07/02/2011
Quel est le visage du pauvre évangélique ?
C'est tout homme qui place son être et son pouvoir au service de Dieu et de ses frères ; c'est celui qui ne se centre pas sur lui-même, qui ne place pas sa confiance, le sens de sa vie et de son action dans la jouissance de ce monde et l'accumulation des biens, nom, renommée et gloire, mais qui s'ouvre avec gratitude à Dieu, sert les autres, même son ennemi, avec désintéressement, et élabore des moyens susceptibles d'engendrer une vie plus digne pour tous.
Par opposition à une société de consommation et de profit, le pauvre évangélique use avec modération des biens de ce monde et en les partageant ; il n'est ni un ascèse rigide qui méprise la création, faite bonne par le Père, et les choses excellentes qu'il a mises à la disposition de tous, ni un gaspilleur qui dépense sans compter pour le plaisir de jouir égoïstement. Le pauvre évangélique est celui qui se rend disponible à Dieu pour réaliser son projet dans ce monde et qui devient, pour cette raison, instrument et signe du Royaume de Dieu.
Voilà pourquoi le pauvre évangélique se montre solidaire avec les pauvres et va même jusqu'à s'identifier à eux, comme l'a fait le Jésus historique. Il est pauvre évangélique à un degré éminent celui qui n'est pas lui-même un pauvre socio-économique mais se fait l'un d'entre eux par amour et solidarité, lutte à leurs côtés contre leur pauvreté injuste, et cherche avec eux la Libération et la Justice. Il ne glorifie pas la pauvreté matérielle puisqu'elle est le fruit du péché de l'exploitation, ni la richesse qui est le signe de l'accumulation qui opprime et exclut, mais il exalte et réclame la Justice sociale pour tous.
L'amour pour le pauvre se charge parfois d'une intensité si forte qu'il engage un grand nombre d'hommes et de femmes à s'identifier aux pauvres socio-économiques et aux discriminés, à partager leurs souffrances, à prendre part à leurs consolations mutuelles et même à mourir avec eux avant le temps.
Telle est la libération parfaite, car non seulement la personne s'est libérée d'elle même mais aussi, à la suite de Jésus, le pauvre de Nazareth, elle s'est libérée pleinement pour les autres et pour Dieu, caché en eux. Les pauvres évangéliques cherchent, à la lumière des défis lancés par les pauvres concrets, à penser et attiser la dimension libératrice de la foi pour que, dès maintenant dans l'histoire, on puisse cueillir par anticipation les fruits du Royaume, principalement la reconnaissance du Père, l'accueil de la filiation divine, la Vie et la Justice pour tous, et la Fraternité Universelle.
Bruno LEROY.
20:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CONSEILS SPIRITUELS., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
05/02/2011
TOUT SACRIFIER SAUF L'AMOUR.
- Être capable d’accepter l’autre tel qu’il est
- Être capable de s’accepter soi-même, tel qu’on est
- Être capable de dire : moi, je pense différemment, mais ça ne m’empêche pas d’aimer, d’avoir un cœur
- Être capable de traiter l’autre comme je voudrais qu’on me traite
- Être capable de reconnaître que l’autre peut avoir raison
- Être capable de reconnaître ses torts, en les reconnaissant, on se grandit
- Être capable de réaliser l’autre tel qu’il est, et non tel que je voudrais qu’il soit
- Être capable de dire : je te félicite !
- Être capable de dire : excusez-moi !
- Être capable de pardonner
- Être capable d’écouter l’autre sans le répéter à d’autres
- Être capable de retenir sa langue afin de ne pas offenser
- Être capable d’encaisser des coups sans vouloir les remettre
- Être capable d’accepter d’être dérangé par les autres
- Être capable de sacrifier de son temps pour le dédier à l’autre
- Être capable de dire Merci !
- Être capable de dire ensemble : Notre Père que ta volonté soit faite, pardonne-nous
- Être capable de tout sacrifier, sauf l’Amour !
21:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., MÉDITATIONS., POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT., POÉSIE SPIRITUELLE., POÉSIES SPIRITUELLES., POUR LES JEUNES., Prières, Prières., RÉFLEXIONS ET PENSÉES, RÉFLEXIONS LITTÉRAIRES., RÉFLEXIONS., SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
04/02/2011
Nos Jeunes se fichent pas mal de nos idéologies.
Nos sociétés contemporaines sont en manque de repères et c’est un euphémisme de le dire.
Je ne suis pas contre les combats qui grandissent l’Homme, puisque je suis le premier à me lever.
La Foi en Dieu-Amour n’est liée à aucune idéologie : elle se vit pour en donner Témoignage ! Que nous ayons des sensibilités différentes sur les politiques de notre Pays, très bien, c’est le mécanisme de la démocratie en marche.
Pendant que nous tergiversons, les Jeunes nous regardent. Ils se disent que les adultes se battent entre-eux pour des futilités. Et comme, ils ont raison, ne trouvez-vous pas ?
L’important, voire l’essentiel est de vivre notre Amour de Dieu dans la prière afin de devenir des combattants de l’Espérance en ce Monde. La Bible n’est pas un programme politique au sens où nous l’entendons. Remettons de l’Amour, de la la Liberté avec pour épouse la Vérité du Christ, au coeur de nos existences.
Cessons, Frères et Soeurs de combattre le vent qui s’échappe entre nos doigts. Soyons rayonnants de la Lumière de Dieu auprès de tous ceux et celles qui nous rencontrent. Notre Amour ne saurait subir nos incohérences.
Les Jeunes et les plus meurtris de notre société attendent de nous que nous vivions librement notre Foi sans faillir. Sans prosélytisme, évidemment. Ils attendent que nos convictions traversent leurs coeurs. Dès qu’un Homme, affirme haut et fort ses principes qui lui permettent de donner sens à sa vie ; nous hurlons qu’il est conservateur et ne l’acceptons pas. Dès que nous évoquons les problématiques de violences, d’incivilités de nos sociétés, nous hurlons que nous sommes en manque de repères. Tout cela, n’est-ce point le summum de notre individualisme qui veut s’affirmer ?
Il est urgent de montrer l’exemple aux Jeunes d’une cohérence de vie collée à la peau de notre Foi. Nous sommes en train de montrer le contraire...
Nos Jeunes se fichent pas mal de nos idéologies, ils veulent vivre dignement, tout simplement. La question que je me pose est celle du petit enfant qui dit à sa maman : pourquoi, toi et papa vous vous battez tout le temps ? Pourquoi, nous adultes, ayant l’ossature d’un vécu riche en expériences, ne sommes nous point des transmetteurs de Paix et de cohérence ? Tout simplement en vivant dans les bras de Dieu pour entendre les gémissements de l’Esprit-Saint qui nous indique le chemin au quotidien. Pour le bien-être de notre Humanité. Plus jamais la guerre mais, la construction d’une vie donnée aux autres par la force de convictions qui nous habitent et le la tendresse d’Amour du Christ qui loge dans nos moindres respirations.
Donnons une âme à ceux et celles qui croient l’avoir perdue alors qu’elle sommeille seulement. Donnons un Souffle à notre militantisme chrétien pour exprimer la Beauté de la vie!
Oui, donnons le Don de nous-mêmes aux autres et nous serons dans la droite ligne de l’Évangile qui nous donne en retour des valeurs immuables ! Merci pour tous les pauvres de la Terre et les jeunes qui se demandent qui pourra leur indiquer, leur dévoiler le sens de leurs propres existences. Non, plus jamais la guerre mais, l’Amour entre nous, dépassant nos différences !
Bruno LEROY.
18:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Le reste, madame, on s'en fout !
Des millions d'hommes meurent de faim, l'injustice, l'obscurantisme sont partout ; on arrête, on emprisonne, on déporte, on torture, on répand le sang, on diffuse le mensonge corrupteur, on entretient l'analphabétisme, on étouffe les idées généreuses, on anéantit les consciences - pendant ce temps-là, nos célébrités littéraires font de la littérature confortable, c'est-à-dire du pur fumier, se prostituant au public de toutes les façons, notamment par l'intermédiaire de cette entreprise de décérébration qu'est notre actuelle télévision. Entre gens de bonne compagnie, on brode sur des idées usées - mais ce qui compte aujourd'hui, c'est la faim dans le monde, la non-culturisation des masses, la pollution de la nature par l'abus chimique, la démographie anarchique, les menaces de l'arsenal nucléaire. Le reste, madame, on s'en fout !
18:14 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
01/02/2011
La relation sexuelle un don réciproque.
Il y a en chacun de nous un besoin sexuel. Certes, il n’est pas du même ordre que le besoin de manger ou de boire. En effet, on peut se passer, être privé de l’exercice de la sexualité, ou la différer, sans cependant mourir ; ce qui n’est pas le cas de la nourriture ou de la boisson. Ce besoin sexuel est présent dès le plus jeune âge. L’enfant éprouve de manière diffuse son corps comme une source de plaisir. Il aime être bercé, pris dans les bras, choyé. Il aime être embrassé et embrasser. Ce contact corporel, il est cherché non pas comme pure sensation épidermique, mais comme expression d’une relation intersubjective. Au moment de la puberté, le garçon et la jeune fille découvrent en leur corps de nouvelles potentialités de plaisir ainsi que le désir plus vivace de le partager, de le donner à l’autre, de le recevoir de l’autre, comme expression d’un amour mutuel. A nouveau, faire de la relation sexuelle un don réciproque, n’est pas acquis d’avance ; il faut du temps ; un temps où l’attirance des cœurs, la connaissance mutuelle au-delà des images rêvées, la maturation psychologique et le désir sexuel progressent de pair.
Ce n’est pas mettre de son côté toutes les chances de réussite en amour que de vouloir tout, tout de suite, de se livrer à la passion érotique, en court-circuitant le temps des maturations. Dans ce cas "on fait l’amour" sans amour, sans lien amoureux correspondant. Des illusions sont possibles à ce propos. Par exemple, le jeune homme qui veut "faire l’amour" moins par amour de l’autre que pour éprouver sa virilité et épater les copains. Ou encore la jeune fille qui donne son corps pour retenir un amour fragile à peine naissant, pour retenir un partenaire indécis ou volage, en croyant que la relation sexuelle suffit à créer un lien durable. Les désillusions peuvent être rudes et laisser au cœur des blessures qui demeurent ouvertes. Banaliser l’acte sexuel, le détacher d’un lien amoureux forgé à l’épreuve du temps, c’est prendre le risque de s’interdire l’accès un jour à un amour authentique.
La relation sexuelle, si l’on veut qu’elle soit gratifiante, vient en son temps : au moment où les partenaires se mettent à aimer le lien qui les unit, à vouloir le préserver dans la durée et à espérer qu’il n’aura pas de fin. C’est alors que l’acte sexuel devient l’expression d’un don de soi réciproque, en pure perte, sans calcul. Car à l’étreinte des corps se conjoint l’abandon confiant et réciproque à l’autre. Le plaisir érotique s’en trouve accru car la rencontre des corps est en même temps échange affectif où chacun se reçoit de l’autre et se donne à lui.
Dans la relation sexuelle, il y a certes un désir de fusion, mais, au moment de la rencontre, au moment le plus intense de la proximité, l’autre reste autre, car la femme ne saura jamais ce que l’homme éprouve dans son corps et vice versa. C’est pourquoi la rencontre sexuelle, pourvu qu’elle s’inscrive dans un lien amoureux, n’est jamais prise de possession de l’autre, mais rencontre de sa mystérieuse altérité. Elle est ainsi offrande et non pas prise. La fidélité, elle se forge quand, pour l’amour de soi et pour l’amour de l’autre, on se prend à aimer le lien amoureux lui-même ; on le maintient, on le préserve, on l’entretient, on le cultive avec art et sagesse afin que, petit germe fragile au départ, il devienne arbre épanoui.
Bruno LEROY.
20:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CONSEILS ÉDUCATIFS., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO., PÉDAGOGIE., PENSÉES PERSONNELLES, PHILOSOPHIE, PSYCHOLOGIE., RÉFLEXIONS ET PENSÉES, SCIENCES HUMAINES, SCIENCES SOCIALES., SOCIOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
25/01/2011
Les bénévoles sont des transmetteurs de convictions.
Lorsque nous exerçons une fonction au cœur d’une association en tant que bénévole, il me paraît évident que la reconnaissance ne peut guère s’effectuer de façon similaire à celle d’un salarié.
En effet, souvent le salaire est le symbole d’une valeur accordée aux prestations de l’employé. Alors, le bénévole ne serait-il jamais inclus dans une dynamique de reconnaissance ? Répondre négativement serait méconnaître la nature Humaine et la signification de ses expressions affectives.
Un sourire, un regard, un geste posés peuvent provoquer l’atmosphère sereine ou conflictuelle de relations internes entre individus.
La relation de confiance est primordiale, base constitutive de toute relation qui permet aux autres de progresser.
La reconnaissance de l’autre est une façon de vivre en acceptant et surtout, en intégrant ses différences. Apprendre à négocier ces différences est la source essentielle de toutes relations saines.
Par contre, le refus catégorique de découvrir l’autre dans son individualité propre, relève de la pathologie. Les associations, qu’elles soient humanitaires ou autres, sont les reflets intrinsèques de nos comportements sociétaux.
Donnons davantage de lumière dans notre reconnaissance envers autrui. C’est-à-dire, une flamme de vérité respectueuse qui fait grandir intérieurement. L’éclat de nos ententes relationnelles et donc, de la reconnaissance inconditionnelle de l’autre, rejaillira sur la société tout entière.
Une association caritative doit montrer l’exemple qu’une humanité rayonnante et bien vivante est encore possible. La reconnaissance de l’autre peut se caractériser aussi par la sanction car, elle est négation de l’indifférence. L’équipe de bénévoles devient alors un microcosme pouvant s’ouvrir vers d’autres paradigmes de façon plus limpide en fragmentant mieux ses limites. La reconnaissance que les autres éprouvent à notre endroit est la preuve même que nous existons au sein d’une association.
Nous sommes responsables des relations que nous entretenons avec autrui. Lorsque nous aurons compris cela, nous aurons tout compris !
Demain, sera la société du rejet ou de l’acceptation inconditionnelle de l’autre à la seule condition que cette relation soit basée sur le Respect. Accepter ne signifie pas tout accepter mais, se mobiliser pour que la tolérance ne demeure point un vain mot dans un vieux dictionnaire.
C’est l’affaire de tous et toutes, là où nous vivons, de porter un autre regard sur les réalités afin de mieux nous intégrer. Si le bénévolat permet une intégration du bénévole dans un groupe, cette intégration doit être également sociale. Et plus le bénévole aura à cœur de se former pour mieux s’épanouir au profond de son individualité, plus il sera en communion avec les autres pour vivre une démarche authentique en faveur des plus exclus de notre société.
Tout cela en fait, est une question de regard que les autres nous portent ou que nous portons sur nos actions. Cette reconnaissance est porteuse de gratuité, d’approfondissement des valeurs personnelles et du sens que nous posons sur le Bénévolat. Les bénévoles sont les transmetteurs des convictions qui les animent. Et celles-ci sont toujours porteuses de gratuité. Il ne pourrait en être autrement... Oui, re-connaissance, naître de nouveau à soi-même pour se reconnaître et être reconnu.
L’importance fondamentale de vivre une certaine empathie avec autrui, nous fait découvrir d’autres horizons que nous-mêmes. Nous entrons alors, dans la co-naissance de l’autre, une position qui donne vie à sa représentativité existentielle. Car être reconnu inconditionnellement, c’est commencer à exister !
Et faire exister les autres pour qu’ils puissent prendre leur destin en main avec une conscience responsable et adulte.
Bruno LEROY.
11:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO., MILITANTISME., PÉDAGOGIE., PENSÉES PERSONNELLES, SCIENCES HUMAINES, SCIENCES SOCIALES., SOCIAL., SOCIÉTÉ ET POLITIQUE., SOCIÉTÉ., SOCIOLOGIE., SOLIDARITÉ. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
23/01/2011
CRAIG ADAMS CHANTE PRAISE THE LORD : LOUEZ LE SEIGNEUR !
12:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
L'Amour est épanouissement constant de la Vie.
12:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CONVERSIONS, LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO., MÉDITATIONS., PÉDAGOGIE., PENSÉES PERSONNELLES, POUR LES JEUNES., RÉFLEXIONS ET PENSÉES, RÉFLEXIONS LITTÉRAIRES., RÉFLEXIONS., SOCIÉTÉ., SPIRITUALITÉ, THÉOLOGIE CONTEXTUELLE., VIVRE L'ÉVANGILE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
16/01/2011
CES HABITUDES QUI TUENT LA VIE.
Certes, les habitudes contrôlent notre vie, bien souvent sans que nous en prenions conscience. C’est d’ailleurs, le sens étymologique de l’habitude, ce refus et cette obscurité dans nos gestes, nos envies, nos désirs, nos plaisirs n’arrivent plus au niveau de la conscience. Cet état de fait est indigne d’une personne qui se dit spirituelle. Et pourtant, nous en sommes tous et toutes là.
Nous agissons et pensons avec le réflexe de l’ordinateur. Nos pauvres cerveaux sont embrumés de conditionnements que nous avons bien voulus lui donner. Pourquoi, est-ce indigne d’un spirituel ?
Imaginez, Frères et Soeurs, nos prières comme de simples habitudes. Auraient-elles la saveur d’une rencontre avec Dieu-Amour ?
Imaginez, également nos rencontres personnelles où nous serions à même d’écouter et d’aimer, par pure habitude. Rien ne transpirerait de vraiment Humain dans ces relations robotisées. Et pourtant, regardez autour de vous, la plupart des gens se comportent ainsi. Nous sommes victimes d’une conscience relâchée et qui ne sait plus prendre en considération la profondeur du cœur.
Alors, que faire face à nos mauvaises habitudes, venant de Satan lui-même ? Il nous faut fuir ce diviseur qui détruit notre intériorité et nous réintérioriser. Nous devons reprendre conscience de chaque gestes et les offrir à Christ.
Nous devons retrouver la sève de la prière des profondeurs, celle qui sort des cris de notre âme. Nous devons offrir, chaque jour, nos pensées, nos rêves, nos désirs et tout ce qui fait partie de nous à l’Esprit-Saint. Et Lui demander le discernement nécessaire pour saisir d’où provient cette habitude qui soudain surgit. Il ne saurait nous le refuser.
Bien-sûr, par protection, nous pouvons affirmer ne point avoir d’habitudes. C’est une autre façon de se voiler la face et ainsi de ne plus avancer. Les habitudes sont ancrées en nous depuis notre petite enfance. Au fil du temps, nous nous sommes tellement habituées à elles, que nous ne les voyons plus. Il est bon de retourner au dedans de soi pour tout désinfecter. Avec l’aide de Dieu, évidemment, sinon cela risquerait d’être dangereux et inutile. Je suis le premier à reconnaître mes terribles habitudes qui forment en moi, une sorte de cocon mental.
Prions, Frères et Soeurs pour sortir de nous-mêmes et respirer le vent du large, celui qui désinstalle. Le Vent de l’Esprit qui va où Il veut car, Il est libre. Soyons libres à l’image de Dieu, le monde et les personnes qui nous regardent vivre, n’attendent rien d’autre qu’un témoignage de Liberté.
En tant que chrétiens ( nes ), nous devons indiquer par notre vie d’abord où se trouve cette liberté spirituelle. Sinon, nous restons des personnes non habitées qui périssent dans les moisissures de leurs habitudes. Comme des gens ordinaires qui refusent de rencontrer Christ libérateur.
Brisons nos terrifiantes habitudes et ceux qui nous entourent se demanderont d’où nous vient cette liberté intérieure qui nous fait accueillir l’imprévu. Ils verront l’action de Dieu en nous. N’est-ce pas un magnifique témoignage d’amour que Dieu nous demande là ? Oh ! oui surtout lorsqu’il respire l’oxygène essentiel et vital de la prière.
Bruno LEROY.
17:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
14/01/2011
Un fleuve ne se laisse jamais arrêter.
Les eaux d’un fleuve parviennent en des régions si lointaines que ceux qui habitent à sa source n’en ont jamais entendu parler. Jésus nous dit que si nous recevons Sa Plénitude, si petits que nous soyons, Sa Vie de bénédiction se répandra hors de nous jusqu’aux extrémités de la terre. Ce n’est certes pas nous qui produisons le fleuve ou qui en dirigeons le cours. "L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez..." Dieu permet bien rarement à une âme de se rendre compte à quel point elle fait du bien aux autres.
Un fleuve ne se laisse jamais arrêter, il triomphe de tous les obstacles. Tant qu’il le peut, il poursuit régulièrement son large cours. Survient une barrière : il suspend son cours un peu de temps, mais bientôt il a trouvé moyen de tourner l’obstacle. Quelquefois il disparaît des yeux, s’engouffre sous terre, et reparaît après plusieurs kilomètres, plus large et plus majestueux que jamais. II y a autour de vous des vies dont Dieu se sert, même si la vôtre semble arrêtée par un obstacle. Fixez vos regards sur Celui qui est la Source de votre vie. Dieu vous fera contourner l’obstacle ou l’enlèvera de votre route. Le fleuve de l’Esprit triomphe de tous les obstacles. Ne tenez pas vos yeux fixés sur la difficulté qui vous arrête, mais regardez à la Source, et le fleuve continuera de couler, sans se préoccuper d’aucun obstacle. Mais que rien ne vous sépare de Jésus-Christ, la Source suprême. Que rien n’intervienne entre vous et Lui.
Quelle chose admirable qu’il puisse sortir de nos faibles petites âmes des fleuves abondants d’eau vive ! Dieu nous révèle des vérités merveilleuses, et chacune d’elles nous indique mieux et la puissance et la fécondité de ces fleuves de Vie.
Bruno LEROY.
18:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |