23/02/2011
COMMENT LUTTER CONTRE LES EXCLUSIONS ? !
La simplicité d’une telle affirmation constitue, nous n’en doutons pas, une des expressions les plus lumineuses de la pensée contemporaine. Ce qu’affirme Engels avec sa "boutade" c’est que, bien que la vérité soit absolue, l’accès que nous pouvons en avoir ne l’est pas. C’est-à-dire que, bien qu’un certain accès réel à la vérité nous soit possible, il sera toujours conditionné par la réalité elle-même et aura toujours, pour autant, un caractère relatif. Jamais il ne sera neutre et inconditionnel. Tout cela est d’une importance capitale pour notre propos. En effet, même en supposant les meilleures intentions, la meilleure bonne volonté et les meilleures capacités intellectuelles, il y a des lieux d’où tout simplement on ne peut ni voir ni sentir la réalité de façon à ce qu’elle nous ouvre à l’amour et à la solidarité.
Alors, il ne nous reste qu’une solution : changer de lieu social. Le lieu social, c’est le point à partir duquel on perçoit, on comprend la réalité et on essaie d’agir sur elle. Il nous faut donc passer du lieu social des élites au lieu social des exclu(e)s. C’est à partir du monde des pauvres que nous devons lire la réalité de la violence si nous voulons nous engager pour sa transformation. La vision qu’ont les pauvres et les opprimé(e)s de la violence économique doit être le point de départ et le premier critère pour lire et comprendre aussi bien le monde globalisé que la violence qu’il provoque.
C’est aussi simple que cela, mais c’est tout aussi grave d’en arriver aux conclusions et d’en peser les conséquences. Où est-ce que je me situe ? Où sont mes pieds et ma praxis en matière de solidarité ? Car la question est de savoir si je suis au bon endroit pour accomplir ma tâche. Un tel processus ne peut être mis en marche que par ceux et celles qui sentent dans leur chair la brûlure de l’injustice et de l’exclusion sociales. La tâche d’éduquer implique d’abord le lieu social pour lequel on a opté ; puis le lieu à partir duquel et pour lequel on fait des interprétations théoriques et des projets pratiques ; finalement, le lieu d’où part la pratique et à laquelle on subordonne ses propres pratiques.
À la racine du choix de ce lieu social, il y a l’indignation éthique que nous ressentons devant la réalité de l’exclusion ; le sentiment que la réalité de l’injustice dont sont victimes la grande majorité des êtres humains est si grave qu’elle exige une attention incontournable ; la perception que la vie même perdrait son sens si elle tournait le dos à cette réalité. Il ne sera jamais possible de travailler à être plus humains à partir du point de vue des centres de pouvoir et de savoir, ni même en se situant à partir d’une prétendue neutralité. Cette pratique est appelée d’avance à être condamnée et à tomber d’elle-même lorsqu’elle aura à soutenir la preuve des faits, comme cela est arrivé au jésuite de Camus dans La Peste.
Personne ne peut prétendre voir ou sentir les problèmes humains, la douleur et la souffrance des autres à partir d’une position "neutre", absolue, immuable dont l’optique garantirait une totale impartialité et objectivité. Il est donc extrêmement urgent de provoquer une rupture épistémologique. La clé pour comprendre ceci est dans la réponse que chacun(e) de nous donnera à la question : "d’où" est-ce que j’agis ? C’est-à-dire quel est le lieu que je choisis pour voir le monde ou la réalité, pour interpréter l’histoire et pour situer mes actes transformateurs ?
Mieux que n’importe quel autre moyen particulier, la manière d’exprimer sa sensibilité et son intérêt à rendre la société plus humaine réside, en effet, dans une pratique active de la solidarité, notamment avec les démuni(e)s qui font l’objet de discriminations et de marginalisations intolérables. Tout ce qui signifie une violation de l’intégrité de la personne humaine, comme la torture morale ou physique, tout ce qui est une offense à la dignité de la personne, comme les conditions de vie inhumaines, l’esclavage, la prostitution, le commerce des femmes et d’enfants, ou encore pour ceux et celles qui bénéficient d’un emploi les conditions de travail dégradantes qui réduisent les travailleurs au rang de purs instruments de production, sans égard pour leur dignité, tout cela constitue des pratiques infâmes qui nous engagent toutes et tous à nous impliquer dans les solidarités sociales.
Bruno LEROY.
09:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CHRONIQUES., CONSEILS ÉDUCATIFS., LE REGARD DE BRUNO., PÉDAGOGIE., PHILOSOPHIE, PSYCHOLOGIE., SCIENCES SOCIALES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LES ÉDUCATEURS ET LA LIBERTÉ DES JEUNES.
Les éducateurs novices ont, tous plus ou moins, cette illusion exaltante, de disposer d'un pouvoir sans bornes. Un jeune professeur, par exemple, entrevoit d'avance la façon dont il façonnera les esprits et entraînera sa classe sur les sentiers fleuris de la culture et de la science. Il attend de ses élèves une sorte d'accroissement de sa propre personnalité, un élargissement de ses limites ! Ce sont au contraire ses élèves qui le ramènent le plus rudement au sentiment de ses limites en opposant sans vergogne leur personnalité à la sienne. Il faut au maître beaucoup de sagesse et d'abnégation pour découvrir que c'est en se détachant de lui qu'ils rendent peut-être le plus bel hommage à son enseignement.
Car l'éducation se distingue des autres activités humaines, justement par ceci, qu'au lieu d'augmenter l'emprise de l'homme sur l'objet auquel elle s'applique, elle aboutit à détacher de lui cet objet. Un artiste domine la matière à laquelle il infuse sa pensée ; un savant met les lois de la nature à son service ; un homme politique, un homme d'affaires, un conquérant tendent à élargir toujours davantage le champ de leur action. Mais le type de l'éducateur " parfait " serait presque le contraire des types précédents : son oeuvre la plus réussie est peut-être celle qui s'oppose le plus à lui et refuse même parfois de le reconnaître pour créateur : lui-même ne se reconnaît plus toujours en elle !
En somme, sa démarche va tout à fait à l'encontre du désir d'expansion qui existe naturellement au cœur de tout homme. La liberté du jeune restreint la puissance de l'adulte ; elle est même ressentie par quelques-uns comme une sorte de mutilation. Mais ce qui est pire encore pour l'éducateur, c'est qu'il ne peu prévoir ni contrôler ce que fera cette partie qui s'est détachée de lui, une fois livrée à elle-même. Aussi l'angoisse le saisit-elle parfois : il est presque toujours enclin à penser que le jeune, abandonné à sa propre inspiration, est semblable à un fauve échappé, dont on ne peut attendre que le pire. Quand on conseille à des adultes de relâcher un peu de surveillance trop constante ou trop tatillonne qu'ils exercent sur un jeune difficile, il n'est pas rare que l'on s'entende répliquer : " Mais alors, il ne fera que des bêtises ! ". Recommande-t-on de le laisser organiser lui-même ses projets et son emploi du temps ? Il vous sera répondu neuf fois sur dix : " Vous n'y pensez pas ? Il ne fera plus rien du tout...ce sera une catastrophe ! ".
L'idée qu'un adolescent, sans y être contraint, puisse avoir le désir de bien faire ne traverse pas l'esprit ! La plupart des grandes personnes font assez peu de crédit à l'intelligence et à la bonne volonté des Jeunes. Qu'on ne s'étonne pas en ce cas si les événements semblent leur donner raison !
Pourtant la cause profonde de la méfiance des éducateurs ne vient pas de l'expérience, mais bien davantage de la crainte irraisonnée qu'ils ont de leur propre inconscient et de leurs propres instincts, qu'ils croient bien souvent reconnaître dans le jeune. L'adulte sait que s'il cessait de se contrôler, il serait capable d'actes que sa conscience réprouve, ou plutôt il ne sait pas exactement de quoi il deviendrait capable et il tremble à cette seule pensée. L'adolescent libre, c'est à ses yeux quelque chose comme une partie de son inconscient délivré de tout contrôle : comment n'en serait-il pas terrifié ? Pour cette raison purement subjective, la liberté en éducation prend souvent à ses yeux les traits d'une redoutable anarchie.
Et pourtant, il y a des éducateurs qui ont une réaction différente ; mais cette autre réaction n'est pas toujours beaucoup plus objective . Leur libéralisme apparent ne fait que refléter leur ancienne opposition aux autorités qui régnaient sur leur propre enfance. Ce n'est pas tant l'indépendance de la jeunesse qui les intéresse : c'est plutôt sa révolte. Eux-mêmes regrettent souvent d'avoir été trop sages et trop dociles quand ils étaient petits ; tout comme les éducateurs autoritaires, ils cherchent en somme à réaliser par l'intermédiaire de l'adolescent ce qu'ils n'ont pas été capables eux-mêmes de réaliser à son âge.
Le problème de la liberté reste donc ici encore un problème personnel. Il est très difficile en effet de se représenter la liberté des autres. On voudrait toujours qu'elle ressemblât à celle dont on aurait aimé jouir. Certains éducateurs acceptent mieux l'autorité comme tremplin éducatif vers la libération des jeunes mais, s'en servent pour contraindre la jeunesse à la liberté, ou du moins à ce qui pour eux aurait été la liberté ; sans se rendre compte qu'ils se font de la sorte aussi tyranniques que les despotes auxquels ils s'efforcent de ne pas ressembler. On croit par exemple libérer l'adolescent, en l'écartant de soi, quand celui-ci a encore besoin de la présence des adultes Forts.
Bruno LEROY.
09:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CHRONIQUES., LE REGARD DE BRUNO., PÉDAGOGIE., SCIENCES HUMAINES | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
18/02/2011
Espérer, ce n'est pas ignorer la mort, mais l'affronter pour Vivre.
17:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., COMBAT SPIRITUEL., CONSEILS SPIRITUELS., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO., THÉOLOGIE CONTEXTUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
16/02/2011
Éditions en ligne Frédéric Serre.
Frédéric Serre
Éditions en ligne
Éditeur de livres sous format numérique en ligne, nous souhaitons faire connaitre et promouvoir de nouveaux auteurs et vendre leurs œuvres à petit prix.
Soeur Emmanuelle, cette éternelle révoltée
Référence : bl20111602spi
Auteur : Bruno LEROY
Thème : Spirituel
Date d'édition : 16/02/2011
http://www.editions-en-ligne.fr/acheter-articles-soeur-em...
21:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans AMIS ( ES ) SPIRITUELS OU ARTISTES., CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CHRONIQUES., GUIDE DE VIE SPIRITUELLE., LE REGARD DE BRUNO., LES BLOGS AMIS., PHILOSOPHIE, POÉSIE, PSYCHOLOGIE., RÉFLEXIONS ET PENSÉES, TÉMOIGNAGES., TÉMOINS DE CE TEMPS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Prochains livres de Guy Gilbert : parution le 5 Mai 2011.
Dans un monde qui prône la jeunesse avec acharnement, bien vivre son âge n'est pas si simple. Guy Gilbert a voulu ce livre pour rappeler à chacun que le meilleur moment de notre vie, c'est toujours aujourd’hui. Et que rester jeune, ce n’est pas se faire tirer la peau ! C’est ouvrir les yeux et les oreilles à tout ce que la vie apporte de magie et d’émerveillement, c’est offrir un regard d’espérance où les autres pourront lire la joie de vivre que donnent la sérénité, l’amour et la miséricorde.
Au lieu d’écraser, la vieillesse doit être un maître intérieur : une vieillesse acceptée ne sera pas un handicap. Car elle est une grâce à vivre, elle a la sagesse, la sérénité d’une belle vie écoulée. L’expérience est source de connaissance, et la force intérieure est bien plus importante que celle des muscles…
Guy Gilbert offre de précieuses recommandations pour appréhender avec bonheur les derniers âges de la vie.
Un livre contenant bon nombre de conseils pratiques, fruits d’une longue expérience au service des autres, conseils empreints de beaucoup d’intelligence des situations, de psychologie et de foi.
- des récits d’histoires vécues mettant en scène diverses problématiques
- des conseils pour faire face à ces situations
- des encadrés avec des extraits de textes de sagesse
- une bibliographie des meilleurs ouvrages sur la question
Parce que la prière constitue l'essence de la spiritualité chrétienne, Guy Gilbert a voulu lui consacrer un petit guide pratique afin de répondre aux multiples interrogations qui lui sont faites régulièrement : Pourquoi prier ? Comment prie-t-on ? Obtient-on des grâces ? Ressent-on la présence de Dieu ? Qui est en face de nous lorsque l'on prie ? Quelle place accorder à la prière dans la vie quotidienne ?…
En entrant dans l’intimité de la foi, Guy Gilbert offre au croyant de précieuses pistes pour enrichir notre dialogue et renouveler quotidiennement avec bonheur ses façons de prier.
Ce livre contient bon nombre de conseils pratiques, fruits d’une longue expérience au service des autres, conseils empreints de beaucoup d’intelligence des situations, de psychologie et de foi.
- des récits d’histoires vécues mettant en scène diverses problématiques
- des conseils pour faire face à ces situations
- des encadrés avec des extraits de textes de sagesse
- une bibliographie des meilleurs ouvrages sur la question
20:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans AMIS ( ES ) SPIRITUELS OU ARTISTES., CULTURE., LE REGARD DE BRUNO., LES BLOGS AMIS., LITTÉRATURE., SOCIÉTÉ., SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
15/02/2011
Quel est le type de poésie qui nous fera redécouvrir le mystère du monde ?
Il existe un lien incontournable entre la qualité de relation que l’on entretient avec soi-même et celle que nous souhaitons établir avec l’Autre. Il n’est pas de relation à l’autre si un minimum vital d’amour pour soi n’est pas assuré.
La spiritualité serait en chacun ce minimum de cohérence et d’amour avec et pour soi-même qui fait qu’un être humain se tient dans son identité. Une sorte de sérénité ou de sécurité fondamentale, d’acquiescement à sa propre singularité, ce par quoi chacun est incommunicable et qui permet pourtant qu’il entre en relation. Du coup, le spirituel serait aussi ce qui en l’homme passe l’homme, l’ouvre à l’Universel, lui permet de prendre du recul, de ne pas s’engluer toujours dans le particulier, de percevoir les enjeux au-delà de l’immédiat, d’inventer avec d’autres, une histoire.
Cette dimension spirituelle appartient à tout homme et ne relève pas d’abord du " religieux ". Le spirituel, entendu en ce sens, n’est pas désincarné. " Car le spirituel est lui-même charnel ", nous rappelait Péguy. Comment en serait-il autrement s’il signifie l’adhésion d’un être avec lui-même, en même temps que son ouverture aux autres, tel qu’il est, tels qu’ils sont.
Nous entrons dans une écologie mentale, l’écologie de l’esprit qui permet de revaloriser le noyau émotionnel et porteur des valeurs de l’être humain, face à la nature. Elle permet de développer l’aptitude à l’intimité, d’être à l’écoute du message que tous les êtres diffusent par le simple fait qu’ils sont là, par leur relation à ce qui les environne, par leur capacité de symbiose avec l’univers pris dans sa complexité, dans sa majesté et dans sa grandeur. Elle conduit au renforcement des énergies psychiques positives de l’être humain pour pouvoir affronter avec succès le poids de l’existence et les contradictions de notre culture dualiste, machiste et consommatrice.
Sans révolution de l’esprit, une révolution de la relation entre l’individu et la nature sera impossible. L’écologie mentale trouve ses racines dans la profondeur humaine. C’est là que s’élaborent les grandes motivations, la magie secrète qui transforme le regard sur la réalité, la transfigurant en ce qu’elle est, un maillon de l’immense communauté cosmique.
Si, l’éthique dégénère en codes de préceptes et d’habitudes de comportement, l’écologie mentale court le risque de se perdre dans la fascinante symbolique intérieure, si toutes deux ne sont pas l’expression d’une spiritualité ou d’une mystique. Quand nous parlons de mystique, nous pensons à une expérience fondamentale englobant toute chose, par laquelle la totalité des choses est captée en tant qu’ensemble organique chargé de signification et de valeur. Quel est le type de poésie qui nous fera redécouvrir le mystère du monde et notre sensibilité, afin que tous les êtres puissent être reliés ?
Quelle puissance spirituelle vécue nous engendrera dans cette société dont nous sommes tous frères. Nul n’est étranger sur n’importe quel morceau de terre. Et surtout pas les Roms, ces fils de liberté, les Arabes, ces fils de Lumière, Les Noirs, ces fils de sang battant, les Chinois, ces fils de sagesse et tous les étranges étrangers qui forment les couleurs de notre planète. Tout individu est un frère, un soleil qui éclaire nos valeurs manquantes. Un spirituel Apôtre du Christ se doit, plus que tout autre, retisser du lien social. Il vit l’utopie du Royaume de Dieu sur Terre. Et peu importe qu’il soit ridiculisé, exclu à son tour du regard des bien-pensants.
La prière donne l’oxygène nécessaire aux personnes strangulées par les autres.
Son devoir est de plaire à Dieu plutôt qu’aux Hommes et ceci même si son comportement fraternel et généreux, contredit cette société orgueilleusement égoïste. Nous avons Tous le même Père donc nous sommes tous frères en Humanité. Et cette Vérité évangélique, voire métaphysique ne saurait être contredite, ni souffrir d’exceptions.
Bruno LEROY.
19:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO., SOCIOLOGIE., SOLIDARITÉ., SPIRITUALITÉ, THÉOLOGIE CONTEXTUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
12/02/2011
POUR UN MONDE MEILLEUR PAR BRUNO LEROY.
18:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Se respecter soi-même et se faire respecter des autres.
S'affirmer positivement ou afficher refus et résistance sont deux façons d'atteindre l'identité personnelle et de la manifester. L'incapacité d'emprunter l'une ou l'autre voie, chez un adulte, est signe d'une maturité inachevée. Affirmation et refus prennent racine dans l'individu et lui permettent de se poser différent face à l'autre. Mais l'autre contribue aussi à façonner l'identité en jouant le rôle de miroir et en reflétant à l'individu sa propre valeur.
C'est le cas de l'amour maternel et paternel, de l'amour du couple ou de l'estime qui se développe entre collègues de travail. Ces relations sont normalement marquées par l'acceptation mutuelle.
Rêvons d'une société où notre confiance serait force de persuasion avec ce regard d'amour qui fait grandir l'autre en son humanité afin qu'il puisse s'affirmer face à la rudesse d'un monde qui néglige mortellement nos individualités. Rêvons d'une humanité libérée et faisons en sorte que nous aidions à cette libération par notre confiance donnée avec amour à ceux et celles dont les pas hésitant demandent qu'on les soutienne dans leur titubation vers leur affirmation.
18:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO., PÉDAGOGIE., PSYCHOLOGIE., QUESTIONS D'ADOS., SCIENCES HUMAINES, SCIENCES SOCIALES., SOCIÉTÉ., SOCIOLOGIE., SOLIDARITÉ., SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
11/02/2011
LE MATCH DE LA VIE DE JULIEN.
Mr Julien Chambon
Skype : littlejuju03
Site web : http://hellozdravei.site.voila.fr
10:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO., LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
09/02/2011
PUISER SA FORCE DANS CETTE SOURCE INTÉRIEURE.
Photo : Frère Michel
Sans la prière, notre vie n’aurait aucune saveur, elle n’aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés. Les premiers chrétiens, tel que Paul, l’avaient bien compris. Frères et Soeurs que nos vies soient un hymne de prières et de grâces.
Paul allait puiser sa force intérieure à la source divine. La prière est cette rencontre mystérieuse avec Dieu qui nous répond par des signes quotidiens. La prière est cette certitude que l’Amour détruit toutes les forces de mort qui nous habitent. Cette respiration de l’âme est aussi nécessaire que le besoin de manger. L’Esprit ne peut apporter Ses fruits que si, nous Lui demandons dans un total abandon. La prière est effectivement la part importante de la personnalité du chrétien. C’est ce qui le différencie du païen qui ne croit qu’en ses propres forces.
Regardons autour de nous, certaines personnes semblent habitées par un rayonnement dont nous savons la provenance et que nous envions secrètement. La joie est le fruit délicieux de leur présence. Une joie que nul ne pourrait ravir tant elle demeure ancrée dans les tréfonds de leur âme. Prier, n’est pas anodin, c’est la recharge en énergie divine de l’individu fatigué. A condition de remettre son destin entre les mains de Dieu-Amour. Cela, ne veut pas dire ne plus rien faire et attendre que Dieu agisse à notre place. Cela veut dire que Dieu nous donne Tout Son Amour et Sa force pour que nous transformions le monde.
Cependant, il est des situations, je pense aux terribles maladies, où notre action demeure vaine, Dieu intervient alors silencieusement pour nous dicter les gestes et attitudes à faire. Je fus confronté à cette terrible situation, ma mère étant très malade, je priais pour demander à Dieu la Force de tenir pour l’accompagner vers la demeure du Père. Sa mort à 50 ans fut ressentie par la plupart des membres de la famille, telle une défaite. Je l’ai accompagnée durant un mois, jour et nuit, et j’ai répondu qu’elle était entrée dans la Paix.
Cette sérénité que nous cherchons tant sur terre, elle l’a retrouvée dans cette communion avec Dieu. Souvent, nous en voulons à Dieu de nous enlever des êtres chers. Et pourtant, Dieu-Amour nous accompagne dans nos détresses. Notre aveuglement face à la souffrance est compréhensible mais, le chrétien sait que Dieu Lui tend la main. Chaque jour, dès que le soleil se lève, je dis à Christ : Je t’Aime et cette journée est la tienne pour te servir !. Quelle joie m’envahit lorsque je lis la Bible et tombe sur un passage qui me fait entrer en prière.
Sans la prière, notre vie n’aurait aucune saveur, elle n’aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés. Les premiers chrétiens, tel que Paul, l’avaient bien compris. Frères et Soeurs que nos vies soient un hymne de prières et de grâces.
Un indicible Témoignage de Joie et de Force vécues dans le cœur de Christ. L’Amour doit toujours guider nos pas vers l’Éternel, ainsi notre existence aura la beauté d’une symphonie dont on ne peut se lasser d’écouter les harmonies. Oui ! s’abîmer dans la prière c’est se construire, chaque jour dans l’Amour. Amen !
Bruno LEROY.
09:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |