23/02/2012
L'amitié cette brûlure.
Ah ! L'amitié est brûlure dans tous les sens du terme. Elle nous brûle lorsque nous l'éprouvons et qu'une autre personne nous donne son amitié. Elle est brûlure lorsque celle-ci n'est plus que pure trahison. Elle fait parfois plus mal que l'amour lui-même. Elle est plus belle et plus pure que l'amour car, elle n'attend rien en retour. Je parle de l'amour au sein d'un couple, évidemment. L'amitié comporte sa part de gratuité. Elle est nécessaire dans un monde matérialiste où tout semble s'acheter. L'amitié est part de cristal dans le cœur des hommes. Elle ne comporte aucune composante sexuelle.
Elle demeure notre mystérieuse union avec d'autres personnes qui nous aident à nous relever lorsque nous tombons. Elle est cœur de la convivialité déclarée. Les jeunes meurent d'un manque d'amitié. Chez eux, elle devient parfois tellement fusionnelle qu'une simple entorse peut les mener au suicide. Davantage que l'amour pour une fille. Notre monde est en recherche constante d'une amitié authentique qu'il ne faut point confondre avec la simple camaraderie.
Elle nous aide à respirer dans les jours étouffants. Elle nous met sur le chemin de la lutte quand l'Ami souffre ou pleure. Comme disait Jacques Brel : Bien-sûr, il y a les guerres d'Irlande et les oiseaux assassinés. Bien-sûr tout ce manque de tendre...Mais voir un ami pleurer !
C'est dans un cercle amical que nous construisons un microcosme de Tendresse qui peut s'étendre plus loin encore...Par mimétisme et recherche de cette amitié infaillible. Un dicton affirme que nous reconnaissons nos vrais amis lorsque nous sommes dans la peine ou le besoin, rien n'est plus vrai. Tant de faux amis s'en vont avec nos ennuis lorsque ceux-ci demeurent.
L'amitié est précieuse dans le cœur de Dieu sinon la Bible n'en parlerait même pas. Elle est précieuse et mystérieuse car, quelle est l'alchimie qui fait se rencontrer souvent à vie deux ou plusieurs êtres ?
Grande question et faut-il d'ailleurs une réponse. L'amitié est la plus belle fleur cueillie dans le jardin du cœur à condition que son parfum soit mature.
Mais, lorsque nous vivons l'amitié à fond toutes ces questions s'estompent. C'est à nous d'en savourer les effets bienfaisants avec détachement.
L'amitié se vit avant de se penser. C'est ce que les grands poètes nous ont toujours dits avec de sublimes métaphores.
Découvrons l'amitié chaque jour avant que la mort nous redonne nos amis perdus.
Essayons de vivre en bon commerce avec autrui et le monde changera.
La racine de notre monde est l'amitié indéfectible entre les humains dans les bons et moins bons moments. C'est le soleil de la Vie quand notre ciel est dans l'obscurité. L'amitié est la sève de tous rapports humains dignes de ce nom.
Sans elle nous ne serions que des loups guettant d'autres loups. Elle est régulation sociale des relations humaines.
Bruno LEROY.
12:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Les silences de Dieu sont ses réponses.
Dieu vous a-t-il témoigné sa confiance en gardant le silence - ce silence qui a un sens si profond ? Les silences de Dieu sont ses réponses. Représentez-vous ces jours de silence absolu, dans la maison de Béthanie. Connaissez-vous actuellement, dans votre vie, quelque chose de semblable ? Dieu peut-il vous témoigner de cette manière-là sa confiance, ou réclamez-vous encore une réponse manifeste ?
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Dieu vous accordera sans doute les bienfaits que vous réclamez, s’il vous semble impossible de vous en passer ; mais son silence est la preuve qu’il veut vous faire parvenir à une plus merveilleuse connaissance de lui-même. Vous plaignez-vous à Dieu de ce que vous n’avez pas reçu de réponse ? Vous verrez Que Dieu vous a, par son silence, manifesté une plus grande confiance, parce qu’il a vu que vous étiez capable de supporter une révélation plus sublime.
Il ne voulait pas vous plonger dans le désespoir, mais vous rendre plus heureux. Si Dieu vous a répondu par le silence, louez-le, car il veut vous entraîner vers de plus hautes destinées. Le moment où il vous manifestera qu’il a entendu vos prières viendra ; c’est lui qui, dans sa souveraine sagesse le détermine. Pour lui, le temps ne compte pas. Vous vous dites peut-être : « J’ai demandé à Dieu du pain, et il m’a donné une pierre. » Mais vous vous trompez, et aujourd’hui vous vous apercevez qu’il vous a donné le pain de vie.
Ce qui est merveilleux, lorsque Dieu se tait, c’est que ce silence est contagieux. Vous devenez vous-même pleinement calme et confiant : « Je sais que Dieu m’a entendu. » Son silence même le prouve. Aussi longtemps que vous pensez que Dieu doit vous bénir par une réponse à votre prière, il le fera ; mais il ne vous accordera pas la grâce du silence. Si Jésus-Christ travaille à vous révéler le but véritable de la prière, qui est de glorifier son Père, il vous donnera le premier signe de son intimité : le silence.
Bruno LEROY.
12:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
21/02/2012
Je vis dans un perpétuel émerveillement, une sorte d’enfance spirituelle.
Les mains du ciel tirent leurs rideaux noirs. Le jour s’éteint pour laisser scintiller les étoiles dans le cosmos où la lune resplendit. Ma journée fut empreinte d’un silence intérieur dont quelques mots ont fait rejaillir cette plénitude de l’âme. Parfois, dans des cris de révolte contre les injustices sociales. Souvent, dans des émerveillements face à la Beauté de la Vie.
Cette vie vécue main dans la main avec le Christ, socle immuable de mon existence.
Depuis l’âge de neuf ans, Il m’appelé comme pour me dire ; viens, suis-moi, tu as une mission à mener sur terre.
Ma vocation s’est faite très jeune, à l’adolescence vers 16 ans. Je voulais sauver toutes les misères du monde. L’apprentissage de l’humilité m’a fait comprendre les limites de mon action. Même au séminaire où je me destinais à devenir prêtre avant de tomber définitivement amoureux de celle qui deviendra mon épouse, je compris l’importance de la prière.
Je devrais même dire la puissance de la prière, ce cœur à cœur avec Dieu. Et pourtant rien ne me fut épargné, la mort de ma mère lorsque j’avais 17 ans. Et puis, des maladies, des trahisons…Et pourtant, malgré les larmes qui ruisselaient parfois sur mon visage, je n’ai jamais perdu dans mon cœur l’amour de Dieu et de la vie.
Je vis dans un perpétuel émerveillement, une sorte d’enfance spirituelle qui me fait découvrir le passé comme un précieux présent sans cesse renouvelé. Et puis, j’aime l’Amour ! J’aime aimer les personnes abîmées, blessées, marginalisées par une société bien-pensante.
Je me suis toujours mis à leur service et continuerai jusqu’à mon dernier souffle. Tout en sachant que « Bon » ne commence jamais avec un C. J’ai d’ailleurs fait plusieurs années de boxe pour parfois me situer face à la violence des quartiers dits sensibles. Je pratique encore ce sport mais davantage pour garder mon corps en bonne santé. Dieu étant à mes côtés, je ne crains rien, ni personne. Ma vie s’est épanouie dans cette lumière où éclate la contemplation, la prière et l’action avec pour conséquence une sérénité absolue.
Parfois, lorsque je sens des âmes tourmentées. Je m’interroge et ne comprends pas toujours l’ampleur de leurs tourments. Et s’il faut aider sans assistanat la personne, je me lève afin qu’elle recouvre ses droits et sa dignité. Et chaque soir, sur mon petit carnet où beaucoup de noms sont inscrits. Je les offre à notre seigneur Jésus-Christ afin qu’il les guide dans la Vie.
Mais pourquoi donc cette nécessité de vous raconter tout cela, comme à des membres d’une Famille. Sans doute, parce que sans le savoir, par l’intermédiaire de la toile, nous faisons partie de la même Famille. Oui, nous sommes membres d’une même Famille ! Nous vivons, rions, chantons, écoutons, souffrons, prions plein d’allégresse et d’émerveillements. Puis, mourons dans le murmure de l’Esprit saint qui nous aide à passer la porte.
Je vous souhaite une soirée enchantée de rêves à réaliser et une nuit pleine de comètes intérieures qui vous révéleront la marche à suivre pour le lendemain.
Votre Frère, Bruno.
19:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Vas-tu laisser passer le vent libre et sacré ?
" Le Verbe s'est fait chair,
De cette chair j'en ferai de la lumière "
Bruno LEROY.
Bien-sûr ton univers est loin d’être paradisiaque,
Des angoisses t’assaillent au point de te paralyser,
Les gens te prennent pour un malade paranoïaque,
Tu incites tout dans ton maintien pour te faire juger.
Alors tes propres larmes semblent te purifier,
Mais tu ne fais dans cette histoire que t’apitoyer,
Sur ton destin sans lendemain qui ne fait que passer,
Où est l’homme que j’ai connu qui toujours se battait.
Depuis que tu as perdu le sens de ta vie dans tes nuits,
Tu n’es plus qu’une ombre soutenue par un mur d’ennuis,
Quelle direction peux-tu donner à ta vie ?
Quelle reconstruction peux-tu envisager aujourd’hui ?
Les arbres dansent dans le silence des forêts,
Les oiseaux chantent des psaumes de liberté,
Les roses s’inventent des parfums enchantés,
Les cieux inondent ton cœur précieux de vérités.
Vas-tu laisser passer le vent libre et sacré,
Vas-tu donner une chance à ta façon d’exister,
Le monde est merveilleux ne l’es-tu point remarqué,
Certains sont malheureux plus que tu ne peux l’imaginer.
Arrête de larmoyer sur ton passé d’incertitudes,
Donne-toi un avenir submergé de projets délicieux,
Un avenir pour rendre les autres presque heureux,
Des lendemains sans lassitude et sans terrible solitude.
Arrête de te complaire dans un blues de grand-mère,
Vis pleinement au rythme de tes saisons internes,
Retrouve enfin cette foi qui te plantait en terre ferme,
Convictions ancrées sur tous les flots de toutes les mers.
Donne à ta présence une véritable raison d’aimer,
Et d’aimer en retour sans jamais rien demander,
Tu sais que Dieu est Amour et ne t’a jamais quitté,
Lorsque tu étais dans le désespoir il te portait.
Retrouve la quintessence de l’existence et tu vivras,
Debout dans cette société qui te tendra les bras,
Retrouve ton présent et habite dedans,
Retrouve le Christ en lui écrivant des chants.
Alors, les bourgeons écloront en ton âme suspendue,
Les pétales de la tendresse feront un tapis sous tes pieds,
Tu humeras le parfum des autres cet encens devenu sacré,
Et tes prières chaque jour seront désormais entendues .
Bruno LEROY.
16:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
20/02/2012
Morale ou moralisme ?
13:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
18/02/2012
Dès que vous ferez face à l’épreuve, vous recevrez la force.
On pense souvent que la vie chrétienne nous apporte la délivrance de toute épreuve. Ce qu’elle apporte, c’est la délivrance dans l’épreuve, ce qui est tout différent. « Heureux celui que le Très-Haut admet en sa présence... pour qu’il habite dans ses parvis... là, aucun malheur ne l’atteindra » - aucun fléau ne peut vous atteindre dans l’intimité de Dieu.
L’enfant de Dieu n’échappe pas aux épreuves, mais Jésus vous dit de ne pas en être surpris : « Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde - ne vous laissez effrayer par rien. » Certains qui, avant leur conversion, n’auraient pas songé à parler de leurs épreuves, deviennent souvent, une fois nés de nouveau, des « faiseurs d’embarras », car ils se font une fausse idée de la vie d’un racheté.
Dieu ne nous donne pas une vie triomphante, il nous donne la vie à mesure que nous triomphons. L’effort même nous communique une force. S’il n’y a pas d’effort, la force ne nous est pas donnée. Est-ce que vous demandez à Dieu de vous donner la vie, la liberté et la joie ? Il ne vous les donnera pas, tant que vous n’accepterez pas l’épreuve. Dès que vous ferez face à l’épreuve, vous recevrez la force. Surmontez votre crainte, allez de l’avant, et Dieu vous nourrira des fruits de l’arbre de vie. Quand on dépense ses forces physiques, on s’épuise. Mais, Quand on dépense ses forces spirituelles, on devient encore plus fort. Dieu ne nous donne jamais des forces pour demain, ou pour tout à l’heure, mais il nous les donne pour l’effort du moment présent. Nous sommes tentés d’affronter les difficultés en nous appuyant sur notre bon sens commun. Mais l’enfant de Dieu peut se rire des difficultés qui l’écrasent, car il sait que Dieu peut accomplir l’incroyable.
Bruno LEROY.
13:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
La Liberté intérieure est le but de l'éducation.
Bruno LEROY.
13:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Comme un petit enfant que le monde abandonne.
Pour ces fleuves qui traversent nos forêts comme des veines nourricières,
Pour ces arbres dont les feuilles cherchent définitivement la terre,
Pour la rosée cristalline qui reflète tes pensées aux senteurs de jasmin,
Pour le vent qui chante puis se tait dans les cheveux des blés et des herbes figées,
Pour ce feu que d’aucuns appellent soleil et qui ressemble étrangement à ton visage,
Pour le bleu profond des lèvres du ciel qui enchante ma conscience et me rend humble,
Pour cette étincelle qui scintille au tréfonds de tes yeux marrons et mystérieux,
Pour ces arcs-en-ciel qui imaginent le monde avec un maximum de couleurs,
Sans peur, sans haine, sans rejet de l’autre parce qu’il est black, blanc, beur,
Pour cette langueur océane aux lames spumeuses qui me font méditer,
Pour ces miroirs aux creux des rochers cette mer en partie retenue,
Et qui pleure du prisonnier dans sa cellule sans mot dire mais sans joie,
Pour cette biche qui danse aux tempos lents des brises d’automne,
Comme un petit enfant que le monde abandonne,
Pour ce verbe libre que ton Esprit me donne pour écrire ces mots,
Dont je ne sais souvent où ils vont me mener tel un vagabond de la plume,
Pour le soir qui tombe et ne sait se relever perclus de rhumatismes,
Un peu comme la petite vieille que j’ai vu traverser pressée de renter,
Pour la peur que tu n’offres pas à ceux qui veulent t’aimer,
Cette appréhension antinomie de l’amour désintéressé,
Pour cette maladie que tu ne donnes jamais à l’un de tes enfants,
La bonté est l’éclat même de ton cœur de diamant,
Pour cette crise économique dont tu donnes les mesures de la raison,
Tu sais bien que nous t’avions oubliés sous ces tonnes de billets,
Pour recouvrer l’essence, le sens même de la vie en Jésus-Christ,
Tu sais bien qu’il nous faut laisser le superficiel qui fut notre fiel,
Pour désencombrer notre esprit de ses désenchantements et de ses chimères,
Tu sais bien qu’il nous faut retourner au centre de nous-mêmes tel un volcan éteint,
Pour rallumer la flamme de cette substantifique moelle de notre existence insipide,
Pour ces projets d’avenir et cette incommensurable beauté dont tu pares la nature,
Je te dis merci pour les joies, les peines, les chagrins, les haines, les regrets,
Je te remercie dans ton infinité d’être présent dans la fleur qui parfume ma maison,
Pour ces myriades de resplendissements que nous ne savons plus considérer,
Pour cette divine nature qui nous parle de toi à nos côtés,
Pardon et Merci d’être toujours compatissant envers tes enfants,
Qui ignorent ta grandeur faute de regarder , de contempler et de ne voir que leur nombril comme source de vérité.
Notre source c’est Toi dans le firmament étoilé de notre Espérance combative.
Pour tout cela et plus encore…MERCI !
Bruno LEROY.
13:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
COMME UN CRI DANS LA NUIT.
Comme un cri dans la nuit ta prière hurle,
Comme une larme sur tes joues elle bouscule,
Elle parle à Dieu bien-sûr, aux bien-pensants aussi,
Elle transcende ta vie de toutes ces impressions moisies.
Et tu penses qu’un jour viendra la paix intérieure,
Lorsque tu auras du travail et un peu moins peur,
Des lendemains incertains qui se greffent en ton cœur,
Où l’argent fait du bien loin de tes rancoeurs.
Et tu t’aperçois que la prière n’est pas magique,
Qu’elle s’absente souvent de tes rêves chimériques,
Il sert donc à quoi de parler dans le vide sidéral,
Et d’espérer que le monde devienne amical ?
Tu sais, la prière est le langage de l’Amour gratuit,
Tu respires les fleurs que Dieu sème dans ta Vie,
Tu chemines doucement vers la vérité vraie,
Pour donner à tes jours une couleur de sincérité.
C’est tout,
La prière donne la grâce d’être joyeux toujours,
Même lorsque dans ta brume tu sens les vautours,
La prière donne la force de les affronter sans regrets,
Puisque cette Force te vient de Dieu voilà ton secret.
L’espérance est la puissance d’amour que tu mets chaque jour dans tes moindres gestes, tes moindres sourires. Et dans l’admiration que tu as de la divine Nature qui te fait contempler la splendeur de Dieu.
Bruno LEROY.
12:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., GOSPEL, LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Il faut cesser d'enfermer les âmes dans des ghettos.
Ainsi, au lieu de reconnaître un bon arbre à ses fruits, nous préférons le juger à la couleur de son écorce et la comparer à la nôtre pour savoir s'il nous faut l'abattre ou le respecter. Les conséquences ? D'innombrables manques d'Amour à l'égard de millions de personnes et autant de clous que nous enfonçons dans le Corps de l'humanité dont nous faisons partie...
De toute évidence, nos rapports avec autrui sont trop conditionnés par la vision limitée que nous en avons et qui nous conduit à une sorte d'acceptation aveugle ou à un rejet du même ordre. Deux positions radicales générées par notre manque d'ouverture, de tolérance et d'adaptation à tout ce qui est autre ; deux positions qui signent notre difficulté à reconnaître la valeur d'un être à travers sa capacité à aimer et à créer.
Aussi, là où la psychologie commence à s'enliser dans des analyses comportementales, sentimentales et sexuelles, sans tenir compte de la véritable dimension de l'individu, la spiritualité nous offre une vision plus illimitée de l'âme humaine, des modalités et des choix de son incarnation. En somme, que nous soyons attirés par des femmes ou par des hommes, nous sommes tous sur le chemin de l'évolution avec ses expériences, ses épreuves, ses joies et ses souffrances. Qu'importe les raisons psychologiques ou physiologiques de l'attirance sexuelle d'un être pour tel ou tel sexe dès lors que nous le considérons comme une partie de nous-mêmes, une âme à respecter et à aimer. Il y a du bon en chacun et de l'Amour vrai au sein de nombreux couples hétéro ou homosexuels. La densité, la recherche du plaisir personnel, les relations psychiques négatives du type dominant/dominé concernent malheureusement l'humanité en général et pas spécialement les homosexuels !
Il faut donc cesser d'enfermer les âmes dans des ghettos. Il faut cesser de faire des généralités sur un groupe d'individus alors que le monde est fait de personnes uniques, désireuses de construire leur propre histoire d'Amour avec la divine Présence qui est en l'Autre, qu'il soit homme ou femme.
En fait, si les homosexuels suscitent autant de négativité, c'est parce que nous les considérons trop souvent comme des obsédés sexuels, et qu'implicitement, ils mettent en relief notre propre vision culpabilisante d'une sexualité dont nous avons ôté le caractère sacré. Il faut donc absolument réaliser qu'en jugeant un être sur sa vie intime, nous lui faisons porter notre propre densité en même temps que nous renforçons notre armure psychique imperméable à la divine lumière élévatrice.
Et puisqu'il faut encore parler en ces termes, c'est aux hétérosexuels, majoritaires sur cette planète, qu'il appartient de tout mettre en oeuvre pour que la minorité des homosexuels soit reconnue socialement mais surtout spirituellement. Il est temps d'enlever la poutre qui nous aveugle, il est temps de regarder l'Autre comme un frère ou une soeur susceptible de nous donner quelques conseils en matière d'amour, d'union et d'évolution.
10:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |