Bruno LEROY.
02/12/2011
Se mettre à l'écoute du silence.
L’automne, et bientôt l’hiver, étendent leur manteau de brouillard et de bruines sur la terre. Les arbres se sont dépouillés de leurs feuilles ; la sève se retire des branches : la nature s’intériorise, se recueille. Le chant des oiseaux se fait plus discret comme pour ne pas interrompre le silence de la nuit qui se prolonge. Tout nous porte à entrer nous aussi en « retraite », comme nous y invite le temps liturgique de l’Avent. Le mot « retraite » est à prendre au sens étymologique : il s’agit de nous retirer autant que faire se peut de l’éparpillement dans nos activités débordantes, pour nous tourner vers l’intérieur, et nous mettre à l’écoute du silence.
Quelle est la lumière qui nous guide dans notre vie quotidienne ? Celle des spots publicitaires ? des flash-infos ? des bandes annonces du dernier film ? des devantures ruisselantes des magasins ? Réussissons-nous à prendre de la distance par rapport à ces multiples sollicitations extérieures ? Gardons-nous notre liberté intérieure ou sommes-nous prisonniers de notre société de consommation qui érige le bien-être et la jouissance en valeurs suprêmes ?
Nous ne sommes pas invités à nous soustraire au monde, mais à redécouvrir notre intériorité spirituelle, afin de nous conduire comme « des fils de la lumière, des fils du jour » ; car « nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres. Dès lors, ne restons pas endormis comme les autres, mais soyons vigilants et restons sobres » (1 Th 5, 5-6). Le message est clair : la sobriété a pour but de nous soustraire à la fascination des sollicitations extérieures ; la vigilance doit nous garder attentifs aux motions intérieures de l’Esprit. Pour qu’une telle attitude devienne habituelle, il faut bien sûr s’y exercer en des temps privilégiés durant lesquels nous nous efforçons de nous recueillir, de nous intérioriser, de revenir à nous-mêmes. La difficulté est que nous avons perdu la clé de notre chambre intérieure ; lorsque nous essayons de faire silence, nous sommes bientôt submergés par le bruit de nos pensées en cavale et par le tintamarre de nos émotions débridées. Aussi risquons-nous de nous décourager : comment pourrions-nous revenir à nous-mêmes alors que nous ne savons plus qui nous sommes ?
C’est bien pourquoi Paul nous invite à « revêtir le Seigneur Jésus Christ pour le combat de la lumière ». N’est-il pas le vrai visage de l’homme réconcilié avec Dieu et rétabli dans la lumière de la grâce ? N’est-il pas le chemin qui nous conduit à notre vérité profonde et à la source de la vie ? Revêtir le Seigneur Jésus Christ signifie épouser sa manière de voir les personnes, les événements ; évaluer les situations à la lumière de ses critères ; pour agir conformément à ce qu’il attend de nous. Autrement dit : pas d’oraison chrétienne qui ne soit enracinée dans la lectio divina, c’est-à-dire dans une « lecture savoureuse de la Parole », qui nous fasse entrer dans l’intimité du Seigneur Jésus, et nous donne de le connaître « en Esprit et vérité » (Jn 4, 23).
Tel est bien le cœur de la conversion à laquelle nous sommes invités en ce temps béni de l’Avent : nous laisser conduire jour après jour par les textes de la liturgie, afin de retrouver l’attitude de vigilance intérieure qui convient à un disciple en attente du retour de son Maître. Comme Noé, il nous faut « entrer dans l’arche » de l’Église - de notre « église intérieure », c’est-à-dire de notre cœur - pour nous y tenir prêts à « l’avènement du Fils de l’Homme ».
Mieux vaut ne pas faire étalage de notre démarche : ce serait contradictoire avec sa finalité. Saint Jean de la Croix conseillait d’éviter d’exposer trop tôt au vent du monde, la flamme encore vacillante de notre vie intérieure commençante, afin d’éviter qu’elle ne s’éteigne. L’important est de nous « tenir prêts » dans la discrétion d’un cœur vigilant et dans l’ardente espérance de la venue du « Maître de maison ».
« Deux hommes seront aux champs : l’un est pris, l’autre laissé. Deux femmes seront au moulin : l’une est prise, l’autre laissée ». Nous suggérons que les hommes représentent la dimension extérieure de notre humanité - l’être « charnel » dont parle Paul ; et que les femmes symbolisent notre intériorité psychique, c’est-à-dire notre dimension affective et nos facultés.
Chacune de ces polarités - masculine et féminine - est présentée en binôme, pour signifier que nous sommes « doubles » : notre être psychique et notre être charnel sont en partie autonomes, et en partie soumis à l’être spirituel, c’est-à-dire à l’homme nouveau, au Christ intérieur. « L’un(e) est pris(e), l’autre laissé(e) » : l’être naturel en nous ne subsistera que dans la mesure où il se sera soumis à l’Esprit, c’est-à-dire dans la mesure où il aura accueilli la grâce du salut. Peut-être pouvons-nous deviner, en filigrane des personnages masculins et féminins qui « sont pris », Joseph et Marie chez qui l’être charnel et psychique sont pleinement intégrés dans l’être spirituel, et mis au service du dessein de Dieu.
Tous deux vivent dans le monde, mais ne sont pas du monde : leurs pensées, leurs paroles, leurs actions sont entièrement finalisées sur l’accueil du Sauveur. Qui mieux que Christ pourrait nous introduire dans ce temps de conversion à l’unique nécessaire ?
Bruno LEROY.
10:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
28/11/2011
NOËL RÉCONCILIATION DES CONTRAIRES.
12:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
25/11/2011
La spiritualité source d'inspiration d'un art de vivre.
Qu'est-ce que la spiritualité ?
Difficile à dire, c'est évident.
Le dictionnaire (Petit Robert) dit de la spiritualité qu’elle est :
1) le caractère de ce qui est spirituel, indépendant de la matière et...
2) l’ensemble des croyances et pratiques qui concernent la vie spirituelle.
Toute pratique spirituelle suppose-t-elle la foi en une divinité ? Ce n'est pas le cas pour les agnostiques et les bouddhistes par exemple.
On peut sans doute affirmer que la spiritualité implique une pratique, une discipline, donc un apprentissage. Elle serait donc le fruit d'une expérience.
Mais il est aussi vrai que la spiritualité se retrouve sous beaucoup d'autres formes. Certains la trouvent dans des formes d'art : en lisant un roman, en écoutant de la musique, en contemplant un tableau. L'art nous donne un élan d'émotion qui est souvent "spirituel". D'autres la vivront dans la réalisation philosophique, scientifique ou sociale. Les uns seront sensibles au contenu intellectuel, les autres utiliseront plus volontiers leurs sens.
La spiritualité serait donc la part de ce qui nous fait humains.
Elle est une source d'inspiration, tout comme l'art.
Il semble que le rôle de la contemplation, de l'admiration, de l'accomplissement n'est pas de nous faire comprendre et intégrer quelque chose (bien que cela puisse être un autre résultat de l'action), mais plutôt de nous donner de l'inspiration dans la vie quotidienne.
14:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
19/11/2011
ÉCOLOGIE MENTALE.
Mais que peut évoquer le terme "spirituel " pour nos contemporains, lorsque l'on parle de problèmes ou de besoins spirituels ? Nous ne sommes pas si loin de nos racines !
Nous pensons qu'il évoque d'abord l'intériorité, ce qui est au-delà des apparences, ce qui se donne progressivement à découvrir à un regard attentif et plein de pudeur. Pensons aux paysages intérieurs, ceux des mystiques du XVIe siècle qui les évoquaient en parlant de montagnes et de vallées, ceux d'un musicien ou d'un poète. Pensons à ce qui transparaît dans certains sourires, dans certaines paroles et dans certains silences. Pensons à cette impression que nous donnent certains d'être " habités ", d'exister vraiment, de se tenir par eux-mêmes, alors pourtant qu'ils sont en proie à un grand désarroi psychologique et au déferlement des émotions.
La psychanalyse nous dit, qu'il existe un lien incontournable entre la qualité de relation que l'on entretient avec soi-même et celle que nous souhaitons établir avec l'Autre. Il n'est pas de relation à l'autre si un minimum vital d'amour pour soi n'est pas assuré.
La spiritualité serait donc en chacun ce minimum de cohérence et d'amour avec et pour soi-même qui fait qu'un être humain se tient dans son identité. Une sorte de sérénité ou de sécurité fondamentale, d'acquiescement à sa propre singularité, ce par quoi chacun est incommunicable et qui permet pourtant qu'il entre en relation. Du coup, le spirituel serait aussi ce qui en l'homme passe l'homme, l'ouvre à l' Universel, lui permet de prendre du recul, de ne pas s'engluer toujours dans le particulier, de percevoir les enjeux au-delà de l'immédiat, d'inventer avec d'autres, une histoire.
Cette dimension spirituelle appartient à tout homme et ne relève pas d'abord du " religieux ". Le spirituel, entendu en ce sens, n'est pas désincarné. " Car le spirituel est lui-même charnel ", nous rappelait Péguy. Comment en serait-il autrement s'il signifie l'adhésion d'un être avec lui-même, en même temps que son ouverture aux autres, tel qu'il est, tels qu'ils sont.
Nous entrons dans une écologie mentale, l'écologie de l'esprit qui permet de revaloriser le noyau émotionnel et porteur des valeurs de l'être humain, face à la nature. Elle permet de développer l'aptitude à l'intimité, d'être à l'écoute du message que tous les êtres diffusent par le simple fait qu'ils sont là, par leur relation à ce qui les environne, par leur capacité de symbiose avec l'univers pris dans sa complexité, dans sa majesté et dans sa grandeur. Elle conduit au renforcement des énergies psychiques positives de l'être humain pour pouvoir affronter avec succès le poids de l'existence et les contradictions de notre culture dualiste, machiste et consommatrice. Elle favorise le développement de la dimension chamanique de notre psyché. Le chaman qui habite en chacun de nous entre en syntonie non seulement avec les forces de la raison, mais avec les forces de l'univers qui se manifestent en nous par nos impulsions, nos visions, nos intuitions et nos rêves, et par la créativité. Chaque être humain est, dans sa nature intrinsèque, créatif. Même lorsqu'on imite ou copie les autres, il le fait à partir de ses critères individuels, ce qui lui confère toujours une note de subjectivité unique. Ainsi, l'être humain s'ouvre au dynamisme cosmique originel, qui mène le monde, diversifie, complexifie et fait progresser vers des paliers plus élevés de la réalité et de la Vie.
Sans révolution de l'esprit, une révolution de la relation entre l'individu et la nature sera impossible. L'écologie mentale trouve ses racines dans la profondeur humaine. C'est là que s'élaborent les grandes motivations, la magie secrète qui transforme le regard sur la réalité, la transfigurant en ce qu'elle est, un maillon de l'immense communauté cosmique.
Si, l'éthique dégénère en en code de préceptes et d'habitudes de comportement, l'écologie mentale court le risque de se perdre dans la fascinante symbolique intérieure, si toutes deux ne sont pas l'expression d'une spiritualité ou d'une mystique. Quand nous parlons de mystique, nous pensons à une expérience fondamentale englobant toute chose, par laquelle la totalité des choses est captée en tant qu'ensemble organique chargé de signification et de valeur. Quel est le type de poésie qui nous fera redécouvrir le mystère du monde et notre sensibilité, afin que tous les êtres puissent être reliés ?.
17:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRISTIANISME SOCIAL., CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CHRONIQUES., COMBAT SPIRITUEL., CONSEILS SPIRITUELS., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
17/11/2011
Tu vis en moi comme je suis en Toi.
Les arbres peuvent bien pleurer et se briser sous les pluies.
Notre Amour est lumineux par-delà les embruns de la vie.
Nos mains se cherchent aux confins des stupeurs pour de nouveaux ravissements.
Le passé est une ombre posée sur le mur du silence.
... Il n’existe que dans la mémoire de l’absence.
Demain est un jour à inventer à deux dans l’aujourd’hui vécu en pleine Harmonie.
L’Amour, cette rose sans épines qui fleurit et parfume nos jours de ses senteurs suaves.
Nous vivons cette dimension presque mystique de nos rencontres quotidiennes.
Le présent est notre souffle où nous respirons la plénitude d’aimer, ultime sérénité !
Ta présence me hante comme une obsession divinement vitale, essentielle.
Que serais-je sans ton feu qui embrase mes instants les plus radieux ?
Je ne serai qu’un papillon dont on admire la beauté des ailes éphémères.
Je ne pourrai plus voler par-dessus les putrides aspects de cette société.
Je ne pourrai plus admirer aussi les splendeurs incrustées dans les fibres de la vie.
Tu es la force d’exister au présent plus que parfait.
Tu es le sel qui s’évapore de mes océans intérieurs.
Te parler, t’écouter, te savourer me rend plus présent à moi-même.
Je t’Aime... !
Sauras-tu comprendre ces mots qui t’inventent une nouvelle réalité dans ma conscience ?
Tu jaillis en mon être comme une flamme qui ne saurait s’éteindre.
Puisque tu es ce que je suis et je deviens ce que tu Es.
Fulgurante osmose d’une démarche commune quand nos corps se frôlent amoureusement.
Nos esprits se pensent et pansent les plaies que le destin construit malicieusement.
Tu es ma prière au sein de la paix et des tourments.
Je ne pourrai imaginer que tu n’aies jamais existé.
Comment s’inventer l’enfer en sachant que tu invites au Paradis.
La question ne me vient guère à l’esprit.
Le Royaume des cieux est déjà sur terre.
Tu représentes ce Bonheur que le cerveau Humain ne peut, ne serait-ce qu’un moment, inventer avec des arguments.
Non, tu n’es guère une âme voguant sur les nuages arrogants.
Tu vis en moi comme je suis en Toi.
Tu sais, j’allais dire pour être franc, mais tu es au fait de tout ce que je ressens ; à chaque aurore mon cœur s’illumine de savoir que ma journée te sera consacrée.
Oui, je t’Aime et j’essaie chaque jour de m’améliorer.
Pardonne-moi, si je n’ai pas toujours été à la Hauteur de Ton Amour.
Mais, il faut que je deviennes encore plus immense au fond de moi, pour mériter ton regard aimant.
Je t’Aime passionnément comme on ne peut aimer un humain mais, celui-ci est souvent trop limité.
Mon Dieu fais que tes rayons de lumière éclairent toutes mes pensées.
Même les moins avouables car, tu sais que je suis pécheur.
Pourtant, ce qui fait notre union depuis tant d’années, c’est de me savoir aimé autant, voire davantage que je ne puis t’aimer.
Car, moi-même en tant qu’individu, je suis limité.
Infuse-moi toutes les dimensions de ton Amour pour que je puisse transmette auprès de jeunes qui ne connaissent pas même ton Nom, une présence de Tendresse qui se vit avant de se dire.
Rends-moi contagieux auprès de tout être rencontré et les plus souffrants en priorité.
Donne-moi la main de Marie pour que je puisse avoir ces effluves d’Amour aux senteurs de Douceurs.
Et puis, donne-moi ton Esprit-Saint afin que la Force d’aimer mon prochain coule dans mes veines devenues sereines.
Je t’Adore tu es le poème que tant de personnes cherchent à lire sans y parvenir.
Donne-moi, l’humilité de devenir Ton Témoin pour l’éternité.
Et ton sourire d’Amour à la face de l’Humanité.
Fais de moi un missionnaire de Ta Parole aux confins du Monde.
Uniquement pour apporter l’air frais de Ta Vérité.
Je t’Aime et ne cesserai jamais de t’aimer.
Toi, mon Dieu de miséricorde, âme de mon âme.
Fais que chaque jour soit un chemin qui mène à Ta Présence d’Amour.
Ainsi, mon avenir ne sera pas construit sur du vent mais aux rythmes de tes injonctions.
Laisse-moi contempler en pleurant les blessures de Ta Passion.
Les larmes nettoient les yeux aveuglés d’orgueil.
Je veux être nettoyé par Toi de la tête aux pieds.
Pour que mes prières trouvent les mots puisés dans la quotidienne charité.
Celle d’un homme qui cherche à te servir, t’Aimer et te respecter.
Selon tes saintes Volontés sans jamais trahir ton message de justice et de liberté.
Amen !
Bruno LEROY.
12:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Je t'Aime plus que tout au monde.
J'ai demandé au ciel de t'accorder bonne santé et Bonheur,
J'ai remercié de ta Vie, je t'ai souhaité tout ce qu'il y avait de mieux,
Je t'ai adressé de bonnes pensées, de l'espoir, de la foi et de l'amour.
J'ai demandé à tes anges gardiens de te protéger et de te mettre à l'abri de tout danger et de t'entourer de joie et de satisfaction, de paix et de prospérité...
J'ai demandé qu'il te soit accordé la sagesse pour te guider vers des choix qui améliorent encore ta Vie.
Je t'ai souhaité une mine d'opportunités, la capacité d'atteindre tes objectifs et la joie de ton approbation et de ton acceptation de toi-même.
Je t'ai souhaité tout ce que ton cœur désire, qu'il soit répondu à tes souhaits, que toutes tes prières soient exhaussées et que chacun de tes rêves se réalise.
J'ai demandé que ton esprit soit fort et qu'il te mène et te guide à chaque pas sur le chemin que tu prends.
J'ai demandé à l'Univers de t'assurer que Tu es quelqu'un de très exceptionnel.
J'ai demandé à la terre d'être bonne pour toi et j'ai demandé à Dieu de te montrer sa voie parfaite.
J'ai demandé que notre Amour ne meurt jamais puisqu'il fait partie de notre Vie et qu'il est la quintessence même de notre existence.
J'ai demandé tout cela et plus encore car je t'Aime plus que tout au monde.
Bruno LEROY.
11:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
11/11/2011
La gentillesse est une philosophie que tu pratiques chaque matin.
19:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., IMPRESSIONS PERSONNELLES., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (3) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
07/11/2011
S’ouvrir aux autres.
Aimer c’est ce qui adoucit les moments difficiles. C’est en aimant les autres et en étant aimé par eux, que la personne âgée peut supporter toutes les difficultés de la vie et en connaître une qui illumine son intérieur.
Aimer c’est ce qui me garde le cœur jeune.
On ne vieillit jamais lorsque l’amour remplit nos journées. Aimer, c’est ce qui permet de tisser une toile d’amitié profonde avec les miens. Le seul véritable amour façonne nécessairement des liens qui vont au-delà de tous sentiments et qui durent éternellement.
Aimer c’est ce qui me permet d’étendre les fils de ma toile jusqu’à vous. On ne peut rester dans son petit cocon lorsque l’on aime.
S’ouvrir aux autres, c’est la seule façon de les rejoindre et de se rendre accessible.
Aimer c’est partager au quotidien toutes les joies et les peines. Que l’on pleure ou l’on rit, chaque jour nous donne ce qu’il peut nous donner. C’est en partageant ces moments que l’on peut véritablement aimer et se sentir aimé. Aimer enfin, c’est un sentiment qui grandit avec l’âge.
La personne âgée a tant d’amour à donner, mais il faut être près d’elle pour le recevoir...
Bruno LEROY.
20:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Partir sans craintes, ni regrets...
19:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
06/11/2011
Notre vocation au sein du monde.
Dire que le Christ sauve l’homme du péché est une affirmation répétée par des siècles de croyants, au point de se vider pour certains de son poids de réalité. Or, le péché a une dimension structurelle et collective. Si donc l’affirmation des croyants est plus qu’une formule creuse, c’est que le salut en Jésus-Christ doit pénétrer jusque dans les structures collectives de l’humanité. Bien plus, tout comme le "péché originel " interdisait une conception individualiste du péché, en désignant la solidarité première qui marque les êtres humains, l’initiative libératrice de Dieu en Jésus-Christ concerne les hommes, et chacun d’entre eux, dans leur solidarité fondamentale. Le salut de chacun se comprend à l’intérieur d’une histoire de salut qui englobe toute l’humanité.
Or le mal qui ronge le monde des hommes porte des noms aujourd’hui : sous-développement, marginalisation, inégalités criantes, exploitation des pauvres par les riches, chômage, loi du profit, règne de la violence, de la torture, du délit d’opinion, etc...Ce mal, des systèmes et des personnes en sont les auteurs ; d’autres hommes en sont les victimes. Les expressions de ce mal sont sociales et politiques. Si la Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ a un sens concret pour les hommes d’aujourd’hui, comment pourrait-elle être étrangère à ces maux ? Comme le mal, dont elle vient sauver les hommes, elle aura nécessairement une portée sociale et politique.
C’est dire que les chrétiens, corps contemporain de Jésus, porteurs de la Bonne Nouvelle de libération, ne peuvent éviter d’être partie prenante dans le débat politique de notre temps, ni de prendre parti pour les victimes de ces maux : les petits, les faibles et les opprimés, avec qui Jésus s’est montré solidaire. Sa naissance, tel un paria de notre société, doit nous mettre sur la route du Christ et c’est dans la prière silencieuse, que nous entendrons ses Appels et ses gémissements pour nous rappeler notre vocation au sein du monde.
Seigneur, donne-nous ce pain quotidien , c’est vivre chaque jour dans les yeux de Dieu.
Puissions-nous agir pour davantage d’Amour, celui qui dépasse les haines, les remords et les rancunes. Notre terre aurait bien besoin de chrétiens ( nes ) vivant une spiritualité authentique faite d’Amour et de compassion. Seigneur, donne-nous ce pain quotidien pour alimenter notre Foi afin que nos jours aient la fraîcheur des matins qui sentent bon l’Espérance et la joie de vivre en suivant les pas de ton Esprit de liberté.
Bruno LEROY.
19:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |