13/12/2013
Dieu est source de la lente et sereine construction de notre être.
Notre existence spirituelle se construit, peu à peu, malgré les tempêtes qui nous submergent. Le dialogue constant avec Dieu est nécessaire à cette lente et sereine construction de notre être.
Nous vivons dans une société qui nous fait marcher au rythme de l’éclair. Éblouis que nous sommes par nos performances ou envahis de remords par notre passivité, ce sont ces violences sournoises qui régissent notre existence. Notre spiritualité s’en trouve atrophiée ou reléguée au second plan.
En fait, nous sommes les pâles reflets dans notre vie spirituelle, des attentes de ce monde. Et nous voilà, toujours en retard d’un voyage intérieur. C’est ce que nous pensons, malheureusement, souvent. La vie spirituelle avec Dieu-Amour est d’un autre ordre, heureusement. Une longue et solide paix intérieure vient nous habiter, lorsque nous suivons les enseignements d’Amour de Christ. Le temps est son Royaume et Il se laisse approcher dans ce silence habité que nous entretenons dans la prière.
Nous puisons notre Force à la source essentielle de Son regard. Notre existence spirituelle se construit, peu à peu, malgré les tempêtes qui nous submergent. Le dialogue constant avec Dieu est nécessaire à cette lente et sereine construction de notre être. Lorsqu’un jeune me demande, je crois en Dieu mais je ne prie pas. Je lui réponds, aimes-tu tes parents ou un membre de ta famille ou simplement un ami. Il me rétorque, souvent, j’aime telle personne, et moi de lui dire, donc tu ne lui parles jamais !
Il me regarde interloqué et je lui dis, tu m’affirmes aimer Dieu et tu ne lui parles jamais, non plus. Dis Lui, simplement que tu l’aimes et qu’il remplit ta vie. Voyez-vous, nous sommes tous sur le même bateau, nous affirmons haut et fort que nous aimons Christ et ne Lui réservons pas même quelques temps de silence profond pour être en communion avec Lui.
Cette croissance spirituelle ne viendra que dans un silence d’Amour entretenu. Ensuite, nous serons plus forts, plus fermes pour assumer les adversités de l’existence. Que Dieu nous apprenne, chaque jour à retrouver cette qualité de silence qui habite nos coeurs et enflamme de joie notre Vie. C’est ce que nous pouvons nous souhaiter, en tant que chrétiens qui veulent vivre constamment dans les bras d’Amour de Christ.
Laissons les autres courir, nous les rattraperons par notre croissance spirituelle qui nous rendra indéfectiblement confiants envers tout événement qui nous parvient, puisque nous vivrons main dans la main avec Christ !
Bruno LEROY.
18:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (4) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
09/12/2013
Prendre conscience de l'instant présent.
Nous avons besoin de silence pour nous entendre nous-mêmes, pour entendre les autres, pour entendre la nature. Pour écouter le tremblement de la poésie...Elle est son premier jaillissement, encore immaculé ; ni corrompu à la source , ni menacé de récupération. Seuls la détiennent ceux qu’une longue résistance au pouvoir a chargés de la conscience de leur propre valeur d’individu. La conscience du présent s’harmonise à l’expérience vécue comme une sorte d’improvisation. Au contraire, la pensée qui s’attache au vécu dans un but analytique en reste séparée ; c’est le cas de toutes les études sur la vie quotidienne.
Le voyageur qui fixe sa pensée sur la longueur du chemin à parcourir se fatigue plus que son compagnon qui laisse au gré de la marche errer son imagination ; de même la réflexion attentive à la démarche du vécu l’entrave, l’abstrait, le réduit à de futurs souvenirs. Pour qu’elle se fonde vraiment dans le vécu, il faut que la pensée soit libre. Il suffit de penser autre dans le sens du même, la plus haute conscience de soi inséparable de moi et du monde. C’est à cette condition que les hommes reconnaîtront sous peu que leur créativité individuelle ne se distingue pas de la créativité universelle.
On le sait, la société de consommation réduit l’art à une variété de produits consommables. Puissions-nous avoir cette volonté d’échapper aux aliénations ambiantes en créant l’unité de l’homme et du social où l’expérience de la poésie prime comme une nouvelle arme dont chacun doit apprendre le maniement par soi-même. La poésie sert à respirer et mettre de la joie dans la vie, elle aide à réaliser la synthèse de notre existence. Elle est l’alternative essentielle aux violences subies ; elle nous dit que l’esprit de mort n’a plus de place dans notre Vie.Elle est notre grande fête sociale qui assigne les bureaucrates à résidence. La poésie et l’art en général nous font côtoyer l’infini de notre être en détruisant progressivement ce qui est réductible dans l’homme.
Notre conscience humaine ne peut ignorer, négliger cet espace de liberté dont nous disposons pour nous unifier au monde en échappant à toutes formes d’aliénations pathologiques.Le véritable artiste est celui qui reste lui-même en provocant la société par une insurrection de la beauté dont son âme ne cesse de s’inspirer. C’est un homme de partage et d’amour dans la contestation de l’ordre établi, puisqu’il ne supporte pas les embrigadements de l’esprit. Puissions-nous être poètes dans nos comportements quotidiens, non en sachant écrire de splendides poésies mais en regardant le monde avec nos yeux intérieurs, ceux qui murmurent le bonheur de vivre libre.
BRUNO LEROY.
20:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
08/12/2013
Le message évangélique comporte une portée politique.
Nous voudrions bien vivre dans un monde où tout irait bien, où aucun humain n’aurait faim, où chacun serait reconnu et aimé, où il n’y aurait plus d’injustice...C’est un rêve ! Dans le monde, il y a du désordre, de l’injustice, de l’oppression, du mensonge, de la haine, de l’égoïsme. Comment vivre ensemble dans un monde pareil ?
C’est impossible sans la politique. C’est vite fait de se plaindre de la délinquance des jeunes, mais il faut que soient décidées quelque part la mise en place de comités de protection de la jeunesse et la mise à disposition des jeunes de plaines de jeux et de plaines de sport. Il est facile de dénoncer la minorisation des femmes dans la société, mais il faut un lieu où soient élaborées des lois qui leur permettent d’être des citoyennes à part entière. Comment obtenir que les poubelles communales passent chaque semaine plutôt qu’une fois tous les quinze jours ? Qui décidera qu’à tel endroit, il y aura un passage protégé qui évitera des accidents de circulation ? Pour que les gens puissent vivre ensemble, il faut des institutions, des lois, des décrets, des règlements. Il faut pour cela des hommes et des femmes qui assument un rôle de responsables dans les décisions politiques.
Il faut aussi que l’ensemble des citoyens prennent leurs responsabilités. A eux de formuler des requêtes et des exigences, de stimuler et de critiquer, à eux de rappeler aux détenteurs du pouvoir que la règle suprême, c’est l’homme.
La religion a-t-elle quelque chose à voir avec la politique ? Cette question rappelle de bien mauvais souvenirs. Autrefois, des responsables d’Église intervenaient au moment des élections pour dire aux chrétiens pour quel parti il fallait voter. Parfois, aujourd’hui comme autrefois, ce sont des laïcs engagés dans la politique qui voudraient faire cautionner par les Évêques ou par l’Évangile, leurs options, leurs interventions, leurs décisions.
Ce n’est pas mieux !
Les chrétiens doivent inventer leur politique et agir sous leur propre responsabilité et sur base d’une réflexion sérieuse. Si nous parlons de relance économique, de politique des revenus, des plans de secteurs, des fusions de communes, de la paix et de la sécurité Européenne, du sous-développement...il est inutile de chercher dans l’Évangile des solutions concrètes.
Cela va de soi !
Pour construire la société, pour l’aménager ou la transformer, il faut s’informer, faire des analyses sérieuses, connaître les hommes, avoir conscience du poids du passé et de contraintes qui ne sont pas toujours logiques et rationnelles. Il n’y a pas " une " politique qui serait chrétienne à l’exclusion de toutes les autres. Il n’y a pas " un " type de société qui serait chrétien à l’exclusion de tous les autres. Il n’y a pas " un " parti, " un " mouvement qui seraient chrétiens à l’exclusion de tous les autres. La Foi et l’Évangile ne débouchent de droit dans aucune forme de politique précise. Et cependant, les chrétiens ne peuvent pas faire n’importe quoi en politique car...
Il y a une pratique chrétienne de la politique.
Un chrétien pouvait-il être hitlérien ou stalinien ?
Un chrétien du Chili pouvait-il adhérer à la politique de Pinochet ?
Un chrétien a-t-il le droit de se taire lorsqu’un pouvoir politique pratique systématiquement la torture ou n’accorde pas à des inculpés le droit d’être défendus normalement par un avocat de leur choix ?
Un chrétien peut-il s’accommoder d’une société ou des situations : où l’argent a plus d’importance que l’homme ; où sont rejetés ceux qui ne sont plus ce que la machinerie attend d’eux : être jeune, être homme, être en bonne santé ; où ceux qui travaillent sont soumis à des cadences ou des conditions de travail inhumaines ; où les travailleurs ne sont plus que de purs exécutants...ou les victimes de décisions qui sont prises par des responsables inaccessibles, réunis en conseil d’administration, parfois à des milliers de kilomètres de distance !
Il y a beaucoup de situations où se taire c’est prendre parti, où le silence est complicité avec le désordre et l’injustice. S’il est possible aux chrétiens de s’exprimer à travers des choix politiques différents, aucun chrétien ne peut, sans trahir sa Foi, agir à l’encontre d’exigences qui découlent en droite ligne de l’Évangile du Christ auquel il prétend adhérer. Il n’est pas possible d’être chrétien si l’on ne cherche pas à rencontrer Jésus-Christ. Il n’est pas possible d’être chrétien sans aimer ses frères, sans s’ouvrir au monde. Il est impossible de faire l’expérience de Dieu sans entrer en relation de solidarité et d’amour avec les autres.
Il n’est pas possible non plus d’être chrétien sans vivre la dimension politique de la Foi. Le message évangélique comporte une portée politique.
L’amour du prochain a quelque chose à voir avec l’organisation de la société. Il est essentiel à la foi chrétienne, et donc à l’Église, de dénoncer les injustices, de promouvoir partout dans le monde la vérité, la justice, le sens de la solidarité humaine et de la responsabilité sociale. Adhérer à l’Évangile, c’est croire que la Foi est, pour les hommes d’aujourd’hui, une Bonne Nouvelle libératrice, une force qui mobilise les énergies, envue de supprimer tout ce qui, dans notre société d’aujourd’hui, empêche l’homme de grandir en conscience, en liberté, en responsabilité. Il y a espoir si, ensemble, nous refusons de nous laisser intoxiquer par la crise et si nous nous mettons à l’oeuvre pour bâtir une société où le plus de gens possible seront en mesure d’exercer leur compétence, leur liberté, leur responsabilité, dans les domaines essentiels de la Vie. N’oubliez pas le fameux adage : " si je ne m’occupe pas de politique c’est la politique qui s’occupe de moi ".
L’expression de la Foi en actes commence dès maintenant...
Bruno LEROY.
20:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
05/12/2013
La spiritualité nous met debout face à notre destin.
Dans ce monde où prédomine la pensée formatée et les comportements stéréotypés ; il est sain de revenir à la source de ce que nous sommes.
Depuis ma tendre enfance, je suis atteint d'une maladie incurable. Celle de la non-conformité aux usages établis.
Je n'aime que les rebelles et les insoumis, pas les assis. Pas les conformes au désordre établi et qui sont heureux sans même en savoir la raison.
J'aime les gens qui se battent envers et contre tout, contre tous. Contre les lâchetés des larmoyants qui se contentent de prier sans jamais agir.
Le silence de certains individus les rend complices des drames tels que ceux du Darfour.
Et, le soir ils dorment satisfaits d'avoir achevés leur journée au service de la société.
Ils fustigent les chômeurs, les rmistes, les souffrants en disant que ce sont des assistés.
Leur cerveau ne sert qu'à cogiter leurs haines intrinsèques pour mieux se rassurer.
Mais, vous allez me dire, Monsieur, vous êtes éducateur et n'avez pas le droit de tenir de tels propos.
D'abord, avant d'être un statut social, je suis un être Humain qui s'insurge contre toutes vilenies et veuleries.
Je suis un homme libre, indépendant de tous systèmes aliénants.
La spiritualité aide à se tenir debout face à son destin. Et non aliéné par des principes qui figent la Vie.
Mes convictions s'affirment et progressent avec le temps.
La peur ne fait pas partie de mon paysage intérieur.
Mais, l'amour donné et reçu dans l'instant présent. Voilà, je dirais mon avenir !
De toutes éternités...
C'est-à-dire jusqu'à mon souffle dernier.
Ne croyez surtout pas que l'éducateur est un constructeur de jeunes robots obéissants.
Non, j'essaye de trouver la part de lumière du jeune pour le réintégrer dans la société mais comme un combattant.
Pas comme un sclérosé qui va pactiser avec une société de performance, d'efficacité...de merde.
Je ne veux pas en faire des chiens domestiqués mais des êtres libres.
Pour cela, il faut avoir le sens du combat en non de la compromission.
Au risque, de sanctions, d'incompréhensions, d'indifférences...
Combattre comporte le risque de la solitude. Certes, mais la mienne est habitée par plus grand que moi.
L'important dans l'existence n'est pas de tomber mais de savoir se relever.
Pour relever les autres aussi.
Je n'aime que les personnes qui vivent avec dignité même au creux de l'enfer.
Se battre au nom de cette dignité, c'est ne plus vous voir pleurer sur vos problèmes insipides.
C'est refuser de voir le Monde devenir diaphanement livide.
Par lâcheté et conformité, juste pour ressembler à ceux qui ne ressemblent à rien.
Il nous faut apprendre à cultiver notre individualité, notre créativité.
Loin des conformismes ambiants pour mieux se montrer vrai face à certaines situations données.
Sommes-nous du côté des opprimés ou des oppresseurs ?
Mon choix est fait depuis longtemps, et toi ?
Bruno LEROY.
21:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
01/12/2013
Notre liberté intérieure est réponse au monde extérieur.
Bruno LEROY.
13:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
30/11/2013
Combattre cette fausse image de Dieu.
J’entends encore souvent cette question ; pourtant, j’avoue avoir un peu de mal à la comprendre car je n’ai pas été élevé dans la « religion de la culpabilité ».
Je sais bien qu’autrefois, on disait aux enfants – et aux adultes aussi, qu’on traitait alors un peu comme des enfants – que Dieu, « le Père Tout-Puissant », voyait tout du haut du grand balcon du ciel et qu’il notait dans un grand livre tous nos péchés pour mieux nous faire expier nos fautes au grand jour du « Jugement dernier »
C’était le temps où les prêcheurs parlaient davantage de l’enfer que de l’amour et où Dieu ressemblait davantage à un « garde chiourme » qu’à un Père plein de tendresse ! J’ai connu un vieux monsieur qui, pendant des années, n’a pas osé lever la tête au moment de l’élévation de l’hostie par le prêtre, lors de la consécration.
On lui avait appris que c’était une faute très grave. Il ne fallait pas regarder la mystérieuse transformation du pain… Un jour, pourtant, cet ami, s’est rebellé : il a levé le front, regardé le pain eucharistique et les foudres ne lui sont pas tombées dessus !
Je crois que cet homme a eu raison d’agir ainsi ce jour-là car, en brisant la fausse image d’un Dieu « gendarme », il a commencé son chemin de libération et sa marche vers un Dieu de l’Amour ! Pour être tout à fait franc : je crois que Dieu se fiche éperdument de noter la liste de nos péchés dans son vieux registre ! Car, pour lui, le mot « péché » ne s’écrit pas au pluriel, mais toujours au singulier. La liste de nos fautes ennuie prodigieusement Dieu ! Le seul « péché » qui le touche et l’attriste, c’est notre lenteur à aimer, notre désinvolture devant la seule grande affaire de notre vie : l’Amour !
Nous faisons si souvent le même constat que St Paul : « Ce que je veux, je ne le fais pas ; et ce que je ne veux pas, je le fais » ! Je ne crois pas que le rôle de la religion catholique soit de nous culpabiliser : un Dieu qui, sans cesse, nous plongerait dans les ornières boueuses de notre culpabilité (culpabilité inhérente à notre condition humaine, comme l’a très bien montré la psychanalyse) serait un Dieu pervers… Dieu ne veut pour nous qu’une chose : notre bonheur !
Et Jésus, pendant sa vie terrestre, a passé son temps à tendre la main aux pécheurs, aux prostituées, aux collecteurs d’impôts… La seule religion qui vaille est celle qui propose le visage d’un Dieu qui relève, qui met debout, qui « sauve » ; pas un Dieu qui condamne, pas un Dieu « très haut » et hautain mais un Dieu « très bas » (selon la belle expression de Christian Bobin) c’est à dire un Dieu toujours proche de l’homme et de ses fragilités ; un Dieu qui nous aime : qui que nous soyons et quoi que nous ayons fait. « Dieu est assez grand pour faire de nos erreurs mêmes, une vocation ! » disait Emmanuel Mounier…
Bruno LEROY.
20:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (4) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
21/11/2013
Si nous marchons dans la lumière.
Dans ce passage, Jésus nous exhorte à traiter tous les hommes avec la même générosité. Comme enfant de Dieu, vous ne devez pas vous laisser guider par vos sympathies naturelles. Il y a des gens pour qui nous éprouvons de la sympathie, pour d'autres de l'antipathie. Cela ne doit pas entrer en ligne de compte dans notre vie chrétienne. "Si nous marchons dans la lumière, comme Dieu est dans la lumière", alors Dieu nous mettra en contact étroit même avec ceux qui ne nous inspirent aucune sympathie.
L'exemple que Jésus nous propose n'est pas l'exemple d'un homme, ni même d'un bon chrétien, c'est l'exemple de Dieu lui-même: "Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait." Soyez à l'égard de votre prochain ce que Dieu lui-même est à l'égard de vous. Dieu nous fournira dans notre vie de tous les jours mille occasions de faire voir si nous sommes parfaits comme notre Père céleste est parfait. Être disciple de Jésus, c'est s'intéresser aux autres autant que Dieu s'y intéresse lui-même. "Que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés."
Ce qui caractérise le vrai chrétien, ce n'est pas tant de bien agir que de ressembler à Dieu. Si l'Esprit de Dieu a transformé notre être intérieur, vous aurez en vous des traits qui viendront de Dieu, qui ne seront pas seulement des qualités humaines, La vie de Dieu en nous, c'est la vie de Dieu lui-même, et non pas la vie humaine s'efforçant d'arriver à Dieu. Le secret de l'âme chrétienne, c'est que sa vie naturelle devient surnaturelle par la grâce de Dieu. Et cela non seulement dans sa communion avec Dieu, mais dans tous les détails de sa vie quotidienne. Quand s'élève autour de nous un tumulte discordant, nous sommes surpris de découvrir que nous sommes rendus capables de conserver tout notre sang-froid et toute notre sérénité.
Bruno LEROY.
15:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
17/11/2013
Le Dimanche, un jour comme les autres ?
20:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., COUPS DE GUEULE., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
26/10/2013
Vivre une spiritualité incarnée pour savourer le Bonheur.
12:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
19/10/2013
La Vie est une Lumière éblouissante que l’on porte en Soi.
Depuis des années, je prends des trains et des avions pour rencontrer d’autres individus dans un contexte culturel parfois bien différent.
Ces voyages n’auraient aucune signification si la démarche essentielle n’était guère d’aller à la découverte de personnes souvent inconnues.
Je prends le mot signification dans son sens étymologique, c’est-à-dire donner Sens à une action.
Il est important de vivre dans la pâte humaine pour en savourer toutes les richesses intérieures.
Ne pas porter un regard empli de préjugés, mais dévoiler progressivement l’unicité de la personne rencontrée.
L’être humain porte en lui sa mystique propre, c’est-à-dire sa part de mystère.
En respectant l’individualité d’un être vous préservez son intimité qui n’a guère le droit de connaître quelque intrusion que ce soit.
Il faut respecter infiniment la part sacrée qui scintille en chacun de nous.
Voilà pourquoi, il m’est difficile de comprendre certaines personnes aux jugements hâtifs.
Les racistes en tous genres qu’ils soient blancs, noirs, verts me sortent des trous de nez.
Et ces homophobes bien-pensants qui ne voient l’amour que sous le prisme de la sexualité parce qu’ils l’ont désacralisée.
Oui, l’Amour a perdu son sens sacré et c’est pour cette raison que nous percevons les sentiments amoureux uniquement sous l’aspect de la sexualité.
Tout en nous croyant dans notre bon droit. Cette vision ne fait guère partie du racisme pensons-nous...!
De plus, les chrétiens entrent de pleins pieds dans cette forme de rejet sous des prétextes faussement théologiques.
Comme vous l’aurez compris, ma seule et unique religion est l’Amour de l’Humain sous toutes ses formes fussent-elles déformées.
Ce que je n’ accepte pas dans mon existence, ce sont les petits trous du cul qui s’ingénient à tuer toute idée de Vie.
La Vie est une Lumière éblouissante que l’on porte en soi.
Si vous n’avez pas cet éclat, vous ne serez que nuit profonde dans l’existence d’autrui.
Vos prières et vos messes ne sont que de la merde si vous ne savez accueillir les autres tels qu’ils sont et non tels que vous les rêvez !
Le souffle de l’Amour ne peut s’exprimer uniquement une fois par semaine.
Sinon, c’est du domaine de l’hypocrisie, voire de la débilité non respirable.
Nul besoin de prendre des avions ou des trains pour contempler les visages devenus d’éternels paysages où nous pouvons voyager et cheminer dans le destin de nos frères en humanité.
Non, le regard que vous portez sur les événements n’est exportable que si vous les vivez profondément.
La valeur intrinsèque de la vie ne saurait être détruite par des jugements moraux qui faussent la conscience.
Vivre l’instant présent comme un éternel Amour qui ne cessera jamais. Voilà, la clef du Bonheur. Du vôtre et par effet de boomerang, des proches.
Je vous en prie ne dites pas que vous êtes chrétiens ou humanistes si vous ne savez pas même regarder les yeux dans les yeux battre le cœur de votre voisin.
Ou mettre simplement de la poésie dans vos relations humaines.
Je sais, c’est un travail de longue haleine sur Soi et notre propre structure mentale.
Mais, tant que ce discernement, cet acheminement spirituel n’a point été effectué surtout, je vous en prie ne vous prenez pas pour ce que vous n’êtes pas !
Il est tant de gens qui croient détenir la Vérité et ne palpent que leurs mensonges illusoires.
L’approfondissement de votre être vers une découverte plus authentique, plus humaniste des paradigmes de notre société vous aidera à grandir intérieurement.
Et surtout de n’avoir plus jamais peur de ces étranges étrangers qui vous entourent et ne sont que vos frères au sein de notre Humanité.
A nous, à vous, de commencer dès aujourd’hui à devenir vrais !
Bruno LEROY.
11:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |