12/03/2014
Cultiver et partager nos Talents.
Ce qui est merveilleux dans le talent, c’est qu’il doit être partagé pour exister. Dieu a vraiment bien fait les choses. Nous sommes dans l’obligation de partager nos talents au monde afin qu’ils soient reconnus. Un talent cultivé égoïstement est un talent mort.
En lisant, ce matin, la Bible sur la parabole des talents, je me disais quelle terrible maladie cette timidité qui paralyse certaines personnes. Allez savoir pourquoi des questions comme celles-ci vous viennent en tête après une lecture sur les talents. Peut-être que l’épanouissement des talents doit provenir d’un être épanoui.
Et pourtant, tant d’artistes semblent frustrés et mettent à profit leurs talents. Le secret est qu’ils savent dépasser leurs névroses, leurs barrières. Il savent qu’en eux, fomente un don pour l’écriture ou la musique et se jettent à l’eau malgré les peurs. Dieu nous a tous et toutes octroyés des Dons. Il faudrait savoir dans un premier temps si nous les avons découverts. Et dans un second temps si nous les partageons avec autrui, au sens large du terme. Nous revenons sans cesse sur les mêmes thématiques qui construisent notre vie. Je crois que c’est le mystère de la prière, de nous faire tourner autour de nous mêmes pour revenir au centre, à l’essentiel. Car, le thème de la confiance revient comme une mélodie dans la symphonie du monde. Pour exprimer, exploiter, développer un talent, il faut avoir une solide et ferme confiance en soi. Sinon, nous vivons une frustration sans nom. Et notre existence devient un champs de blé jamais cultivé.
Ma mère avait la passion en étant petite, de devenir danseuse de ballets. Elle suivit des cours et arriva jusqu’au plus haut sommet de l’art de la danse. Puis, une banale visite médicale révéla qu’elle était cardiaque et devait abandonner la danse. Toute sa vie fut une blessure intérieure où elle regretta de ne point mettre son talent au service des autres. Elle exerça ensuite une profession dans la recherche médicale. Malgré, ce métier qui lui donna une certaine notoriété, elle regretta toute sa vie de ne point être danseuse. Elle me répétait sans cesse, presque au quotidien, ma vocation a été contrariée. Je parle d’elle au passé car, elle a rejoint Dieu à l’âge de 52 ans avec ce regret de n’avoir pu exercer son talent. Elle ne comprenait pas que l’on puisse ne pas s’épanouir au soleil des Dons de Dieu. Pour elle, refuser d’exploiter ses talents, c’était refuser d’aimer Dieu.
En effet, Dieu nous fait de somptueux cadeaux et nous les mettons la plupart du temps aux ordures. Quelle belle preuve d’Amour, n’est-ce pas ? Nous refusons ce que Dieu nous offre avec Amour. C’est comme si une de nos meilleures amies venait manger chez nous et offrait un magnifique cadeau dont nous ne prendrions pas la peine d’ouvrir mais de mettre à la poubelle directement. Quelle belle preuve d’amour, n’est-ce pas ? C’est pourtant ce que nous faisons lorsque nous jetons nos dons dans les oubliettes de notre mémoire.
Je parle de tout cela avec aise d’autant que l’éducateur doit être un chercheur, un révélateur de talents. Et les Jeunes en ont des tonnes à revendre. Il suffit de canaliser et de mettre en place leurs projets pour eux, jamais sans eux. L’éducateur qui sait écouter les jeunes ou les moins jeunes a déjà un talent fantastique. Il pourra révéler à l’autre sa part de lumière. Nous pouvons trouver mille excuses pour ne point assumer nos talents. Vous comprenez, c’est mon éducation qui veut que je mène telle vie alors que j’étais fait pour être guitariste ou écrivain. Excuses que tout cela...
Lisez la vie de certains grands personnages de notre histoire, la découverte de leurs talents, les a mis en porte à faux avec leur famille, leurs amis. Mais, ils n’ont jamais pliés sur les tas de mauvaises raisons qu’on leur donnait pour faire autre chose. Et ils sont devenus de grands ou moins grands, peu importe, personnages de notre histoire.Ce qui est merveilleux dans le talent, c’est qu’il doit être partagé pour exister. Dieu a vraiment bien fait les choses. Nous sommes dans l’obligation de partager nos talents au monde afin qu’ils soient reconnus. Un talent cultivé égoïstement est un talent mort. La preuve est là, Dieu-Amour veut que nous travaillons les uns les autres au service du monde. Donc, si nous suivons ce raisonnement, les timides et les personnes qui manquent d’audace devraient prier Dieu pour faire éclore leurs Dons.
Quel mirifique programme de vie, tout se trouve dans cette dimension du sens. Le sens que nous devons donner à notre existence est de cultiver au mieux nos talents. Et là, je plains les personnes athées qui cherchent continuellement un sens à leur vie qu’ils considèrent absurde. Nous chrétiens ( nes ), nous devons découvrir les Dons que Dieu nous donne gratuitement pour faire avancer les autres et la société. Ayons l’audace de ne point refuser ses cadeaux et ouvrons-les pour nous ouvrir au monde. Christ en Ton Amour parfait donne-moi le discernement nécessaire pour découvrir les potentialités que Tu m’as offert pour les donner aux autres. Amen !
Bruno LEROY.
12:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
07/03/2014
Quand le printemps émerveille ton âme d'enfant.
Dans le parfum du printemps naissant,
J'ai pris ta main d'enfant-adolescent,
Je t'ai fait découvrir les couleurs des feuilles,
La lenteur du temps que l'on cueille,
Je t'ai fait renaître à la vie,
En cette période de silence intense,
J'ai ressuscité toutes tes envies.
Ton regard émerveillé sur les beautés,
Les teintes qui s'allument tel un soleil d'été,
L'instant qui consume tes rêves secrets,
Embrase tes yeux d'un enthousiasme heureux.
Merveilleux est le moment de tes admirations,
Il redonne à la brise des chants d'inspirations.
Oui, les oiseaux chantent au plus haut,
Pour toi ce sont les chants les plus beaux,
Mélodies sacrées venues d'un ailleurs,
Dont tu ne sais le nom mais tu entends le cœur,
Battre en toutes saisons même celles dites mauvaises.
Souviens-toi autrefois tu étais un hiver froid,
Ta lumière brillait comme une lame de couteau,
Celui que tu utilisais pour voler tous ces salauds,
Les personnes étaient des pions dans tes chaos,
Maintenant tu vois le Monde sous un aspect nouveau.
L'existence il faut la respecter car elle nous est donnée,
Par un Absolu dont nous ne cesserons jamais,
De chercher les traces pour toujours avancer.
Vers la joie, l'allégresse, le bonheur d'être sur terre,
A contempler les souffles éternels qui nous font respirer,
Sur cette planète si belle et qui parfois pleure,
De ne pas être aimée comme toi autrefois,
Quand l'existence semblait te glisser entre les doigts.
Tu as trouvé de bonnes raisons de vivre,
De ton passé il faut que tu te délivres,
Pour être enfin un homme debout et libre.
Je t'accompagnerai vers ce destin chaque matin
Que Dieu fait.
Bruno LEROY.
19:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Suite n°3 de Jean-Sébastien Bach.
19:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., Musique, POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
05/03/2014
Je rêve d'une Église pour les pauvres.
Oui, je rêve d’une église où les plus petits d’entre nos Frères et Soeurs seraient reçus tels des amis de la Famille. Nous devons là où nous sommes, là où nous vivons, faire apparaître ce visage d’une justice d’Amour pour tous et toutes. Les Jeunes ont soifs de l’Amour du Christ.
Ah ! Oui, une église faite pour les plus pauvres, les plus meurtris, les plus blessés de la Vie.
Je ne dis pas cela par esprit de polémique mais, par un constat cruel. Qui va dans les Temples ? Sinon, les bons bourgeois qui ont une culture biblique et dont je fais partie. Ne nous voilons pas la face, Frères et Soeurs, quelle serait notre attitude, si toutes les prostituées venaient et si tous les délinquants se mettaient à prier. Nous aurions la réaction du rejet. Rejet de personnes n’appartenant pas à notre Communauté, à notre horizon habituel. Et cela, est psychologiquement naturel.
On rejette toujours la personne vivant d’une façon différente de la nôtre. Pour nous protéger de mauvaises influences. Et pourtant, je connais des Pasteurs qui vont vers les plus petits et les accueillent, tels des Frères.
Pourquoi ? Parce que Dieu en eux leur a fait dépasser ce stade purement psychologique du refus et donné Son Esprit de sagesse qui accueille autrui. Seule la prière nous permettra de transcender nos différences.
Oui, je rêve d’une église où les plus petits d’entre nos Frères et Soeurs seraient reçus tels des amis de la Famille. Nous devons là où nous sommes, là où nous vivons, faire apparaître ce visage d’une justice d’Amour pour tous et toutes. Les Jeunes ont soifs de l’Amour du Christ. Ils ont soif de Sa Présence. Et le recours aux drogues est une preuve de leur mal-être dans une société qui ne les reconnaît plus. C’est à nous, chrétiens et chrétiennes, de tendre la main aux blessés de l’existence. Sinon, qui le fera ? Qui ira vers tous ceux et celles qui souffrent avec pour seule arme, l’Amour ? Nous, Frères et Soeurs, avec l’aide de Notre Seigneur. Il nous faut prier sans relâche et demander à Christ d’avoir son regard. Un regard plein de compassion, de Tendresse et de fermeté. Nous ne pouvons pas continuer à gémir sur notre monde si, à notre échelle nous ne faisons rien. Ouvrons les bras vers ceux et celles qui n’attendent que nous pour se sortir de leurs écueils.
Prions, ayons confiance en un Dieu d’Amour qui nous apportera discernement dans de telles situations. Oui, moi aussi, je rêve d’une église accueillant les plus pauvres et désespérés. Faisons ensemble de ce rêve une réalité et la Lumière brillera sur les endroits sombres de notre société. Ces endroits où l’église ne mettait jamais les pieds, par peur. L’avenir nous appartient, il sera ce que nous en ferons avec le soutien indéfectible de Dieu Amour.
Dépasser les barrières qui détruisent nos relations.
Nos relations sont détruites en grande partie par nos préjugés. Nous cataloguons mentalement les autres et en fonction de leurs caractéristiques, nous les acceptons ou les refusons. Certes, notre coeur est trop petit pour accepter tout le monde. Mais notre Volonté d’Amour doit être dictée par Dieu Seul. Parfois, même sans les mots, un sourire suffit pour éclairer une journée. C’est une façon de dire à l’autre, ta présence ne m’est pas indifférente. Nous devons toujours être brûlant d’Amour, de Tendresse et de Force, lorsque nous rencontrons et parlons à quelqu’un. Peu nous importe de savoir, de quel bord politique ou simplement quelle est sa morale. Nous devons en tant que chrétiens être du levain dans la pâte humaine. Nous sommes le sel de la terre et la lumière du monde, c’est Christ qui nous le dit !
Nous ne devons point aller contre son enseignement ou alors, comment nous prétendre chrétiens ( nes ) ? Je sais, le plus terrifiant des poisons est la peur des autres. Mais, n’est-ce pas nos jugements envers la personne rencontrée qui engendre cette peur ? Malheureusement, je crois bien qu’il faut répondre par l’affirmatif. Que nous le voulions ou non, nous sommes Frères et Soeurs en Christ. Cette affirmation ne peut être contredite par aucun Témoin de Dieu-Amour.
Il est dit dans la Bible que l’Amour détruit toutes craintes. Oui, Frères et Soeurs, comme disait François d’Assise, l’Amour n’est pas aimé !. Si nous aimons en vérité chaque être rencontré, la peur ne saurait nous habiter. Nos relations avec autrui s’en trouvent hautement grandies. Le secret ? Soyons vrais et affirmons nos convictions tout en respectant celles des autres. Et le dialogue s’instaurera au point que nous pourrons nous affirmer et corriger fraternellement l’autre, si nous ne sommes pas d’accord. Nous redire que les relations sont les fondements même de notre société. Nous existons et devons autoriser les autres à exister dans notre regard.
La bonne oxygénation du monde passe par un commerce agréable avec autrui. Certes, il existe des personnes que nous préférons éviter car dans nos critères moraux, ils ne collent pas avec ce que nous sommes. De quel droit portons-nous un jugement sur autrui ?
Nous en sommes tous et toutes là et moi peut-être plus que vous, quand on s’occupe de délinquants, la tendance à porter une étiquette est facile. Alors, la solution est d’entrer dans un silence intérieur pour rejoindre Dieu dans Son infini Amour pour Lui demander de transfigurer notre regard afin de l’emplir de Son Amour face à tout être rencontré. Oui, je rêve d’une église au service des plus pauvres et des laissés pour compte. Puisse Dieu me donner raison dans ce désir profond.
Bruno LEROY.
20:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
02/03/2014
Puisse Dieu vous habiter chaque matin jusqu’au dernier matin.
La pluie demain viendra me parler de toi, de ta présence vivifiante. Et mon corps affrontera les intempéries pour chercher avec confiance un soleil presque caché.
En tous ces éléments, l’eau, le vent, le feu me parlent de Dieu.
Et l’humain aussi, dans l’éclat de ses yeux, je vois Dieu.
Ce sont ses sourires quotidiens, ses larmes de sang également.
La Terre est sacrée et sur ses flots mon âme souvent navigue.
La Vie est si belle même sous ses aspects rudes et injustes.
Le combat spirituel demeure l’action suprême pour un monde meilleur.
Ouvrons notre cœur aux brises de l’Esprit qui nous insuffle Sa force.
Et le sourire intérieur d’une vision joyeuse poindra à l’horizon de notre âme.
Nous verrons l’existence dans ses splendeurs les plus éblouissantes, sans pour autant nous aveugler sur les blessures à cicatriser.
Ô cécité de certaines consciences qui se pensent éveillées et ne le sont point.
Demain aura la saveur du Bonheur, celui que l’on partage avec le Christ.
A condition de vivre intensément l’instant présent, être présent à soi et aux autres.
A condition que notre manne de nos journées soit l’adoration, la prière, l’oraison.
A condition que nos cris aillent toujours au secours des plus petits.
Souveraine Beauté de la Vie qui me parle de Lui !
Ne vivons pas en ignorant cet avant-goût de paradis dont Dieu nous offre le visage.
Un visage est toujours l’expression d’un paysage qui se raconte, se découvre progressivement.
Alors, mettons des pensées positives dans ce marasme sociétal.
Et nos comportements se métamorphoseront inéluctablement.
Ce sera une nouvelle conversion dans notre façon de percevoir la vie et celle d’autrui.
Chaque jour appelle à nous convertir aux desseins de Jésus-Christ.
Et demain, je sais que j’avancerai vers un sentier plus resplendissant encore, qu’aujourd’hui.
Puisse Dieu vous habiter chaque matin jusqu’au dernier matin où la main du Seigneur vous tirera vers Sa lumière afin qu’il n’y ait plus jamais d’obscurité dans votre Vie.
Je vous souhaite une formidable semaine avec les pieds bien ancrés dans la Terre et le cœur verticalement orienté vers le ciel mystérieux qui rend heureux.
Bonne semaine à Toutes et Tous pleine de beautés spirituelles.
Bruno LEROY.
18:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
28/02/2014
La révolte habite toujours la foi.
Jésus a communié à notre souffrance jusque sur la Croix. Mais sans résignation. Il n’est pas venu nous dire de tout supporter patiemment avec pour seule consolation sa présence. Nul compromis ni demi-mesure dans l’histoire de Jésus, mais une ardeur de vivre et un élan irrésistible. La foi chrétienne n’est pas dolorisme mais volonté de prendre la vie à bras-le-corps pour que la joie éclate en une symphonie toujours nouvelle.
Jésus était un révolté. Il ne pouvait admettre la misère de ces pauvres hères qui traînent leurs infirmités depuis des années. Il ne pouvait tolérer que la mort déchire le tissu de tendresse tissé au fil des jours entre une veuve et son fils unique. Comment se réjouir du soleil qui inonde les champs de blé et les vignes tandis qu’un aveugle jamais n’a vu la lumière ? Ses nuits de prière étaient peuplées par tant de boiteux que la musique ne peut faire danser et tant de sourds que le chant de l’oiseau n’égaye pas. Il a arraché les barreaux qui enfermaient la pécheresse dans un cachot de jugements. Il a rejoint le lépreux que la loi et les coutumes avaient mis au ban de la société. Il s’est tressé un fouet de cordes pour balayer tous les marchandages dont nous badigeonnons Dieu et purifier nos ambiguïtés.
Jésus était un révolté et, comme tant d’autres, il l’a payé de sa vie. Il aurait pu se calmer, il aurait dû être plus raisonnable et écouter le voix de la sagesse...Non. Rien n’a éteint le feu qui brûlait en lui. Il a été jusqu’au bout de sa révolte...à la face de Dieu : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » ( MC 15,34 ). Il pouvait bien crier vers Dieu, lui qui avait pris la vie au sérieux. Il avait le droit de faire entendre sa question, lui qui avait tout misé dans l’aventure. Ses mots sonnaient vrai. Sa plainte était justifiée.
Écoutez son cri qui ne fait qu’un avec toutes les misères du monde, avec toutes les angoisses et les déceptions humaines. Écoutez-le qui expire au cœur de toutes nos détresses, dans notre nuit de solitude. Entendez le cri de cet homme aux prises avec le mal et la mort. Écoutez l’oiseau blessé et recueillez la fleur coupée...
Mais dans ce cri jeté à la face de son Père, il y a la Foi, la vraie ! Ne faut-il pas beaucoup de confiance pour crier à quelqu’un sa révolte ? Peut-on mettre à nu sa douleur devant n’importe qui ? Jésus savait bien que Dieu ne peut pas nous abandonner, même si toutes les apparences sont contre nous, car il est un Dieu de fidélité. Et Jésus a fait confiance, nocturnement, au cœur même de sa révolte. Une foi obscure et sourde palpite et gronde dans son désespoir. Déjà une lumière s’annonce à l’aurore de l’horizon. Et le matin de Pâques ne l’a pas déçu. Jésus a eu raison de crier vers Celui-là. Car Il écoute la colère de l’homme et Il n’est pas insensible. Jésus savait ce qu’il faisait en soupirant vers son Père.
La révolte habite toujours la foi. Car la foi est un refus de ce monde abîmé, refus plein d’une confiance parfois douloureuse, toujours mystérieuse. Et Dieu répond. Souvent il semble n’y avoir que le silence, un silence long comme un samedi-saint coincé entre la douleur de la Croix et la joie de Pâques. Mais Dieu répond toujours.
La foi est pour les révoltés. Elle vibre au cœur de notre sédition contre toutes les limites et tous les esclavages qui nous enserrent. Elle naît lorsque la tempête de nos cris et de « nos poings d’interrogation » bondit sur la plage de Dieu et que les vagues de notre véhémence viennent battre de plein fouet les rivages célestes. Nous avons raison de ne pas nous résoudre à la mort de l’aimé. Nous avons raison de ne pas accepter ce monde d’injustice. Si Dieu est Dieu, il ne peut tolérer la solitude de tant d’esseulés ni les tortures des innocents. Est-il possible que Dieu ne soit pas du côté de tous les révoltés et des maquisards de l’Espérance ? Notre révolte est celle même de Dieu. « La foi, disait Karl Barth, est un désespoir confiant ».
Il n’y a pas de foi sans révolte. Mais, il n’y a pas de révolte sans passion de vivre. La Foi est une révolte. Mais au nom de l’Amour et non pour se hisser sur le podium. Nous devons d’abord chercher le Bonheur des autres. C’est l’amitié pour eux qui nous fait prendre le chemin de l’Espérance. La seule manière de se sauver est de sauver son frère. Il n’y a d’accomplissement que dans l’Amour et le salut de tous. Notre Foi , au cœur même de nos reproches peut faire vivre les autres. Puissent les non-croyants entendrent nos cris qui battent à l’unisson de leurs révoltes à condition que nous acceptions nos différences pour devenir ensemble des combattants de la vie afin de construire une civilisation de l’Amour basée sur le respect de la dignité Humaine.
Bruno LEROY.
18:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
26/02/2014
COMMENT LA PRIÈRE PEUT-ELLE M’AIDER ?
Celui qui a la foi trouvera plusieurs conseils dans la Bible. La prière qui a fait l’objet d’études est la prière d’intercession : une personne priant pour une autre. Un passage biblique est une promesse précise à ce sujet : " Priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière agissante du juste a une grande efficace. (Jacques 5.16)
Jésus enseigna plusieurs principes en rapport avec la prière. Il prononça ses paroles les plus directes sur le sujet dans son sermon sur la montagne.
« Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera- t-il un serpent ? Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui de mandent. » (Matthieu 7.7-11)
La prière est agissante parce qu’elle établit un contact avec le Créateur de l’univers. Elle nous permet d’avoir avec lui une connexion aussi réelle qu’une communication téléphonique ou la mise en marche d’un appareil électrique. Il y a plusieurs décennies, le médecin Alexis Cartel déclarait :
« La prière est la plus puissante forme d’énergie qu’il soit possible de produire. C’est une force aussi réelle que la pesanteur. En tant que médecin, j’ai vu des hommes qui après l’échec de tout traitement, ont surmonté la maladie et la mélancolie par le serein effort de la prière. »
Dans quel but prions-nous ? Nous nous adressons à Dieu pour lui ouvrir notre cœur.
Prier est un acte de la volonté. Dieu connaît nos besoins, mais il tient à ce que nous les lui exprimions. Dans un certain sens, la prière nous transforme, de sorte que nous devenons réceptifs à l’influence divine. Celui qui ne demande pas ne reçoit pas tout ce que Dieu désire lui accorder.
La prière sous-entend la bienveillance et la générosité de Dieu. C’est de lui que viennent « toute grâce excellente et tout don parfait » (Jacques 1.17). De même qu’un père aime ses enfants, Dieu aime tous les êtres humains, à une échelle infiniment grande et profonde. Mais ce même amour le retient de nous accorder ce qui pourrait nous nuire. Dieu se réserve le droit de répondre à nos prières par « non », ou « pas encore ». L’apôtre Paul lui-même pria à maintes reprises pour la guérison, mais il lui fut répondu que la grâce de Dieu lui suffirait (2 Corinthiens 12.8,9). Jésus pria trois fois pour que la coupe de douleur s’éloigne de lui, mais il fut crucifié (Matthieu 26.39-46).
La prière nous permet de faire part à Dieu de nos sentiments, souhaits, préoccupations et doutes. Nous pouvons lui adresser des suppliques pour nous-mêmes et pour nos semblables. Confesser nos péchés et demander pardon. Remercier Dieu pour ses bénédictions et lui demander de nous faire connaître sa volonté. Les conditions sont simples. Nous devons prier avec foi (Matthieu 21.22), selon la volonté divine (Luc 22.41,42). Manifester un esprit de pardon (Marc 11.25). Être persévérants (Luc 18.1) et adopter une attitude d’obéissance envers les commandements (1 Jean 3.22).
« La prière est, dans la main de la foi, la clé qui ouvre les trésors du ciel où sont renfermées les ressources infinies de la toute puissance. » Lorsque le croyant prie selon les desseins de Dieu, il dispose d’un puissant recours. Il serait difficile à la science de le mesurer, car il s’agit du domaine de la foi, mais il n’est pas rare de rencontrer des fidèles qui reçoivent à leurs prières des réponses objectives à plus de 90 pour cent. L’apôtre Paul nous recommande de prier « sans ‘cesse » (1 Thessaloniciens 5.17). Connaissant les résultats possibles, c’est un conseil qu’il vaut la peine de suivre, aujourd’hui plus que jamais.
Bruno LEROY.
11:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (3) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
25/02/2014
La Force de l'union dans la prière.
La prière est une respiration de l’âme dans un monde qui souvent va trop vite.
La prière est une rencontre intime avec l’Absolu que nous nommons Dieu.
La prière est un dialogue essentiel entre deux amis qui se retrouvent.
La prière apaise souvent nos tourments pris dans les violences des tempêtes de la Vie.
La prière est le diamant que l’on porte chaque jour au fond de soi et qui nous fait scintiller dans le regard des autres.
La prière est toujours exaucée même si parfois, nous n’en prenons pas toujours conscience.
Unir nos prières touche profondément la corde sensible de Dieu.
Alors, il nous faut du discernement pour donner un sens aux effets de sa grâce.
Parfois, les signes qu’Il nous envoie sont limpides et décryptables aisément.
Par contre, certains jours il nous faut prendre du recul intérieur pour comprendre.
Mais, nous savons au fond de nous que sa Présence ne nous quitte pas et ne nous abandonnera jamais.
Ces derniers mois, ma prière est devenue la manne de mon âme et de celle de mon père atteint d’un irréversible cancer. Lorsque le médecin m’a appris la nouvelle concernant l’effroyable maladie dont était victime mon père, je crus voir les murs de mon appartement vaciller.
Puis, comme je reçus cette nouvelle nuageuse le soir, je puis vous assurer que le sommeil mit longtemps avant de me visiter. La prière, oui mais pour adoucir ses derniers jours et non les prolonger puisque le diagnostic était tombé tel un couperet dont je pensais au prime abord que j’étais en plein cauchemar…
Dès, le lendemain mon tempérament naturel refit surface et j’évoquais à tous mes amis ( es ) de Facebook, la situation face à laquelle j’étais confronté par l’intermédiaire de l’état de santé de mon papa tant aimé.
Et, je vous fais grâce de ses colères envers les médecins et même ses propres enfants car, il vivait un déni dans lequel sa maladie n’était qu’une simple inflammation donc, les thérapies à visée oncologiques n’étaient guère envisageables. La chimiothérapie, ce n’était pas pour lui. Et si nous lui demandions de se soigner comme il se doit, il répondait que nous fomentions une kabbale pour le tuer.
Que faire Seigneur face à ses virulents refus ? Prier, prier et prier encore et toujours.
Mais, la prière du solitaire est certes belle cependant, celle faite dans la communion des saints (que nous sommes appelés à devenir) donne une puissance et une lumière étonnantes…
Quelques jours après que mes frères et sœurs se mirent à prier, mon père acquiesça pour une radiothérapie. Puis, le Médecin nous donna rendez-vous, hier, pour constater les effets des dix séances de rayons prodiguées.
Surprise, le Docteur demeura silencieux à tel point que je pensais qu’il cherchait ses mots pour formuler une constatation difficile à exprimer.
Puis, il releva la tête et dit : « c’est vraiment étrange que cela arrive si rapidement ». J’attendais nerveusement qu’il me dise l’inéluctable évidence
Il me regarda droit dans les yeux et m’expliqua que le miracle de la vie a voulu que ces quelques rayons aient annihilés provisoirement la tumeur.
Votre père n’a plus besoin de thérapies pour le moment, sa pathologie étant mystérieusement immobile.
Je savourais le mot « mystérieusement ». Cet adverbe qui fait advenir le Verbe.
Je crois au plus profond de moi que ce temps accordé en toute libéralité à mon père vient de l’Éternel. Nos ardentes prières ayant enflammées Son être aimant.
Qui pourra dire que Dieu ne répond jamais aux suppliques que nous lui adressons ?
Quelques personnes de mauvaises foi, sans doute.
Peu importe, Notre Seigneur Jésus-Christ, a de nouveau manifesté qu’il savait vaincre la mort et que sa miséricorde était démesurée.
Il nous fait comprendre que derrière la noirceur de l’éther le soleil reste au dessus des brumes de notre Vie. Pour éclairer nos consciences obscurcies par les angoisses et les tracas.
La confiance est le maître mot du Bonheur.
La prière est la force relationnelle de deux êtres qui s’aiment et se comprennent.
Je remercie toutes celles et ceux qui se sont joint à ce dialogue surnaturel ayant permis à mon père de déguster quelques moments encore de la beauté de l’existence.
Et demain sera un autre jour. Vivons l’instant présent tel un précieux cadeau de Dieu et ne cessons jamais de prier.Il faut prier sans cesse disait Paul, il avait découvert avant nous sa prodigieuse efficacité spirituelle et son influence sur notre Monde. Amen !
Bruno LEROY.
13:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (3) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
23/02/2014
Mendiants d'Amour.
J’aimais écouter la musique de la brise dans les arbres
D’ailleurs, ils me tendaient les bras comme de petits enfants
Cherchant dans mon regard la noblesse de mes sentiments
Je savais qu’ils cherchaient au fond de mon âme
Des éclats de lumière et d’intenses flammes.
La nature est un Temple où prient les mendiants
Ceux qui quémandent quelques bribes d’amour
A l’infini à l’Absolu vivant qu’on appelle Dieu
Alors le silence se cache dans le cœur amoureux
Et ne sort dans le bruit des villes pour nous rendre
Forts, Libres et Heureux !
Oui, la prière au cours des rivières, des forêts,
Est plus puissante encore qu’en des lieux habités.
Elle nous investit dans les jours obscurs
Dans les hurlements de détresse,
Elle nous donne les mots de tendresse
Quand tout semble sombrer dans un profond désarroi,
Elle nous rappelle de mémoire la Beauté
De la vie qui palpite non loin de chez nous
Et nous invite à retrouver cette pure poésie
Qui chante en caressant les blés et les champs
Pour faire de picturales métaphores enchantées
Qui, dans la prière de l’abandon à la Providence,
Nous procureras la Joie, la Force dans nos combats
En éternelle recherche de l’Essentiel
De cette mirifique lumière de notre Vie intérieure
Que nous manquons souvent par manque de recul.
Heureusement l’Esprit nous prend sans cesse la main
Pour nous mener vers le chemin du Bonheur.
Cet endroit secret dans lequel Dieu seul nous parle.
Nous, les mendiants d’Amour !
Bruno LEROY.
13:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
22/02/2014
Les hommes dont Dieu se sert sont ordinaires.
Un chrétien au service de Dieu doit apprendre à être son digne représentant dans un monde indigne. Ne dites jamais : "Oh ! si seulement j’étais ailleurs ! " Les hommes dont Dieu se sert ne sont que des hommes ordinaires, mais qui deviennent extraordinaires par les capacités que Dieu leur donne.
Si Dieu ne communique pas à nos esprits les capacités intellectuelles, ni à nos cœurs les sentiments qui le glorifient, nous serons dépourvus d’utilité. Ce n’est pas nous qui avons choisi d’être au service de Dieu. Bien des gens décident de servir Dieu, sans que sa grâce toute-puissante et sa parole puissante leur aient communiqué les capacités nécessaires. Paul était transporté d’enthousiasme à la pensée de l’œuvre accomplie par Jésus dans le monde, et il ne perdait jamais de vue cette pensée capitale.
"Je vous ai choisis." Ayez toujours à l’esprit la grandeur de votre vocation. Ce n’est pas vous qui avez choisi Dieu, mais lui vous a choisis. Pendant que vous vous préparez à le servir, Il est à l’œuvre, courbant, brisant, façonnant. Pourquoi agit-il ainsi ? Nous ne le savons pas. Mais nous savons qu’il désire nous amener à une soumission telle qu’il pourra dire : " Cet homme, cette femme, m’appartient véritablement. " Il faut que nous soyons des instruments dociles dans la main de Dieu, de telle sorte qu’il puisse par notre moyen établir des hommes sur le Roc, comme il nous y a nous-mêmes établis.
Ne décidez jamais par vous-même d’être serviteur de Dieu. Mais si Dieu vous choisit, malheur à vous si vous vous détournez à droite ou à gauche. Laissez-le faire, car après son appel, il agira à votre égard, différemment d’avec les autres.
Bruno LEROY.
18:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |