12/01/2014
HUMANISER NOTRE MONDE.
Comment combattre l’exclusion ? On ne peut changer la réalité ou lutter contre l’exclusion à partir d’une quelconque disposition intérieure. À ce propos, il serait bon de se rappeler cette phrase si pertinente de Friederich Engels (philosophe économiste), une phrase qui est devenue une maxime populaire avec le temps : « On ne pense pas la même chose selon que l’on vit dans une cabane ou dans un palais ».
La simplicité d’une telle affirmation constitue, nous n’en doutons pas, une des expressions les plus lumineuses de la pensée contemporaine. Bien que la vérité soit absolue, l’accès que nous pouvons en avoir ne l’est pas. En d’autres mots, bien qu’un accès à la vérité nous soit possible, il sera toujours conditionné par la réalité elle-même, et aura toujours un caractère relatif. Jamais cet accès ne sera neutre et inconditionnel, et cela malgré les meilleures intentions et capacités intellectuelles dont on peut être animé.
Comment pouvons nous trouver une solution ? Il faut changer de couche sociale. La couche sociale est le point à partir duquel on perçoit, on comprend la réalité et on essaie d’agir sur elle. Il nous faut donc passer de la couche sociale des élites à celle des exclu(e)s. C’est à partir du monde des pauvres que nous devons lire la réalité de la violence, si nous voulons nous engager pour sa transformation. La vision qu’ont les pauvres et les opprimé(e)s de la violence économique, doit être le point de départ et le premier critère pour lire et comprendre la violence qu’il provoque.
Où est-ce que je me situe ? Où sont mes pieds et ma praxis en matière de solidarité ? Car la question est de savoir si je suis au bon endroit pour accomplir ma tâche. Un tel processus ne peut être mis en marche que par ceux et celles qui sentent dans leur chair la brûlure de l’injustice et de l’exclusion sociale. La tâche d’éduquer implique d’abord le lieu social pour lequel on a opté, puis le lieu à partir duquel et pour lequel on fait des interprétations théoriques et des projets pratiques.
À la racine du choix de cette couche sociale, il y a l’indignation éthique que nous ressentons devant la réalité de l’exclusion. Le sentiment de l’injustice dont sont victimes la grande majorité des êtres humains exige une attention incontournable, car la vie même perdrait son sens si elle tournait le dos à cette réalité.
Personne ne peut prétendre voir ou sentir les problèmes humains, la douleur et la souffrance des autres à partir d’une position « neutre », absolue et immuable, dont l’optique garantirait une totale impartialité et objectivité. Il est donc extrêmement urgent de provoquer une rupture épistémologique. La clé pour comprendre ceci est dans la réponse que chacun(e) de nous donnera à la question : « d’où » est-ce que j’agis ? C’est-à-dire quel est le lieu que je choisis pour voir le monde ou la réalité ? Quel est le lieu pour interpréter l’histoire et pour situer mes actes transformateurs ?
Mieux que n’importe quel autre moyen particulier, la manière d’exprimer sa sensibilité et son intérêt à rendre la société plus humaine, réside dans une pratique active de la solidarité, notamment envers les démuni(e)s qui font l’objet de discriminations et de marginalisations intolérables. Tout ce qui signifie une violation de l’intégrité de la personne humaine, comme la torture morale ou physique, tout ce qui est une offense à la dignité de la personne, comme les conditions de vie inhumaines a l’instar de l’esclavage, de la prostitution, du commerce des femmes et des enfants, ou encore pour ceux et celles qui bénéficient d’un emploi avec des conditions de travail dégradantes, tout cela constitue des pratiques infâmes qui nous engagent toutes et tous à nous impliquer dans les solidarités sociales.
Dieu nous inspirera toujours les gestes constructifs pour que la société retrouve son vrai visage.
Il nous faut prier sans cesse pour trouver cette compassion qui ne blessera pas les plus petits. Notre prière aura la splendeur des lendemains meilleurs, c’est la Foi de l’Espérance évangélique.
Notre Amour pour Dieu nous conduit souvent sur des chemins imprévus. Il nous suffit de décrypter les signes que Christ nous envoie pour humaniser notre monde. A travers la Vie du Christ, nous percevons l’attitude à acquérir face à toutes ces situations critiques et inacceptables. La foi est une arme contre toute injustice, et l’exclusion est une injustice sociale contre laquelle nous devons lutter avec ardeur !
Bruno LEROY.
21:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
07/01/2014
DIEU EST DANS LA RUE.
Avec Christ dans l’aventure du travail ; avec Christ dans l’aventure de la douleur ; avec Christ dans l’aventure de la mort. Sans s’étonner, le chrétien rencontre Dieu dans la rue et dans le travail de chaque jour.
Sous la lentille du microscope, devant la table d’opération, quand il scrute les profondeurs ultimes de la matière, en une recherche fébrile et épuisante ; quand il approfondit les mystères de la vie et que, devant la mort, il pressent faiblement la lueur de l’au-delà ; quand il évolue dans les détours absorbants de la technique, le chrétien palpe la présence de son Christ.
Et dans les cris de l’art, il entend Dieu ; dans les appels les plus subtils de son âme d’artiste, il entend le Christ et il pénètre l’angoisse des poètes et de leur monde, si souvent tourmenté, parce que, derrière leur inquiétude, dans leur esprit éternellement ouvert à plus de clarté, il perçoit le désir d’un plus haut idéal, d’une lumière qui est la Lumière ; et, à ses côtés, la présence du Christ.
Dans toutes les activités humaines, dans la vie banale et courante de tous les jours, dans le boire et le manger, dans les rires et les pleurs, le chrétien éprouve sans cesse la présence de Christ.
Nous vivons dans un siècle qui court : les gens n’ont plus le temps de rien. Cela nous arrive à toi et à moi. L’homme n’a pas d’autre choix que cette alternative : ou se laisser vaincre par le travail ou le sanctifier ; pas de milieu. Il en va de même pour la douleur : elle détruit les uns ; elle sanctifie les autres. Et c’est la même douleur, le même travail.
L’Amour de Dieu, que nous devons mettre dans notre travail, réclame que cette activité soit humainement parfaite ; sinon, c’est une fumisterie ; c’est une insulte que nous adressons au ciel. Et n’est-il pas vrai qu’il y a, dans notre camp, beaucoup, énormément de gens qui s’occupent davantage de l’amour de Dieu dans le travail que du travail fait avec amour pour Dieu ? Apprends d’abord à faire tes travaux à la perfection, puis tu comprendras ce que c’est que les faire dans la présence de Christ !
Il nous faut des architectes qui construisent des maisons dignes de Dieu et qui se refusent à donner aux temples un air de garage et de piscines.
Il nous faut des éditeurs chrétiens pour des revues pieuses qui ne discréditent pas la noblesse du message chrétien.
Il nous faut des peintres qui soient amis de la vérité, qui se refusent à imiter dans le plâtre les veines du marbre. Ne pas mentir dans ton travail, et jamais dans les choses de Dieu. Car Dieu est ami de la pauvreté, mais non du mensonge.
Il nous faut des sculpteurs qui se refusent à modeler des statues de série pour la consolation des bigots et des dévots.
Il nous faut des musiciens qui se refusent à composer des chants religieux dont un homme puisse rougir à les chanter.
Pour que les oeuvres soient pleines de Dieu, il ne suffit pas qu’elles soient bonnes, il faut qu’elles soient bien faites, avec intelligence, avec diligence, avec promptitude.
Il veut que tout ce que nous Lui offrons d’humain soit sans défaut. Que notre travail et notre repos, les anges puissent les contempler, et qu’ils soient acceptables à Ses yeux.
Veux-tu vivre une Vie contemplative dans le monde ?
Offre au Seigneur tous les instants de ta Vie. Fais ce que tu dois faire et sois ce que tu fais. Et ta conduite , unique aux yeux de Dieu comme aux yeux des hommes, aura la force, aura le feu des cris poussés par les prophètes.
Chaque jour, dans mes fonctions d’éducateur de rue, je vois Christ me parler lorsque tu évoques tes blessures. Je vois Christ rire quand ton rire éclate comme le diamant sur ton visage meurtri.
Je vois Christ pleurer quand tes parents ont fermés la porte de leurs coeurs. Je vois Christ bafoué, battu, massacré mais aussi, heureux de vivre quelques moments de paix.
Je vois Christ trop souvent crucifié par la haine des hommes.Ou leur indifférence.
Je vois Christ ivre ou drogué pour échapper aux réalités que tu estimes trop dures.
Alors, je me dis intérieurement que Dieu est partout au milieu des hommes et surtout, dans la rue là où le malheur, la pauvreté, la violence s’abattent comme des fatalités qu’elles ne sont pas. Oui, je me dis, Dieu est dans la rue et c’est bien ainsi.
Le soir en rentrant chez moi, je prie en me souvenant des visages qui habitent encore ma conscience et je confie tout à Dieu. Il sait bien ce que tu vis et mieux que moi, puisqu’Il te suit jours et nuits dans les rues que tu arpentes avec ton désespoir. Il est près de moi lorsque je suis avec ou sans toi. Il vit dans la rue de mon coeur nomade et mendiant que je suis devenu, grâce à toi, grâce à Lui.
Bruno LEROY.
19:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
04/01/2014
Ce silence habité par Sa présence.
Dieu vous a-t-il témoigné sa confiance en gardant le silence - ce silence qui a un sens si profond ? Les silences de Dieu sont ses réponses. Représentez-vous ces jours de silence absolu, dans la maison de Béthanie. Connaissez-vous actuellement, dans votre vie, quelque chose de semblable ? Dieu peut-il vous témoigner de cette manière-là sa confiance, ou réclamez-vous encore une réponse manifeste ?
Dieu vous accordera sans doute les bienfaits que vous réclamez, s’il vous semble impossible de vous en passer ; mais son silence est la preuve qu’il veut vous faire parvenir à une plus merveilleuse connaissance de lui-même. Vous plaignez-vous à Dieu de ce que vous n’avez pas reçu de réponse ? Vous verrez Que Dieu vous a, par son silence, manifesté une plus grande confiance, parce qu’il a vu que vous étiez capable de supporter une révélation plus sublime.
Il ne voulait pas vous plonger dans le désespoir, mais vous rendre plus heureux. Si Dieu vous a répondu par le silence, louez-le, car il veut vous entraîner vers de plus hautes destinées. Le moment où il vous manifestera qu’il a entendu vos prières viendra ; c’est lui qui, dans sa souveraine sagesse le détermine. Pour lui, le temps ne compte pas. Vous vous dites peut-être : " J’ai demandé à Dieu du pain, et il m’a donné une pierre." Mais vous vous trompez, et aujourd’hui vous vous apercevez qu’il vous a donné le pain de vie.
Ce qui est merveilleux, lorsque Dieu se tait, c’est que ce silence est contagieux. Vous devenez vous-même pleinement calme et confiant : " Je sais que Dieu m’a entendu. " Son silence même le prouve. Aussi longtemps que vous pensez que Dieu doit vous bénir par une réponse à votre prière, il le fera ; mais il ne vous accordera pas la grâce du silence. Si Jésus-Christ travaille à vous révéler le but véritable de la prière, qui est de glorifier son Père, il vous donnera le premier signe de son intimité : le silence.
Bruno LEROY.
16:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
31/12/2013
Une page de l’Année va se tourner et mourir à jamais.
Mesdames, Messieurs,
Ce serait mentir de vous faire croire que cette journée fut attendue avec fébrilité. Une page de l’Année va se tourner et mourir à jamais. L’Année 2014 est déjà présente dans mon esprit.
Bien-sûr, vous aurez compris que je parle de mon père dont le temps est compté.
Ce n’est pas tant la maladie que je crains mais, sa mystérieuse évolution.
Que pense mon père de tout cela ?
Hier, il dit que l’Année prochaine nous fêterons sa guérison dès que les rayons démontreront leurs effets positifs. Il est dans un déni total face à son cancer, face à sa pathologie.
Tant mieux pour lui, je ne souhaite pas qu’il se torture mentalement en calculant les jours qui passent. Cela lui donne une force prodigieuse. Il devrait être couché et prend sa voiture pour faire ses courses. Il se dit un peu fatigué, c’est tout !
L’oncologue dit que sa force mentale lui permet de dépasser l’épuisement de son propre corps. J’en suis surpris favorablement mais, les médecins disent que cela ne durera plus longtemps puisqu’il ne fixe pas les protéines et le peu qu’il mange ne lui profite guère.
Alors, je me sens démuni et je prie Dieu de lui éviter toutes souffrances.
Chaque soir, je lui envoie l’Esprit saint afin qu’iL le protège durant la nuit…
Je sais bien la mort fait partie de la vie. Mais, la douleur imprévisible qu’il risque de ressentir dans cette phase évolutive fait-elle partie de notre existence ? Personne ne la convoite !
J’ai pourtant le cœur tourné vers Jésus-Christ et l’hésychasme alimente mes heures, mes minutes. Et parfois envahi mon âme d’une paix profonde…
Ce ne sont que petites brises venant calmer les tempêtes angoissantes de cette nouvelle Année presque présente…
Mais, je n’ai point pour habitude de ne regarder que mon nombril et de me plaindre inconsidérément. Je pense à vous et sais que vous préparez cette soirée comme un festin de joie. Et cette allégresse, je la partage avec vous en toute fraternité. De plus, je dois montrer un visage jovial face à mon père et mon entourage. Cela est une question de respect vis à vis de ceux qui respirent le même oxygène, il ne faut pas les asphyxier de tristesse. Ce serait tuer la Vie une deuxième fois. Certes, la tristesse est légitime à condition de ne pas la partager.
Je vous souhaite donc une Année 2014 où vous aurez prioritairement une bonne santé qui permet d’avancer, d’affronter toutes les aubaines qui se présentent. Sinon, le fait de contempler les beautés intrinsèques de chaque instant permet d’acquérir une robustesse particulièrement indéfectible. Force spirituelle en osmose ave le Christ pour l’éternité.
HEUREUSE ANNÉE 2014 PLEINE D’AMOUR ET DE TENDRESSE !!!
Bien Fraternellement, Bruno Leroy.
12:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (6) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
29/12/2013
BONNE ET JOYEUSE ANNÉE 2014 !
Les années passent avec leur poids de difficultés ou de joies. Elles vivent en nous, comme un corps bien portant ou malade. Mais avons-nous une influence directe ou indirecte sur elles. Une influence subjective ou objective ?
Depuis plus d’un demi-siècle que j’habite cette terre, je n’ai trouvé à la vie qu’un seul apparat qui lui sied à merveille, l’Amour désintéressé. Je dis bien gratuit et non captatif. Tout ce qui doit se payer, par la suite, est un piège machiavélique, pervers et caricatural. Aimer de façon fusionnelle relève du chantage affectif. Triste visage d’un sentiment qui se dit plus qu’il ne se vit.
Tout peut affronter cet amour intériorisé à tel point que nul ne saurait le toucher. Mais, il faut pour cela lui donner les couleurs chaudes de la liberté authentique. Cette confiance qui ne fait pas de l’autre un objet mais, un sujet de son propre destin.
La haine, le cafard, la tristesse, la joie…glissent sur le cœur de l’amour tel un miroir reflétant nos espoirs les plus mystérieux. Nous pouvons donc faire la pluie ou le beau temps de nos années. Cela n’est qu’une question de regard. Entretenir une vision optimiste demande beaucoup de profondeur intérieure. Il faut acquérir un sens à l’existence pour mieux comprendre son fonctionnement interne et celui de nos contemporains. Toutes les spiritualités se valent dans cette démarche vers davantage de Lumière. Bien-sûr, chacun s’appropriera celle qui fait jaillir le bonheur indéfectible en son être.
Nous pensons fréquemment qu’aimer est un sentiment d’une telle noblesse que la colère ne peut faire sa place. La colère contre les injustices sociales démontre notre capacité d’indignation. Qui peut prétendre aimer sans une correction fraternelle parfois violente ? Si cela est le cas, nous avons une perception romantique dans l’expression la plus péjorative de l’amour. Par exemple, le pardon n’est pas l’oubli. Comment voulez-vous pardonner ce que vous avez oublié ? Le Pardon est l’intégration d’un acte ou d’une parole blessant l’individu au point qu’il se remet souvent à un Absolu pour pardonner à sa place. « Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». Le pardon est la mémoire qui apprend à faire son deuil.
Je dis tout cela pour vous aider à mettre un peu d’eau pure et limpide dans votre conscience.
Lorsque certains éducateurs évoquent les coups de poings évangéliques, cela signifie que la colère fraternelle n’a guère pour source la Haine. Aimons-nous avec Force, Tendresse et fermeté, c’est-à-dire en Vérité.
Puisse cette Année 2014 apporter ses fruits de promesses, de projets et de rêves à réaliser pour cheminer sur les sentiers aux senteurs d’allégresse. Il suffit de vivre en bon commerce et intelligence avec autrui. Pour cela, il faut écouter inlassablement les cris des exclus et agir en conséquence. Nous ne pouvons être heureux sans les autres. Partageons nos émotions, nos peines et nos petits bonheurs avec nos amis, nos frères et sœurs, et notre Famille. Ainsi, nous ferons de 2014 une Année où le lien social ne sera plus décousu. En cette période de crise, les relations amicales doivent être plus puissantes afin de nous battre ensemble pour un mieux-être collectif. Je vous souhaite une heureuse Année emplie d’un Amour débordant et d’un cœur plus large que tous les océans. C’est l’Amour qui dirige notre Vie et qui en fait la plus merveilleuse poésie. Ne cessons pas de nous émerveiller de Tout, notamment en 2014.
BONNE ET JOYEUSE ANNÉE 2014 !
Bruno LEROY.
20:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
20/12/2013
HEUREUX NOËL VÉCU DANS LA JOIE DE L'AMOUR !
Jamais, l’humanité n’aurait pensé qu’un petit bébé souriant ou pleurant, aurait à ce point révolutionné le Monde. Il est vrai, qu’un enfant semble si fragile qu’il nous est difficile de projeter dans l’avenir son devenir.
Certains mioches souriants et paraissant joviaux dès la naissance sont devenus par la suite, à l’âge adulte, de terrifiants dictateurs. C’est en cela que l’éducation prodiguée par Marie et Joseph est source d’exemplarité. En effet, Dieu n’a pas choisi d’envoyer Son Fils dans n’importe quelle famille. Marie ainsi que Joseph sont donc les élus de Dieu Amour. Lui seul sonde les cœurs et les reins. Il est donc à même de savoir ce que renferme l’esprit humain.
Jésus assume totalement notre condition d’hommes ou de femmes. Il grandit à l’ombre de son père terrestre, Joseph, qui l’initie à l’art de la menuiserie. Jésus apprend avec ses copains, à, la fois les merveilles de la vie ainsi que ses horreurs. Jésus travaille comme pour initier l’Humanité à une spiritualité nouvelle qui est celle de trouver en des gestes répétitifs la grandeur de les effectuer avec Amour. En effet, cela change tout. Le regard s’en trouve modifié ainsi que l’appréhension même des événements qui surviennent.
Nos yeux sont gorgés d’Amour et de Tendresse et ne sauraient voir dans autrui les obscurcissements qui revêtent son âme.
Christ nous apprend de façon pédagogique à trouver les lumières flamboyantes de nos rencontres, nos voyages, nos paysages intérieurs et, même nos désespoirs.
Il est venu nous montrer que dans les peines les plus profondes, nos larmes sont des perles de cristal. Il est venu apporter la Joie incommensurable, celle qui vient du tréfonds de notre être et que nul ne saura ravir.
Cela fait deux mille ans que nous fêtons son exceptionnelle naissance.
Tout alors, demeure aléatoire dans ce surgissement au cœur de notre société.
Noël est aussi la Fête de l’Esprit saint qui orientera nos aspirations à l’orée de l’année nouvelle pour que nous puissions être des combattants inlassables pour une Terre plus harmonieuse et plus Humaine.
Noël est la prière que nous formulons dans le silence de notre cœur pour vivre en surabondance le Bonheur d’être aimé de Dieu ainsi que nos Frères et sœurs incroyants.
Noël est la plus conséquente Fête de l’Amour d’où qu’il vienne. Alors, Fêtons ensemble la naissance de Jésus qui est venu pour nous dire de vivre en bon commerce avec nos frères.
Et si nous offrons quelques cadeaux, n’oublions pas que cela est une partie de nous-même que nous donnons aux autres.
Vraiment, Noël est une Fête internationale contre la bêtise et pour l’intelligence de l’Amour offert.
C’est la Fête de libération ontologique de nos aliénations de toutes sortes.
Puissiez-vous le vivre dans le recueillement de votre être afin que jaillisse en vous des pensées d’inviolable Respect pour tout ce qui vous environne au fil des années.
Cette Fête s’accomplit réellement lorsqu’elle est intégrée comme n’étant pas éphémère, mais durable dans le temps.
Bruno LEROY.
JOYEUX NOËL A TOUTES ET TOUS !
12:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Rendons Noël aux plus pauvres !
Je connais des enfants et des familles pour lesquels Noël n’est qu’un fleuve de larmes.
En 2013, Noël n’existe plus pour certaines personnes qui n’auront que les conneries télévisuelles pour assoupir leurs angoisses.
Je dramatise à outrance ?
Malheureusement, non, j’eusse préféré vous narrer un joli conte où les sourires font craquer les étoiles.
Mais, nous sommes rendus à la réalité. La vie se paie très chère depuis l’apparition de l’Euro, ne trouvez-vous pas ?
Et certaines familles n’ont qu’un revenu de misère pour célébrer la naissance du Christ.
Je rencontre même certains éducateurs qui préfèrent ignorer cet état de fait.
Les jugements de valeur sont mis en avant. Oui, mais tu comprends, ces gens ne travaillent pas, c’est déjà bien que l’État les aide.
Parfois, me vient l’envie soudaine de leur foutre mon poing dans la gueule à ces technocrates du social.
Et, je me retiens, cela ferait désordre...
Les RMISTES percevront leur minable prime avant le 21 Décembre. Et tout le monde est content !
La conscience peut aller se rassurer devant le foie gras ou le caviar.
Serions-nous devenus cons avec le temps ?
C’est en période de fêtes que les égoïsmes ressortent le mieux. Chacun pour sa gueule !
Si vous vivez ainsi, ne vous dites surtout pas chrétien et encore moins athées militant pour un monde meilleur.
Vous êtes simplement embrigadé dans une idéologie chrétienne, marxiste, libérale ou autre qui apaise vos culpabilités face aux problématiques de ce temps.
Savez-vous combien d’enfants n’ont jamais vus la mer ? Non, bien-sûr ! Il faut dire qu’ils ne s’en vantent pas.
Savez-vous combien d’enfants n’auront pas de cadeau sous prétexte que le père Noël ne passe pas dans les radiateurs ?
Non, bien-sûr...
Mais, savez-vous aussi que vous pouvez acheter un modeste jouet et le confier au Secours Catholique par exemple, pour qu’il le donne à un enfant ?
Peut-être, pas...
Et le Noël des prisonniers dont personne ne se soucie. Ils ne sont plus rien pour beaucoup. Tout comme les vieux ou les malades.
Et pourtant, Noël pourrait être un véritable rayon de soleil perlant sur la neige, si notre esprit de générosité dépassait toutes les barrières formalistes.
Je ne fais qu’évoquer le chapître XXV de Matthieu, celui qui a conduit toutes mes actions...
Comment voulez-vous transmettre le vrai sens christique et libérateur de la venue de Jésus si vous n’avez aucun geste signifiant.
A nous de rendre Noël aux pauvres.
Le Christ est venu essentiellement pour les plus déshérités. Qu’avons-nous fait de son message ?
Il n’est pas venu pour garnir le porte-feuille des bourgeois qui croulent dans leur pognon. Non !
Il est venu pour nous dire que la vie est un combat pour plus d’amour et de justice.
Oui, la vie est un combat quotidien mais quel merveilleux combat...pour la Vie !!!
Rendons Noël aux plus pauvres et aux opprimés ensuite, nous pourrons parler d’amour, de respect et de sens de l’existence.
Pas avant...!
Pour l’instant, Noël est mort à cause de notre mentalité de peur qui fait de nous des êtres recroquevillés sur leurs biens.
Lorsque vous lirez ces lignes, je serai sur le point de partir jusqu’au Mois de Janvier.
Ma mission est de voir les Jeunes de tous pays, de toutes Nations et de gueuler ma rage lorsque les petits sont mis sur le côté.
Oui, ma mission est de dénoncer prophétiquement les carences de nos sociétés assises.
Ce n’est pas une Mission que je me suis attribué, en me levant un matin.
C’est une mission que j’ai découvert aux tréfonds de la prière.
Vous aussi, sur cette terre, vous avez une mission à accomplir pour que le monde ait un visage plus épanoui.
Peu importe que vous soyez Musulmans, Juifs, agnostiques, Athées militants, anarchistes, gauchistes, libéraux etc...
Oui, peu importe vos étiquettes. Il faut rendre Noël telle une Fête quotidienne qui brillera dans les yeux des plus malheureux.
Il est plus que temps car pour l’instant, Noël est mort. Nous l’avons tué par notre esprit enfermé dans des idéologies aliénantes.
Au lieu de nous ouvrir aux autres. Quels qu’ils soient !
Noël est décédé, faisons tout pour le ressusciter par notre militantisme vers un monde plus juste et plus Fraternel.
Faisons la trêve toute l’année et non un court instant figé sur un calendrier.
Bruno LEROY.
Éducateur Social.
11:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (7) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
19/12/2013
JOYEUX NOËL DE RE-NAISSANCE INTÉRIEURE.
Paix sur la terre à toute personne de bonne volonté! Bon Noël à Toutes et Tous.
Bruno LEROY.
14:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Et Dieu dans tout ça ?
Des personnalités croyantes et non croyantes, d'horizons et milieux différents, se retrouvent pour aborder des questions essentielles. Évoquant leur rapport au monde, à l'homme, à la spiritualité et à Dieu, ils échangent ensemble sur le sens de la vie.
Débat animé par James Combépine.
Avec :
Jamel Debbouze, humoriste, acteur et producteur
Guy Gilbert, prêtre et éducateur
Jean-Pierre Mocky, acteur, scénariste et réalisateur
14:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans AMIS ( ES ) SPIRITUELS OU ARTISTES., CULTURE., Film, LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
14/12/2013
Vivre la chasteté par Amour.
12:03 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |