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18/07/2012

L'espérance est capacité de vivre dans le temps, de vieillir et même de mourir sans nostalgie.

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La vie dans l'alliance est une manière de marcher et de se frayer un chemin dans l'existence. Il est le chemin qui conduit à faire la vérité, à perdre sa vie et à la recevoir en retour comme lui-même a perdu la sienne et l'a reçue en retour luxueusement de son Père. La vie dans l'alliance imprime donc à l'existence un mouvement qui la porte constamment vers l'avant, de commencement en commencement, sans fixation ni nostalgie. Elle est donc passage, traversée, exode : travail de la vie à travers la mort, car il n'est pas de traversée sans abandon.

Aussi bien la vie dans l'alliance permet-elle d'affronter la mort sans dépit car, il y a identité entre l'amour et le mystère pascal. Étant donné la charité, la mort n'est plus vécue comme ce qui entraîne à la désespérance, mais comme l'occasion de donner sa vie comme on l'a reçue, gratuitement, ou, en d'autres termes, de se rendre dans un geste d'abandon. L'espérance chrétienne est la capacité de vivre dans le temps, de vieillir et même de mourir sans nostalgie. Car le Dieu auquel on accorde sa Foi grâce au témoignage de ceux qui nous ont précédés est aussi le Dieu qui vient, que l'on cherche et que l'on attend ; Dieu vient aussi de l'avenir La Foi en Dieu qui aime et que l'on aime, est ainsi inséparable de l'espérance.

Cette espérance est sans mesure. Car le monde qui vient, même si Jésus nous le laisse entrevoir dans ses paraboles du Royaume, excède toutes nos représentations. Le don de Dieu à venir dépasse tout ce que nous pouvons imaginer à partir de notre expérience présente. Aussi l'espérance est-elle l'acte même d'espérer sans autre assurance que la relation à Dieu qui donne la Vie et auquel on se rend sans réserve.

Foi, espérance, charité sont les attitudes fondamentales qui articulent la vie des chrétiens, leurs relations à Dieu et aux autres hommes. Elles sont la marque de la nouvelle alliance au nom du Dieu de Jésus-Christ, instaurée le jour de la Pâque. Chacun et chacune s'y trouve convié gratuitement. La crucifixion du Christ est également cette puissante libération de l'esclavage de la peur de la mort que peuvent éprouver les hommes. Car la résurrection est la seule conclusion face au monde clos de notre finitude, elle ouvre la porte vers une vie nouvelle, une Alliance nouvelle, celle d'un amour vécu en actes au quotidien dans une Joie parfaite. La Joie des ressuscités en Christ et qui propagent à travers le monde cette conviction que même la mort n'a jamais le dernier mot, lorsque nous sommes des hommes d'espérance et de confiance en cette Pâque qui est la preuve que l'amour consiste à donner sa vie pour ceux qu'on aime car, l'amour bannit toutes craintes et nous rend audacieux par-delà la pure raison. Cette pseudo-raison qui masque subtilement la peur qui n'est que lâcheté de ne jamais risquer sa vie au nom d'un absolu.

Bruno LEROY.

09:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

15/07/2012

Tu es ma joie dans les jours froids.

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Cette qualité suave que tu portes en Toi comme un éclatant sourire sur la Vie. Cette fleur qui s'épanouit au cœur de tes pensées et qui embaume les autres de ses odeurs torrentielles.

Le chant de l'oiseau n'est jamais silencieux dans le tréfonds de tes yeux.

Le soleil s'invente d'autres lumières sur les chevaux des marées. Reflets discrets de couleurs presque inventées.

Teintes teintées de tendres baisers. Les arcs-en-ciel peuvent bien aller se coucher derrière les collines des certitudes.

Tu ne toucheras jamais à l'horizon qui te porte à foison. Trop respectueux du moindre clin d'œil de la lune sauvage dans les draps déchirés de la nuit.

Tu honores les moindres horizon que cette Terre installe pour tes rêves sans illusions. Ta grâce enlace les faces et surfaces de cette planète malhonnête pour certains.

Toi, tu vois le cristal au fond d'un simple morceau de verre et tu crées un splendide Univers. Celui qui existe en son essence et que seul le regard du poète sait voir.

Ta gentillesse met de la douceur dans nos journées parfois rudes à cause des imbéciles malheureux. Malheureux de ne pas posséder les autres.

Il faut souvent se battre contre les fausses impulsions des gens sans raison. Ceux qui se pensent indispensables et qui ne sont pas même pensables.

La gentillesse ouvre ses bras dans le désert qui boit des oasis illusoires. Peu importe ce qu'elle donne, ses mains sont toujours de chaleur humaine.

Un rire qui fend l'espoir du temps. Une véritable quintessence de cette fausse existence basée sur l'argent. Cet argent qui tue morbidement nos sentiments. Insidieusement, il franchit nos veines pour empoisonner notre sang d'enfant aimant.

La gentillesse est noble même dans la détresse, car elle met dans les larmes des scintillements de diamant.

Ne la refusez-pas, Hommes de peu de Foi.

Ne la rejetez pas dans les oubliettes de l'ennui.

La gentillesse est une philosophie que tu pratiques chaque matin.

Je me ressource en elle. Je me ressource en Toi en buvant l'écume de tes flancs.

Tu es la gentillesse incarnée dans ma propre chair.

Ensemble, nous dansons sur les sentes du Bonheur naissant indéfiniment.

Tu es cette gentillesse que je chercherais dans mes cavernes, mes forêts intérieures.

Que je trouverais peut-être dans le dernier soupir qui tardera à m'écouter.

Je trouverai dans le battement de mon âme cette gentillesse qui rend intelligent, tolérant.

Tout comme toi, mon amour aux subtiles idées de vivre en harmonie avec une musique inventée.

Que tu as juste trouvée dans le chant d'une brise subtile que tu appelles spiritualité.

Je te promets de suivre tes pas dans les traces de ton cœur amoureux de la vie. De cette vie qui danse vraiment l'espérance de jours heureux. De projets merveilleux et de câlins savoureux.

Cette joie que tu apportes autour de toi vient de loin, de très loin. Elle parle en ton corps tel un rire sur la mort.

Rien ne fait peur à celui ou celle dont la gentillesse est devenue substance de vie.

Tu fais partie de ses êtres que j'aime et j'aimerais jusqu'à l'infini de moi-même.

Ne serais-tu point envoyé par Dieu, es-tu un ange flamboyant qui rend les jours heureux de ce Feu intérieur que nous cherchons tant et tant.

Tu ne réponds pas, mais je sais la réponse dans tes yeux de cristal.

Tu es ma joie dans les jours froids.

 

Bruno LEROY.

 

13:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Prendre le temps de rêver pour se réaliser et réaliser ses rêves.

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Prendre le Temps en ce monde bousculé. Prendre le temps de rêver les splendides horizons d’Espérance que Dieu a déposé en notre âme. Répondre ainsi aux Talents que Christ nous demande de cultiver. Quel merveilleux programme de Vie, n’est-ce pas ?

 

Frères et Soeurs, il est temps que notre société et notamment, nos Jeunes prennent du temps pour méditer et accomplir leurs rêves. Pour cela, il faut dépasser certains obstacles. Ensemble, chrétiens et chrétiennes que nous sommes, partageons nos rêves et aidons les autres à les vivre. Notre vocation est de transmettre tout ce que Dieu en Son Infini Amour nous a donné en pleine libéralité. Ne conservons pas nos rêves pour nous. Ils deviendraient cauchemars. Offrons au monde les rêves solaires et éclatant de Lumière afin de donner un autre visage à notre Humanité. Une société de violence et de manque de repères spirituels est une société qui a tué ses rêves les plus beaux. Puisse l’Esprit-Saint nous accompagner dans ce rêve d’une Humanité nouvelle !

 

Pourquoi parler des rêves avec tant d’insistance ? Simplement, je m’aperçois que notre société prend de moins en moins en considération les rêves humains. La compétitivité, la performance et bien d’autres paradigmes ont fait de nous les esclaves modernes d’un monde de consommation. Qu’importe alors, si les jeunes et moins jeunes se mettent à rêver de leur avenir pour créer des projets. Les projets sont imposés pour faire face à la concurrence. Laissons nos rêves de côté où nous finirons tous et toutes dans la rue à tendre la main en espérant quelques Euros.

 

A me lire, peut-être pensez-vous que je décris bien ce qui risquerait de nous arriver si nous suivions nos rêves. Hé bien, cette description est entièrement fausse et véhiculée par les médias à tel point qu’on semble sentir sa réalité. Non, ceux ou celles qui ont des rêves mettent tout en place, jusqu’au bout, pour que ceux-ci se réalisent. Le chrétien doit être le premier à faire confiance en un Dieu d’Amour qui est à l’écoute de nos rêves pour combler Ses desseins. Nous devons tout mettre en place pour acquérir cet esprit critique qui nous réalise en tant qu’Hommes.

 

Ne pas sombrer dans le matérialisme le plus bas afin de satisfaire les lobbys industriels. Ce matérialisme dépourvu de sens, sinon celui de s’enrichir, détruit nos rêves les plus nobles. Nous sommes au service de Christ, pas des patrons qui nous considèrent tels des numéros. Nous pouvons connaître le chemin que Dieu nous destine, uniquement dans la prière des profondeurs de l’âme. Il sait que nos rêves de chrétiens désirent un monde où la Haine, l’égoïsme, l’individualisme forcené, le profit soient éradiqués de notre société. Sinon, à quoi nous servirait-il de nous dire chrétiens en lisant la Bible tout en ne la vivant pas ?

 

Voilà notre combat spirituel. Remettre sur terre les rêves que Dieu Amour nous donne. Avoir confiance en nos qualités et capacités. Trouver la force dans la prière de chaque instant. Ne plus être les esclaves d’un monde moderne qui tue nos rêves. Et peu importe les conséquences, nous aurons oeuvrés pour Christ et la mise en application de Ses rêves. Nous espérons que d’autres générations se lèveront en disant qu’ils veulent une existence autonome dans les bras de Dieu.

 

Ce Dieu Libérateur qui est venu pour les plus petits d’entre nos Frères et Soeurs, ne saurait être contre nos rêves de liberté. Une liberté responsable où la course au profit laissera place à une terre d’Amour.

 

Bien-sûr, il nous faut de l’argent pour vivre mais non vivre pour l’argent. L’Esprit-Saint pourvoira à l’accomplissement de notre destin, pourvu qu’il soit vécu dans la prière afin que nous ne confondions point nos propres rêves avec ceux de Dieu.

 

Réaliser nos rêves, c’est toujours grandir en Humanité selon la Volonté de Christ.

 

Bruno LEROY.

 

11:11 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

14/07/2012

Puisque ce jour qui viendra, commence Aujourd'hui.

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Un jour viendra le monde sera Lumière,

Amour du Christ sur cette terre,

Répandu en nos âmes offertes,

De cette offrande viendra la Paix,

Et le sourire des enfants apaisés,

Ce jour viendra je le sens en mon coeur,

Où les hommes parleront sans peur,

Ils auront dans leur conscience,

La voix de Dieu telle une Présence,

Ce jour viendra où le temps s'écoulera,

Comme une rivière de miel dans notre ciel,

Ce jour sera la réponse du grand Appel,

Et le soleil soudain s'ouvrira sur nous,

Cette brûlure incandescente d'Amour,

Fera monter notre joie pour toujours,

Dans la substance de l'éternel Amour,

Que Dieu en Son Esprit donnera au matin,

Si nous continuons à vivre cette flamme,

Qui consume les guerres infâmes,

Nos prières auront la saveur du Bonheur,

La Foi de la joie sans égale et partagée,

Le rire est contagieux pour qui se sent aimé,

Un jour viendra notre monde aura la Face

Du Christ qui demeure l'Ami de la Vie,

Et tous les hommes seront frères sans races,

Des amoureux de l'Univers et de l'espace,

Et si nos prières commençaient,

A donner quelques bienfaits...

Puisque ce jour qui viendra,

Commence aujourd'hui par la Puissance,

De Notre Amour pour Jésus-Christ.

Nous sommes faits à Sa ressemblance,

C'est à jamais notre chemin d'Espérance.

Amen !

 

Bruno LEROY.

 

10:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

13/07/2012

Cette joie nécessaire à tout être Humain.

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Vous savez que tous les quinze jours, je m’en vais retrouver ce silence intérieur qui me parle tant.

Ce silence est une respiration vitale, un viatique dans le bruit des jours qui hurlent leurs détresses. Une vitamine me permettant de conserver cette joie qui fait traverser les pires enfers. Cette joie nécessaire à tout être humain quand coulent les larmes du destin sur son chemin.

Une relation s’établit dans le moindre bruissement de feuilles, sur les reflets multicolores de la rosée matinale. Quand le soleil s’amuse avec les nuages. Et que les oiseaux chantent leurs symphonies sacrées.

La relation à Dieu devient alors, relation évidente avec les autres, voire l’humanité tout entière.

Le silence chante dans le cœur ses ultimes prières qui donnent un parfum d’émerveillement aux simples événements. Tout prend l’aspect d’une rose qui tend les bras pour se faire cueillir, pour se faire aimer.

Et la réflexion vient s’écrire sur un cahier secret.

Des mots se transforment en phrases, en poèmes, en prières et chants selon, que la plume chante, trottine ou chante sous la muse amusée.

Tendres Abbayes aux murs implacables face aux tempêtes et intempéries. Vous êtes ma forteresse et une partie de ma Vie. Tant de fois, grâce à vous, j’ai rencontré Jésus-Christ et suis reparti avec la puissance de l’Esprit.

Ce week-end, je vous retrouve donc, comme d’impérissables dynasties qui sont les coffres de mes oraisons. 

Je sais que dès l’ouverture de la porte principale avec le sourire du Moine accueillant, une nouvelle aventure commence sans que je puisse en savoir la conclusion.

Alors, dès ce soir, je vais rejoindre les moines dans la prière et nos invocations spirituelles communes seront mannes pour la terre entière.

 

Bruno LEROY.

 

19:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

10/07/2012

Nos paroles sont souvent plus édifiantes que nos actes.

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Si tu crois que l'amour est la sœur de la mort,
Alors tu as tout compris sur l'essence de la vie,
La nuit parle aussi bien à la lune qu'au soleil,
Les oiseaux chantent pour toi des hymnes,
Des merveilles qui éveillent tes sens de leur sommeil,
Chaque jour tu chemines vers un Dieu ébloui,
Qui te fait avancer sur les chemins escarpés,
Tu ne crains plus rien car de ton cœur jaillit,
Une joie sans pareille qui toujours t'émerveille,
Alors le temps peut bien filer son pull d'hiver,
Tu marches sur la neige comme sur un miroir,
Qui laisse derrière toi tes dernières traces de pas,
Tu souris aux passants qui ne font que passer,
Et pourtant sont tes frères en leur humanité,
La peur t'est étrangère tu aimes les étrangers,
Pour les splendides couleurs qu'ils peuvent t'apporter,
Et toutes ces cultures qui t'enrichissent à jamais,
Comment peut-on ne percevoir que l'ombre,
Qui hante les histoires des Hommes de nos sociétés,
Comment ne pas chercher cette part de cristal,
Qui redonne l'originelle éclat et humaine Beauté,
En plongent notre regard au fond des âmes blessées,
Il nous faut changer notre manière d'appréhender,
Les autres sans les toucher de notre amour,
Je sais parfois la haine mène certains à la folie,
Mais il faut pardonner soixante dix sept fois sept fois,
Pour voir les brumes se dissiper,
Pour savourer et humer les parfums des paysages,
Que trop souvent nous ne sentons plus par manque,
De pureté intérieure celle que nous pouvons acquérir,
En vivant réellement dans un cœur à cœur avec Dieu,
Une osmose qui fera de nous d'authentiques vivants,
Qui tendent la main à d'autres vivants sans les juger,
Juste en les aimant c'est ce que Dieu attend de toi,
De moi de nous si souvent et que nous ne faisons pas.
Nos paroles sont souvent plus édifiantes que nos actes,
Pauvres enfants médiocres que nous sommes.
 
Bruno LEROY.

11:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/07/2012

Méfiez-vous de tout ce qui peut ternir votre miroir intérieur.

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Le caractère le plus frappant d'un véritable chrétien, c'est cette ouverture, cette franchise absolue à l'égard de Dieu, qui font de sa vie un miroir, où d'autres peuvent discerner Dieu. L'Esprit qui est en nous nous transforme, et notre regard devient un reflet. On reconnaît aisément celui qui a contemplé Dieu; on sent qu'il est l'image de son Seigneur. Méfiez-vous de tout ce qui peut ternir votre miroir intérieur : c'est généralement quelque chose qui paraît bon, mais de cette bonté qui n'est pas la meilleure.

 

Pour vous comme pour moi, le secret du bonheur, c'est ce regard central, toujours tourné vers Dieu. Que tout le reste s'efface devant cette unique préoccupation : travail, vêtement, nourriture, tout au monde. La poussée de tout ce qui nous harcèle tend sans cesse à étouffer notre élan vers Dieu. Il nous faut lutter pour maintenir sur tous les points nos positions spirituelles. Que tout le reste s'arrange comme il pourra, que les gens disent tout ce qu'ils voudront, ce qui importe, c'est que rien n'obscurcisse en nous la Vie cachée avec le Christ en Dieu. Ne vous laissez jamais bousculer hors de cette communion, souvent si ondoyante, et qui ne devrait jamais l'être. La tâche peut-être la plus ardue pour un chrétien, c'est de refléter comme un miroir la gloire du Seigneur.

 

Bruno LEROY.

 

19:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/07/2012

Sortir de l'enferment mortifère des habitudes.

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Quand les torrents viennent me sortir du lit des habitudes,

Je résiste inlassablement contre ces incertitudes,

Tu fais jaillir en moi les résistances dont je me nourris,

Tu m'as révélé tant de beautés qui honorent ma Vie,

Ton éducation fut celle de la force à jamais épanouie,

En chaque individu murmure une source sacrée,

Sur les chemins perdus je me suis toujours retrouvé,

Grâce à tes gestes d'Amour qui ne jugeaient jamais,

Mais qui ouvraient mes horizons aux lendemains enchantés,

Tu m'as Tout donné au fil des années,

Que pourrais-je t'offrir en toute dignité ?

Des lambeaux de mon âme aux simples reflets,

Je ne pourrais te rendre ce que tu m'as offert,

A l'Humanité je sèmerai tes sourires au sortir de l'enfer,

Partager au monde entier tes valeurs insufflées,

Voilà donc mon chemin depuis longtemps indiqué,

Donner ton regard de tendresse toujours émerveillé,

Sur les divers aspects de l'existence donnée,

Tel un fruit savoureux qu'il nous faut croquer,

Oui, tu m'as appris que les jours sont rayons de lumière,

Qu'il faut vivre l'instant présent comme ultime mystère,

Même les larmes purifient la vie de ses scories,

Ta force d'aimer infusée en moi me grandit,

Tu m'as donné la terre pour que je puisse,

Faire mon nid avec honneur face aux vilenies,

Comment pourrais-je rendre l'océan spumeux,

Aux éclats d'or et d'argent tel que tu as su le faire,

Par-delà les cieux des hommes ombrageux,

Sinon, donner à ton éducation la culture de la raison,

Et parfumer les autres de tes vérités acquises,

Qui feront de moi un être sans convictions assises,

Mais, un homme à ta ressemblance bouillant de liberté,

Celle d'un humain sachant aimer sans l'ombre d'un préjugé,

Oui, sachant regarder l'autre sans confusions tel qu'il est,

Pour tous ces soleils qui brûlent en mon corps,

Et que tu m'as fait découvrir sans imposer,

Pour tout ce qui consume ma joie de respirer,

Face à cette société aux senteurs de mort,

Pour ce coeur radieux qui hante le merveilleux,

Pour ce Bonheur inoculé qui forge mon destin,

Grâce à tes pensées et tes rires sans fin,

Qui font élever la pâte vers davantage d'Amour.

Pour Tout cela et plus encore...

Mon Dieu, je serai Ton Fils pour l'éternité et à jamais,

Désormais mon sang irrigue une juste spiritualité,

Libérée de toutes entraves aux seuls soucis d'aimer.

 

Bruno LEROY.

 

17:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., GOSPEL, LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA GRATUITÉ DE L’AMITIÉ.

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Ah ! L'amitié est brûlure dans tous les sens du terme. Elle nous brûle lorsque nous l'éprouvons et qu'une autre personne nous donne son amitié. Elle est brûlure lorsque celle-ci n'est plus que pure trahison. Elle fait parfois plus mal que l'amour lui-même. Elle est plus belle et plus pure que l'amour car, elle n'attend rien en retour. Je parle de l'amour au sein d'un couple, évidemment. L'amitié comporte sa part de gratuité. Elle est nécessaire dans un monde matérialiste où tout semble s'acheter. L'amitié est part de cristal dans le cœur des hommes. Elle ne comporte aucune composante sexuelle.

 

 

Elle demeure notre mystérieuse union avec d'autres personnes qui nous aident à nous relever lorsque nous tombons. Elle est cœur de la convivialité déclarée. Les jeunes meurent d'un manque d'amitié. Chez eux, elle devient parfois tellement fusionnelle qu'une simple entorse peut les mener au suicide. Davantage que l'amour pour une fille. Notre monde est en recherche constante d'une amitié authentique qu'il ne faut point confondre avec la simple camaraderie.

Elle nous aide à respirer dans les jours étouffants. Elle nous met sur le chemin de la lutte quand l'Ami souffre ou pleure. Comme disait Jacques Brel : Bien-sûr, il y a les guerres d'Irlande et les oiseaux assassinés. Bien-sûr tout ce manque de tendre...Mais voir un ami pleurer !

 

 

C'est dans un cercle amical que nous construisons un microcosme de Tendresse qui peut s'étendre plus loin encore...Par mimétisme et recherche de cette amitié infaillible. Un dicton affirme que nous reconnaissons nos vrais amis lorsque nous sommes dans la peine ou le besoin, rien n'est plus vrai. Tant de faux amis s'en vont avec nos ennuis lorsque ceux-ci demeurent.

 

 

L'amitié est précieuse dans le cœur de Dieu sinon la Bible n'en parlerait même pas. Elle est précieuse et mystérieuse car, quelle est l'alchimie qui fait se rencontrer souvent à vie deux ou plusieurs êtres ?

Grande question et faut-il d'ailleurs une réponse. L'amitié est la plus belle fleur cueillie dans le jardin du cœur à condition que son parfum soit mature.

 

 

Mais, lorsque nous vivons l'amitié à fond toutes ces questions s'estompent. C'est à nous d'en savourer les effets bienfaisants avec détachement.

 

L'amitié se vit avant de se penser. C'est ce que les grands poètes nous ont toujours dits avec de sublimes métaphores.

Découvrons l'amitié chaque jour avant que la mort nous redonne nos amis perdus.

Essayons de vivre en bon commerce avec autrui et le monde changera.

 

La racine de notre monde est l'amitié indéfectible entre les humains dans les bons et moins bons moments. C'est le soleil de la Vie quand notre ciel est dans l'obscurité. L'amitié est la sève de tous rapports humains dignes de ce nom.

 

Sans elle nous ne serions que des loups guettant d'autres loups. Elle est régulation sociale des relations humaines.

 

 

Bruno LEROY.

 

12:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

01/07/2012

Leur photo de mariage n’était plus qu’une plaisanterie.

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Leur photo de mariage, sur la table, n’était plus qu’une plaisanterie.

 

Leurs esprits avaient cessé depuis longtemps de communiquer. Ils vivaient séparés par une barricade si épaisse qu'aucune avalanche de paroles d’amour, qu’aucun effort surhumain de tendresse n'auraient pu la détruire. Ils s'étaient perdus l’un à l’autre quelque part entre la première dent de lait de l'aîné et le diplôme de la plus jeune de leurs filles.

 

Au travers des années, ils avaient déroulé le long fil de cette boule de ficelle qu'on appelle “le moi” et, chacun démêlant ses propres nœuds serrés, ils avaient cessé de se chercher l'un l'autre. Parfois, la nuit, elle pleurait en implorant les ténèbres de lui découvrir qui elle était vraiment. Et lui continuait à ronfler à ses côtés, tel un ours en hibernation, sans se soucier de l'hiver où elle se trouvait. Elle s'inscrivit à un cours d'art moderne, s'efforçant de se retrouver dans les couleurs couchées sur la toile, tout en se plaignant aux autres femmes de l’insensibilité des hommes.

 

Lui s’enfonça dans un tombeau appelé son bureau, enveloppa son cerveau de feuilles de papier couvertes de chiffres et s'enterra avec ses clients.

 

Lentement, le mur de séparation s'édifia, cimenté par le mortier de l'indifférence.

 

Un jour, essayant de se toucher l'un l'autre, ils firent face à une barrière infranchissable. Reculant devant la froideur de ces pierres, chacun s’éloigna de l'étranger qui se trouvait de l'autre côté. Car, lorsque l'amour meurt, ce n'est pas au cœur d’une bataille rageuse, ni le jour où des corps éperdus de passion commencent à perdre de leur émois.

 

Non ! L'amour expire quand il s’écroule, épuisé, à bout de souffle, au pied d'un mur qu’il ne peut plus franchir.

 

Bruno LEROY.

 

13:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |