07/09/2011
L’Esprit prolonge l’œuvre de rédemption et de libération.
L’Esprit Saint fut envoyé, comme le Fils, pour compléter et prolonger l’œuvre de rédemption et de libération intégrale. Le domaine privilégié de son action, c’est l’histoire. Comme un coup de vent ( un « esprit » au sens biblique ), il est présent en tout ce qui suppose mouvement, transformation et croissance. Il n’est point de cloisons étanches pour lui, il souffle où il veut, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’espace chrétien. Il saisit les personnes, les remplit d’enthousiasme, leur confère des aptitudes et des charismes particuliers pour transformer la société et la religion, briser les institutions sclérosées et créer des choses nouvelles.
Il se rend agissant d’une façon toute spéciale dans les luttes et les résistances des pauvres. Et ce n’est pas sans raison que la liturgie nomme « Père des pauvres » celui qui leur donne le courage de faire face jour après jour au difficile combat pour leur propre survie et celle de leurs familles, de trouver des forces pour supporter les oppressions du système socio-économique qui les exploite et qu’ils ne peuvent changer d’un jour à l’autre, de conserver vivante l’espérance que quelque chose peut toujours s’améliorer et que, unis, ils pourront historiquement se libérer.
La piété, le sens de Dieu, la solidarité, l’hospitalité, la force d’âme, la sagesse de vie, tissée de souffrance et d’expérience, l’amour pour les enfants et ceux des autres, la capacité de célébrer et de se réjouir jusque dans les pires conflits, la sérénité face à la dureté des luttes de l’existence, la perception de ce qui est possible et viable, la modération dans l’usage de la force, la résistance presque illimitée à l’agression persistante et continuelle du système économique et à la marginalisation sociale qu’elle provoque, toutes ces choses sont des dons de l’Esprit, c’est-à-dire des formes de Son ineffable présence et de son action au milieu des opprimés.
L’Histoire des luttes menées par les opprimés pour leur liberté est l’histoire que la flamme de l’Esprit Saint allume dans le cœur divisé de ce monde. C’est grâce à l’Esprit que jamais ne s’éteignirent et que jamais ne s’endormiront sous la cendre de la résignation l’idéal d’égalité et de fraternité, l’utopie d’un monde qui rendrait plus facile d’ Aimer et de reconnaître dans le visage de l’autre les traits maternels et paternels de Dieu.
Bruno LEROY.
11:11 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
04/09/2011
LE MAL A DIT LA MALADIE.
En général, il est extrêmement rare que les beaux-fils aiment leur belle-mère. Je ne veux guère faire exception au paysage formaté des idées préconçues par pure provocation. Mais, la mienne est la beauté humaine incarnée avec tous les sentiments nobles que cela comporte. La tendresse, la justesse, l'empathie, la joie de vivre, le bonheur de faire et d'être.
Les relations avec mon beau-père sont plus évanescentes.
Oui, celle que nous surnommons tous " mamy " est notre boussole, notre étoile du matin.
Cependant, peu de temps avant les Vacances d'été le firmament s'est assombri. Mamy avait subie une intervention chirurgicale du sein pour un méchant cancer ; il y a de cela plus de dix ans.
Son bras se mit à gonfler de façon inattendue au point de provoquer de terribles douleurs.
Les examens médicaux ont révélés un cancer des ganglions à un stade avancé. Mais Mamy se bat pour garder la tête hors de l'eau malgré une océanique fatigue.
Moi et ma femme n'avons que nos prières à proposer dans ce ravin où sombrent les sourires joviaux.
Tout le monde croit en sa guérison et vraiment, nous l'espérons de tout cœur. La chimiothérapie affaiblit Mamy mais, nous pensons que cela est pour son bien.
Que faire lorsque le ciel s'assombrit aussi brutalement avec violence ?
Il faut choisir l'Essentiel et laisser tomber les ennuis superflus.
Je sais que dans ce terrifiant cyclone, Mamy sortira avec force de son combat.
Elle devait aller à Lourdes lorsque sa maladie fut décelée.
Faisons en sorte que sa guérison soit une sorte de miracle à distance.
Quoique que Dieu est dans notre âme habitée de Sa présence.
Alors, prions pour qu'un signe en forme de clin d'œil nous parvienne.
Je vous assure cela fera rire Mamy aux éclats si elle recouvre sa santé perdue. Je sais que son cœur prie pour déchirer la Lumière qui lui permettra de voir l'avenir d'un regard plein d'espoir.
Courage, Mamy, nous sommes avec Toi sur le même bateau à contempler les flots qui désirent tant nous briser. Nous ne nous laisserons pas faire par un destin qui veut nous couler.
Nous marcherons ensemble vers demain d'un pas serein et confiant en attendant la rémission souhaitée du tréfonds de notre être. Le mal a dit qu'il se tairait, peut-être.
Le soleil ne saurait éteindre le jour !
Bruno LEROY.
16:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., IMPRESSIONS PERSONNELLES., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
03/09/2011
Là où les mots perdent leur réalité.
Pour te donner le Bonheur j'inventerai des horizons,
Des superlatifs pour enrober de fleurs tes passions,
Des mots réalistes pour rendre au présent tes projets,
Et donner vivants aux ciels tes rêves emmurés,
Je donnerai mon âme aux sourires de ton coeur,
Et le feu de mes flammes pour détruire tes malheurs,
J'entrerai en prières et invoquerai les anges,
Pour qu'ils gardent à jamais ta joie d'exister,
Que tes éclats de rire enchantent et dérangent,
Les Hommes dont le regard fait souvent pleurer,
Je passerai toutes les mers oubliées,
Dans les cimetières de nos pensées,
Et j'inventerai des couchers de soleils,
Où les scintillements deviendront réels,
A force de vouloir t'inventer des histoires,
Je te ferai princesse ou fée selon les bribes,
Qu'il reste en mon domaine de mémoire,
Je te donnerai ce souffle de l'être libre,
Qui vient du profond de moi-même,
Comme une semence qui germe,
Dans cette vérité de notre Amitié,
Rien ne saurait nous séparer pas même,
Les routes et les ruissellements des années,
Non rien ne saurait interdire de s'aimer,
Dans cette pureté cristalline de l'Amour,
Celle qui commet les plus intenses audaces,
Que le temps de sa main jamais ne menace,
Le présent de l'amitié, l'amour, la respiration,
Est l'instant vécu dans l'éternité,
Là où les mots perdent leur réalité,
Pour devenir des hymnes de tendresse,
Que l'espace seul imagine en caresses,
Pour donner du Bonheur à profusion,
Dans les corps consistants de la raison,
J'inventerai un paysage paradisiaque,
Pour te redire à quel point je ne puis mentir,
Les sentiments sont des ombres maniaques,
Qui veulent servir la Vérité sans la trahir,
Cette certitude d'aimer et d'oser le dire,
C'est toujours la Joie réciproque qui entre,
Et ne ferme jamais la porte pour laisser le Vent,
S'imprégner de cette ultime mystique du chantre,
L'Amour est une allégresse qui progressivement,
Enchante le monde en lui offrant tel un Hommage,
La certitude que la vie vaut la peine d'être vécue,
Mais pas sans Toi ma douce et splendide inconnue,
Dont je connais pourtant les plus divins secrets,
Ceux qui font que tu demeures toujours dans la dignité,
Cette force de voir le jour et de regarder ses aspérités,
Ne jamais baisser les bras face aux multiples adversités,
Toi seule est capable de t'inventer un Bonheur,
J'avais imaginé moult desseins pour ton coeur,
Et je sais que ta puissance d'Aimer tout être rencontré,
Donnera à ta Vie tant de Joies que j'avais espérées,
Et qui sont déjà en toi de toute éternité...
je savais que l'Amour te donnerait des ailes,
Tu t'envoles désormais vers les merveilles,
Le tréfonds des bruissements de tes convictions,
Donnent à ton amour oblatif toutes raisons,
Elles font partie de toi comme un battement,
Permanent et harmonieux cependant,
Elles étaient cachées pour ce monde matériel,
Elles se révèlent en ta dimension spirituelle,
Mystiques de l'Amour nous resterons toujours,
Pour Témoigner qu'il existe une Présence d'Amour,
Le Bonheur ne se trouve qu'en Soi au creux des vagues,
Nacrées par les rosées où les pensées semblent divaguer,
L'équilibre d'être en possession de soi-même,
Se trouve dans l'amitié, l'amour , la Vérité,
De s'aimer et se savoir aimé sans intérêt,
Par gratuité savoir que nous sommes précieux,
Nous rend étrangement et invinciblement Heureux.
Bruno LEROY.
21:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CONVERSIONS, GOSPEL, LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO., LITTÉRATURE., POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Comme une douce respiration.
Je ne suis qu'une braise qui invente le feu,
Je suis la pénombre au fond de tes yeux,
Mon amour la vie est un souffle admis,
Parmi les humains qui me sourient,
Mon amour le vent tu n'es que le temps,
D'un espoir permis et souriant,
Qui ne respirera plus demain,
Mon amour la vie tu es mon chemin,
Où mes interdits me donnent la main,
Pour passer le pont des rêves ensoleillés,
Mon amour la vie tes bras parfumés,
Me donnent envie de toujours t'aimer,
Malgré les soucis, les idées figées,
Que tu n'apprécies presque jamais,
Mon amour la vie j'ai Dieu dans mes poumons,
Comme une douce respiration,
Qui inspire ma raison et croit en mes illusions,
Mon amour la vie comme il est bon,
De chavirer ainsi en freinant ses passions,
Mon amour la vie il pleut ce matin,
La brume semble vouloir t'éteindre,
Mon amour la vie les larmes du ciel,
Sont d'immenses sourires qu'on devine,
Lorsque l'âme est claire et limpide,
Mon amour la vie le soleil est mort,
Mais tombent tes cris tels des remords,
Mon amour la vie tout semble chavirer,
Et pourtant je t'aime en découvrant tes regrets,
Que les hommes ont instaurés,
Pour te défigurer par leurs saloperies,
Mon amour la vie quoique tu deviennes,
Tu demeures sacrée aux soupirs de mes veines,
Mon amour la vie tu sais que je t'aime,
Quand de la Liberté tu fais un mirifique poème.
Bruno LEROY.
21:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO., POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
02/09/2011
DURE MÈRE PAR FRANCOIS BÉRANGER.
Pour ne jamais oublier et...surtout agir pour un monde meilleur. Illusions, utopies, peut-être...mais regardons les réalités en face. Cessons de nous voiler la face !
Et tant pis, si certaines images heurtent la sensibilité des assis confortablement dans leur conscience obscure. Le Monde gémit du tréfonds des entrailles, écoutons ses cris puis mettons-nous debout !
Bruno LEROY.
12:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES., CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO., MILITANTISME. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
01/09/2011
IL N'EST JAMAIS TROP TARD !
Si vous n’avez pas encore accompli votre rêve le plus cher, il est tentant de vous laisser ronger par les regrets.
Mais ne succombez pas à cette amertume ! L’électricien rêve peut-être de devenir comptable tandis que le comptable rêve de devenir médecin, comme vous rêvez peut-être d’accomplir quelque chose d’extraordinaire, tout en vous morfondant chaque jour dans votre coin, sans oser vous lancer dans l’aventure ! Il n’est jamais trop tard ! Il faut seulement vous battre pour réaliser votre rêve, quel qu’en soit le prix ! N’écoutez pas ceux qui se plaignent sans cesse parce qu’ils n’ont jamais eu le courage de se lever de leur chaise confortable et qui voudraient que vous fassiez de même ! Votre mission n’est pas de vivre le plus longtemps possible, mais de vivre le plus intensément possible !
Charles Lindberg le premier aviateur à traverser l’Atlantique a dit un jour: “Si je réussis à vivre et à voler encore dix ans avant de m’écraser au retour d’une mission, alors ma vie aura valu la peine d’être vécue !” Pour qui la vie a-t-elle le plus de valeur, pour le pilote qui passe son temps à accomplir son rêve ou le misérable avare qui passe son temps à préserver chaque minute de sa précieuse existence à la manière des centimes qu’il accumule dans son coffre ?
Votre vie jusqu’à aujourd’hui n’a peut-être été qu’une longue préparation pour l’accomplissement d’un seul rêve ! Après s’être retiré de la vie politique, Winston Churchill se lança dans l’écriture au point d’obtenir le prix Nobel de Littérature ! Quand l’homme d’affaires allemand Heinrich Schliemann prit sa retraite, il poursuivit son rêve de toujours: retrouver l’antique Troie. Et il réussit dans son entreprise folle !
Oui, le temps passe, les jours s’évanouissent, les années s’enfuient... alors ne remettons pas au lendemain ce que vous pouvons faire aujourd’hui !
Bruno LEROY.
20:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
31/08/2011
Le chemin du Bonheur.
Dans toutes les activités humaines, dans la vie banale et courante de tous les jours, dans le boire et le manger, dans les rires et les pleurs, éprouve la présence de Christ.
Avec Christ dans l’aventure du travail ; avec Christ dans l’aventure de la douleur ; avec Christ dans l’aventure de la mort.
Chaque jour, dans mes fonctions d’éducateur de rue, je vois Christ me parler lorsque tu évoques tes blessures. Je vois Christ rire quand ton rire éclate comme le diamant sur ton visage meurtri. Je vois Christ pleurer quand tes parents ont fermé la porte de leurs coeurs. Je vois Christ bafoué, battu, massacré mais aussi, heureux de vivre quelques moments de paix. Je vois Christ trop souvent crucifié par la haine des hommes. Ou leur indifférence.
Alors, je me dis intérieurement que Dieu est partout au milieu des hommes et surtout, dans la rue là où le malheur, la pauvreté, la violence s’abattent comme des fatalités qu’elles ne sont pas. Oui, je me dis, Dieu est dans la rue et c’est bien ainsi. Le soir en rentrant chez moi, je prie en me souvenant des visages qui habitent encore ma conscience et je confie tout à Dieu. Il sait bien ce que tu vis et mieux que moi, puisqu’Il te suit jours et nuits dans les rues que tu arpentes avec ton désespoir.
Offre au Seigneur tous les instants de ta Vie !
C’est l’unique chemin qui mène au Bonheur. Si tu doutes de mes dires, fais cette expérience, car ma Foi ne se résume pas à des textes, aussi beaux soient-ils, à apprendre mais à l’expérience d’une spiritualité vécue au quotidien avec discernement.
Bruno LEROY.
21:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
30/08/2011
Le père Guy Gilbert sur Twizz Radio.
20:07 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LE REGARD DE BRUNO., LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
29/08/2011
AARON NEVILLE CHANTE AVE MARIA.
Aaron Neville nous interpréte avec sa voix cristalline et angélique
" AVE MARIA " en Latin.
Ce chrétien aux muscles d'acier exprime toute la douceur de son âme.
Bruno LEROY.
17:07 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES., GOSPEL, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Devenez Membre de l'Association du Père Guy Gilbert.
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Devenez Membre de l'Association du Père Guy Gilbert.
10:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LE REGARD DE BRUNO., LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |