7427 7827

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/06/2011

Une merveilleuse Fête de Pentecôte vécue de l'intérieur.

espritsaint22.jpg

Demain, le vent soufflera dans nos âmes telle une douce brise réveillant à peine les consciences assoupies. Je me demande pourquoi nous fêtons l'Esprit-Saint de façon exceptionnelle, comme s'il était absent tout le reste de l'année. Faut-il chaque fois des rites pour nous rappeler ce qui paraît évident. La Pentecôte est la présence du paraclet dans nos vies. Mon Dieu, nous le savons depuis si longtemps. Cet événement changera-t-il les beaux parleurs qui se contentent de dire et de ne pas faire.

L'Esprit est au cœur de nos combats pour une Humanité plus fraternelle. Il est dans les yeux des ados qui espèrent. Dans le vieux qui ne veut pas crever à l'hospice. Il s'absente de nos manques d'amour, de nos haines, nos rancunes et nos indifférences. L'Esprit est la fraîcheur de la Vie lorsque l'enfant paraît. Toujours ses germes grandissent aux confins de l'amour. Une pluie de tendresse forte vient accompagner ses manifestations. Il est la rosée matutinale sur laquelle s'étoilent des scintillements de lumières venus du tréfonds de l'Homme. Quand celui-ci possède assez d'humilité pour reconnaître que sans la prière, il n'est rien pas même une poussière dans l'univers.

 

Alors, une fête telle que la Pentecôte fait mémoire de l'esprit sans lequel notre existence ne serait rien. Pas même le fruit d'une modeste inspiration. Les artistes le savent, même athées, ils deviennent que tout être est habité d'une étincelle divine. Certains ne savent pas la nommer au lui donnent un nom plus Absolu. Mais Dieu est toujours vivant en nous. Intarissable source de nos jaillissements intérieurs et de nos sourires qui illuminent notre peau d'enfant. Nos sommes des gamins dans les mains du Père. Et souvent, il se rappelle à nous pour dire qu'Il nous Aime. L'esprit-Saint permet d'accomplir pleinement Son indicible Amour, sans nous décourager. Ses Dons deviennent nos talents. Oui, il est bon, au moins une fois l'an de dire que la Foi n'est pas uniquement une question de connaissances catéchétiques. Mais aussi l'épanouissement d'une guérison intérieure. L'expression d'une glossolalie qu'Il est seul à comprendre. Le chant joué sur les cordes harmonieuses de notre âme. Le rire face à une société basée sur le consumérisme. Les chrétiens vivent des valeurs différentes, moins éphémères, moins superficielles contraires à notre Monde imbécile qui ne voit en l'Homme qu'un potentiel de pognon à se faire. L'Esprit nous insuffle également ce Pardon qui signifie libération mais ne veut pas dire oubli. L'Esprit nous montre chaque jour le chemin que nous devons emprunter pour forger notre destin selon le cœur de Dieu.

 

Alors, je vous souhaite avec la sincérité du pauvre hère que je suis, une merveilleuse Fête de Pentecôte vécue de l'intérieur. Au profond, là où Dieu réside pour nous parler si nous savons écouter. L'écoute de la Parole du Christ est le secret d'une spiritualité saine et sereine. C'est le secret de notre bonheur d'aimer nos frères et sœurs en Humanité.

 

Bruno LEROY.

21:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRISTIANISME SOCIAL., CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/06/2011

ÉTHIQUE JOURNALISTIQUE.

Nous ne pouvons écrire sans être habités par de multiples paysages. Nous choisissons cet univers qui se révèle dès que les mots se mettent en place. Que ce soient l’émerveillement ou la révolte, nous devons canaliser, orienter ces pensées qui submergent la conscience. Sont-ce des images chatoyantes au velours parfois rugueux que nous écrivons. Ou sont-ce des éclats de lumière qui éveillent les esprits apaisés. Toutes ces questions répondent à l’éthique du journaliste ou du poète. Comme pour la photographie, le journaliste à l’âme de poète, ne doit ni sous-exposer, ni sur-exposer, son sujet.

Mettre à sa juste place les événements qui nous parviennent tels des échos du monde. Ne pas faire résonner cet écho inlassablement. Sa musique ne serait que vacarme sans mélodies. Comment trouver cette distance nécessaire qui positionnera le sujet justement. Si vos paysages intérieurs demeurent ombragés par des problèmes personnels. Votre écriture aura le reflet de vos tourments. Si votre existence est perçue dans ses aspects solaires. Alors, votre écriture aura la saveur de l’Espérance tant attendue.

Mais, pourquoi est-elle attendue à ce point par nos contemporains ?

Sans masquer les dures réalités. L’éthique du journaliste est de fournir un espace de réflexion à ses lecteurs. Si le journaliste écrit brutalement ses impressions propres. La morale de l’histoire s’en trouve réduite. En effet, le journaliste est là pour suggérer et relater des faits et non livrer ses humeurs du moment. Les faits sont infaillibles et seul le lecteur en prendra possession.

Alors, le journaliste ou le poète n’aurait jamais droit à émettre son opinion ? L’opinion reflète ce que la pensée unique nous ordonne inconsciemment. Les convictions sont d’un autre mouvement puisqu’elles sont imprimées au tréfonds des paradigmes existentiels de l’écrivain. Écrire en exprimant l’authenticité de nos valeurs. C’est maintenir l’éthique journalistique à son plus haut niveau. Un thème qu’elle qu’en soit la substance ne saurait laisser le poète dans des froideurs caverneuses.

Il doit dire tout haut, si haut, ce que certains pensent ou vivent dans le silence. Il doit mettre de la réflexion et de la pensée dans ses textes. Voilà, le secret éthique du journaliste qui veut aider ceux qui le lisent à avancer.

Sinon, l’information devient déformation des événements évoqués. Non pas une désinformation volontaire mais, une relecture inconsciemment déformée par le lectorat. La raison en est simple. Le manque de clarté du journaliste assombrit la lecture de l’article. Le journaliste étant peu à l’aise avec sa propre éthique, il en vient à créer un climat confusionnel.

Et les pauvres gens avalent telles des couleuvres ses dires mensongers. Mais, qu’est-ce donc que cette morale dont doit s’armer l’écrivain. Rien d’autre qu’un positionnement limpide par rapport aux articles traités. Ce positionnement est le long travail, le dur labeur d’une intériorité longuement remise en questions pour en extraire les scories. Voilà, pourquoi je parlais antérieurement de journaliste-poète. Il est question de regard. Une façon de contempler et d’analyser les informations transmises. Un regard qui respire. Cela peut paraître étrange comme expression. Et pourtant, cette vision ouvre vers d’autres horizons possibles. Comme une longue, immense respiration. L’article ne clôt pas le débat au contraire, il l’ouvre vers une infinitude de réflexions. Le journaliste ouvre les portes de la conscience humaine.

La pensée se mire à la source de l’article. Dégustant l’eau cristalline qui découle de ses arguments. Prenons un exemple récent, Benoît XVI affirme que l’usage des préservatifs ne résoudra pas la problématique endémique du Sida. Est-ce bien ce qu’il a dit ou sont-ce des propos envoyés fragmentés par les Médias. Derrière cette polémique qui est gagnant. L’Église ou les journaux en mal de lecteurs. Pourquoi le discours du Pape a-t-il était volontairement coupé pour générer un contre-sens à quelques jours du sidaction ?

Voilà, un simple exemple d’une éthique journalistique et personnaliste. Se poser des questions avec un regard neuf de poète qui espère contre toutes espérances. Ne pas se mouler dans les excès de ce siècle. être de ce monde sans être du monde. Comprendre pourquoi l’humain a besoin de sensations fortes pour exister et ne pas y sombrer. L’éthique de l’écrivain est une incommensurable remise en questions de chaque jour.

Il est difficile dans ce monde opaque de laisser percer la lumière. Seul, le journaliste digne de ce nom le pourra. Il lui faudra remettre en cause pas mal d’acquis et de conceptions faciles. Les vérités qui se révèlent avec trop de fluidité sont souvent des mensonges travestis. Et puis, l’éthique personnelle pousse aussi à l’indignation, voire la révolte face aux injustices. Le silence est immoral.

La parole dite pour recentrer les absurdités que cette terre renferme est force. Elle est ferment vers un monde meilleur. Il faut que le journaliste écrive avec le sang de son cœur.

Sinon, ses articles auront des senteurs de moisissure. Il ne transpirera jamais de ses convictions intimes dans ses écrits. Et nous lirons du rabâché, du formaté sans personnalité. Le journaliste-poète est présent pour ouvrir les yeux de ses contemporains. Pour les amener vers des sentes non désirées. Alors, seulement l’éthique aura le visage de l’esthétique. Une sorte de vérité émise qui ne ment jamais et dont malgré certaines horreurs nous en percevons la beauté intrinsèque.

Le journaliste doit réveiller les esprits afin que tous réfléchissent aux solutions à trouver. Si son chemin n’est pas une ouverture vers l’espérance de lendemains où l’Homme prendra son destin en main. Son éthique alors ne vaut rien tout autant que son article. Le soleil revient toujours après la pluie et c’est un soleil d’amour.

Bruno LEROY.

12:16 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

29/05/2011

BONNE FÊTE AUX MAMANS DU MONDE ENTIER.

Bonne fete des mamans.gif

Aujourd’hui, nos cœurs trouvent l’opportunité de pouvoir écrire des mots d’amour.

Il faut certaines occasions pour révéler les sentiments qui nous habitent.

Sinon, quel serait l’impact d’exprimer notre affection profonde à votre égard à temps et contre-temps.

Les mots prononcés souvent par excès finissent par ne plus rien dire…de vrai !

 

Ce jour est donc favorable pour laisser parler notre âme, la laisser ruisseler telle une fraîche rivière venant purifier les émotions de tendresse qui habitent notre paysage.

 Combien nous aimons la Vie grâce à votre présence qui rend nos jours plus agréables.

Nous comprenons à travers vous que l’existence est simple et que ce sont les Hommes qui l’obscurcissent.

 

L’Amour pour vos enfants est un rayonnement de lumière qui éclaire leurs ciels intérieurs.

Ils savent qu’en vous ils peuvent se ressourcer dans la pureté de vos conseils.

Vous êtes le feu et le soleil qui réchauffe notre Bonheur de vivre.

Vous êtes la Maman que tant d’enfants aimeraient serrer dans leurs bras.

Il faudrait mille Fêtes pour Honorer les Mères que vous êtes !

 

Dans ce monde qui marche trop vite, bien souvent, il est délicieux et fantastique de pouvoir poser son visage sur une épaule paisible.

 

La joie qui se lit dans votre regard est notre miroir qui relativise tant de consciences tourmentées inutilement.

 

Vous donnez à toutes et tous, mais plus encore à vos enfants, la saveur de la vie celle qui parfume les jours et les années de subtiles senteurs aux accents de fleurs.

 

Oh ! nous pourrions écrire des pages innombrables sur les bienfaits dont vous êtes la source.

Un livre n’y suffirait point…Tant votre bienveillance apaise nos modestes chagrins. Et nous redonnent la Force de repartir vers de nouveaux horizons, avec confiance !

 

 

Je vous souhaite la plus Belle Fête des Mamans la plus Joyeuse, la plus Resplendissante.Celle que vous méritez tant et qui se dit sincèrement avec le cœur et l’âme. La mienne vit dans les entrailles du ciel habité. Dans les étoiles d'une mer infinie et qui s'achèvera lorsque je rejoindrais ses pas. Un jour, le soleil de la mort brillera pour Tous afin de pénétrer les secrets et mystères de la Vie.

 

 

Merci pour tant de Sagesse dont vous faites preuve et qui illumine nos vies d’une douce allégresse. Pour tout cela et plus encore…

 

 

 

JOYEUSE FÊTE DES MAMANS !

 

 

Bruno  LEROY.

10:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

28/05/2011

Tu réponds toujours aux attentes secrètes de mes jours.

07_colombes.jpg

Mon Dieu j'abandonne mon destin entre tes bras,
Plus rien désormais ne saurait me faire désespérer,
L'Espérance habite mon coeur des murmures de ta voix,
J'entends des cantiques nouveaux au rythme de ma foi,
Tu ne me fais jamais porter de fardeaux plus lourds que moi,
La paix demeure en mon esprit et fait s'interroger les inquiets,
Je suis dans la prière comme dans un dialogue d'Amour,
Et tu réponds toujours aux attentes secrètes de mes jours,
Mes moindres questions sont pour Toi des réponses,
Que je sens en mon âme ou perçois comme un signe évident,
Je sais que tu es ce Souffle infini de l'Esprit qui peut tout,
Donne-moi des rires lorsque mes larmes perlent,
Donne-moi des larmes lorsque mes rires sont insouciants,
Et donne-moi la force de témoigner de ta saveur d'Amour,
Aux plus petits, aux humiliés, au meurtris, aux opprimés,
A tous ceux qui ne connaissent pas encore ta Présence,
Que ma vie témoigne de ton Amour indéfectible pour les exclus,
Que l'Espérance offerte comme un cadeau de tes bienfaits,
Rejaillisse sur les autres comme un tendre baiser,
Pour que crépitent les feux de joie de notre Humanité,
Oh ! Christ je remets mon destin entre tes mains,
Fais qu'il soit chemin pour les hommes de demain.

 
Bruno LEROY.

19/05/2011

Les réactions des adolescents à la contrainte.

DIEU%20EN%20FLAMME.gif

 L'inacceptation des contraintes éducatives courantes recouvre très souvent une opposition à certaines circonstances que le jeune n'a jamais pu admettre. N'a-t-on pas noté que le second né d'une famille, du fait de sa place de second, avait dans beaucoup de cas un tempérament de révolté. La cause profonde de sa révolte, c'est d'avoir manqué la première place et d'être toujours coiffé d'un aîné qui précède et s'intercale entre les parents et lui ; mais les manifestations de son humeur rebelle seront multiples et ne paraîtront pas spécialement dirigées contre l'aîné. La cause oubliée, l'attitude générale restera :le pli sera pris.

Les réactions de l'adolescent à la contrainte seront, on le voit, plus faciles à comprendre, si l'on prend la peine d'étudier toute sa situation affective. Quelles que soient les origines reculées de la révolte, nous devons considérer ce qui l'alimente dans le présent. Bien entendu, tout ce qui rappelle la situation traumatique initiale est de nature à raviver la colère et la rancune. Bien des jeunes insurgés cherchent surtout à éprouver l'amour qu'on leur porte, parce qu'ils ont souffert, un jour, de se croire privés de cet amour dont tout être a besoin pour vivre. Il y a des révoltes normales et nécessaires qui visent à de justes conquêtes. Mais il y a aussi des révoltes à l'état pur, qui ne visent à rien du tout et traduisent seulement un état de malaise qui apparaît, chaque fois que l'individu peut se croire injustement lésé ou souffre de la vanité de ses efforts et se sent impuissant à obtenir la satisfaction de désirs dont il n'a parfois lui-même qu'une notion imprécise. L'inacceptation des contraintes imposées du dehors ne vient pas forcément de la nature de ces contraintes ; elle peut venir d'un sentiment de gêne intérieure, dont l'individu cherche à se débarrasser par une manœuvre de diversion dirigée contre l'autorité extérieure, prise comme bouc émissaire. Il est plus facile en effet, et moins inquiétant, de s'attaquer à un ennemi concret et connu, qu'à un ennemi invisible qui est au fond de nous et dont nous n'arrivons même pas à nous dissocier complètement. Ce sont les êtres qui vivent dans la plus grande dépendance affective qui ont sans doute le plus violent besoin de se livrer à des démonstrations insurrectionnelles, sans cesse renouvelées parce que toujours inefficaces. Celui qui se montre le plus insubordonné en paroles est parfois celui qui est le moins capable de se refuser à faire ce qu'on lui demande. Car il y a, parmi les révoltés, toute la catégorie des révoltés verbaux qui tirent en général de leur rébellion le maximum de désagrément, à l'inverse des révoltés passifs qui disent toujours " oui " et n'en font qu'à leur tête. Cela correspond à cette tendance à retourner cette agressivité contre soi, que l'on rencontre chez beaucoup de personnes chez qui existe une certaine tension agressive qu'elles sont incapables d'utiliser vraiment contre d'autres, par crainte et par culpabilité. Les réactions d'excessive docilité à la contrainte peuvent être factices et dissimuler quelque calcul hypocrite ; mais elles procèdent souvent d'un certain infantilisme moral qui se traduit par une véritable impossibilité de concevoir la désobéissance à l'adulte. Ce dernier a, somme toute, trop bien réussi dans sa propagande ; il n'a pas permis à l'adolescent d'imaginer un idéal plus élevé que la soumission et, du même coup, il l'a retenu au stade du nourrisson qui n'est capable de rien par lui-même, sans l'aide, ou tout au moins l'approbation, de la grande personne. L'initiative, l'énergie, l'imagination, l'invention, l'originalité, le dynamisme se trouvent dévalorisés. L'esprit critique ne saurait se développer ; et il ne saurait être question de savoir se conduire seul, un jour, dans l'existence. Rien n'est plus faux en l'occurrence que l'affirmation commune " Pour apprendre à commander, il faut savoir obéir ". En effet, il serait dangereux de se réjouir d'une docilité si grande qui va tout à fait à l'encontre du but essentiel de l'éducation : apprendre aux jeunes à se passer de ses éducateurs. Il est sans doute difficile à l'adulte de fomenter une révolte contre sa propre autorité ; aussi bien n'est-ce pas ce qu'on lui demande ! Le jeune passif a besoin d'être encouragé et incité à donner en chaque circonstance son avis personnel, que l'on se gardera bien de contrer brusquement, même si l'on est pas tout à fait d'accord avec lui. Mais il y a là toute une éducation à entreprendre qui souvent a été gâchée, dans les débuts, par la fâcheuse et trop fréquente tendance à se substituer au jeune en toutes circonstances, sans lui laisser acquérir le sens et l'autonomie de sa personnalité.

Tout adolescent revendique inconsciemment mais légitimement, le droit de rester un être autonome. Rien ne peut le blesser plus que l'idée qu'on lui témoigne un amour intéressé. D'où cette attitude de défense si fréquemment rencontrée chez les adolescents qui se veulent " durs " et s'accrochent désespérément à une formule qui montre bien au fond leur faiblesse : " on ne m'aura pas ". Ils s'efforcent par cette affirmation ( qui est une sorte d'engagement vis-à-vis d'eux mêmes ) de consolider leur résistance. Ils ne se défendent pas seulement contre l'humiliation de céder, mais contre la déception sentimentale. L'essentiel pour eux est d'être assurés qu'on s'intéresse à eux pour autre chose que pour les " avoir ". Ils se méfient d'ailleurs en général des déclarations et des démonstrations ; ils préfèrent souvent les chefs qui se montrent fermes et stricts, avec une bienveillance réelle mais tacite, à ceux qui se prétendent d'emblée leurs amis et font appel aux ressources de la plus séduisante persuasion. " On ne m'aura pas" ne signifie pas tellement " on ne me fera pas céder ", mais plutôt : je ne me laisserai pas prendre à la duperie des sentiments. Malgré l'apparence, c'est une attitude plus affective que rationnelle. Le rôle de l'éducateur avec ces " durs " n'est pas tant de les enchaîner que de les libérer d'eux-mêmes. Seuls, des adultes vivant des convictions et valeurs humaines sans les imposer mais par une cohérence de vie, deviendront les modèles identificatoires salvateurs dont les jeunes éprouvent une criante nécessité et qu'ils cherchent désespérément dans certaines stars de la télévision ou joueurs de football dont le quotient intellectuel est rarement élevé. Le drame de notre société est de manquer cruellement de personnes ressources dont les adolescents pourraient puiser quelques pensées pour forger leur personnalité. Notre devoir est de prendre la relève en devenant des combattants de l'Amour et de l'Espérance et en leur inculquant le sens du militantisme pour un monde meilleur. Ils deviendront alors des rebelles de l'Amour dont notre société manque tragiquement.

 

Bruno LEROY.

08/05/2011

L’Amour doit toujours guider nos pas.

28-bientot.gif

Paul allait puiser sa force intérieure à la source divine. La prière est cette rencontre mystérieuse avec Dieu qui nous répond par des signes quotidiens. La prière est cette certitude que l’Amour détruit toutes les forces de mort qui nous habitent. Cette respiration de l’âme est aussi nécessaire que le besoin de manger. L’Esprit ne peut apporter Ses fruits que si, nous Lui demandons dans un total abandon. La prière est effectivement la part importante de la personnalité du chrétien. C’est ce qui le différencie du païen qui ne croit qu’en ses propres forces.

Regardons autour de nous, certaines personnes semblent habitées par un rayonnement dont nous savons la provenance et que nous envions secrètement. La joie est le fruit délicieux de leur présence. Une joie que nul ne pourrait ravir tant elle demeure ancrée dans les tréfonds de leur âme. Prier, n’est pas anodin, c’est la recharge en énergie divine de l’individu fatigué. A condition de remettre son destin entre les mains de Dieu-Amour. Cela, ne veut pas dire ne plus rien faire et attendre que Dieu agisse à notre place. Cela veut dire que Dieu nous donne Tout Son Amour et Sa force pour que nous transformions le monde.

Cependant, il est des situations, je pense aux terribles maladies, où notre action demeure vaine, Dieu intervient alors silencieusement pour nous dicter les gestes et attitudes à faire. Je fus confronté à cette terrible situation, ma mère étant très malade, je priais pour demander à Dieu la Force de tenir pour l’accompagner vers la demeure du Père. Sa mort à 50 ans fut ressentie par la plupart des membres de la famille, telle une défaite. Je l’ai accompagnée durant un mois, jours et nuits, et j’ai répondu qu’elle était entrée dans la Paix.

Cette sérénité que nous cherchons tant sur terre, elle l’a retrouvée dans cette communion avec Dieu. Souvent, nous en voulons à Dieu de nous enlever des êtres chers. Et pourtant, Dieu-Amour nous accompagne dans nos détresses. Notre aveuglement face à la souffrance est compréhensible mais, le chrétien sait que Dieu Lui tend la main. Chaque jour, dès que le soleil se lève, je dis à Christ : Je t’Aime et cette journée est la tienne pour te servir !. Quelle joie m’envahit lorsque je lis la Bible et tombe sur un passage qui me fait entrer en prière.

Sans la prière, notre vie n’aurait aucune saveur, elle n’aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés. Les premiers chrétiens, tel que Paul, l’avaient bien compris. Frères et Soeurs que nos vies soient un hymne de prières et de grâces.

Un indicible Témoignage de Joie et de Force vécues dans le cœur de Christ. L’Amour doit toujours guider nos pas vers l’Éternel, ainsi notre existence aura la beauté d’une symphonie dont on ne peut se lasser d’écouter les harmonies. Oui ! s’abîmer dans la prière c’est se construire, chaque jour dans l’Amour. Amen !

Bruno LEROY.

19:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

27/04/2011

Se frayer un chemin dans l'existence.

_TheWaves34_m.jpg

La vie dans l'alliance est une manière de marcher et de se frayer un chemin dans l'existence. Il est le chemin qui conduit à faire la vérité, à perdre sa vie et à la recevoir en retour comme lui-même a perdu la sienne et l'a reçue en retour luxueusement de son Père. La vie dans l'alliance imprime donc à l'existence un mouvement qui la porte constamment vers l'avant, de commencement en commencement, sans fixation ni nostalgie. Elle est donc passage, traversée, exode : travail de la vie à travers la mort, car il n'est pas de traversée sans abandon.

Aussi bien la vie dans l'alliance permet-elle d'affronter la mort sans dépit car, il y a identité entre l'amour et le mystère pascal. Étant donné la charité, la mort n'est plus vécue comme ce qui entraîne à la désespérance, mais comme l'occasion de donner sa vie comme on l'a reçue, gratuitement, ou, en d'autres termes, de se rendre dans un geste d'abandon. L'espérance chrétienne est la capacité de vivre dans le temps, de vieillir et même de mourir sans nostalgie. Car le Dieu auquel on accorde sa Foi grâce au témoignage de ceux qui nous ont précédés est aussi le Dieu qui vient, que l'on cherche et que l'on attend ; Dieu vient aussi de l'avenir La Foi en Dieu qui aime et que l'on aime, est ainsi inséparable de l'espérance.

Cette espérance est sans mesure. Car le monde qui vient, même si Jésus nous le laisse entrevoir dans ses paraboles du Royaume, excède toutes nos représentations. Le don de Dieu à venir dépasse tout ce que nous pouvons imaginer à partir de notre expérience présente. Aussi l'espérance est-elle l'acte même d'espérer sans autre assurance que la relation à Dieu qui donne la Vie et auquel on se rend sans réserve.

Foi, espérance, charité sont les attitudes fondamentales qui articulent la vie des chrétiens, leurs relations à Dieu et aux autres hommes. Elles sont la marque de la nouvelle alliance au nom du Dieu de Jésus-Christ, instaurée le jour de la Pâque. Chacun et chacune s'y trouve convié gratuitement. La crucifixion du Christ est également cette puissante libération de l'esclavage de la peur de la mort que peuvent éprouver les hommes. Car la résurrection est la seule conclusion face au monde clos de notre finitude, elle ouvre la porte vers une vie nouvelle, une Alliance nouvelle, celle d'un amour vécu en actes au quotidien dans une Joie parfaite. La Joie des ressuscités en Christ et qui propagent à travers le monde cette conviction que même la mort n'a jamais le dernier mot, lorsque nous sommes des hommes d'espérance et de confiance en cette Pâque qui est la preuve que l'amour consiste à donner sa vie pour ceux qu'on aime car, l'amour bannit toutes craintes et nous rend audacieux par-delà la pure raison. Cette pseudo-raison qui masque subtilement la peur qui n'est que lâcheté de ne jamais risquer sa vie au nom d'un absolu.

Bruno LEROY.

11:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CHRONIQUES., COMBAT SPIRITUEL., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

26/04/2011

LA HONTE DOIT CHANGER DE CAMP !


Spot 1/3 "Campagne contre le viol" par campagne_contre_le_viol

11:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LE REGARD DE BRUNO., MILITANTISME., SCIENCES HUMAINES, SCIENCES SOCIALES., SOCIÉTÉ., Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

23/04/2011

Citation...

La vie est une série de Pâques, c'est-à-dire de naissances impliquant le consentement à une mort préalable ; depuis la sortie du sein maternel, jusqu’au dernier soupir, où nous devrons accepter de mourir à notre vie naturelle pour entrer dans la vie de Dieu lui-même.
 Bruno LEROY. 

11:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LE REGARD DE BRUNO., MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

17/04/2011

Mon ange aux cheveux d'or et aux yeux d'océan.

5103_212215960250_645225250_7513028_2480263_n.jpg

Les montagnes peuvent bien sombrer dans les entrailles de la terre.
 
Les neiges éternelles peuvent bien devenir éphémères et ne vivre qu'un instant. Les oiseaux peuvent bien être muets par un sortilège atavique.

 
Le soleil peut bien fermer les yeux et pleurer de chaudes larmes. La pluie peut bien venir effacer les traces de nos pas sur le sable humide. Les vagues peuvent bien nous submerger de peines et de dérives.

 
La joie, je la sens là plantée comme un coup de couteau dans ma peau.

 
Ta présence, je la sens là comme un souffle dans ma respiration. Allons, allons le monde peut bien s'amuser à faire semblant.
 
Les hypocrites peuvent bien s'enflammer pour de multiples raisons illusoires. La mort peut bien venir nous faire savourer sa mémoire.
 
L'Amour que nous avons l'un pour l'autre est une fleur immortelle dont le parfum embaume encore nos corps.
 
Allons, rien ne peut mourir dans un inutile destin si l'amour conduit son chemin. C'est bien pour cela qu'elle est la seule valeur que je professe et confesse. C'est bien pour cela qu'aujourd'hui, je t'Aime davantage qu'hier et moins que demain. C'est bien parce que l'Amour envoie au paradis qu'il est divin de t'aimer au quotidien.
 
La terre ne s'érodera pas si l'Amour guide ses pas. Pour toutes ses certitudes et plus encore...
 
Je t'Aime mon ange aux cheveux d'or et aux yeux d'océan où chavire mon navire.
 
Je t'aime tout simplement comme on aime la brise quand le temps est pesant.

 
Bruno LEROY.