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26/10/2012

Sur le chemin de la confiance contagieuse.

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L'affirmation de soi et de sa différence prend toujours le visage du refus et de l'opposition. Dès l'âge de deux ans, l'enfant sait dire non. Il met son entourage à l'épreuve et enregistre les réactions qu'engendre l'exercice de sa fragile autonomie. Il peut, par son entêtement, paralyser les projets de toute la famille, faire perdre patience à ses parents, obtenir parfois de guerre lasse ce qu'on lui refusait, centrer toute l'attention sur lui au détriment de ses frères et sœurs. L'adolescence est, on le sait, une autre période privilégiée pour exister en s'opposant. Il faut tout de même du temps, souvent jusqu'à l'âge adulte, pour parvenir à la véritable capacité de dire " NON ", sans blesser l'autre et sans culpabilité, simplement se respecter soi-même et se faire respecter des autres.

 

S'affirmer positivement ou afficher refus et résistance sont deux façons d'atteindre l'identité personnelle et de la manifester. L'incapacité d'emprunter l'une ou l'autre voie, chez un adulte, est signe d'une maturité inachevée. Affirmation et refus prennent racine dans l'individu et lui permettent de se poser différent face à l'autre. Mais l'autre contribue aussi à façonner l'identité en jouant le rôle de miroir et en reflétant à l'individu sa propre valeur.

C'est le cas de l'amour maternel et paternel, de l'amour du couple ou de l'estime qui se développe entre collègues de travail. Ces relations sont normalement marquées par l'acceptation mutuelle.

 

Cela n'implique pas, tout le monde le sait, que les partenaires soient toujours d'accord ni qu'ils partagent les mêmes goûts et les mêmes vues sur tout .. Mais cela signifie que chacun est accueilli et apprécié comme il est de façon globale et positive. On peut dire à l'autre son désaccord, le reprendre, l'encourager à repousser une limite ou à combattre un défaut. C'est une autre façon de lui refléter qu'on croit en lui et qu'on désire qu'il grandisse davantage en devenant pleinement lui-même. La confiance est contagieuse lorsqu'elle révèle à un être tout ce qui l'habite et lui tend la main pour lui ouvrir la porte de son destin.

 

Rêvons d'une société où notre confiance serait force de persuasion avec ce regard d'amour qui fait grandir l'autre en son humanité afin qu'il puisse s'affirmer face à la rudesse d'un monde qui néglige mortellement nos individualités. Rêvons d'une humanité libérée et faisons en sorte que nous aidions à cette libération par notre confiance donnée avec amour à ceux et celles dont les pas hésitant demandent qu'on les soutienne dans leur titubation vers leur affirmation.

 

Bruno LEROY.

 

19:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

16/10/2012

Témoigner signifie aussi se ressourcer dans le silence.

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Après une journée mouvementée tel un océan de colère et de fureur. Je pose ma conscience dans le cœur assoiffé de Dieu. Dans la prière, je laisse le vent me guider vers d’autres horizons parfois indéterminés. Dans cette fougue du cœur qui se livre et se délivre en Christ, je retrouve l’essence même du Bonheur.

Cette paix intérieure qu’aucune vague ne peut faire sombrer dans les abysses de la mélancolie.

Un éducateur se doit de donner les blessures de ses jeunes au creux de celles du Christ.

Il a souffert avant nous et sait ce que l’horreur de la douleur signifie.

Lui seul peut y remédier .

Alors, il prend sur Lui toutes les souffrances humaines et leur donne une signification.

Notre symbole demeure la croix, nous le savons.

C’est bien pour cela que nous sommes entièrement confiants en un avenir incertain, souvent.

La prière est notre oxygénation et nous fait humer les doux parfums de la Vie.

Cette Vie que nous voudrions parfois sans problèmes, sans conflits, sans conséquences…

En fait, déjà presque morte faute de n’avoir aucune saveur sauf celle de la routine assassine.

En tant que chrétiens ( nes ), nous avons tout un programme à suivre au quotidien.

Nous avons le devoir de nous perfectionner, nous purifier spirituellement.

Quels exercices spécifiques pratiquons-nous pour trouver la lumière dans le regard des autres ?

Il ne faut pas que nous laissions notre existence tanguer aux tempêtes mauvaises et destructrices.

Nous sommes dans ce monde mais ne sommes pas du Monde.

Il faudrait peut-être se le rappeler de temps en temps…

La prière permet de prendre nos distances avec cette impression que nous avons souvent de nous penser indispensables.

Voilà pour quelle raison, je disais que l’éducateur, dès sa journée terminée, doit tout remettre entre les mains du Seigneur.

Nous ne sommes pas des magiciens. Nous sommes de modestes hères qui essayons de témoigner de l’Amour puissant de Dieu.

Témoigner signifie aussi se ressourcer dans le silence, pour entendre l’Éternel nous parler et nous indiquer les pistes à suivre. Les routes du paradis de la Vie.

Si nous ne pratiquons point ce minimum de vérité vis-à-vis de nous-mêmes. Ne soyons pas surpris de considérer l’existence comme absurde.

La méditation du soir et la prière du matin se vivent dans ce silence amoureux de Dieu.

Ainsi, nous aurons mille façons d’exister dans les yeux des autres.

Je vous souhaite une soirée intériorisée vers l’infini de vous même et une nuit où les feux follets de vos prières rejailliront sur votre visage le lendemain.

 

Bien Fraternellement, Bruno.

QDVB UDP.

 

PS : Toutes mes prières vont pour le rétablissement du Père Guy Gilbert, victime d’un accident vasculaire cérébral. Bon rétablissement Guy !

 

20:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

13/10/2012

Ce chant de la Vie qui honore toutes formes de vies.

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Souvent, lors de rencontres imprévues, certaines personnes m’exposent en long, en large et en couleur, leurs différents problèmes.

Vous savez ces tourments qui torturent le cerveau, rendent l’estomac hors service et le sommeil impossible.

Je n’ai guère de solution toutes faites, pré-programmées, pré-conçues.

Je n’ai que ma propre expérience pour témoigner de ma joie intérieure de vivre.

Et cette allégresse face aux soucis, aux moqueries et même aux insultes me vient, j’allais dire simplement de la prière. Est-il si simple de prier ? Je ne le pense pas car, il faut instaurer une véritable rencontre avec l’Éternel.

Et nous savons que l’intensité des rencontres ne sont pas toujours à la hauteur de nos désirs.

Cependant, je ne puis que vous dire ma ferveur de prier envers et contre tout.

La prière apaise et intériorise les méandres de votre âme.

Vous exprimez vos douleurs au Christ et vous ne serez ainsi plus seul ( seule ) à les porter.

D’ailleurs, lorsque nous vivons une certaine dimension spirituelle, il nous est impossible de supporter soit la souffrance ou les larmes, mais de les porter avec Dieu.

Ne plus supporter sa Vie mais la porter avec Jésus-Christ !

Voilà la sublime amitié qui s’enfante quand nous avons réellement une conscience christique. Certains ( nes ) que nous parcourons les chemins main dans la main avec notre Ami le Christ.

Alors, les blessures intérieures se relativisent au vent et tempêtes de l’Esprit. Et nous voici dans une sérénité prête à être partagée.

Ah ! cette prière discussion inlassablement perpétuelle avec l’Amour de Dieu.

Ce chant de la vie qui honore toutes formes de vies.

Cette route qui conduit dans les discernements de notre conscience, sanctuaire où Dieu habite.

Oui, cette autoroute, je la prends tous les jours.

Et ne puis la conseiller, puisque j’en sais la puissance.

Rien, mais rien ne peut échapper à la vigilance de Dieu.

Pour cela, il faut avoir également dans son cœur, les visages meurtris de ceux et celles qui n’en peuvent plus d’exister dans cette société de l’indifférence généralisée.

Je veux dire que la prière provoquera, su ce n’est fait, un immense changement dans votre façon de vivre et de contempler votre prochain.

Vous aurez la Force d’aller de l’avant pour faire tomber tous les préjugés des sentiers balisés.

Dieu devient prioritaire ainsi, que vous et votre prochain.

Vous désirez convertir cette médiocrité qui nous colle tous et toutes à la peau en joyau ?

Alors, priez maintenant et Dieu vous enverra ses sourires.

Des signes d’Amour indicibles.

 

Bruno LEROY.

 

21:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

12/10/2012

La célébration du passé permet d’envisager l’avenir avec confiance.

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La ritualité met les hommes en communication en conférant à des objets, à des gestes, et à des mots des significations symboliques et par là noue un tissu de relations sociales où chacun peut trouver son identité par le sentiment d’appartenir à une communauté humaine déterminée. Par exemple, lors d’une cérémonie d’ouverture ou de clôture d’un congrès politique, les participants chantent l’hymne du parti ; ils énoncent ainsi dans un langage symbolique un certain nombre de valeurs sur lesquelles ils s’accordent et, par le fait même, nouent le groupe politique auxquels ils appartiennent.

 

Comme toute loi, le rite interdit. Ce qu’il interdit en priorité, c’est l’attitude d’isolement. Car, par essence, le rite est social. Participer au rite, c’est donc nécessairement être mis en relation avec la collectivité. La participation au rite suppose donc une aptitude à se reconnaître dans une collectivité qui a une histoire singulière ; il oblige à la relation avec les autres, il va à contre-courant des tendances individualistes. En outre, le rite marque une césure par rapport au travail et au temps quotidien ; il oblige à s’en dégager. En d’autres termes, le rite interdit de rester immergé dans des tâches besogneuses, régentées par le besoin. Il met en suspend une vie qui ne serait réglée que par le travail, l’utilité ou le profit.

 

Notons à cet égard que ceux qui sont esclaves du travail, méprisent le rite, car celui-ci est improductif. Ainsi, le rite du repos dominical a pour fonction, en autres, de libérer l’homme de l’asservissement aux tâches pesantes ; il le soustrait au poids de la quotidienneté des jours afin de le rendre disponible à la relation aux autres. La participation au rite suppose donc la capacité de s’abstraire d’un déroulement de temps continu et subi. Le rite humanise le temps ; il y imprime la trace de la liberté de l’homme. Il manifeste que l’homme n’est pas seulement un être de besoin, mais aussi un être de relation. Chacun rivalise de dons et de cadeaux. Ce qui est échangé n’est pas considéré comme une marchandise utilitaire et monnayable, mais comme l’expression de la reconnaissance mutuelle et de la joie de vivre ensemble. C’est ainsi que lorsque des cadeaux sont offerts, on en efface le prix ; on veut signifier par là que l’échange se situe par-delà le circuit économique du marché et du profit et met en oeuvre une relation de gratuité qui, elle, est sans prix : le véritable trésor est la relation elle-même.

 

L’échange des biens sous le signe de la gratuité ouvre l’avenir. Le fait d’avoir ranimé l’opération de reconnaissance mutuelle permet de revenir au temps quotidien, d’y poursuivre des fins, d’y travailler, d’affronter les difficultés de l’existence, d’y dépenser son énergie pour y faire naître la vie. Ainsi, par exemple, le rite de l’an nouveau est aussi bien souvenir du passé qu’ouverture vers l’avenir. La célébration du passé permet d’envisager l’avenir avec confiance. En ce sens, le rite a pour fonction de lier tradition et nouveauté.

 

En résumé, le rite par sa triple fonction reconstitue le lien social. Il affirme la vie par la pratique de l’échange et fait foi en l’avenir. Il est ainsi une manière de subvertir la mort, de combattre inlassablement ce qui mine l’existence du corps social.

 

Bruno LEROY.

 

19:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Ces Génies étaient additcs au café.

 

Alphonse Allais :

« Tout passe en ce monde, sauf le café dans le mauvais filtres ».


Jean-Sébastien Bach :

La cafémanie a inspiré au grand musicien l’une de ses plus célèbres sonates. 
En 1732 Johann Sebastian Bach compose une ode au café.


Honoré de Balzac :

L’écrivain qui mit au jour une œuvre gigantesque avant de s’éteindre, épuisé, à 51 ans, s’excitait au travail par un usage immodéré du café.
On raconte qu’il aurait bu 50.000 tasses de café pour parvenir à écrie la « Comédie Humaine ».

« Ce café tombe dans votre estomac… Dès lors tout s’agite, les idées s’ébranlent comme les bataillons de la Grande Armée sur le terrain d’une bataille, et la bataille a lieu. Les souvenirs arrivent au pas de charge, enseignes déployées ; la cavalerie légère des comparaisons se développe par un magnifique galop ; l’artillerie de la logique arrive avec son train et ses gargousses ; les traits d’esprit arrivent en tirailleurs ; les figures se dressent, le papier se couvre d’encre, car la veille commence et finit par des torrents d’eau noir, comme la bataille par sa poudre noire. »


Beethoven :

Il fallait employer très exactement 60 grains pour préparer sa tasse, pas un de plus, pas un de moins.


Louis Ferdinand Céline :

« Certes, écrit-il, je veux bien aller  au ciel, mais à conditions que l’on serve le café au lit… Le lit je m’en moque, mais le café crème j’Y tiens. »


Sir Winston Leonard Spencer Churchill :

« Monsieur, si j’étais votre épouse, je mettrais du poison dans votre café.

 Madame, si j’étais votre mari, je le boirais ».


 
Georges Courteline :

« On change plus facilement de religion que de café. La monde d’ailleurs se divise en deux classes : ceux qui vont au café et ceux qui n’y vont pas. De là, deux mentalités parfaitement tranchées et distinctes, dont l’une – celle de ceux qui y vont – semble assez supérieure à l’autre ».


Pierre Dac :

« Si l’on donnait du café aux vaches, on trairait du café au lait. »


Serge Gainsbourg :

« L’amour sans philosopher, c’est comme le café. Très vite passé. »


Philippe Geluck :

« Boire du café empêche de dormir. Par contre, dormir empêche de boire du café ».

« Il est possible de boire un café dans un café. Il est envisageable de boire de l’eau dans l’eau. Il est souvent trop tard pour boire une bière dans une bière. »


Louis XV :

Louis XV était un illustre amateur  et sans doute le seul homme qui put s’enorgueillir de boire du café provenant d’une plantation française. Les serres de Versailles abritaient en effet une douzaine de caféiers qui, à force de soins, produisaient chaque année quelques livres de café.


Mahmoud Darwich – poète palestinien :

« Il n’existe rien qu’on puisse appeler « le goût du café » ; ce n’est pas un concept en soi. Chacun a son propre café, à tel point que je peux juger d’un homme, pressentir son élégance intérieure, à l’aune du café qu’il m’offre. »


Paul Morand :

« Par le thé, l’Orient pénètre les salons bourgeois ; par le café, il pénètre les cerveaux. »


Marquise de Sévigné :

« Racine passera, comme le café.»


Napoléon :

L’empereur était grand consommateur de café.

« Le café fort me ressuscite, disait-il, il me cause une cuisson, un rongement singulier, une douleur qui n’est pas sans plaisir. J’aime mieux alors souffrir que de ne pas souffrir. »


Pape Clément VIII :

« Ce serait un péché de laisser aux incroyants seulement une boisson aussi délicieuse ; vainquons Satan en la bénissant pour en faire une boisson vraiment chrétienne ».


Talleyrand :

« Noir comme le Diable
Chaud comme l’enfer
Pur comme un Ange
Doux comme l’Amour ! ».

 

Voltaire :

C’est assurément l’un des plus illustres amateurs de café. Il en consommait beaucoup et Brillat-Savarin s’était déjà demandé s’il ne fallait pas attribuer à l’usage de ce breuvage « la clarté admirable qu’on observe dans ses œuvres ».
On dit qu’il buvait 50 à 72 tasses de café par jour.

Il rétorquait à ses amis qui lui faisaient remarquer que le café était un poison, même si son évolution est lente : « Lente certes, puisque après 50 ans, il n’a pas encore produit d’effet négatif ».

19:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/10/2012

Trouver les clefs du Bonheur.

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Mon week-end fut de tout repos. Je n’ai strictement rien fait et ne m’en porte pas plus mal.

Il est excellent de prendre soin de soi tout en écoutant dans nos profondeurs les chuchotements de la parole de Dieu.

J’écrirai bien un livre sur l’éloge de la paresse, si cela n’avait déjà été fait.

Il est bon d’écouter sa musique préférée et ainsi d’imaginer le monde.

Ou de lire un livre spirituel qui vous élève et vous inonde de ses pensées.

Je me dis souvent que la vie est belle lorsque nous la vivons simplement.

Cependant, nous avons l’art suprême de tout compliquer.

Ce qui fait de notre existence un exercice de contorsion dont on se sort rarement.

Et nous passons nos jours à nous dire que la vie est conne, les voisins pourris et les gens dans la rue, n’en parlons pas !

Or, c’est là qu’intervient justement et judicieusement l’Evangile qui nous dit de ne pas regarder la paille dans l’œil de notre voisin, mais de nous changer nous-mêmes.

En effet, les autres ne sont pas responsables de nos cheminements pervers et suicidaires.

Nous sommes responsables de notre joie parfaite et incommensurable.

Simplement, que faisons-nous pour l’obtenir ?

Changeons-bous notre regard embrumé sur autrui ?

Vivons-nous libérés de nos chaînes de peurs et de préjugés stupides ?

Prions-nous pour acquérir de la Force et de la Sagesse face aux événements ?

Nous retirons-nous dans notre silence intérieur, là où Dieu habite ?

Bien-sûr, que non et pourtant les autres demeurent des cons !

Si nos jours sont une succession d’échecs et de désespoir, il ne faut point s’en étonner avec un tel regard.

Et l’émerveillement, vous connaissez ? Redevenir un enfant selon notre volonté.

Rassurez-vous, j’ai les mêmes progrès à effectuer pour marcher sur la route que m’a prescrit Jésus-Christ.

Demandons à l’Esprit saint ce que le Seigneur attend de nous. Et vous verrez la réponse ne tardera pas à venir et peut-être d’une façon différente de celle que vous attendiez.

C’est l’unique discernement pour comprendre si nous empruntons le juste chemin ou non.

Si la réponse est divergente de notre vie actuelle. Nous saisirons pourquoi nous sommes parfois si malheureux ( ses ). Dieu nous aura fait signe dans notre désespérance. Encore faut-il le demander, pour avancer. Sinon, nous deviendrons de vieux ronchons sans éclats, sans soleil, sans lumière et nous nous éteindrons sans bruit.

Une Vie sans Dieu est une existence aveugle, sans yeux pour nous guider et nous responsabiliser.

Je le pense profondément ! Mais, c’est ma croyance et je ne cherche à convaincre personne.

Pourtant, lorsqu’on a trouvé les clefs du Bonheur édifiant, comment ne pas les partager.

Je vous souhaite une semaine où vous serez contagieux (ses ) d’amour et d’espérance.

J’essaierai de l’être à mon tour sur mes lieux de travail et de rencontres.

Une mirifique semaine à Toutes et Tous vécue dans cette respiration intime avec Dieu Amour Absolu.

Bien Fraternellement, Bruno.

 

 

Avoir une saine estime de soi.

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Le problème de l'estime de soi semble n'épargner personne et bon nombre de personnes ne s'en sortent pas. Regardons de plus près ce qu'est cette fameuse estime de soi et comment nous tentons d'y remédier.

 

Qu'est-ce que l'estime de soi ?

 

Nous ressentons tous le besoin de voir notre valeur personnelle reconnue. Ce sentiment de valeur comporte deux éléments : le sentiment de sécurité et celui d'importance, ou d'utilité. Pour se sentir en sécurité, il faut se sentir aimé et accepté comme on est, quoi que l'on fasse ou dise. Pour se sentir important et utile, il faut savoir qu'elle est notre place dans ce monde, savoir ce pour quoi on est fait et se sentir compétent pour ça.

 

Malheureusement, nous nourrissons une série d'idées fausses sur les possibles réponses à ces besoins. Ces idées fausses sont généralement mises en place dans notre façon de penser pendant l'enfance. Un enfant qui ne bénéficie pas d'un amour inconditionnel sentira le besoin écrasant de le trouver plus tard. Et s'il doute de ses capacités, il faudra qu'il se le prouve d'une façon ou d'une autre plus tard. Ces deux besoins fondamentaux sont à la base de la majeure partie de nos comportements (notre façon d'être dans nos relations, notre attitude face à l'échec ou à la réussite...). C'est le fait qu'ils ne sont pas comblés qui nous fera réagir en période de stress.

 

Le sentiment de valeur "intrinsèque" d'un enfant peut être affecté pas plusieurs choses, entre autres par la maltraitance, verbale et physique. Être ridiculisé, rabaissé, rend l'enfant vulnérable et peu sûr de lui-même à l'âge adulte. Les mots, la façon de parler, peuvent le blesser et l'affecter au-delà de ce que l'on croit. Un enfant qui entend sans cesse des propos négatifs et un ton coléreux va "enregistrer" cette façon de communiquer et a de fortes chances de reproduire la même chose plus tard, quand bien même il se dirait de ne pas le faire. Certains parents mettent une pression énorme à leurs enfants pour qu'ils réussissent. Ces enfants deviennent souvent perfectionnistes ; ils gardent pour longtemps en mémoire le ton désapprobateur de leurs parents. D'autres parents au contraire donnent l'impression de beaucoup plus "aimer" leur enfant en étant moins sur son dos, en lui laissant faire beaucoup de choses. Mais paradoxalement le résultat est aussi une estime de soi peu construite, car nous avons besoin d'un cadre pour pousser harmonieusement.

As-tu l'impression de toujours chercher l'approbation des autres et de te dire qu'il faut que tu sois toujours prêt(e) à faire plaisir aux autres pour te faire accepter ? Est-ce qu'il t'arrive de changer de comportement ou d'opinion, en t'adaptant à la personne que tu as en face de toi ? Te semble-t-il qu'en étant en vue aux yeux des autres, ta valeur est reconnue ?

 

As-tu déjà pensé qu'en faisant des choses comme ça, tu cherchais en fait ton estime de toi ? Nous sommes chacun trop préoccupés par notre besoin de reconnaissance pour pouvoir vraiment répondre sans arrière-pensées aux besoins des autres. Et ce qui pour moi peut m'aider à me sentir bien ne marche pas forcément pour mon voisin. La recherche de l'approbation des autres, de la reconnaissance de ce que l'on fait, est éphémère. Il faut toujours en faire plus, sans être satisfait de nous-mêmes.

Se sentir utile et compétent vient quand nous découvrons quelle est notre place dans ce monde, ce pour quoi nous sommes fait. Qu'est-ce que ça veut dire ? Comment y parvenir ?

 

C'est dans notre enfance que le sentiment d'être aimé inconditionnellement devait être construit en nous. Arrivé à l'âge adulte, c'est plus difficile de trouver autour de nous des personnes qui nous communiquent ce regard indulgent, même s'il reconnaît nos fautes. Certains trouvent une certaine « force » en s'aimant soi-même et cela les satisfait. C'est vrai que dans une certaine mesure il faut s'aimer soi-même, mais nous puisons les ressources nécessaires à cela dans un réservoir de notre personne où nous avons intériorisé l'amour des autres. Tout commence par notre mode de pensée. Notre façon de penser détermine largement notre conduite.

 

A vous de trouver votre chemin et surtout, le sens que vous donnez à votre Vie. On ne peut avoir d'estime de soi si l'on est vide ou mort de l'intérieur. Il faut alors tenter une guérison avec l'aide d'un psychothérapeute afin de mieux déterminer ce qui nous blesse de façon déraisonnée et aussi, retrouver une juste relation avec autrui dont on attend trop, parfois jusqu'à la pathologie. Les autres ne sont guère parfaits et ne peuvent en aucun cas combler nos manques...même en Amour !

 

Bruno LEROY.

 

13:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/10/2012

Nous désirons une conversion des riches.

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Il n'est évidemment pas question de soutenir démagogiquement ou ingénument tout ce que le pauvre est ou tout ce qu'il veut, car le pauvre peut se tromper ou être trompé. Il s'agit bien davantage de soutenir tout ce qui contribue effectivement à sa libération. Dans la mesure où la richesse est synonyme d'oppression et où l'oppression comporte une dimension de relation, la conversion des riches passe nécessairement par le choix des pauvres, tout comme le choix des pauvres appelle en contrepartie la conversion des riches.

 

Le combat ne se cantonne donc pas dans l'arène politique, il est à mener aussi contre soi-même. La libération de la société doit s'accompagner aussi et surtout de la libération du cœur, en libérant de la peur, de l'accommodement, de l'égoïsme, de la soif du pouvoir, de l'infidélité, de l'ambition.

 

Pour les combattants de l'histoire, que nous sommes au nom de l'évangile révolutionnaire, conversion et révolution vont de pair. La révolution est l'extension de la conversion, comme l'arbre est l'extension de la semence en terre. Nous voulons la libération par la grâce, l'amour, la liberté et la Vie. Il ne s'agit pas seulement de libérer les autres, il faut aussi se libérer soi-même en assumant son destin dans le cœur de Dieu afin de demeurer les révoltés permanents qui façonnent Son dessein de dignité et d'Espérance pour l'Humanité. L'évangile est un constant appel à la révolution de l'Amour pour une Justice Sociale dont les chrétiens se doivent d'analyser avec lucidité tous les paradigmes. La Vraie spiritualité n'est pas une évasion des réalités existantes mais, le combat pour un monde meilleur voulu par Dieu. La Vraie révolution sera spirituelle ou ne sera pas. Il en va de l'avenir de l'Humanité !

Bruno LEROY.

20:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., LITTÉRATURE. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Quand la vie coule de source.

13:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Mon apostolat et mes raisons de vivre.

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Adolescent, ma vocation oscillait entre celle de prêtre et éducateur. J'avais, déjà à l'époque un esprit rebelle qui s'insurgeait contre toutes misères humaines. Je fis mes études de Théologie au séminaire et la rupture de la prêtrise vint lorsque je tombais amoureux d'une femme merveilleuse qui partage mon existence. Mais, autour de moi, je ne pouvais supporter que des jeunes crèvent d'indifférence. Je suivis des études d'éducateur et me mis à travailler dans un Centre accueillant des meurtriers adultes. Je n'avais que 17ans et pour une première expérience, cela forme un homme à jamais. Puis, mon esprit toujours fixé vers les Jeunes me fit prendre le chemin de la rue. Je découvrais des potentialités énormes chez ces jeunes, ces mozarts assassinés.

 

Pour parfaire, mes actions à mener, je repris des études de psycho, socio etc... Je me base essentiellement sur le désir, les projets des Jeunes. Ils en ont plein la tête et ce serait dommage de tuer leurs rêves. Je puis dire que je n'ai jamais eu peur car, j'estime que ma vocation est d'aller vers eux, prioritairement. Et pourtant, je ne compte plus le nombre de fois où je me suis retrouvé avec un couteau sous la gorge. Il suffit dans ce métier, d'avoir le sens du discernement, et d'analyser la symbolique du geste. Je dirai aussi qu'il faut un coeur qui Aime par dessus tout, ces jeunes.

 

De plus, il faut avoir un équilibre psycho-affectif solide, savoir prendre de la distance. Hier, j'étais leur grand frère et aujourd'hui avec mes 53 ans, je suis le père. Ce père qui leur a tant manqué dans sa capacité de gérer l'autorité. Être autoritaire sans autoritarisme mais, avec fermeté. Seul, le terrain vécu au quotidien auprès des ados, fait saisir l'importance de leurs attentes et l'indifférence des pouvoirs publics. Il faut entrer de plein pieds dans leur monde tout en affirmant ses convictions. La Foi chevillée au corps, je ne fais jamais de prosélytisme car, c'est une violation de conscience !. Les aimer par l'action, la présence et les projets éducatifs. Les respecter également, eux qui ne savent pas ce qu'est le respect faute de l'avoir appris. Il faut aimer leurs parents et ne jamais leur jeter la pierre car, ils ont vécus aussi une misère sans nom.

 

Chaque jour je suis obligé de me battre pour leur dignité. Il faut une grande ouverture d'esprit et surtout, le sens de l'humour, il est toujours bon d'apporter le rire comme lumière dans la grisaille du temps. L'acte éducatif est de responsabiliser l'individu afin qu'il s'épanouisse au soleil de la Vie.

 

 

Bruno LEROY.

 

13:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |