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25/04/2012

L’éducation se distingue des autres activités humaines.

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Les éducateurs novices ont, tous plus ou moins, cette illusion exaltante, de disposer d’un pouvoir sans bornes. Un jeune professeur, par exemple, entrevoit d’avance la façon dont il façonnera les esprits et entraînera sa classe sur les sentiers fleuris de la culture et de la science. Il attend de ses élèves une sorte d’accroissement de sa propre personnalité, un élargissement de ses limites ! Ce sont au contraire ses élèves qui le ramènent le plus rudement au sentiment de ses limites en opposant sans vergogne leur personnalité à la sienne. Il faut au maître beaucoup de sagesse et d’abnégation pour découvrir que c’est en se détachant de lui qu’ils rendent peut-être le plus bel hommage à son enseignement.

Car l’éducation se distingue des autres activités humaines, justement par ceci, qu’au lieu d’augmenter l’emprise de l’homme sur l’objet auquel elle s’applique, elle aboutit à détacher de lui cet objet. Un artiste domine la matière à laquelle il infuse sa pensée ; un savant met les lois de la nature à son service ; un homme politique, un homme d’affaires, un conquérant tendent à élargir toujours davantage le champ de leur action. Mais le type de l’éducateur " parfait " serait presque le contraire des types précédents : son oeuvre la plus réussie est peut-être celle qui s’oppose le plus à lui et refuse même parfois de le reconnaître pour créateur : lui-même ne se reconnaît plus toujours en elle !

En somme, sa démarche va tout à fait à l’encontre du désir d’expansion qui existe naturellement au cœur de tout homme. La liberté du jeune restreint la puissance de l’adulte ; elle est même ressentie par quelques-uns comme une sorte de mutilation. Mais ce qui est pire encore pour l’éducateur, c’est qu’il ne peu prévoir ni contrôler ce que fera cette partie qui s’est détachée de lui, une fois livrée à elle-même. Aussi l’angoisse le saisit-elle parfois : il est presque toujours enclin à penser que le jeune, abandonné à sa propre inspiration, est semblable à un fauve échappé, dont on ne peut attendre que le pire. Quand on conseille à des adultes de relâcher un peu de surveillance trop constante ou trop tatillonne qu’ils exercent sur un jeune difficile, il n’est pas rare que l’on s’entende répliquer : " Mais alors, il ne fera que des bêtises ! ". Recommande-t-on de le laisser organiser lui-même ses projets et son emploi du temps ? Il vous sera répondu neuf fois sur dix : " Vous n’y pensez pas ? Il ne fera plus rien du tout...ce sera une catastrophe ! ".

L’idée qu’un adolescent, sans y être contraint, puisse avoir le désir de bien faire ne traverse pas l’esprit ! La plupart des grandes personnes font assez peu de crédit à l’intelligence et à la bonne volonté des Jeunes. Qu’on ne s’étonne pas en ce cas si les événements semblent leur donner raison !

Pourtant la cause profonde de la méfiance des éducateurs ne vient pas de l’expérience, mais bien davantage de la crainte irraisonnée qu’ils ont de leur propre inconscient et de leurs propres instincts, qu’ils croient bien souvent reconnaître dans le jeune. L’adulte sait que s’il cessait de se contrôler, il serait capable d’actes que sa conscience réprouve, ou plutôt il ne sait pas exactement de quoi il deviendrait capable et il tremble à cette seule pensée. L’adolescent libre, c’est à ses yeux quelque chose comme une partie de son inconscient délivré de tout contrôle : comment n’en serait-il pas terrifié ? Pour cette raison purement subjective, la liberté en éducation prend souvent à ses yeux les traits d’une redoutable anarchie.

Et pourtant, il y a des éducateurs qui ont une réaction différente ; mais cette autre réaction n’est pas toujours beaucoup plus objective . Leur libéralisme apparent ne fait que refléter leur ancienne opposition aux autorités qui régnaient sur leur propre enfance. Ce n’est pas tant l’indépendance de la jeunesse qui les intéresse : c’est plutôt sa révolte. Eux-mêmes regrettent souvent d’avoir été trop sages et trop dociles quand ils étaient petits ; tout comme les éducateurs autoritaires, ils cherchent en somme à réaliser par l’intermédiaire de l’adolescent ce qu’ils n’ont pas été capables eux-mêmes de réaliser à son âge.

Le problème de la liberté reste donc ici encore un problème personnel. Il est très difficile en effet de se représenter la liberté des autres. On voudrait toujours qu’elle ressemblât à celle dont on aurait aimé jouir. Certains éducateurs acceptent mieux l’autorité comme tremplin éducatif vers la libération des jeunes mais, s’en servent pour contraindre la jeunesse à la liberté, ou du moins à ce qui pour eux aurait été la liberté ; sans se rendre compte qu’ils se font de la sorte aussi tyranniques que les despotes auxquels ils s’efforcent de ne pas ressembler. On croit par exemple libérer l’adolescent, en l’écartant de soi, quand celui-ci a encore besoin de la présence des adultes Forts.

Bruno LEROY.

10:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

24/04/2012

Pour le prophète la pauvreté et l’injustice ne sont pas admissibles.

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Pour le prophète la pauvreté et l’injustice qui existent de son temps ne sont pas normales ; elles sont vues comme le résultat de l’orgueil de certains au détriment de la majorité des autres, réduits à la misère.

Le problème auquel devaient faire face les prophètes de ce temps était la fausse adoration du Dieu vrai.

La nouveauté radicale de leur message est que l’élection divine n’exclue pas la possibilité d’être rejeté. Les prêtres et le peuple pensaient avant eux que le pouvoir de Dieu était de leur côté et que Dieu se faisait le défenseur de leurs valeurs, de leurs intérêts et de leurs styles de vie.

Vivre avec Dieu signifie désormais, pour les prophètes, le chercher dans son coeur et vivre dans la droiture de Dieu en relation avec les autres (les humains et la terre). Alors le Dieu invisible devient visible à travers la création et les créatures.

Les temps sont graves. Le jugement de Dieu est comme suspendu au dessus d’Israël. En politique, en matière de finances ou de religion, on ne peut plus compter faire comme d’habitude. Les gens sentent qu’ils ont un certain « contrôle » sur Dieu (Amos 5,14 ; Michée 3,11 ; Isaïe 7,14).

Mais la manière dont Dieu voit le futur n’est pas la nôtre. Dieu interpelle notre présent et il n’y a pas de possibilité de fuir . Le choc d’une possible catastrophe est la manière dont Dieu use pour infliger une divine thérapie aux humains.

Le problème est présenté comme si les humains souffraient d’une forme d’amnésie (oubliant Dieu ou se détournant de lui) et de schizophrénie (en divisant sa vie : d’un côté la religion de l’autre la vie socio-économique). La seule manière de soigner ces maladies est un acte chirurgical radical : terrifier le peuple avec un verdict de mort.

En tant que messager de Dieu, le prophète a pour fonction de rendre efficace, dans le présent, le choc eschatologique que prépare Dieu pour le futur afin qu’Israël retrouve son identité et sa vocation et ainsi repasse de la mort à la vie.

Pour le prophète la pauvreté et l’injustice qui existent de son temps ne sont pas normales ; elles sont vues comme le résultat de l’orgueil de certains au détriment de la majorité des autres, réduits à la misère.

Dieu a créé le monde pour tous et veut que tous partagent ; quelque chose doit être dit et fait pour rétablir cette vérité . Il doit y avoir une conversion, un changement assez radical de style de vie qui ne soit plus celui de l’urbain prospère mais plutôt celui du nomade vivant de manière précaire dans le désert, la place où Dieu a d’abord fait alliance avec son peuple.

Le message du prophète c’est qu’il faut chercher Dieu (sortir de l’amnésie) et pratiquer la justice (sortir de la schizophrénie), mais aussi qu’il faut développer une plus grande perception spirituelle (de l’attention, du discernement et de la disponibilité par rapport à Dieu) et une sensibilité morale (sensibilité à l’injustice et à l’iniquité qui sont contraires au projet de Dieu ; solidarité à avoir avec le peuple de Dieu tout entier et pas seulement avec l’élite).

Se retourner vers Dieu , ce qui semble presque impossible (comment peut-on accepter de changer de style de vie ?) , requiert une ouverture aux dons de Dieu, car Dieu est un dieu qui prend soin de nous, un Dieu de compassion. C’est pourquoi les prophètes ne sont pas des personnes du désespoir mais de l’espérance.

Faire justice aux pauvres (à tout le peuple) est la condition pour bénéficier de la justice de la part de Dieu.

Les prophètes sont des « révolutionnaires sociaux » parce qu’ils sont fondamentalement des « conservateurs religieux ».

 

Bruno LEROY.

10:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

20/04/2012

La fusion de deux corps qui s'aiment est une oeuvre d'art.

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La plupart de mes articles analysent souvent les possibilités pour l'être Humain de s'affirmer face aux autres.
Non, pour se mettre dans l'état d'une opposition systématique. Et encore moins pour céder à une certaine mode qui tente de résoudre tous vos problèmes existentiels en dix leçons.
Ces textes sont inspirés par le désir de rompre les chaînes qui nous empêchent d'Aimer.
En effet, je trouve que nous prenons souvent les problématiques à l'envers, notamment concernant le couple et la sexualité.
 
 
Tous les pédagogues s'entendent sur le principe même qu'il faut une éducation sexuelle pour nos Jeunes.
Je ne puis évidemment être qu'en plein accord avec ce projet. Mais, faut-il encore que nous n'enseignons pas cette matière comme étant pure fonctionnalité.
Car, les ados même très juvéniles connaissent soit par ouïe-dire, soit par expériences personnelles la mécanisation génitale.
Certaines personnes me diront, vous avez entièrement raison, parlons-leur davantage de la beauté intrinsèque de l'Amour.
 
 
La fusion de deux corps qui s'aiment est une oeuvre d'art de Dieu.
Oui, bien-sûr, leur dire que l'Amour vécu dans l'authenticité et la fidélité ne peut être que résonance des cymbales Divines.
Mais, avant de parvenir à ce point d'enseignement. Il faut se poser la question de savoir pourquoi tant de couples divorcent.
Pourquoi tant de Tendresses qui étaient vraies au départ finissent par s'envoler aux premiers vents de l'hiver ?
 
 
Tout simplement, si je puis m'exprimer ainsi, parce que la plupart des adultes manquent de confiance en eux.
Et c'est là, que j'affirme que notre approche anthropologique de la sexualité et surtout du couple est tronquée d'avance.
Ce qu'il faut apprendre et transmettre aux Jeunes, c'est la confiance en soi.
 
 
De là, tout coule de source vers les plus grands océans de l'existence.
Pourquoi ?
Lorsque nous aimons, nous devons donner ( dans le sens de Don ) une partie de nous-même.
 
 
Nous devons nous accueillir réciproquement pour mieux nous cueillir.
Or, nous ne pouvons offrir ce que nous ne possédons point.
Il faut travailler sur sa propre intériorité pour accepter l'autre en plénitude.
L'amour de soi conduit à l'amour d'autrui. Une mauvaise estime de soi génère invariablement des colères, disputes, incompréhensions ou silences pesants.
 
 
Il ne faut pas oublier que ce qui finit par nous gêner chez l'autre sont souvent nos propres défauts.
Je m'explique. Dans un couple, si un homme trouve que sa femme est nulle, ne comprend rien c'est en fait ce qu'il pense de lui-même et projette sur son épouse.
 
 
Attention, ces projections peuvent être perçues par le mari ou la femme comme des réalités indéniables.
Et petit à petit, le couple devient silencieux par manque de confiance et s'étiole.
Il existe des possibilités psychothérapeutiques pour sortir de ce gouffre.
Mais, n'eut-il point été préférable de se préoccuper de ces problèmes en amont. Avant, qu'ils n'apparaissent.
 
 
En fait, les couples qui divorcent sont la combinaison de deux individus immatures et manquant cruellement de confiance.
Et dire, qu'ils font la une et la gloire des revues poeple...!
Aimer, c'est vivre l'instant présent en relativisant son passé. C'est reconnaître que nos parents, aussi cruels soient-ils, n'ont pas d'emprise sur notre destin.
Bien-sûr, les manques affectifs sont toujours des blessures mais, guérissables.
 
 
Alors, ne serait-ce pas préférable d'élaborer une éducation de résilience où l'adolescent ( e ) trouverait pleine confiance en lui-même ?
Et donc, aux autres.
Mais, pour cela il leur faut des exemples d'adultes qui savent se donner sans se perdre dans le fusionnel.
Il faut des hommes et des femmes qui s'aiment tels qu'ils sont sans être narcissiques.
Sinon, comment leur dire l'importance de construire un couple. Et le risque d'aimer.
 
 
Aimer comporte un risque également. Celui d'édifier son Bonheur chaque jour avec l'imagination du cœur pour l'offrir à l'Aimé.
Ne croyez pas les prophètes de malheur qui disent que l'Amour est impossible et doit être d'abord vécu à l'essai. Ils parlent uniquement pour eux.
Et ne croyez pas les spiritualistes de fausses joies qui disent que l'Amour est sans risques.
 
 
L'Amour est combat pour accepter la différence de l'autre en vue d'une unicité.
L'Amour, c'est d'abord s'aimer sainement pour accorder entièrement sa personne à l'être choisi.
 
 
L'Amour est effectivement un choix. Le choix fondamental de vouloir bâtir son existence, son Bonheur avec la personne dont nous avons décidés de nous consacrer entièrement.
L'Amour est le contraire et même une lutte intraitable contre la mort. Les gens qui n'aiment pas sont comme mortes.
L'Amour est épanouissement constant de la Vie. L'Amour est nécessaire à notre survie sur Terre.
 
 
Sans ce combat essentiel, notre population aurait disparue depuis longtemps.
Sans Amour nous ne pouvons prétendre Aimer Dieu. Heureusement, Dieu nous Aime inconditionnellement. Mais, de grâce ne prétendons pas l'Aimer alors que nous ne savons pas même ce que signifie ce mot.
Comme, je vous le disais antérieurement. La certitude est que Dieu nous Aime.
 
 
Ce manque de confiance en Soi explique aussi la dé-spiritualisation et l'athéisme de notre société.
 
 
Le New-age semble bien adapté au vide intérieur, ce qui explique en partie son succès absolument dangereux pour le psychisme Humain. Il entretient certaines névroses, voire psychoses qui vont jusqu'à la déréalisation. Et surtout, la fragilité mentale.
 
 
Il nous faut dire tout cela aux Jeunes. Pour qu'ils ne se laissent pas piéger par les marchands de désespoir.
Et surtout, leur dire que si leurs Parents sont divorcés par manque de maturité dans leur couple.
 
 
Ce n'est pas une raison pour qu'ils le soient un jour. L'immaturité n'est pas héréditaire. Elle n'est pas atavique et n'altère aucunement les potentialités de ces ados à créer leur Vie en toute lucidité.
 
 
Je pense que nos programmes scolaires seraient plus riches humainement si nous parlions du couple sous l'angle de fondation sociale plutôt, que la description physiologique des mutations de leurs organes génitaux. Dont, franchement ils se fichent éperdument.
 
Bruno LEROY.

11:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

19/04/2012

Accueillir la Vie avec ses ombres et ses lumières.

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Le jour est toujours présent à l’heure où je vous écris, mais il semble un peu fermer les yeux.

Au cours de mes semaines, des années d’éducation auprès de jeunes en difficulté.

Une réflexion m’est venue par l’expérience de côtoyer tant de souffrances.

Par exemple aujourd’hui, j’ai rencontré une adolescente de vingt ans atteinte d’une maladie génétique rare qui la rendra aveugle dans quelques années.

En l’écoutant me conter son histoire, je me disais que le seul secret du bonheur, est de consentir à la vie. En fait, quelle autre possibilité a-t-elle que de contempler dans l’immédiat les beautés de l’existence pour les garder en mémoire dans sa cécité.

Albert Camus disait : il n’est qu’une question fondamentale, faut-il se suicider ou continuer à vivre ?

Et dans l’élaboration de sa pensée, il indique que si nous choisissons la Vie, il nous faut en accepter pleinement et sereinement les désagréments comme les joies.

Cette réflexion ne fait-elle pas écho en vous ?

Une phrase biblique qui aurait la même signification ?

Oui, il nous faut accueillir la vie avec ses ombres et ses lumières tout en sachant que le Christ habite notre existence pour nous dévoiler le port où nous devons mettre pied à terre.

Le découragement, les murmures de l’âme sont l’œuvre du malin, c’est-à-dire de la face obscure de notre conscience.

Seule la prière nous donne la Force d’affronter avec joie les adversités.

Les nuages peuvent bien venir pleurer en nous, leur pluie ne nous mouillera plus.

Alors, je pense que le matin, nous devons nous demander quel temps fait-il au fond de nous.

Ce sera notre météo spirituelle. Et dès que nous désirons le soleil, la prière viendra nous éclairer.

Je vous souhaite une délicieuse soirée tamisée de tendresse et une nuit où vous danserez de bonheur sur la voie lactée de votre pureté intérieure.

Bien Fraternellement et belle fin de semaine, Bruno.

QDVB UDP.

 

21:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

14/04/2012

A l’adolescence, lors de l’éveil de la sexualité adulte.

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A l’adolescence, lors de l’éveil de la sexualité adulte, l’homosexualité et ses composantes disparaissent et vont se tapir dans un coin de l’inconscient, pour ne se manifester qu’en filigrane. On notera cependant que, dans certains cas, les adolescents ont des expériences homosexuelles, qui n’entraînent aucune disposition de ce type à l’âge adulte. Il s’agit en quelque sorte de l’association entre persistance de l’enfance et une hésitation sur l’orientation définitive. Quel est le regard de notre société face aux manifestations de l’homosexualité ?

 

Toutes les amitiés sont des témoignages de cette disposition psychique ; et d’ailleurs, plus le lien est fort, plus l’homosexualité inconsciente est développée. Il est amusant de constater que, chez les femmes ou les jeunes filles, les expressions homosexuelles sont moins " tabous " que chez les hommes : s’embrasser ou dormir occasionnellement dans le même lit n’entraîne généralement aucun commentaire désobligeant.

 

Certains hommes " traduisent " l’existence de leur homosexualité latente...par son contraire : attitude ultra-virile que l’on retrouve chez ceux que l’on appelle " machos ". Qui pourrait croire que ce sont eux qui repoussent le plus fort leur homosexualité menaçant d’apparaître à la surface ?

 

Certains cas de jalousie peuvent également être très significatifs. Tel homme dira : " Je suis jaloux car mon épouse va vers d’autres hommes ", alors qu’il faut entendre : " Je suis jaloux de ne pas être à la place de mon épouse ". S’il fait en sorte qu’il n’y ait pas de rencontre entre son épouse et d’autres hommes, c’est surtout pour éviter d’approcher de trop près son homosexualité.

 

Dans ces troubles pathologiques, l’homosexualité a très envie de se manifester, mais se trouve en butte à des mécanismes de défense qui entraînent des conflits intérieurs.

 

Compte tenu de l’agressivité supérieure " naturelle " de l’homme, on peut affirmer que si l’homosexualité n’existait pas, les hommes ne pourraient pas vivre en communauté. Le raisonnement et l’analyse ont d’ailleurs été poussés plus loin par certains : les conflits armés seraient encore plus nombreux et violents sans l’homosexualité. Sans elle, les groupes humains tels que l’armée ou les employés d’une entreprise n’auraient aucune cohésion.La répulsion rendrait impossible l’oeuvre commune. L’homosexualité fait partie intégrante de notre vie psychique normale, et il est vain de la nier : ce faisant, on renforce les barrages défensifs qui traduisent encore plus sa présence.La morale de nos civilisations et les tendances biologiques de reproduction et continuité de l’espèce, nous mettent sur une voie hétérosexuelle, en faisant abstraction de composantes homosexuelles inconscientes. Dans la majorité des cas, l’hétérosexualité domine, ce qui n’empêche pas cette homosexualité, si latente soit-elle, de se manifester.

 

On pourrait dire qu’au fond de nous il y a un ( ou une ) homosexuel ( le ) qui sommeille. Ce qui ne signifie pas que nous sommes des homosexuel ( le ) s, mais que notre homosexualité est latente : elle ne s’exprime pas ; du moins sous la forme qu’on lui connaît chez les homosexuels affirmés.Je dis souvent que l’intolérance naît de l’ignorance et même avec les convictions spirituelles que je défends et vis depuis ma tendre enfance,j’assume parfaitement l’analyse que je viens d’écrire car, je vois trop de parents rejeter leurs enfants sous prétexte qu’ils ne correspondent pas aux normes sociales. Je persiste et je signe pour dire que l’homosexualité ne doit pas se résumer à la simple sexualité. La tendresse et l’amour entre deux êtres ne sauraient subir des condamnations de quelque idéologie que ce soit ainsi que de croyances castratrices. Le chemin de la vie est un parcours où les hommes et les femmes cherchent à aimer et être aimés. Notre existence n’a pas d’autre sens que celui-ci. Les moralistes de bas étages empêchent tellement les autres de respirer qu’il serait temps de donner un parfum subtil à la liberté sans nous préoccuper de leurs jugements empreints de telles ignorances qu’ils peuvent tuer l’épanouissement des adolescents. Nous devons combattre paisiblement ces bien-pensants qui, sous couvert, d’une croyance religieuse falsifiée, provoquent des discriminations en ce monde.

 

La vraie spiritualité sera libératrice ou ne sera pas et de même la sexualité sera source de joies partagées sans préjugés, ou ne sera qu’une contrainte, une vieille habitude vécue dans la médiocrité.A nous de choisir l’horizon étincelant de notre destin.

 

 

Bruno LEROY.

 

12:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

13/04/2012

Vous êtes chrétien, vous voterez probablement à Droite, non ?

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Je rencontre chaque jour bon nombre de personnes qui m'affirment ne pas savoir pour qui voter. Souvent, avec un air sous-entendu, elles me demandent, et vous ?

Je réponds évasivement que je sais au moins pour quel individu je ne voterai pas.

Les Français sont passionnés par ces élections qui semblent marquer un tournant dans leur vie sociale.

Et pourtant, sommes-nous dans la continuité du déjà fait ou dans la rupture du jamais ?

Je pencherais pour la première hypothèse. Nous ne pouvons que continuer ce qui a été entrepris tout en modifiant certains aspects rugueux et spongieux. C'est ce que nous appelons banalement, les réformes.

Celles-ci ne sont jamais des révolutions socio-économiques. Elles mettent du plâtre sur des jambes de bois.

En observant tous ces gens inquiets, je pense silencieusement que leurs angoisses sont inutiles puisque le paysage politique ne changera guère sauf si ce sont des extrémistes élus qui nous dirigent.

Là, notre vieille démocratie prendrait un arrière goût d'hospice et de fin de vie.

Alors, pour quelle personne allez-vous voter ?

Vous êtes chrétien, vous voterez probablement à Droite, non ?

Voilà, les questions principales que l'on me pose...

Puis d'autres me connaissant mieux me disent : vous êtes un rebelle, vous voterez certainement pour l'extrême gauche.

C'est quand même signifiant cette manie qu'ont certaines braves gens de vous mettre dans une case électorale.

Je réponds par le silence...

En effet, cette provocation de leur part est une attente de réponse face au vide absolu.

Si nous avions un peu plus de militants et d'acteurs de terrain, ces questions ne se poseraient même pas.

Il faut bien admettre que la plupart font de la Politique lorsque les élections approchent.

Sinon, c'est la mesquine existence de confort, d'individualisme, de peurs des autres, de télévision qui rythment leurs jours.

Et puis, quelques cris victimaires pour déchirer les cieux et hurler que les politiciens ne s'occupent pas d'eux.

Je caricature. Oui, c'est vrai. Un peu, comme pour rappeler que la politique ne doit pas être une préoccupation saisonnière.

C'est une question de conscience Universelle et je dirais même cosmique.

Les problèmes écologiques, sociaux, de précarité, de soutien scolaire pour les Jeunes, de violence, de bagnoles brûlées, de géthoïsation des membres de notre société qui ont juste le droit de respirer, les poubelles dans lesquelles nous les faisons vivre, les enfants blessés qu'on ignore et toutes les autres problématiques que nous enterrons par manque d'esprit Citoyen.

Ce n'est pas en mettant une petite feuille dans l'urne que ces abcès de proximité guériront.

Qu'avons-nous faits pour que cela soit endigué, sinon râler contre le manque de responsabilité de nos gouvernants.

Et ce même Gouvernement aurait le droit de nous demander ce que nous faisons au quotidien pour aider les autres.

Pas la charité bisness mais, la justice sociale.

Voilà, une des raisons pour lesquelles la plupart des Français ne savent plus pour qui voter.

Ils ne côtoient pas la quotidienneté. Ils se demandent si nos chers politiciens sont des menteurs.

S'ils fréquentaient les ados en train de crever de désespoir et prêts à se suicider, la question de savoir si c'est génétique ne leur viendrait pas même à l'idée. Seuls, les illettrés ont ce genre de questionnement. S'ils vivaient auprès des arabes, des noirs, des juifs, des chinois et de toutes les couleurs de l'univers ; ils ne voudraient pas que l'on change les différentes teintes de la terre.

Ils ne vivraient pas cette intolérance qui supplie au sécuritaire bien illusoire.

Un Pays qui construit son programme politique sur la peur ne mérite pas le nom de Démocratie.

Si les individus militaient au sein d'Associations, de syndicats, de ligues humanitaires ; ils auraient les pieds dans l'humus vivifiant.

Et s'ils étaient réellement, authentiquement chrétien, c'est-à-dire ayant une approche fraternelle de leurs prochains ; ils sauraient où se dirigent leurs votes.

J'ai beaucoup d'amis libertaires et vous allez me dire que rien n'est plus facile pour eux car, ils refusent de voter.

Rien n'est plus faux. Certes, l'action du vote ne semble pas les concerner. Mais, quel travail ils font auprès des plus démunis et quel esprit libre et fraternel ils ont au coeur de notre société. Le principe même des libertaires est de refuser toutes injustices là où ils se trouvent.

Si les chrétiens, et je sais que pour certains cela est le cas, combattaient toutes formes d'injustices qui humilient l'Humain.

Et ce dans le quotidien de leur vie, comme un Témoignage d'une théologie de l'incarnation au service d'autrui et de la Justice.

Ils sauraient pour quel homme ou femme politique irait leur sensibilité première.

Simplement, le peuple Français s'occupe de politique quand la politique s'occupe de lui.

Il est pris à son propre piège de néant du souci du bien public.

Il faut que les citoyens dignes de ce nom redeviennent les premiers de cordée en vue d'un monde meilleur.

Ils sauraient alors pour qui voter non par peur ou réaction mais par convictions.

Je suis désolé de ne pouvoir en dire davantage mais, je ne vous dirai pas pour quelle personne je voterais.

L'important est de réfléchir sur un projet de société qui n'exclut aucun Humain de notre société.

Bruno LEROY.

 

13:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (7) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

10/04/2012

L’éducateur doit être un chercheur, un révélateur de talents.

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Ce qui est merveilleux dans le talent, c’est qu’il doit être partagé pour exister. Dieu a vraiment bien fait les choses. Nous sommes dans l’obligation de partager nos talents au monde afin qu’ils soient reconnus. Un talent cultivé égoïstement est un talent mort.

En lisant, ce matin, la Bible sur la parabole des talents, je me disais quelle terrible maladie cette timidité qui paralyse certaines personnes. Allez savoir pourquoi des questions comme celles-ci vous viennent en tête après une lecture sur les talents. Peut-être que l’épanouissement des talents doit provenir d’un être épanoui.

Et pourtant, tant d’artistes semblent frustrés et mettent à profit leurs talents. Le secret est qu’ils savent dépasser leurs névroses, leurs barrières. Il savent qu’en eux, fomente un don pour l’écriture ou la musique et se jettent à l’eau malgré les peurs. Dieu nous a tous et toutes octroyés des Dons. Il faudrait savoir dans un premier temps si nous les avons découverts. Et dans un second temps si nous les partageons avec autrui, au sens large du terme. Nous revenons sans cesse sur les mêmes thématiques qui construisent notre vie. Je crois que c’est le mystère de la prière, de nous faire tourner autour de nous mêmes pour revenir au centre, à l’essentiel. Car, le thème de la confiance revient comme une mélodie dans la symphonie du monde. Pour exprimer, exploiter, développer un talent, il faut avoir une solide et ferme confiance en soi. Sinon, nous vivons une frustration sans nom. Et notre existence devient un champs de blé jamais cultivé.

Ma mère avait la passion en étant petite, de devenir danseuse de ballets. Elle suivit des cours et arriva jusqu’au plus haut sommet de l’art de la danse. Puis, une banale visite médicale révéla qu’elle était cardiaque et devait abandonner la danse. Toute sa vie fut une blessure intérieure où elle regretta de ne point mettre son talent au service des autres. Elle exerça ensuite une profession dans la recherche médicale. Malgré, ce métier qui lui donna une certaine notoriété, elle regretta toute sa vie de ne point être danseuse. Elle me répétait sans cesse, presque au quotidien, ma vocation a été contrariée. Je parle d’elle au passé car, elle a rejoint Dieu à l’âge de 52 ans avec ce regret de n’avoir pu exercer son talent. Elle ne comprenait pas que l’on puisse ne pas s’épanouir au soleil des Dons de Dieu. Pour elle, refuser d’exploiter ses talents, c’était refuser d’aimer Dieu.

En effet, Dieu nous fait de somptueux cadeaux et nous les mettons la plupart du temps aux ordures. Quelle belle preuve d’Amour, n’est-ce pas ? Nous refusons ce que Dieu nous offre avec Amour. C’est comme si une de nos meilleures amies venait manger chez nous et offrait un magnifique cadeau dont nous ne prendrions pas la peine d’ouvrir mais de mettre à la poubelle directement. Quelle belle preuve d’amour, n’est-ce pas ? C’est pourtant ce que nous faisons lorsque nous jetons nos dons dans les oubliettes de notre mémoire.

Je parle de tout cela avec aise d’autant que l’éducateur doit être un chercheur, un révélateur de talents. Et les Jeunes en ont des tonnes à revendre. Il suffit de canaliser et de mettre en place leurs projets pour eux, jamais sans eux. L’éducateur qui sait écouter les jeunes ou les moins jeunes a déjà un talent fantastique. Il pourra révéler à l’autre sa part de lumière. Nous pouvons trouver mille excuses pour ne point assumer nos talents. Vous comprenez, c’est mon éducation qui veut que je mène telle vie alors que j’étais fait pour être guitariste ou écrivain. Excuses que tout cela...

Lisez la vie de certains grands personnages de notre histoire, la découverte de leurs talents, les a mis en porte à faux avec leur famille, leurs amis. Mais, ils n’ont jamais pliés sur les tas de mauvaises raisons qu’on leur donnait pour faire autre chose. Et ils sont devenus de grands ou moins grands, peu importe, personnages de notre histoire.Ce qui est merveilleux dans le talent, c’est qu’il doit être partagé pour exister. Dieu a vraiment bien fait les choses. Nous sommes dans l’obligation de partager nos talents au monde afin qu’ils soient reconnus. Un talent cultivé égoïstement est un talent mort. La preuve est là, Dieu-Amour veut que nous travaillons les uns les autres au service du monde. Donc, si nous suivons ce raisonnement, les timides et les personnes qui manquent d’audace devraient prier Dieu pour faire éclore leurs Dons.

Quel mirifique programme de vie, tout se trouve dans cette dimension du sens. Le sens que nous devons donner à notre existence est de cultiver au mieux nos talents. Et là, je plains les personnes athées qui cherchent continuellement un sens à leur vie qu’ils considèrent absurde. Nous chrétiens ( nes ), nous devons découvrir les Dons que Dieu nous donne gratuitement pour faire avancer les autres et la société. Ayons l’audace de ne point refuser ses cadeaux et ouvrons-les pour nous ouvrir au monde. Christ en Ton Amour parfait donne-moi le discernement nécessaire pour découvrir les potentialités que Tu m’as offert pour les donner aux autres. Amen !

Bruno LEROY.

12:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/04/2012

Quand allons-nous cesser de nous détruire ainsi ?

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Il nous suffit de regarder le film de Charlie Chaplin " Les Temps Modernes " pour constater à quel point les cadences infernales peuvent nuire à l’équilibre Humain. Durant près d’un siècle, les hommes se sont battus pour que cessent ces rythmes de vies qui ne laissaient plus de place à la réflexion.

Un siècle après, nous sommes revenus à la case départ, comme pour oublier que nous existons. En effet, la vitesse des gestes, notre façon ultra rapide de manger, de téléphoner, ne fait que détruire progressivement notre intériorité. La rapidité est synonyme de performance et nous donne l’impression d’exister aux yeux des autres. Nous échappons à nous-mêmes dans ce flux et reflux incessant de nos marées extérieures. De plus, nous avons l’outrage de dénoncer les Jeunes pour leurs consommations de drogues. Ne sommes-nous point des drogués de la vitesse ? .

 

Quel exemple nous leur donnons en voulant sans cesse tuer le temps pour mieux y échapper. Nous ne cessons de nous fuir dans ce débridement du corps face aux heures qui passent.

 

Puis, le stress que tout cela engendre nous fait avaler des somnifères pour mieux dormir et des vitamines pour nous réveiller. Franchement, Frères et Sœurs, mettons-nous une seconde à la place des ados qui nous regardent vivre. Ils nous prennent pour des fous, des malades et en plus se sentent frustrés de ne pouvoir nous imiter. Ils ne veulent pas de cette vie insipide et je leur donne raison. Ils sont en droit de nous demander en quoi notre Foi nous apporte-t-elle quelque chose si nous menons la même existence que "monsieurtoutlemonde". La prière, source limpide de notre relation avec Dieu prend parfois des allures d’une discussion abrégée.

 

Quand allons-nous cesser de nous détruire ainsi, d’entrer dans le jeu d’une société qui met tout en place pour que nous évitions le recul envers nous-mêmes. Il nous faut comprendre que c’est dans l’intérêt de nos Hommes politiques de nous éviter de penser pour mieux nous manipuler. A cette échelle, nous pourrions dire que la société est une grande secte qui se plaît à évincer ses adeptes lorsqu’ils ne sont plus dans la course. Combien de personnes âgées placées dans les anti-chambre de la mort, par ce que jugés improductifs par notre société. Allons-nous accepter longtemps et passivement, en tant que chrétiens ( nes ), de voir nos jeunes, nos aînés devenir les surplus de notre société. Nous avons un immense devoir à accomplir au Nom de l’ Évangile révolutionnaire de Christ.

 

Nous ne pouvons plus accepter que les valeurs familiales, amicales soient considérées comme de simples loisirs. Nous devons nous insurger contre cette médiocrité ambiante qui nous laisse croire que ce qui ne rapporte pas d’argent est nul et non avenue. Dès que nous n’entrons plus dans les schémas déterminés, nous sommes bons à être jetés dans les oubliettes pour mourir à petit feu. Où est notre capacité de révolte face à ces états de faits ? Je ne parle pas évidemment d’une révolte armée pour renverser un État. Je parle de notre révolte spirituelle, celle qui laisse du temps au temps. Celle qui laisse germer les fleurs de la Beauté au tréfonds de notre âme pour en répandre le parfum. Celle qui sait que la prière est une rencontre essentielle avec notre Dieu d’Amour absolu et que Lui parler nous redonne Paix intérieure. Quand écouterons-nous les moindres bruissements de nos cœurs comme une feuille qui danse au vent pour rejoindre Christ dans l’Espérance. Il en va de notre survie spirituelle ! .

 

 

Comme bon nombre d’athlètes s’exercent intensément avant d’effectuer un exercice important, notre spiritualité est toute aussi importante. Notre Amour pour Dieu est notre respiration et combien de temps respirons-nous par jour ? La prière est notre oxygène et ne sommes-nous point cyanosés ? Il est temps de reprendre notre avenir en main et par effet boomerang, celui de nos enfants et de notre société.

 

Il nous faudra oser nous affirmer fraternellement en disant, veuillez m’excuser pour le moment, je prends du temps pour moi. Nous ne pouvons être chrétiens que de mots. Les évangiles sont à vivre au quotidien et ce, dans n’importe quel endroit où nous sommes. Il existe des astuces pour vivre profondément notre Foi. A nous de les trouver et de demander à Dieu-Amour de nous aider dans ce combat spirituel. Il nous donnera les armes nécessaire pour ne pas nous conformer à ce monde mais, redevenir nous-mêmes face à Lui. Son Esprit nous donnera la Force d’affronter les critiques.

 

Christ nous donnera la sérénité pour savourer l’instant en ses parfaits délices. Les gens nous prendrons peut-être pour des fous mais nous serons des fous de Dieu Amour. Qui sont les plus fous, ceux qui courent après le temps perdu ou ceux et celles qui remettent leur destin entre les bras de Dieu. Il nous a aimé le premier. Il est mort et ressuscité pour nous. Prouvons Lui que notre Foi est véridique, qu’elle plonge au plus profond de notre être, là où le temps s’arrête.

 

Ne laissons pas tomber par une vie trépidante notre combat spirituel pour un monde meilleur. Relevons nos manches pour dire à Dieu : me voici mon Dieu d’Amour et je laisse ma vie, mon destin, mon âme se laisser conduire au brasier de tes flammes d’Amour. Seul Ton Amour peut nous sauver des tourments d’une existence mouvementées. Je suis prêt ( te ) pour le plus somptueux combat, celui de l’Amour sans retour. Amen !

 

Bruno LEROY.

 

14:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/04/2012

Relevons nos manches pascales pour que nos étincelles deviennent Lumière.

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Depuis que je suis petit les fêtes de Pâques m’ont toujours fascinées. Non pas pour les œufs en chocolat ou autres agréments. Mais, pour le Mystère que cette période véhicule. Mystère d’un Homme humano-divin qui donne sa Vie à l’Humanité. Et à moi, petit bonhomme, en particulier.

Tout cela incitèrent les Franciscains à créer le chemin de Croix, au XIV e siècle, je crois.

Peu importe, Pâques a toujours soulevé des passions intérieures de cette curieuse relation entre la vie et la mort. A 9 ans, j’étais captivé. Mais que reste-t-il pour bon nombre de Français de cette Fête, sinon des œufs, des poules, des lapins en chocolat.

Beaucoup de nos Jeunes ne savent pas à quoi correspond Pâques.

Nous avons un devoir de Témoin et d’éducateur à faire sans prosélytisme à ce niveau.

La mort est une configuration naturelle du processus physiologique de l’être humain.

Nous la cachons par peur !

La vie est un éclatement de joie dans la voûte céleste de notre âme habitée par l’Esprit.

Nous le taisons par peur !

Tant que les jeunes ne sentiront pas en nous palpiter le cœur du Christ. Nous serons de simples philanthropes qui voient la société d’un regard si naïf que nous paraissons déconnectés des réalités.

Or, notre réalité est bien ancrée en nous. Elle s’appelle Dieu et nous fait voir en l’autre son reflet.

Je vous souhaite de Joyeuses Fêtes de Pâques où vous pourrez là où vous êtes rechristianiser les consciences perdues.  Comment nous étonner de gestes d’incivilités, de meurtres, d’abus de stupéfiants et de toutes sortes de malaises, si nos ados ne savent pas même qu’un Libérateur les aime et leur donnera la Force de vivre dignement.

Relevons nos manches pascales pour que nos étincelles deviennent Lumière.

Et le monde aura un visage plus fraternel et plus Humain !

Sans nous Dieu ne peut rien, car Il nous veut libres.

Mais que cette liberté ne soit pas laxisme qui mène nos sociétés à la dérive.

Prions et agissons.

Bien Fraternellement, Bruno.

QDVB UDP.

 

21:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/04/2012

Chaque saison renferme ses secrets.

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Chaque saison renferme ses secrets.

 

 

L’été nous éclabousse de ses feux mystérieux,

L’hiver se vêt d’un somptueux manteau frileux,

L’automne déshabille les arbres trapus dépeignés,

Le printemps compose sa renaissance enchantée.

 

Ce printemps où la vie refleurit passionnément,

Ce temps où chantent les bourgeons dans un éclatement,

Est la saison de ton Anniversaire que chantent les oiseaux,

Comme un nouveau concert sous un superbe chapiteau.

 

Tu as savouré tant de saisons aux charmes différents,

Aujourd’hui tu conserves encore ton âme d’enfant,

Tes quatre vingt trois ans demeurent ton premier printemps,

Et certainement tu en goûteras d’autres avec ravissement.

 

Certes, les années passent mais les projets que tu accomplis,

Font la bienveillance du temps qui danse délicatement dans l’autan,

Ton regard sur la vie ancré dans la réalité est une vue de présent,

Qui ne suspend point ses rêves d’antan et désire un avenir épanoui.

 

Tu es fasciné par tout ce qui palpite, bouillonne et frémit,

Exister pour toi ne se conçoit que dans un perpétuel mouvement,

Le soleil, la pluie, les gémissements du vent sont des signes de vie,

En ce jour d’Anniversaire je te souhaite de nouvelles saisons profusément .

 

Puisses-tu trouver dans chaque instant des raisons d’émerveillements,

Pour que l’existence ne devienne point un tourbillonnement stéréotypé,

Par la routine, les habitudes des jours qui ne font qu’avancer sans enchantement,

Au contraire continue de concéder à tes aurores la fraîcheur purifiée de la rosée.

 

 

Chaque matin est un clin d’œil du destin pour renaître à la Vie commençante.

 

 

JE TE SOUHAITE UN HEUREUX ANNIVERSAIRE OU LE BONHEUR VIENDRA HABITER L’ INTIMITÉ DE TON CŒUR DE SÉRAPHIN AUX 83 PRINTEMPS !!!

 

 

Ton Fils Bruno qui t’Aime de TOUT son être !

 

19:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., GOSPEL, LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |