26/05/2013
La Vie est si belle quand tu es près de moi.
11:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
20/05/2013
Certains juges sont moins impitoyables que nous.
La question qui se pose alors, avons-nous des ennemis ? De là, nous pouvons faire des démarches de réconciliations ou prier pour la conversion et même le Bonheur de nos ennemis.
Certains juges sont moins impitoyables que nous. Ils ont suffisamment de recul pour regarder la véritable problématique de la personne jugée. Nous nous prenons trop souvent pour Dieu et nous voudrions instaurer le jugement dernier sur terre.
Nous oublions souvent que Dieu est Amour. Il faudrait peut-être, l’inscrire au fronton de toutes les églises. Et puis, je me dis, cela ne servirait à rien, les gens le lirait sans prêter attention. Combien de fois nous prions en ayant une pensée venimeuse pour une personne de la Famille, ou autre. Dans les discutions privées, nous entendons des confidences dont Satan doit se régaler.
Je ne parlerai plus à un tel, il m’a fait trop de mal. Est-on responsable de nos sentiments envers autrui ? OUI ! Si une personne vous a fait du mal, c’est tout simplement, soit que vous êtes sensible ou que cette situation vous plaît car, au moins vous existez. Jésus est venu apporter le Feu sur Terre et je dirai même l’incendie universel.
Il ne nous demande pas de nous aimer uniquement pour avoir de bonnes relations. Il va plus loin, en nous demandant d’Aimer nos ennemis. La question qui se pose alors, avons-nous des ennemis ? De là, nous pouvons faire des démarches de réconciliations ou prier pour la conversion et même le Bonheur de nos ennemis. Pour ma part, je n’ai jamais eu d’ennemis de ma vie. Vous allez dire, mon Dieu quel saint homme. Figurez-vous, que cette question m’a posée problèmes durant des années. Je me suis décidé à voir un psychologue qui fut surpris par ma question : Docteur dites-moi pourquoi, je n’ai pas d’ennemis. La réponse est moins radieuse qu’on peut l’imaginer...En effet, il m’expliqua que mon caractère entier et impulsif me faisait dire tout haut mes quatre vérités en face de la personne et je me libère ainsi de toutes culpabilisations. Il m’a répondu, vous n’avez certes pas d’ennemis mais beaucoup de gens doivent souffrir de votre humeur autour de vous.
Ce jour là, je m’en souviens, je suis entré dans une église pour prier intensément afin que Christ m’aide à libérer tous ceux et celles que j’ai pu faire souffrir. Je dirai avec un peu d’humour que mon cas s’arrange et pourtant le naturel revient parfois au galop. Tout cela pour dire, Frères et Soeurs que nous ne devons pas juger mais comprendre. Pourquoi, telle personne est si méchante. Comment a-t-elle vécue son enfance. Son mariage est-il heureux ? N’a-t-il pas un problème d’argent qui le rend agressif ? Tant de questions posées nous permettaient de trouver la solution avant de porter un jugement net et définitif. Nous pourrions ainsi trouver les pistes qui donneraient davantage d’harmonie avec autrui. L’existence doit être faite de questions, non de jugements.
Certains juges sont moins impitoyables que nous. Ils ont suffisamment de recul pour regarder la véritable problématique de la personne jugée. Nous nous prenons trop souvent pour Dieu et nous voudrions instaurer le jugement dernier sur terre. Et sur ce navire du tribunal qui navigue au gré de nos rencontres, nous ne sommes pas seuls à conduire le gouvernail. Avant de présenter nos offrandes à Dieu, disons-nous que nous avons tous à nous reprocher une attitude de haine. Soit ouvertement, soit en pensées. Et nous sommes surpris que Dieu-Amour ne réponde point à nos demandes. Il répond toujours lorsque nous avons un coeur pur débordant d’Amour. Pas quand nos ressentiments sortent tellement de nos yeux que notre Pasteur se demande si nous n’avons pas un problème nerveux. Nous ne pouvons nous adresser à l’Amour que dans une attitude profonde d’Amour. Le pardon est souvent considéré par les chrétiens ( nes ) comme un acte de lâcheté. Alors, qu’il est puissance de libération pour tous et toutes. Une révision de nos relations avec Dieu s’avère indispensable, primordiale. C’est le beau combat de la Foi ! Si tout était facile, nous serions des saints au regard de Dieu.
Frères et Soeurs, c’est bien parce qu’il est dur par moments, d’être chrétien ( ne ) que la vie retrouve sa pleine saveur. Il faut partir du principe qu’un meurtrier ne se lève pas un matin en disant, tiens je vais tuer telle personne cela me changera les idées. La méchanceté également est un long processus qui éclate au bout de nombreuses années. Bien-sûr, il n’est pas question de fermer les yeux sur tout, en pardonnant avec indifférence. Il est question d’analyser les événements et les gens avant d’envoyer notre couperet. Si nous n’avons guère la Force de pardonner à notre pire ennemi. Alors, demandons à Dieu de le faire pour nous. Soyez sûr que cette prière sera exaucée. Notre regard humain n’a rien à voir avec le Divin qui ne juge point selon les apparences, mais le coeur. Donnons notre coeur à l’Esprit-Saint afin qu’il le purifie et nous indique la vraie voie du pardon pour notre libération. Dieu est Libérateur, Il ne veut pas d’esclaves à ses pieds. Seigneur, je te demande humblement pardon pour tout le mal que j’ai pu commettre, même sans le savoir. Purifie mon âme de ses scories qui m’empêchent d’aller vers Toi. Amen !
Bruno LEROY.
20:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
19/05/2013
Quand la vie coule de source par Bruno LEROY.
12:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., IMPRESSIONS PERSONNELLES., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO., LES BLOGS AMIS., LITTÉRATURE., Livre, MÉDITATIONS., PHILOSOPHIE, POÉSIE, POLITIQUE., POUR LES JEUNES., THÉOLOGIE CONTEXTUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
11/05/2013
Ne jamais nous satisfaire d'un ordre établi.
19:16 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
09/05/2013
S’effacer lentement pour laisser place à la Liberté.
Tout donner par Amour d’autrui et s’effacer lentement pour laisser place à la Liberté.
Et pourtant, combien d’adnégations ne faut-il point pour parvenir à ce champ de conscience. Non pas se renier soi-même, tel un être abject. Mais, s’oublier pour être entièrement disponible aux autres. Nous avons tous et toutes des potentialités qu’il nous faut partager. Il nous faut offrir les plus splendides émeraudes de nous-mêmes. Ne pas vivre un repli destructeur où seul notre ego, notre individualisme trouverait sa raison d’être. D’ailleurs, si tous les hommes et femmes se conduisaient de cette façon, notre Terre bien aimée disparaîtrait, assassinée par note égoïsme. Nos formons une société et à ce titre, nous avons le devoir vital de nous préoccuper des autres. Ces autres qui parfois, nous font peurs car, ils n’ont pas les mêmes repères, valeurs que nous. Ces autres qui deviennent vite des étrangers tant ils nous ressemblent peu. Et pourtant, Dieu-Amour a créé un monde en couleurs avec des diversités qu’il nous faut découvrir.
Si nous étions moins sur la défensive de toujours vouloir protéger notre territoire, nous serions plus ouverts. Oui, ouverts au Vent de l’Esprit qui passe souvent près de nous et dont nous ignorons trop souvent la Présence.
La peur est la conséquence de l’ignorance. L’ouverture d’esprit est l’origine de la confiance. Il nous faut choisir entre une existence médiocre et une vie enrichissante. Enrichie par le flux et le reflux des marées humaines. Il nous faut choisir entre vivre mourant ou mourir en vivant. Je m’explique...Si, la vie est une chambre où vous dormez pour échapper à ce besoin vital de vous faire violence pour aller vers les autres, alors vous êtes un mort-vivant. Si, au contraire le soleil dont vous illuminez chaque être pour semer de la joie, par votre seule présence à leur service, vous mourrez à vous-même et votre égoïsme légendaire également. Vous serez réellement vivants ( tes ) pour accueillir chaque Humain comme un Don de Dieu-Amour. Chaque personne est un ange qui frappe à votre porte, ne refermez pas trop vite la possibilité de vous rendre visite.
Dieu est Présent en chaque être Humain, du plus fragile au plus fort, et ce serait désonhoner Dieu que de le rejeter. Une main tendue, une aide ponctuelle, une écoute des problèmes d’autrui, ont fait des miracles. Nous le savons et pourtant, nous restons sur nos gardes, tels des païens n’ayant aucune confiance en Christ.
Nous ne sommes pas assez habités par Lui pour devenir audacieux. Et pourtant, nous le savons, si nous voulons mettre l’évangile dans nos vies, il nous faudra franchir le pas. Pour cela, la prière deviendra notre Force quotidienne, nous permettant de tout affronter. Il faut, que nous entrions dès ce jour dans cette prière de supplication pour demander à Dieu de nous indiquer le chemin. Je suis le chemin, la Vérité, la Vie. Nous ne pourrons rien faire de valable sans sa présence conseillère et protectrice. Bannissons nos peurs et notre égoïsme et allons vers les autres pour les aider aussi à aimer la Vie. Sans eux, nous ne sommes rien. Sans Christ, nous ne sommes rien. Pourtant, c’est Lui qui nous conduit vers autrui lorsqu’une personne est dans le besoin. N’ignorons pas non plus Ses appels. Nous risquerions de rater définitivement notre vie pour ne pas l’avoir partagée. La Vie appartient à Dieu, il est légitime que nous faisions quelques cadeaux de ce Bonheur qui hante nos coeurs. Amen !
Bruno LEROY.
21:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Souvent j'entends cette lancinante question.
J’entends encore souvent cette question ; pourtant, j’avoue avoir un peu de mal à la comprendre car je n’ai pas été élevé dans la « religion de la culpabilité ».
Je sais bien qu’autrefois, on disait aux enfants – et aux adultes aussi, qu’on traitait alors un peu comme des enfants – que Dieu, « le Père Tout-Puissant », voyait tout du haut du grand balcon du ciel et qu’il notait dans un grand livre tous nos péchés pour mieux nous faire expier nos fautes au grand jour du « Jugement dernier »
C’était le temps où les prêcheurs parlaient davantage de l’enfer que de l’amour et où Dieu ressemblait davantage à un « garde chiourme » qu’à un Père plein de tendresse ! J’ai connu un vieux monsieur qui, pendant des années, n’a pas osé lever la tête au moment de l’élévation de l’hostie par le prêtre, lors de la consécration.
On lui avait appris que c’était une faute très grave. Il ne fallait pas regarder la mystérieuse transformation du pain… Un jour, pourtant, cet ami, s’est rebellé : il a levé le front, regardé le pain eucharistique et les foudres ne lui sont pas tombées dessus !
Je crois que cet homme a eu raison d’agir ainsi ce jour-là car, en brisant la fausse image d’un Dieu « gendarme », il a commencé son chemin de libération et sa marche vers un Dieu de l’Amour ! Pour être tout à fait franc : je crois que Dieu se fiche éperdument de noter la liste de nos péchés dans son vieux registre ! Car, pour lui, le mot « péché » ne s’écrit pas au pluriel, mais toujours au singulier. La liste de nos fautes ennuie prodigieusement Dieu ! Le seul « péché » qui le touche et l’attriste, c’est notre lenteur à aimer, notre désinvolture devant la seule grande affaire de notre vie : l’Amour !
Nous faisons si souvent le même constat que St Paul : « Ce que je veux, je ne le fais pas ; et ce que je ne veux pas, je le fais » ! Je ne crois pas que le rôle de la religion catholique soit de nous culpabiliser : un Dieu qui, sans cesse, nous plongerait dans les ornières boueuses de notre culpabilité (culpabilité inhérente à notre condition humaine, comme l’a très bien montré la psychanalyse) serait un Dieu pervers… Dieu ne veut pour nous qu’une chose : notre bonheur !
Et Jésus, pendant sa vie terrestre, a passé son temps à tendre la main aux pécheurs, aux prostituées, aux collecteurs d’impôts… La seule religion qui vaille est celle qui propose le visage d’un Dieu qui relève, qui met debout, qui « sauve » ; pas un Dieu qui condamne, pas un Dieu « très haut » et hautain mais un Dieu « très bas » (selon la belle expression de Christian Bobin) c’est à dire un Dieu toujours proche de l’homme et de ses fragilités ; un Dieu qui nous aime : qui que nous soyons et quoi que nous ayons fait. « Dieu est assez grand pour faire de nos erreurs mêmes, une vocation ! » disait Emmanuel Mounier…
Bruno LEROY.
20:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Ces mots qui nous conduisent.
Un homme qui n'est pas "né de l'Esprit" vous dira que l'enseignement de Jésus est tout simple. Mais dès qu'il a été baptisé du Saint-Esprit, il découvre que "les nuages et l'obscurité l'environnent". Nous voulons pénétrer plus profondément dans l'enseignement de Jésus, mais ne pouvons rien comprendre sans la lumière intérieure de l'Esprit de Dieu. Si nous ne nous sentons pas contraints de nous dépouiller de nos habitudes religieuses - comme Moïse dut ôter ses souliers devant le buisson ardent - si nous nous approchons encore de Dieu avec une familiarité indiscrète, demandons-nous si nous nous sommes jamais tenus en sa présence. Ceux qui parlent avec désinvolture de leurs expériences religieuses n'ont jamais compris ce qu'est la présence de Jésus-Christ. Après avoir connu une joie et une libération merveilleuses en découvrant ce que Jésus fait, on pénètre dans d'épaisses ténèbres en réalisant ce qu'Il est.
"Les paroles que je vous dis (Jésus parle au présent) sont Esprit et Vie". La Bible n'est pour nous qu'un amas de paroles - nuages et obscurité - jusqu'à ce que soudain les mots deviennent Esprit et Vie, parce que Jésus les révèle, à chacun en particulier. C'est ainsi que Dieu nous parle, non par des visions ou des rêves, mais simplement par des mots qui nous conduisent à Lui.
Bruno LEROY.
20:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
01/05/2013
Notre devoir de combattre pour un Monde de Paix.
12:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
29/04/2013
La joie de vivre.
Le ciel cligne des yeux et commence à s’endormir peu à peu. Les étoiles remplaceront le soleil et ses mille rayons éclatants. Peu importe la nuit est aussi splendide que le jour sous des aspects différents. Vous allez me dire que je vois toujours positivement les choses et événements qui m’arrivent. Je répondrai sans hésiter « Oui », maintenant. En effet, j’avais à peine 17 ans lorsque ma mère est décédée. Elle n’avait que 54 ans ! Durant trois ans, j’ai fait une dépression au point de ne plus vouloir vivre. Je n’aime guère parler du passé. Je vis dans l’instant présent tendu vers l’avant. Cependant, les leçons du passé sont des mannes nourrissantes lorsqu’elles servent d’expériences positives pour le futur. J’ai toujours été chrétien mais, la peine m’épargne personne. Pas même ceux ou celles qui croient en un au-delà paradisiaque. L’absence d’un être aimé demeure toujours l’absence. Je prends cet exemple ce soir car, l’anniversaire de ma Mère est le 6 Mai. Mais surtout pour dire à tous ceux qui ont perdus un être cher, qu’il faut espérer envers et contre tout. Le temps finit par arrondir les angles et nous replonge dans la réalité de la Vie. Malgré les soucis, les déprimes, les ennuis de santé et que sais-je encore. Je suis amoureux fou de la Vie. Sans toutefois, fermer les yeux sur les blessures d’autrui. Oui, les injustices me font hurler et me lever car, je ne puis supporter que la vie soit blessée.
Je connais beaucoup de personnes qui ne croient pas en Dieu et je les aime immensément car, ils savourent chaque instant avec délectation. Par contre, j’en connais qui ne croient ni en Dieu, ni en la vie et encore moins en eux. Ces « individus » sont pesants, voire toxiques pour les autres. La joie est pourtant le moteur de l’énergie vitale. Je puis vous l’assurer, vous l’affirmer. Bien-sûr, il ne s’agit pas de sourire naïvement à longueur de journée. Mais, de relativiser et de lâcher-prise face aux situations presque inextricables. S’éloigner de ce torrent de larmes. Chrétien ou non, l’allégresse se trouve dans les petits plaisirs. Et pour les croyants, elle coule dans leurs veines pour alimenter leur conscience chrétienne. Le désespoir, les murmures sont des poisons pour l’âme.
De plus, cela épuise un Homme de se plaindre sans cesse dans le désert de son cœur.
Je sais tout cela est facile à écrire et extrêmement difficile à vivre. Et pourtant, comment expliquez-vous que je parvienne sans peine à le vivre pleinement.
Non, ce n’est pas uniquement la Foi qui transfigure un être. Je connais des chrétiens ressemblant à des tombes froides. Cela est aussi et surtout, une question de regard sur les gens, les événements et l’existence. Évidemment si vous êtes croyant cela vous sera plus facile car, jamais vous ne vous sentirez seul avec votre désespoir.
Ce qui fait ma joie est d’aimer les autres, les gens en général, la vie, la nature, les fleurs, les arbres, le parfum des roses, la rosée du matin, les papillons qui dansent dans le vent, la pluie qui chante sur les vitres…etc. Enfin tout ce qui rampe, marche, vit et respire.
Seule la joie avec les yeux ouverts sur les réalités morbides de nos sociétés sera votre arme de combat. Pour ne pas sombrer dans le laxisme et le nihilisme.
Et si Dieu vous accompagne sur ce chemin alors, vous serez réellement des hommes debout et libres. C’est l’unique issue pour côtoyer le Bonheur, je n’en sais pas d’autre.
Bruno LEROY.
20:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
26/04/2013
Je rêve d’une église au service des plus pauvres.
Oui, je rêve d’une église où les plus petits d’entre nos Frères et Soeurs seraient reçus tels des amis de la Famille. Nous devons là où nous sommes, là où nous vivons, faire apparaître ce visage d’une justice d’Amour pour tous et toutes. Les Jeunes ont soifs de l’Amour du Christ.
Ah ! Oui, une église faite pour les plus pauvres, les plus meurtris, les plus blessés de la Vie.
Je ne dis pas cela par esprit de polémique mais, par un constat cruel. Qui va dans les Temples ? Sinon, les bons bourgeois qui ont une culture biblique et dont je fais partie. Ne nous voilons pas la face, Frères et Soeurs, quelle serait notre attitude, si toutes les prostituées venaient et si tous les délinquants se mettaient à prier. Nous aurions la réaction du rejet. Rejet de personnes n’appartenant pas à notre Communauté, à notre horizon habituel. Et cela, est psychologiquement naturel.
On rejette toujours la personne vivant d’une façon différente de la nôtre. Pour nous protéger de mauvaises influences. Et pourtant, je connais des Pasteurs qui vont vers les plus petits et les accueillent, tels des Frères.
Pourquoi ? Parce que Dieu en eux leur a fait dépasser ce stade purement psychologique du refus et donné Son Esprit de sagesse qui accueille autrui. Seule la prière nous permettra de transcender nos différences.
Oui, je rêve d’une église où les plus petits d’entre nos Frères et Soeurs seraient reçus tels des amis de la Famille. Nous devons là où nous sommes, là où nous vivons, faire apparaître ce visage d’une justice d’Amour pour tous et toutes. Les Jeunes ont soifs de l’Amour du Christ. Ils ont soif de Sa Présence. Et le recours aux drogues est une preuve de leur mal-être dans une société qui ne les reconnaît plus. C’est à nous, chrétiens et chrétiennes, de tendre la main aux blessés de l’existence. Sinon, qui le fera ? Qui ira vers tous ceux et celles qui souffrent avec pour seule arme, l’Amour ? Nous, Frères et Soeurs, avec l’aide de Notre Seigneur. Il nous faut prier sans relâche et demander à Christ d’avoir son regard. Un regard plein de compassion, de Tendresse et de fermeté. Nous ne pouvons pas continuer à gémir sur notre monde si, à notre échelle nous ne faisons rien. Ouvrons les bras vers ceux et celles qui n’attendent que nous pour se sortir de leurs écueils.
Prions, ayons confiance en un Dieu d’Amour qui nous apportera discernement dans de telles situations. Oui, moi aussi, je rêve d’une église accueillant les plus pauvres et désespérés. Faisons ensemble de ce rêve une réalité et la Lumière brillera sur les endroits sombres de notre société. Ces endroits où l’église ne mettait jamais les pieds, par peur. L’avenir nous appartient, il sera ce que nous en ferons avec le soutien indéfectible de Dieu Amour.
Dépasser les barrières qui détruisent nos relations.
Nos relations sont détruites en grande partie par nos préjugés. Nous cataloguons mentalement les autres et en fonction de leurs caractéristiques, nous les acceptons ou les refusons. Certes, notre coeur est trop petit pour accepter tout le monde. Mais notre Volonté d’Amour doit être dictée par Dieu Seul. Parfois, même sans les mots, un sourire suffit pour éclairer une journée. C’est une façon de dire à l’autre, ta présence ne m’est pas indifférente. Nous devons toujours être brûlant d’Amour, de Tendresse et de Force, lorsque nous rencontrons et parlons à quelqu’un. Peu nous importe de savoir, de quel bord politique ou simplement quelle est sa morale. Nous devons en tant que chrétiens être du levain dans la pâte humaine. Nous sommes le sel de la terre et la lumière du monde, c’est Christ qui nous le dit !
Nous ne devons point aller contre son enseignement ou alors, comment nous prétendre chrétiens ( nes ) ? Je sais, le plus terrifiant des poisons est la peur des autres. Mais, n’est-ce pas nos jugements envers la personne rencontrée qui engendre cette peur ? Malheureusement, je crois bien qu’il faut répondre par l’affirmatif. Que nous le voulions ou non, nous sommes Frères et Soeurs en Christ. Cette affirmation ne peut être contredite par aucun Témoin de Dieu-Amour.
Il est dit dans la Bible que l’Amour détruit toutes craintes. Oui, Frères et Soeurs, comme disait François d’Assise, l’Amour n’est pas aimé !. Si nous aimons en vérité chaque être rencontré, la peur ne saurait nous habiter. Nos relations avec autrui s’en trouvent hautement grandies. Le secret ? Soyons vrais et affirmons nos convictions tout en respectant celles des autres. Et le dialogue s’instaurera au point que nous pourrons nous affirmer et corriger fraternellement l’autre, si nous ne sommes pas d’accord. Nous redire que les relations sont les fondements même de notre société. Nous existons et devons autoriser les autres à exister dans notre regard.
La bonne oxygénation du monde passe par un commerce agréable avec autrui. Certes, il existe des personnes que nous préférons éviter car dans nos critères moraux, ils ne collent pas avec ce que nous sommes. De quel droit portons-nous un jugement sur autrui ?
Nous en sommes tous et toutes là et moi peut-être plus que vous, quand on s’occupe de délinquants, la tendance à porter une étiquette est facile. Alors, la solution est d’entrer dans un silence intérieur pour rejoindre Dieu dans Son infini Amour pour Lui demander de transfigurer notre regard afin de l’emplir de Son Amour face à tout être rencontré. Oui, je rêve d’une église au service des plus pauvres et des laissés pour compte. Puisse Dieu me donner raison dans ce désir profond.
Bruno LEROY.
11:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |