants ? Il faut ajouter les violences par "omission" ; carences qui peuvent être responsables de dénutrition, voire de morts d'enfants ; carences affectives qui peuvent avoir des répercussions dramatiques ( hospitalisme ) ; mauvais traitements psychologiques tels que sadisme verbal, humiliation, dévalorisation, exigences éducatives inadaptées à l'âge de l'enfant, rejet, mise à l'écart...
Lorsque nous sommes témoins de tels manques destructeurs, nous devons nous sentir concernés et mettre en accusation les personnes pratiquant de tels sévices. Il ne s'agit nullement de juger les humains qui projettent leurs propres souffrances mais, de venir en aide à toute une famille qui ne sait pas ou plus où sont ses repères. Notre conscience sociale exige que la majorité ne se taise plus par souci de tranquillité.
Les enfants du présent sont la société du futur proche. Il nous suffit de parler de ces actes moralement réprobateurs pour que des psychologues ou des éducateurs soient nommés par un juge afin de mettre en place une rupture de ces schémas aliénants et qui risquent de se répercuter dans l'avenir. Les enfants maltraités ont besoin de savoir qu'ils ne sont pas coupables des gestes de leurs proches car, souvent ils s'imaginent que les violences commises ne sont que des sanctions de leurs comportements atypiques. Seule, une rupture définitive du silence leur fera comprendre qu'ils existent aux yeux de la société et que leur vie n'est pas un désert mortifère. Il en va de notre volonté de changer le devenir de l'humanité.
Bruno LEROY.
13:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
26/06/2012
Où est l’Homme ?
Dans notre monde moderne, on a tendance à voir l’être qui suit un cheminement spirituel comme un être faible, qui s’adresse à une divinité extérieure pour lui venir au secours.
Une telle spiritualité n’est rien d’autre que mièvrerie, faiblesse, ignorance et peur.
La première étape de la spiritualité consiste à devenir un individu. Pour pouvoir rejeter toute individualité, encore faut-il devenir individu, être libre et sans peur.
La spiritualité n’est pas pour les faibles, elle n’est pas non plus pour ceux qui se prosternent de tout leur long aux pieds de soi-disant gourous, sans aucun discernement, sous prétexte qu’ils portent une robe couleur ocre.
La voilà la porte ouverte aux sectes : la faiblesse !
Elle n’est pas non plus pour ceux qui, vivant dans un monde moderne, se font avaler par une Administration outrancière, véritable machine à compresser l’être, sans aucune réaction de vérité et cela par crainte de perdre quelque bien. La spiritualité, dirait-on de nos jours chez les jeunes, n’est pas pour les faux-culs ou les grenouilles de bénitier.
La religion n’est pas le fait d’aller à l’église. La religion est à chaque seconde de la Vie. La religion est la vie même La religion est partout. Dès qu’il y a création, il y a religion, car il y a ce qui relie le créé au créateur. La religion dans un sens second est la prise de conscience de cette liaison.
La faiblesse engendre la peur. Peur du péché, peur du fisc, peur de l’envoûtement, peur du « qu’en dira-t-on ». PEUR ET FAIBLESSE. Notre monde moderne est une machine a créer la faiblesse et la peur, à créer des comportements standardisés, à faire de chaque individu des numéros d’INSEE, d’URSSAF, de je ne sais quoi encore, des unités de production et de consommation.
Mais la société, comme un ensemble de moutons, suit, elle suit, et passe sa vie sans vivre, sans vie, sans âme, sans souffle, sans foi ni Loi, sans Dieu. Où est l’Homme ?
Ce n’est pas l’Homme qui cherche Dieu, c’est Dieu qui cherche un véritable Homme.
Où est l’Homme ?
Le fort devance le faible, c’est la loi de la nature. Si nous voulons que la spiritualité envahisse le monde, cela ne peut être le fait que de forts, non de faibles. Seul le fort peut recevoir cette Foi qui justement « déplace des montagnes » alors que le faible n’arrivera pas même à soulever un brin d’herbe.
L’homme spirituel est un homme libre.
Qu’est-ce que la spiritualité si ce n’est la recherche de la Libération ?
Chercher la libération lorsque dans la vie de tous les jours nous ne sommes qu’esclaves, qu’est-ce alors cette spiritualité qui n’est qu’un mot faisant sourire ?
Être un Homme libre cela n’est pas un vain mot.
La liberté est du domaine du dedans, la liberté c’est de ne dépendre de rien parce qu’il n’y a attachement à rien. Sauf à Dieu qui nous rend et nous veut libres.
Bruno LEROY.
12:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Une existence insipide, sans raison de vivre vraiment.
Nos prières sont souvent d’ordre individualiste et cherchent à nous donner du prestige, plutôt qu’à reconnaître nos manques. Nous sommes victimes de la pensée ambiante où la gloire, le succès, l’argent, la beauté physique sont devenus des critères de réussites. Et nous demandons à Dieu tous ces beaux diamants factices qui devraient rendre notre vie plus scintillante. Nous sommes surpris que Christ fasse silence sur nos prières qui ne sont point d’ordre spirituel. Et parfois, le découragement nous gagne, voire le soupçon et le doute. Nous demeurons des petits enfants, c’est-à-dire sans maturité, sur le plan spirituel. Nous accusons Dieu de ne pas répondre à nos demandes. Il nous faut, justement analyser la nature de ces demandes. Nous devons avancer en maturité dans notre relation avec Dieu-Amour.
Oui ! souvent nos prières, Frères et Sœurs, sont tournées vers nous-mêmes. Mais, dans un sens négatif, pas celui de vouloir modifier nos comportements ou traits de caractères désagréables. Nous aimerions que les autres changent avant nous, cela nous éviterait quelques efforts. Nous en revenons toujours à cette puissance démoniaque qui nous habite, celle de notre confort personnel. Or, Dieu ne nous a pas mis sur terre pour que dormions indéfiniment entre Ses bras. Avoir l’assurance que Dieu nous écoute même dans nos égoïsmes devient rassurant. Dieu Amour ne veut point nous donner une existence insipide, sans raison de vivre vraiment.
Dieu Amour est le Sens de nos Vies. Nous en faisons un contre-sens pour combler nos vides. Combien de fois prions-nous pour l’enfant malade du voisin, pour la personne âgée qui est percluse de rhumatismes ou pour les jeunes qui tournent mal par manque d’Amour et de reconnaissance. Bien souvent, si nous le faisons, c’est pour avoir la paix, celle des cimetières. Cette paix que nous revendiquons aux yeux de Dieu est nulle et non avenue dans le cœur de Son Amour. Notre prière doit venir des profondeurs de notre être comme une sève bienfaisante qui alimente notre spiritualité. La Bible ne cesse de nous donner des exemples de grands priants exaucés par Christ. Il suffit de lire et mettre en pratique, ces actes des Témoins de la Foi. Christ dit toujours : " Va ta Foi t’a sauvée ! ". Et je dirai avec un peu d’humour, il ne dit jamais, c’est bien ta demande d’argent est directement virée sur ton compte.
Dieu est participant de notre propre Amour authentique envers autrui. Il n’est pas là pour satisfaire tous nos caprices d’enfants malheureux. Il répond aux prières d’Amour vrai prononcées avec la ferveur d’un cœur pur. De grâce, faisons attention à nos demandes, sont-elles dans le dessein de Dieu ? La Bible nous invite à nous poser des questions d’ordre essentiel pour notre maturité spirituelle. Devenir des adultes dans la Foi pour que nos prières soient écoutées par Dieu Amour, n’est-ce point là un beau programme de vie ? Une existence donnée aux effusions de l’Esprit, n’est-ce point le véritable Bonheur ?
Christ nous indique la voie à empreinter, il serait stupide de notre part de la refuser. Prier avec notre âme pour épouser celle de Dieu-Amour afin de ne point nous perdre en chemin par des détours qui ne mènent à rien.
Un discernement par la prière en Union avec l’Esprit Saint, me semble plus que nécessaire pour saisir si l’Appel vient de Dieu ou de nos désirs. Un dicton dit que nous prenons souvent nos rêves pour des réalités. C’est ce piège qu’il nous faut justement éviter. Suivre les desseins de Dieu ne peut se faire que dans une constante prière. De plus, si à long terme nos projets finissent par sombrer dans le néant, c’est que telle n’était pas la Volonté de Dieu.
C’est le temps qui nous fait saisir la Présence Divine dans nos souhaits et désirs. L’Ultime preuve se trouve là, dans cette action de la Providence. Cela ne veut pas dire qu’il faille baisser les bras dès qu’une tempête dans notre existence arrive. Au contraire, il faut nous battre aidés par la prière et si nous n’obtenons pas de résultats positifs ; c’est que nous sommes responsables de nos propres illusions. Dieu voulait autre chose pour nous et nous n’avons pas écoutés. Christ nous aidera à cheminer vers la Volonté du Père à condition de ne pas être distraits quand Il nous fait signe. Seule la prière peut engager ce dialogue profond avec Dieu pour entendre Son Appel.
Bruno LEROY.
10:11 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
22/06/2012
L'humour ce sourire d'amour sur la Vie.
On considère généralement l’humour comme un jeu de l’esprit qui consiste à exposer la réalité sous un aspect inattendu et singulier. Il y a, de ce fait, autant de formes d’humour que d’états d’esprit”. Car même si l’on parle communément d’humour tendre, débridé ou cinglant, ne dit-on pas souvent « j’aime son humour », autrement dit, « j’aime sa propre vision des choses et sa propre façon de les exposer » ?
Il y a donc dans l’humour une forme d’élan créateur, une manœuvre habile de l’âme désireuse de se faire connaître pour interagir avec autrui. Un “instinct” spirituel manifestement lié à la présence de Dieu en nous. Car tous les mystiques en témoignent : si le Divin cherche à se faire connaître par son Esprit d’Amour, c’est pour nous permettre d’accéder avec Lui et par Lui à la Suprême Communion. En fait, si la présence de Dieu en nous est la pure expression de Son Amour, l’humour est le langage de l’esprit qui recherche, dans l’échange, sa propre divinité. Voilà pourquoi il est indispensable de promouvoir l’humour dans ce qu’il a de plus élevé.
Dans la réalité, c’est la reconnaissance et la compassion que nous recherchons à travers l’allégresse d’autrui. Ce faisant, nous courrons immanquablement le risque de ne pas être compris, suivis et en fin de compte aimés. De même, si nous redoutons de ne pas saisir l’humour d’autrui, ce n’est pas seulement par fierté mais par crainte de ne pas satisfaire une demande des plus légitimes.
Aussi, peut-on affirmer que l’humour est à la fois une forme d’appel et de don, tous deux empreints d’une certaine abnégation. D’autant que celui qui en use s’applique instinctivement, devant son public, à ne pas se délecter lui-même de son “génie”, un peu à l’image d’un chef cuisinier qui se fait connaître à travers ses préparations et s’efface pour laisser aux autres la liberté d’aimer ou de ne pas aimer… Un peu à l’image de Dieu qui, par respect de notre libre arbitre, s’est logé en nous de la façon la plus discrète qui soit. C’est sans doute, en partie, cette pudeur indicible que l’on ressent dans l’humour d’autrui qui nous attire et crée en nous une ouverture propice au rapprochement.
Il convient donc de savoir déceler dans toute forme d’humour une humble démarche, dissimulée certes, mais pour le moins authentique. Une démarche qui consiste à négocier une proximité avec l’autre que l’on érige, en outre, en témoin de nos besoins et parfois même de nos angoisses…
Mais l’humour est avant tout un signe d’ouverture à une autre dimension de la réalité, un signe d’éveil spirituel et de désir d’illumination. Ce faisant, le plaisir qu’il induit est beaucoup plus lié à une détente spirituelle unificatrice qu’à un relâchement psychique. C’est ainsi qu’utilisé avec finesse et compassion, il permet parfois de désamorcer la négativité d’autrui favorisant ainsi son ouverture. Aussi, ce n’est pas seulement le rire qui est thérapeutique mais le fait même de faire de l’humour et d’y être sensible. Et c’est sans doute ce qui poussait Freud à dire que « l’humour a non seulement quelque chose de libérateur mais encore quelque chose de sublime et d’élevé ».
Cela dit, comme pour tout langage, un humour vide d’Amour n’est souvent qu’un support à l’ego ou, pire encore, aux jugements et à la négativité. Autrement dit, il y a des limites au-delà desquelles on ne peut répondre à l’appel lancé au risque d’enfermer l’autre dans son ego ou de participer à un manque d’Amour à l’égard d’autrui.
Car s’il y a dans l’humour une quête de vrai, un besoin de sortir de soi pour accéder à une autre facette du Divin, autrement dit, si l’humour peut servir l’union, il peut aussi la desservir : subtil dosage pour un enjeu Divin…
Bruno LEROY.
19:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
21/06/2012
Je me ressource en Toi en buvant l'écume de tes flancs.
Cette qualité suave que tu portes en Toi comme un éclatant sourire sur la Vie. Cette fleur qui s'épanouit au cœur de tes pensées et qui embaume les autres de ses odeurs torrentielles.
Le chant de l'oiseau n'est jamais silencieux dans le tréfonds de tes yeux.
Le soleil s'invente d'autres lumières sur les chevaux des marées. Reflets discrets de couleurs presque inventées.
Teintes teintées de tendres baisers. Les arcs-en-ciel peuvent bien aller se coucher derrière les collines des certitudes.
Tu ne toucheras jamais à l'horizon qui te porte à foison. Trop respectueux du moindre clin d'œil de la lune sauvage dans les draps déchirés de la nuit.
Tu honores les moindres horizon que cette Terre installe pour tes rêves sans illusions. Ta grâce enlace les faces et surfaces de cette planète malhonnête pour certains.
Toi, tu vois le cristal au fond d'un simple morceau de verre et tu crées un splendide Univers. Celui qui existe en son essence et que seul le regard du poète sait voir.
Ta gentillesse met de la douceur dans nos journées parfois rudes à cause des imbéciles malheureux. Malheureux de ne pas posséder les autres.
Il faut souvent se battre contre les fausses impulsions des gens sans raison. Ceux qui se pensent indispensables et qui ne sont pas même pensables.
La gentillesse ouvre ses bras dans le désert qui boit des oasis illusoires. Peu importe ce qu'elle donne, ses mains sont toujours de chaleur humaine.
Un rire qui fend l'espoir du temps. Une véritable quintessence de cette fausse existence basée sur l'argent. Cet argent qui tue morbidement nos sentiments. Insidieusement, il franchit nos veines pour empoisonner notre sang d'enfant aimant.
La gentillesse est noble même dans la détresse, car elle met dans les larmes des scintillements de diamant.
Ne la refusez-pas, Hommes de peu de Foi.
Ne la rejetez pas dans les oubliettes de l'ennui.
La gentillesse est une philosophie que tu pratiques chaque matin.
Je me ressource en elle. Je me ressource en Toi en buvant l'écume de tes flancs.
Tu es la gentillesse incarnée dans ma propre chair.
Ensemble, nous dansons sur les sentes du Bonheur naissant indéfiniment.
Tu es cette gentillesse que je chercherais dans mes cavernes, mes forêts intérieures.
Que je trouverais peut-être dans le dernier soupir qui tardera à m'écouter.
Je trouverai dans le battement de mon âme cette gentillesse qui rend intelligent, tolérant.
Tout comme toi, mon amour aux subtiles idées de vivre en harmonie avec une musique inventée.
Que tu as juste trouvée dans le chant d'une brise subtile que tu appelles spiritualité.
Je te promets de suivre tes pas dans les traces de ton cœur amoureux de la vie. De cette vie qui danse vraiment l'espérance de jours heureux. De projets merveilleux et de câlins savoureux.
Cette joie que tu apportes autour de toi vient de loin, de très loin. Elle parle en ton corps tel un rire sur la mort.
Rien ne fait peur à celui ou celle dont la gentillesse est devenue substance de vie.
Tu fais partie de ces êtres que j'aime et j'aimerais jusqu'à l'infini de moi-même.
Bruno LEROY.
17:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
19/06/2012
La peur de ne pas être aimé.
Venant de la bouche d'un pape polonais, dont le pays faisait alors partie du bloc communiste, ces mots semblaient, tout ensemble, appeler à la fermeté dans les convictions chrétiennes et au dialogue courageux avec ceux qui ne les partagent pas. Mais en les laissant profondément pénétrer dans leur cœur, ceux qui écoutaient la parole du nouveau pape comprenaient qu'il voulait aussi parler de toute notre attitude chrétienne devant l'inquiétude et la peur.
La liste de ce qui nous fait peur est particulière à chacun d'entre nous, et dépend beaucoup de son histoire personnelle. Certains craignent l'affrontement ou la contradiction, d'autres craignent de subir des influences qui limiteraient leur liberté. Certains craignent la foule, d'autres la solitude. Certains craignent de témoigner de l'Évangile parce qu'ils ont peur de la persécution. Certains craignent tout ce qui est nouveau, imprévu, dérangeant, alors que d'autres craignent surtout la monotonie quotidienne et le retour incessant des mêmes luttes et des mêmes efforts, avec l'impression de ne jamais progresser.
Je crois que l'ensemble de nos craintes, de nos peurs, puisse se regrouper, si j'ose dire, en deux catégories. Nous avons peur de ne pas être aimés, et nous avons peur d'aimer… L'amour, en quelque sorte, nous fait peur. Et la souffrance, qui coïncide surtout avec le manque de générosité dans l'amour, nous fait peur également.
La peur de ne pas être aimé
Nous la connaissons tous, par l'expérience de notre solitude. Dans le couple le plus uni, dans la communauté la plus fraternellement cohérente vient se glisser parfois le doute sur la solidité de l'amour que nous recevons. Parce que nous connaissons nos faiblesses et nos limites, il nous arrive de croire qu'elles font obstacle à l'amour que l'autre peut nous porter. Il faut avoir, alors, l'humilité d'admettre que la richesse de générosité et de charité que possèdent les autres ne dépend pas fatalement des mérites que nous posséderions nous-mêmes. On peut être objet d'amour sans vraiment en être digne…
Ce qui est vrai dans notre aventure individuelle c'est encore plus dans notre rapport avec Dieu. Le peuple des croyants est aimé de Dieu bien qu'il soit un peuple de pécheurs. Et peut-être parce qu'il est un peuple de pécheurs, il a donc besoin d'être sauvé. Le prophète Jérémie vient de nous le rappeler : « Le Seigneur est avec moi comme un guerrier redoutable. Il a délivré le pauvre du pouvoir des méchants » (Jr 20, 10-13). Conviction partagée par saint Paul : « Par le péché d'Adam est venue la mort : mais le don gratuit de Dieu et la faute n'ont pas la même mesure. Si la mort a frappé la multitude des hommes par la faute d'un seul, combien plus la grâce de Dieu a-t-elle comblé la multitude, cette grâce qui est donnée en un seul homme, Jésus-Christ » (Rm 5, 12-15).
Nous ne pouvons donc pas avoir peur de notre Dieu, et n'attendre de lui que la punition. Tant de passages de l'évangile nous rappellent sa miséricorde inépuisable et sa façon d'oublier nos fautes et notre péché.
La peur de souffrir et de ne pas savoir aimer
Peurs normales de la souffrance :
peur du risque (insécurité des banlieues) ;
physique ;
morale (solitude) ;
mort, bien que nous sachions qu'il ne s'agit que d'un passage sur la lumière et la vie éternelle ;
peur de souffrir parce que nous n'aimons pas assez.
Saint Paul n'a pas eu peur d'être persécuté.
Nous souffrons souvent parce que nous ne savons pas aimer vraiment, c'est-à-dire avec la générosité, le renoncement et le sacrifice qui sont les vraies forces de l'amour.
Le Seigneur seul peut nous délivrer de cela, parce qu'il a souffert, parce qu'il a aimé. Qu'il soit notre sécurité la plus profonde.
Bruno LEROY.
15:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |