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04/05/2012

A ceux qui pensent détenir la Vérité ultime.

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A ceux et celles qui pensent détenir la Vérité ultime.
Bruno LEROY.

Les bigots n’aiment pas Dieu. Ils Le veulent à leur service, par lâcheté. Ne serions-nous point dans une ère nouvelle de bigoterie par la pensée unique ?

Il vit dans la plus sotte des lâchetés, sous des airs de prudence. Il se peut, dans des moments d’inspiration, qu’il demande au ciel de détruire par le feu la malice des hommes, mais il n’aura pas la sainte ambition de les sauver tous. Il y a une vertu Humaine qui leur est inconnue parmi beaucoup d’autres : la vaillance.

Le bigot ne connaît ni l’ambition ni la vue d’ensemble. Il est myope pour les choses de l’esprit. Le bigot manquera toujours d’originalité. Un plagiaire, un peintre débutant ignorant des techniques et de la création. Il essayera peut-être de peindre, dans la solitude et à grands traits, mais ne pénétrera ni ses mobiles ni sa force vivifiante. Bigots sont donc ceux qui se contentent de vivre, par les formes, une vie intérieure qu’ils ne connaissent pas. Le bigot est un sentimental à l’intelligence bornée.

Tels sont ces individus : beaucoup de signes de croix, beaucoup de médailles, des images saintes dans tous les livres. De leur profession ils ne s’embarrassent guère. Pas plus que de se faire des amis. On ne peut pas s’approcher d’eux dans l’espoir d’un peu de chaleur, car ils ont le coeur froid ; dans la conversation, il nous faut prendre garde, parce que nous les scandalisons. Parlez-leur de dévotion, de procession, mais non de leur vie intérieure : ils l’ignorent.

Ils connaissent les offices et l’heure des messes sur le bout des ongles, mais non l’apostolat personnel : ils n’y comprennent rien !

Ils se débrouillent aisément dans le petit monde qui entoure les églises, mais ils ne savent pas se conduirent dans la vie. Et c’est eux qu’on voit le plus souvent, eux qui passent pour être les bons, eux qui se vantent d’être les meilleurs et qui font partout figure de chrétiens.

Or ce n’est pas la vie de ces gens-là qui peut démontrer que Christ est Vivant, car voici comment sont les bigots : ouvrier, mauvais camarade ; employé, mauvais collègue ; étudiant, mauvais condisciple.

Leurs façons rebutent et leur physionomie fait peine à voir. Ils manquent d’assurance et ne savent même pas aimer ce qui est humain. On ne saurait nier que cette vie doit leur paraître bien gênante, factice et douceâtre comme elle est.

Mélange de saint en apparence et de lâche. Fleurs de serre, ils connaissent la tiède lumière des temples, mais ignorent la clarté du soleil qui dispense la Vie.

Bigot, celui qui attend tout de Dieu, et ne fait pas le moindre effort pour accomplir ce qui lui incombe. Et cela, c’est tenter Dieu !

La pensée unique dans laquelle nous vivons au quotidien, n’aurait-elle pas fait naître de ces individus informes, incapables de ripostes ; des bigots et bigotes des temps modernes même s’ils ne croient pas en Dieu. Le fond et le comportement demeurent semblables. Serions-nous dans l’ère de la bigoterie institutionnalisée ?

Malheureusement, je répondrai par l’affirmatif.

Bruno LEROY.

10:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (3) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/05/2012

Comment exister réellement sans en savoir le Sens ?

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La semaine presque se termine. Et pourtant, j’ai l’impression étrange qu’elle ne fait que commencer. Chaque jour est un renouvellement de nous-mêmes. Sinon, il ne reste qu’à nous traîner dans les routines habituelles. Et le soleil ne laisse même plus passer la lumière.

Les jours meurent comme les années et la vie passe sans cette saveur d’éternité.

Non, pour être heureux, il faut prendre sa vie en main avec Dieu.

Ceci est l’unique solution pour vivre une cohérence, une joie qui détruit toutes tristesses.

Sinon, le malheur ne fait que s’abattre sur nous, simplement parce que nous ne donnons point de sens aux événements. Comment exister réellement sans en savoir le Sens ?

Et qu’importe où l’Esprit nous mène aux frontières de notre propre liberté.

Nous acceptons toutes vérités afin qu ‘elles fassent sens dans notre existence.

Réfléchissons à cela… !

Toutes les personnes qui se lamentent sont dans le tournoiement d’un non-sens ou un  sens interdit. Une apathie face au combat spirituel peut être à l’origine des plaintes, des larmes, des pleurs, des comportements irraisonnés.

La Foi nous indique le chemin que nous devons prendre chaque matin pour découvrir les signes que le Christ nous envoie constamment. Le drame est que nous ne sommes pas suffisamment attentif ou à l’écoute pur les happer au passage.

Notre Vie est alors sombre comme une nuit sans lune et sans étoiles.

Notre vie n’est plus qu’un sempiternel matin qui se lève pour nous chagriner de nouveau.

Ils sont à plaindre ceux qui ne voient pas la beauté dans les fleurs de leur paradis terrestre.

Pensons à ce que nous offrent les bras matutinaux. Ils nous offrent des gerbes de flammes pour incendier nos amis, nos voisins, nos ennemis par un sourire de Tendresse.

Vivons main dans la main avec Dieu et les lendemains seront toujours heureux !

Je vous quitte en vous souhaitant une belle soirée pleine de sérénité et une nuit où le ciel noir illustrera vos rêves tel un cinéma qui raconte votre histoire. D’ailleurs, nos rêves, ne nous parlent-ils point de nous mêmes de façon symbolique ?

Bien-sûr, alors laissons parler cette voix en nous qui nous indique la voie la plus courte vers notre «  moi » et vers les autres.

 

Bien Fraternellement, Bruno.

QDVB UDP.

 

21:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

30/04/2012

Puiser la signification de chaque mot ou de chaque geste dans le silence.

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Notre monde meurt par manque de silence. Les bruits meurtriers des villes nous envahissent. Nous sommes dans une culture du bruit. Notre intériorité s'en trouve détruite progressivement.

Nos discours sont souvent des paroles de vent.

Nous devons retrouver d'urgence ce silence dont la force est de nous recentrer sur l'Essentiel. Le plus grand meurtre que nous puissions faire envers les jeunes est de ne pas les éduquer à déguster la qualité du silence. Le silence leur fait peur car, il évoque la mort. Une éducation dans ce sens serait pertinente...

 

Puiser la signification de chaque mot ou de chaque geste dans le silence. Pour être remplis, tous et toutes, de cette puissance d'Amour récoltée au fond de nous. Comment pourrions-nous être à nous-mêmes si le bruit envahit nos journées ? C'est une question de disponibilité intérieure. C'est une attitude de méditation face à l'existence. Voilà les raisons principales pour demeurer dans le silence intime de notre âme.

Il enrichira nos jours et nous donnera une conscience poétique de la Vie.

Laissons-nous guider par ce silence cultivé dans le cœur fleuri de Dieu.

 

Bruno LEROY.

Éducateur de rue.

 

17:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

29/04/2012

Notre intériorité semble s’être vidée de toute substance.

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Parfois, j’ai cette étrange impression de n’être qu’un étranger paumé sur cette planète. Les passions de mes contemporains ne me passionnent jamais. La télévision ne fait que nous regarder en nous manipulant. Certaines conversations sont si stériles que je réponds, bien souvent, par le silence.Non, rassurez-vous, je ne suis pas victime d’une dépression qui me ferait déprécier votre façon de vous mouvoir face aux interpellations de l’existence. Je suis simplement Amoureux fou de la Vie et la trouve sans éclats dans vos âmes.

La Vie semble avoir perdu son Souffle originel depuis que vos addictions aux technologies comblent votre vide intérieur. Je suis en fait un marginal qui regarde la page et ne veut plus écrire de superficialités sur vos cahiers. Oui, je suis persuadé être définitivement hermétique à votre environnement. Et pourtant, la blessure qui me consume les entrailles est de vous aimer passionnément.

En effet, position contradictoire d’un esprit critique ; je vous aime mais ne vous comprends plus... Je n’entre plus dans vos perditions spirituelles involontaires, bien souvent.

Le monde vous a unifié dans le plus mauvais sens étymologique du terme.

 

Je vous en prie retrouvez l’essence du Sens de votre existence. Ne vous laissez pas glisser sur les flots mielleux de la facilité. Serais-je parvenu à un niveau de conscience qui ne se connecte plus avec la vôtre ?

 

Je n’en sais strictement rien et pour tout vous dire, je m’en fiche. Nous n’avançons pas à la même vitesse et votre intériorité semble s’être vidée de toute substance. Votre soleil s’est éteint sur la plaine endormie de vos désillusions illusoires.

Je ne vous critique pas, loin de moi cette idée. Je constate des faits et les faits sont irréfutables.

Dans ce désordre établi par vos soins, je comprends mieux vos personnalités.

Dépressions, maladies nerveuses, psychiques, manque de confiance en Soi...

Sont les symptômes évidents d’une existence désertique sur le plan spirituel.

Rien ne paraît vous emplir et nourrir vos déserts existentiels. Alors, ne soyez point surpris que le parfum de la mort embaume vos misères. Quand deviendrez-vous des hommes et des femmes debout et libres. Quand ?

Vous vous lamentez sur notre société aux reflets insipides et vous êtes vous-mêmes sans saveur.

Combien de personnes perdues dans leurs peurs d’un avenir qui ne montrera pas même son ombre.

L’image que vous avez de vous est celle que vous renvoient tous les conformistes qui veulent vous faire taire.

Hélas, lorsque nous sommes chrétiens, cela devient affligeant.Je vous souhaite de vivre votre Foi en dehors des sentiers battus pour imaginer de nouveaux paradigmes dont les autres pourraient profiter.

Pour que le monde ait le visage souriant d’une humanité épanouie. Soyez des fleurs fleurissantes dans le cœur de Dieu, tel un jardin aux multiples variétés de plantes les plus précieuses, les unes que les autres.

Ne contemplez dans les yeux des autres que l’Espérance que vous pourrez inoculer par des perfusions d’Amour.

Oui, je ne crois qu’en cette forme d’Amour détachée et pourtant, très présente.

Retrouvons ensemble la route qui conduit vers la vraie Vie. Non celle imposée par une société d’images qui vous fait souffrir de ne pas ressembler aux canons d’une certaine beauté tant éphémère.

Ne soyons pas dupes de ce monde de production, de fric et de paraître. Les malaises que vous ressentez proviennent de cette incapacité à rejoindre les critères inatteignables qui vous rendraient conformes. Soyez chrétiens dans le sang de vos convictions et certitudes. Certes, vous serez toujours décalés mais vous serez vrais ! La prière, la méditation, les sacrements, le silence, la poésie...

Tout cela vous rendra à vous-mêmes. Je parle par expérience.Je vous souhaite du fond du cœur d’acquérir une invincible Foi qui ne vous fera plus passer dans le camp des cons. Mais des êtres spirituels ayant des actes à accomplir et des choses à dire envers et contre Tout au Nom d’un plus grand que vous. Puissiez-vous me comprendre dans cet appel à vous libérer de vos carcans et de vos chaînes mentales.

Mes mots ne sont dictés que par l’Amour, rien d’autre. Car, malgré vos nombreux travers, je vous aime puissamment, indéfectiblement.

  

Bruno LEROY.

19:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (4) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Vivre en acceptant et surtout en intégrant les différences.

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Souvent, il nous faut des mois pour entrer en contact avec les jeunes, tant est grande leur méfiance, tant est solide leur système bien compréhensible de défense. Par notre présence quotidienne, discrète, par notre absence de questions, par notre acceptation de ce qu’ils sont, la relation se crée à l’étonnement des jeunes et de nous-mêmes. Ce n’est pas avec un jeune délinquant , un jeune toxicomane que je parle, que je mange, que je bois un coup ou que j’invite à une fête entre amis, c’est à Pierre, Paul, Alim.

 

Ces actes éducatifs peuvent paraître simples quand on parle à l’heure actuelle de réinsertion, travail, de cette normalité, but suprême à atteindre dans notre société. Mais ces actes éducatifs simples sont primordiaux, ils sont là avant le reste ( par exemple l’entrée dans un dispositif de réinsertion ) et garantissent peut-être sa réussite.

 

Ce travail éducatif simple, c’est le partage vécu, la création de souvenirs positifs, bêtement heureux, la constitution d’une autre histoire qui ne sera pas faite que d’échecs. C’est la valorisation des capacités du jeune, surtout celles les plus endormies. Il s’agit de casser les barrières faites de peur et de méfiance, souvent légitimes, ne serait-ce qu’en montrant qu’un adulte " normal " peut casser les siennes pour aller au devant de lui sans s’arrêter aux étiquettes qui jalonnent le discours du travail social.

 

Notre présence active c’est la reconnaissance de l’autre, c’est ce qui fait grandir un être qu’il ait douze ou trente ans. Il faut aller au devant d’eux, se mettre en situation difficile de déséquilibre, de violence d’où surgira la réflexion à deux, adulte et jeune. Cette reconnaissance intégrale des jeunes, je la vis au quotidien depuis plus de 36 ans. Elle devrait régner partout où les relations humaines semblent amputées par des tabous, des silences malsains, des situations inextricables de ressentis etc...

 

 

 

Elle n’est pas la spécialisation officielle de l’éducateur. Cette reconnaissance de l’autre est une façon de vivre en acceptant et surtout en intégrant les différences. Toutes les différences qui pourraient gêner notre bonne conscience.

 

Demain sera la société du rejet ou de l’acceptation inconditionnelle de l’autre à la seule condition que cette relation soit basée sur le respect. Accepter ne signifie pas tout accepter mais se mobiliser pour que la tolérance ne demeure point un vain mot dans un vieux dictionnaire. Nous sommes responsables des relations que nous entretenons avec autrui et notamment les jeunes. Lorsque nous aurons compris cela, nous aurons tout compris ! Les éducateurs n’ont pas le monopole de la prise en considération des jeunes, c’est l’affaire de tous, là où nous vivons, de porter un autre regard sur leur réalité et leur univers afin de mieux nous intégrer. Oui, il s’agit de nous intégrer à leurs paradigmes sinon, nous sommes les inadaptés sociaux qu’ils n’attendent plus et qu’ils ne veulent pas reconnaître.

 

L’insertion n’est pas toujours là où on l’attend puisqu’il s’agit aux adultes de faire le premier pas pour leur accorder de la reconnaissance. Car être reconnu sans condition, c’est commencer à exister !

 

Bruno LEROY.

 

19:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

27/04/2012

Dompter le temps en l’épousant.

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Les jours glissent sur notre peau comme des gouttes de rosée. Heureusement, nous pouvons dompter le temps en l’épousant. Et toute ma vie, j’ai décidé, tout petit, de ne pas devenir esclave d’un destin imposé. Vous allez me dire, mais comment fait-on ? !

Il faut se donner des plages de repos intérieur. Des respirations de prières à chaque instant. Courtes prières issues du cœur. Face aux injustices et aux mentalités égoïstes qui murent parfois mon combat pour que les jeunes soient écoutés dans ce magma d’indifférence.

Alors, pour ne pas se laisser happer par le désespoir. Il faut s’en aller pour mieux se retrouver et vous retrouver aussi.

Je m’en vais donc me ressourcer dans le silence de la Forêt. Dans ce palais divin de la mère nature. Je m’en vais seul sans épouse et sans personne. Sans mon portable. Seul, un petit cahier où je note mes secrets les plus intimes ou même quelques poèmes. Dieu vient souvent à travers la poésie des mots, telle une musique harmonieuse et sereine. Si vous avez l’occasion de lire les psaumes écoutez à quel point la poétique du rythme résonne en vous.

Vous serez également poésie de Dieu, de la Vie si vous croyez en elle comme une lumière d’Espérance.

Je pars donc, et peu importe la pluie ou les larmes du ciel, je vais avec joie sur le chemin qui mène vers moi-même.

Je rentre Dimanche soir très tard dans la nuit étoilée qui regarde le croissant de lune nous illuminer.

Je souhaite à Toutes et à Tous un week-end empli de cette profondeur de l’âme qui vous fera survoler les deux jours d’une incommensurable jovialité et légèreté.

Excellent week-end et surtout, un Dimanche signifiant de paroles d’amour prononcée du bout des lèvres ou en chantant à haute voix.

Voix qui indique la voie de l’heureuse éternité.

 

Bien Fraternellement, Bruno.

QDVB UDP.

 

 

22:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (3) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Cette joie que tu apportes autour de toi vient de loin, de très loin.

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Cette qualité suave que tu portes en Toi comme un éclatant sourire sur la Vie. Cette fleur qui s'épanouit au cœur de tes pensées et qui embaume les autres de ses odeurs torrentielles.
Le chant de l'oiseau n'est jamais silencieux dans le tréfonds de tes yeux.
Le soleil s'invente d'autres lumières sur les chevaux des marées. Reflets discrets de couleurs presque inventées.
Teintes teintées de tendres baisers. Les arcs-en-ciel peuvent bien aller se coucher derrière les collines des certitudes.
Tu ne toucheras jamais à l'horizon qui te porte à foison. Trop respectueux du moindre clin d'œil de la lune sauvage dans les draps déchirés de la nuit.
Tu honores les moindres horizon que cette Terre installe pour tes rêves sans illusions. Ta grâce enlace les faces et surfaces de cette planète malhonnête pour certains.
Toi, tu vois le cristal au fond d'un simple morceau de verre et tu crées un splendide Univers. Celui qui existe en son essence et que seul le regard du poète sait voir.
Ta gentillesse met de la douceur dans nos journées parfois rudes à cause des imbéciles malheureux. Malheureux de ne pas posséder les autres.
Il faut souvent se battre contre les fausses impulsions des gens sans raison. Ceux qui se pensent indispensables et qui ne sont pas même pensables.
La gentillesse ouvre ses bras dans le désert qui boit des oasis illusoires. Peu importe ce qu'elle donne, ses mains sont toujours de chaleur humaine.
Un rire qui fend l'espoir du temps. Une véritable quintessence de cette fausse existence basée sur l'argent. Cet argent qui tue morbidement nos sentiments. Insidieusement, il franchit nos veines pour empoisonner notre sang d'enfant aimant.
La gentillesse est noble même dans la détresse, car elle met dans les larmes des scintillements de diamant.
Ne la refusez-pas, Hommes de peu de Foi.
Ne la rejetez pas dans les oubliettes de l'ennui.
La gentillesse est une philosophie que tu pratiques chaque matin.
Je me ressource en elle. Je me ressource en Toi en buvant l'écume de tes flancs.
Tu es la gentillesse incarnée dans ma propre chair.
Ensemble, nous dansons sur les sentes du Bonheur naissant indéfiniment.
Tu es cette gentillesse que je chercherais dans mes cavernes, mes forêts intérieures.
Que je trouverais peut-être dans le dernier soupir qui tardera à m'écouter.
Je trouverai dans le battement de mon âme cette gentillesse qui rend intelligent, tolérant.
Tout comme toi, mon amour aux subtiles idées de vivre en harmonie avec une musique inventée.
Que tu as juste trouvée dans le chant d'une brise subtile que tu appelles spiritualité.
Je te promets de suivre tes pas dans les traces de ton cœur amoureux de la vie. De cette vie qui danse vraiment l'espérance de jours heureux. De projets merveilleux et de câlins savoureux.
Cette joie que tu apportes autour de toi vient de loin, de très loin. Elle parle en ton corps tel un rire sur la mort.
Rien ne fait peur à celui ou celle dont la gentillesse est devenue substance de vie.
Tu fais partie de ses êtres que j'aime et j'aimerais jusqu'à l'infini de moi-même.
Ne serais-tu point envoyé par Dieu, es-tu un ange flamboyant qui rend les jours heureux de ce Feu intérieur que nous cherchons tant et tant.
Tu ne réponds pas, mais je sais la réponse dans tes yeux de cristal.
Tu es ma joie dans les jours froids.
 
Bruno LEROY.

11:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

26/04/2012

Nous devons avancer en maturité spirituelle, c'est essentiel.

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Nos prières sont souvent d’ordre individualiste et cherchent à nous donner du prestige, plutôt qu’à reconnaître nos manques. Nous sommes victimes de la pensée ambiante où la gloire, le succès, l’argent, la beauté physique sont devenus des critères de réussites. Et nous demandons à Dieu tous ces beaux diamants factices qui devraient rendre notre vie plus scintillante. Nous sommes surpris que Christ fasse silence sur nos prières qui ne sont point d’ordre spirituel. Et parfois, le découragement nous gagne, voire le soupçon et le doute. Nous demeurons des petits enfants, c’est-à-dire sans maturité, sur le plan spirituel. Nous accusons Dieu de ne pas répondre à nos demandes.Il nous faut, justement analyser la nature de ces demandes. Nous devons avancer en maturité dans notre relation avec Dieu-Amour.

Oui ! souvent nos prières, Frères et Sœurs, sont tournées vers nous-mêmes. Mais, dans un sens négatif, pas celui de vouloir modifier nos comportements ou traits de caractères désagréables. Nous aimerions que les autres changent avant nous, cela nous éviterait quelques efforts. Nous en revenons toujours à cette puissance démoniaque qui nous habite, celle de notre confort personnel. Or, Dieu ne nous a pas mis sur terre pour que dormions indéfiniment entre Ses bras. Avoir l’assurance que Dieu nous écoute même dans nos égoïsmes devient rassurant. Dieu Amour ne veut point nous donner une existence insipide, sans raison de vivre vraiment.

Dieu Amour est le Sens de nos Vies. Nous en faisons un contre-sens pour combler nos vides. Combien de fois prions-nous pour l’enfant malade du voisin, pour la personne âgée qui est percluse de rhumatismes ou pour les jeunes qui tournent mal par manque d’Amour et de reconnaissance. Bien souvent, si nous le faisons, c’est pour avoir la paix, celle des cimetières. Cette paix que nous revendiquons aux yeux de Dieu est nulle et non avenue dans le cœur de Son Amour. Notre prière doit venir des profondeurs de notre être comme une sève bienfaisante qui alimente notre spiritualité. La Bible ne cesse de nous donner des exemples de grands priants exaucés par Christ. Il suffit de lire et mettre en pratique, ces actes des Témoins de la Foi. Christ dit toujours : " Va ta Foi t’a sauvée ! ". Et je dirai avec un peu d’humour, il ne dit jamais, c’est bien ta demande d’argent est directement virée sur ton compte.

Dieu est participant de notre propre Amour authentique envers autrui. Il n’est pas là pour satisfaire tous nos caprices d’enfants malheureux. Il répond aux prières d’Amour vrai prononcées avec la ferveur d’un cœur pur. De grâce, faisons attention à nos demandes, sont-elles dans le dessein de Dieu ? La Bible nous invite à nous poser des questions d’ordre essentiel pour notre maturité spirituelle. Devenir des adultes dans la Foi pour que nos prières soient écoutées par Dieu Amour, n’est-ce point là un beau programme de vie ? Une existence donnée aux effusions de l’Esprit, n’est-ce point le véritable Bonheur ?

Christ nous indique la voie à empreinter, il serait stupide de notre part de la refuser. Prier avec notre âme pour épouser celle de Dieu-Amour afin de ne point nous perdre en chemin par des détours qui ne mènent à rien.

Un discernement par la prière en Union avec l’Esprit Saint, me semble plus que nécessaire pour saisir si l’Appel vient de Dieu ou de nos désirs. Un dicton dit que nous prenons souvent nos rêves pour des réalités. C’est ce piège qu’il nous faut justement éviter. Suivre les desseins de Dieu ne peut se faire que dans une constante prière. De plus, si à long terme nos projets finissent par sombrer dans le néant, c’est que telle n’était pas la Volonté de Dieu.

C’est le temps qui nous fait saisir la Présence Divine dans nos souhaits et désirs. L’Ultime preuve se trouve là, dans cette action de la Providence. Cela ne veut pas dire qu’il faille baisser les bras dès qu’une tempête dans notre existence arrive. Au contraire, il faut nous battre aidés par la prière et si nous n’obtenons pas de résultats positifs ; c’est que nous sommes responsables de nos propres illusions. Dieu voulait autre chose pour nous et nous n’avons pas écoutés.Christ nous aidera à cheminer vers la Volonté du Père à condition de ne pas être distraits quand Il nous fait signe. Seule la prière peut engager ce dialogue profond avec Dieu pour entendre Son Appel.

Bruno LEROY.

 

09:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

25/04/2012

Nos rêves sont nos sentiments refoulés que nous devons écouter murmurer.

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Lorsque le matin naît mon énergie est au zénith et ne demande qu’à s’exprimer.

Mais, déjà les nuages mettent leurs draps noirs pour refermer la page blanche du jour.

Certes, ils ont beaucoup pleurés dans le Nord de la France et peut-être ailleurs.

Le chagrin n’a pas de frontières et la joie non plus d’ailleurs.

Laissons notre imagination vagabonder sur les possibles expressions du temps.

A cette heure-ci, le corps ne demande qu’à se détendre soit en écoutant une profonde musique ou en lisant un livre nourrissant l’esprit.

Cet esprit qui nous ferme les yeux pour mieux retrouver ce sommeil qui nous fait entrer en nous-mêmes.

N’ayons pas peur d’entrer dans l’antre de notre cœur là où tant de désirs nous parlent subtilement de façon métaphorique, par des rêves.

Nos rêves sont nos sentiments refoulés que nous devons écouter murmurer.

Dieu est présent dans toutes les dimensions de notre Vie.

Nous ne devons et pouvons rien exclure de ce qui fait notre beauté intérieure.

Alors, mes amis ( es ), je vous souhaite une agréable soirée et une nuit où vous danserez sur la voûte de vos songes impénétrables et humectés de Divins secrets.

Puisse Dieu vous contempler de sa tendresse infinie !

 

Bien Fraternellement, Bruno.

QDVB UDP.

 

21:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LE BLUES DU CHÔMEUR.

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Il ne sort plus de chez lui,
Le téléphone ne peut le déranger,
Il demeure toujours muet.

Il ne sort plus de chez lui,
Ainsi les voisins ne sauront pas,
Il ne fait presque pas de bruit,
Les voisins ne devineront rien de sa vie.

Il fait parfois ses courses aux heures,
Où le monde travaille pour son bonheur,
Puis, il rentre vite dans son antre,
Pour que les voisins n'entendent pas chanter
Son ventre affamé...

Il s'endort sur le canapé de sa solitude,
Ses yeux trahissent une douloureuse lassitude,
Il ne sort plus de chez lui,
Depuis que ses mains ne servent à rien.
Pour du boulot, il verra bien demain.

Dans cette aventure sa femme,
Ne lui a pas tenue la main,
Elle est partie pour un autre destin,
Avec les enfants au petit matin.

D'ailleurs il ne saurait plus donner d'amour,
Lui qui se déteste tant depuis que son âge,
A sonné le glas du chômage.

Ce n'est pas facile de retrouver,
Et surtout de reconstruire une existence,
Bousillée par les lois économiques,
Des années de labeur parties en fumée,
Sans parler de ceux qui prétendaient l'aimer.

Que reste-t-il dans cette putain de société,
L'augmentation des prix n'augmente pas ses indemnités,
Il ne peut rester enfermé à gémir sur son passé,
Il faut se remettre debout ou se tuer,
Là est la question fondamentale.

C'est décidé il ira puiser ses forces,
Dans l'ignorance de ce que peuvent penser,
Les autres qui ne sont pas passés sur ce chemin.
Et puis, il goûtera le vent aux parfums mystérieux,
Il s'extasiera devant l'éclatement d'une rose,
Se régalant de joie aux rayons de lumière.

Qu'importe les tares de notre monde immonde,
Il scintille en son sein les plus subtiles émeraudes.
Oui, il a décidé que les petites joies quotidiennes,
Assemblées au fil du temps lui feront connaître le bonheur vraiment,
Une sorte d'Espérance de combattant.

L'avenir aura le visage qu'il lui donnera,
Un sourire enfanté aux passants qui ne font que passer,
Un éclat de rire pour une blague racontée,
Le fera surgir de sa léthargie sociétale,
Où le travail seul semble recommandable,
Mais qu'ont-ils fait de cette valeur,
Ces assoiffés du pognon ces chacals de malheur.

Point n'est besoin d'épouser les délires d'une société,
Pour se sentir exister,
Il suffit dans sa peau de mettre du bon sens,
Pour devenir guerrier d'une soudaine espérance,
Une paix intérieure telle une réjouissance.

Bien-sûr, la situation reste dans le même état qu'autrefois,
Mais la façon de l'aborder et de la regarder est différente,
Elle met de la chaleur dans les plaies,
Et une liberté d'esprit de ne pas vouloir être jugé par autrui,
C'est la notion du respect, de la dignité et de la force des projets.
Ne pas être un mouton bêlant face à une situation non voulue.

Il sort désormais de chez lui pour aider ses voisins,
Leur montrer que la solidarité est une pépite à partager,
Il s'occupe des autres et s'oublie si souvent,
Les malheurs sont plus grands vécus par les autres.

Il se croyait seul à tourner dans sa tête,
Et s'aperçoit que d'autres ne veulent plus même virevolter,
Ils veulent sombrer définitivement sombrer,
Dans les abîmes de leur présent imparfait.

Il faut les soutenir pour qu'ils ne coulent pas,
Se dit-il dans sa conscience élargie,
Où les joies et les pleurs ont cheminés,
Pour laisser place à un vrai bonheur,
Celui d'aimer et d'être aimé,
N'est-il pas plus authentique vérité ?
Pour avancer et faire avancer cette société,
Loin du paraître impalpable.



Bruno LEROY.

11:09 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., GOSPEL, LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |