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05/03/2014

Je rêve d'une Église pour les pauvres.

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Oui, je rêve d’une église où les plus petits d’entre nos Frères et Soeurs seraient reçus tels des amis de la Famille. Nous devons là où nous sommes, là où nous vivons, faire apparaître ce visage d’une justice d’Amour pour tous et toutes. Les Jeunes ont soifs de l’Amour du Christ.

Ah ! Oui, une église faite pour les plus pauvres, les plus meurtris, les plus blessés de la Vie.

Je ne dis pas cela par esprit de polémique mais, par un constat cruel. Qui va dans les Temples ? Sinon, les bons bourgeois qui ont une culture biblique et dont je fais partie. Ne nous voilons pas la face, Frères et Soeurs, quelle serait notre attitude, si toutes les prostituées venaient et si tous les délinquants se mettaient à prier. Nous aurions la réaction du rejet. Rejet de personnes n’appartenant pas à notre Communauté, à notre horizon habituel. Et cela, est psychologiquement naturel.

On rejette toujours la personne vivant d’une façon différente de la nôtre. Pour nous protéger de mauvaises influences. Et pourtant, je connais des Pasteurs qui vont vers les plus petits et les accueillent, tels des Frères.

Pourquoi ? Parce que Dieu en eux leur a fait dépasser ce stade purement psychologique du refus et donné Son Esprit de sagesse qui accueille autrui. Seule la prière nous permettra de transcender nos différences.

Oui, je rêve d’une église où les plus petits d’entre nos Frères et Soeurs seraient reçus tels des amis de la Famille. Nous devons là où nous sommes, là où nous vivons, faire apparaître ce visage d’une justice d’Amour pour tous et toutes. Les Jeunes ont soifs de l’Amour du Christ. Ils ont soif de Sa Présence. Et le recours aux drogues est une preuve de leur mal-être dans une société qui ne les reconnaît plus. C’est à nous, chrétiens et chrétiennes, de tendre la main aux blessés de l’existence. Sinon, qui le fera ? Qui ira vers tous ceux et celles qui souffrent avec pour seule arme, l’Amour ? Nous, Frères et Soeurs, avec l’aide de Notre Seigneur. Il nous faut prier sans relâche et demander à Christ d’avoir son regard. Un regard plein de compassion, de Tendresse et de fermeté. Nous ne pouvons pas continuer à gémir sur notre monde si, à notre échelle nous ne faisons rien. Ouvrons les bras vers ceux et celles qui n’attendent que nous pour se sortir de leurs écueils.

Prions, ayons confiance en un Dieu d’Amour qui nous apportera discernement dans de telles situations. Oui, moi aussi, je rêve d’une église accueillant les plus pauvres et désespérés. Faisons ensemble de ce rêve une réalité et la Lumière brillera sur les endroits sombres de notre société. Ces endroits où l’église ne mettait jamais les pieds, par peur. L’avenir nous appartient, il sera ce que nous en ferons avec le soutien indéfectible de Dieu Amour.

Dépasser les barrières qui détruisent nos relations.

Nos relations sont détruites en grande partie par nos préjugés. Nous cataloguons mentalement les autres et en fonction de leurs caractéristiques, nous les acceptons ou les refusons. Certes, notre coeur est trop petit pour accepter tout le monde. Mais notre Volonté d’Amour doit être dictée par Dieu Seul. Parfois, même sans les mots, un sourire suffit pour éclairer une journée. C’est une façon de dire à l’autre, ta présence ne m’est pas indifférente. Nous devons toujours être brûlant d’Amour, de Tendresse et de Force, lorsque nous rencontrons et parlons à quelqu’un. Peu nous importe de savoir, de quel bord politique ou simplement quelle est sa morale. Nous devons en tant que chrétiens être du levain dans la pâte humaine. Nous sommes le sel de la terre et la lumière du monde, c’est Christ qui nous le dit !

Nous ne devons point aller contre son enseignement ou alors, comment nous prétendre chrétiens ( nes ) ? Je sais, le plus terrifiant des poisons est la peur des autres. Mais, n’est-ce pas nos jugements envers la personne rencontrée qui engendre cette peur ? Malheureusement, je crois bien qu’il faut répondre par l’affirmatif. Que nous le voulions ou non, nous sommes Frères et Soeurs en Christ. Cette affirmation ne peut être contredite par aucun Témoin de Dieu-Amour.

Il est dit dans la Bible que l’Amour détruit toutes craintes. Oui, Frères et Soeurs, comme disait François d’Assise, l’Amour n’est pas aimé !. Si nous aimons en vérité chaque être rencontré, la peur ne saurait nous habiter. Nos relations avec autrui s’en trouvent hautement grandies. Le secret ? Soyons vrais et affirmons nos convictions tout en respectant celles des autres. Et le dialogue s’instaurera au point que nous pourrons nous affirmer et corriger fraternellement l’autre, si nous ne sommes pas d’accord. Nous redire que les relations sont les fondements même de notre société. Nous existons et devons autoriser les autres à exister dans notre regard.

La bonne oxygénation du monde passe par un commerce agréable avec autrui. Certes, il existe des personnes que nous préférons éviter car dans nos critères moraux, ils ne collent pas avec ce que nous sommes. De quel droit portons-nous un jugement sur autrui ?

Nous en sommes tous et toutes là et moi peut-être plus que vous, quand on s’occupe de délinquants, la tendance à porter une étiquette est facile. Alors, la solution est d’entrer dans un silence intérieur pour rejoindre Dieu dans Son infini Amour pour Lui demander de transfigurer notre regard afin de l’emplir de Son Amour face à tout être rencontré. Oui, je rêve d’une église au service des plus pauvres et des laissés pour compte. Puisse Dieu me donner raison dans ce désir profond.

Bruno LEROY.

20:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

02/03/2014

Puisse Dieu vous habiter chaque matin jusqu’au dernier matin.

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La pluie demain viendra me parler de toi, de ta présence vivifiante. Et mon corps affrontera les intempéries pour chercher avec confiance un soleil presque caché.

En tous ces éléments, l’eau, le vent, le feu me parlent de Dieu.

Et l’humain aussi, dans l’éclat de ses yeux, je vois Dieu.

Ce sont ses sourires quotidiens, ses larmes de sang également.

La Terre est sacrée et sur ses flots mon âme souvent navigue.

La Vie est si belle même sous ses aspects rudes et injustes.

Le combat spirituel demeure l’action suprême pour un monde meilleur.

Ouvrons notre cœur aux brises de l’Esprit qui nous insuffle Sa force.

Et le sourire intérieur d’une vision joyeuse poindra à l’horizon de notre âme.

Nous verrons l’existence dans ses splendeurs les plus éblouissantes, sans pour autant nous aveugler sur les blessures à cicatriser.

Ô cécité de certaines consciences qui se pensent éveillées et ne le sont point.

Demain aura la saveur du Bonheur, celui que l’on partage avec le Christ.

A condition de vivre intensément l’instant présent, être présent à soi et aux autres.

A condition que notre manne de nos journées soit l’adoration, la prière, l’oraison.

A condition que nos cris aillent toujours au secours des plus petits.

Souveraine Beauté de la Vie qui me parle de Lui !

Ne vivons pas en ignorant cet avant-goût de paradis dont Dieu nous offre le visage.

Un visage est toujours l’expression d’un paysage qui se raconte, se découvre progressivement.

Alors, mettons des pensées positives dans ce marasme sociétal.

Et nos comportements se métamorphoseront inéluctablement.

Ce sera une nouvelle conversion dans notre façon de percevoir la vie et celle d’autrui.

Chaque jour appelle à nous convertir aux desseins de Jésus-Christ.

Et demain, je sais que j’avancerai vers un sentier plus resplendissant encore, qu’aujourd’hui.

Puisse Dieu vous habiter chaque matin jusqu’au dernier matin où la main du Seigneur vous tirera vers Sa lumière afin qu’il n’y ait plus jamais d’obscurité dans votre Vie.

 

Je vous souhaite une formidable semaine avec les pieds bien ancrés dans la Terre et le cœur verticalement orienté vers le ciel mystérieux qui rend heureux.

Bonne semaine à Toutes et Tous pleine de beautés spirituelles.

Bruno LEROY.

18:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

28/02/2014

La révolte habite toujours la foi.

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Jésus a communié à notre souffrance jusque sur la Croix. Mais sans résignation. Il n’est pas venu nous dire de tout supporter patiemment avec pour seule consolation sa présence. Nul compromis ni demi-mesure dans l’histoire de Jésus, mais une ardeur de vivre et un élan irrésistible. La foi chrétienne n’est pas dolorisme mais volonté de prendre la vie à bras-le-corps pour que la joie éclate en une symphonie toujours nouvelle.

Jésus était un révolté. Il ne pouvait admettre la misère de ces pauvres hères qui traînent leurs infirmités depuis des années. Il ne pouvait tolérer que la mort déchire le tissu de tendresse tissé au fil des jours entre une veuve et son fils unique. Comment se réjouir du soleil qui inonde les champs de blé et les vignes tandis qu’un aveugle jamais n’a vu la lumière ? Ses nuits de prière étaient peuplées par tant de boiteux que la musique ne peut faire danser et tant de sourds que le chant de l’oiseau n’égaye pas. Il a arraché les barreaux qui enfermaient la pécheresse dans un cachot de jugements. Il a rejoint le lépreux que la loi et les coutumes avaient mis au ban de la société. Il s’est tressé un fouet de cordes pour balayer tous les marchandages dont nous badigeonnons Dieu et purifier nos ambiguïtés.

Jésus était un révolté et, comme tant d’autres, il l’a payé de sa vie. Il aurait pu se calmer, il aurait dû être plus raisonnable et écouter le voix de la sagesse...Non. Rien n’a éteint le feu qui brûlait en lui. Il a été jusqu’au bout de sa révolte...à la face de Dieu : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » ( MC 15,34 ). Il pouvait bien crier vers Dieu, lui qui avait pris la vie au sérieux. Il avait le droit de faire entendre sa question, lui qui avait tout misé dans l’aventure. Ses mots sonnaient vrai. Sa plainte était justifiée.

Écoutez son cri qui ne fait qu’un avec toutes les misères du monde, avec toutes les angoisses et les déceptions humaines. Écoutez-le qui expire au cœur de toutes nos détresses, dans notre nuit de solitude. Entendez le cri de cet homme aux prises avec le mal et la mort. Écoutez l’oiseau blessé et recueillez la fleur coupée...

Mais dans ce cri jeté à la face de son Père, il y a la Foi, la vraie ! Ne faut-il pas beaucoup de confiance pour crier à quelqu’un sa révolte ? Peut-on mettre à nu sa douleur devant n’importe qui ? Jésus savait bien que Dieu ne peut pas nous abandonner, même si toutes les apparences sont contre nous, car il est un Dieu de fidélité. Et Jésus a fait confiance, nocturnement, au cœur même de sa révolte. Une foi obscure et sourde palpite et gronde dans son désespoir. Déjà une lumière s’annonce à l’aurore de l’horizon. Et le matin de Pâques ne l’a pas déçu. Jésus a eu raison de crier vers Celui-là. Car Il écoute la colère de l’homme et Il n’est pas insensible. Jésus savait ce qu’il faisait en soupirant vers son Père.

La révolte habite toujours la foi. Car la foi est un refus de ce monde abîmé, refus plein d’une confiance parfois douloureuse, toujours mystérieuse. Et Dieu répond. Souvent il semble n’y avoir que le silence, un silence long comme un samedi-saint coincé entre la douleur de la Croix et la joie de Pâques. Mais Dieu répond toujours.

La foi est pour les révoltés. Elle vibre au cœur de notre sédition contre toutes les limites et tous les esclavages qui nous enserrent. Elle naît lorsque la tempête de nos cris et de « nos poings d’interrogation » bondit sur la plage de Dieu et que les vagues de notre véhémence viennent battre de plein fouet les rivages célestes. Nous avons raison de ne pas nous résoudre à la mort de l’aimé. Nous avons raison de ne pas accepter ce monde d’injustice. Si Dieu est Dieu, il ne peut tolérer la solitude de tant d’esseulés ni les tortures des innocents. Est-il possible que Dieu ne soit pas du côté de tous les révoltés et des maquisards de l’Espérance ? Notre révolte est celle même de Dieu. « La foi, disait Karl Barth, est un désespoir confiant ».

Il n’y a pas de foi sans révolte. Mais, il n’y a pas de révolte sans passion de vivre. La Foi est une révolte. Mais au nom de l’Amour et non pour se hisser sur le podium. Nous devons d’abord chercher le Bonheur des autres. C’est l’amitié pour eux qui nous fait prendre le chemin de l’Espérance. La seule manière de se sauver est de sauver son frère. Il n’y a d’accomplissement que dans l’Amour et le salut de tous. Notre Foi , au cœur même de nos reproches peut faire vivre les autres. Puissent les non-croyants entendrent nos cris qui battent à l’unisson de leurs révoltes à condition que nous acceptions nos différences pour devenir ensemble des combattants de la vie afin de construire une civilisation de l’Amour basée sur le respect de la dignité Humaine.

Bruno LEROY.

18:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

26/02/2014

COMMENT LA PRIÈRE PEUT-ELLE M’AIDER ?

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Celui qui a la foi trouvera plusieurs conseils dans la Bible. La prière qui a fait l’objet d’études est la prière d’intercession : une personne priant pour une autre. Un passage biblique est une promesse précise à ce sujet : " Priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière agissante du juste a une grande efficace. (Jacques 5.16)

 

Jésus enseigna plusieurs principes en rapport avec la prière. Il prononça ses paroles les plus directes sur le sujet dans son sermon sur la montagne.

 

« Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera- t-il un serpent ? Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui de mandent. » (Matthieu 7.7-11)

 

La prière est agissante parce qu’elle établit un contact avec le Créateur de l’univers. Elle nous permet d’avoir avec lui une connexion aussi réelle qu’une communication téléphonique ou la mise en marche d’un appareil électrique. Il y a plusieurs décennies, le médecin Alexis Cartel déclarait :

 

« La prière est la plus puissante forme d’énergie qu’il soit possible de produire. C’est une force aussi réelle que la pesanteur. En tant que médecin, j’ai vu des hommes qui après l’échec de tout traitement, ont surmonté la maladie et la mélancolie par le serein effort de la prière. »

 

 

Dans quel but prions-nous ? Nous nous adressons à Dieu pour lui ouvrir notre cœur.

 

Prier est un acte de la volonté. Dieu connaît nos besoins, mais il tient à ce que nous les lui exprimions. Dans un certain sens, la prière nous transforme, de sorte que nous devenons réceptifs à l’influence divine. Celui qui ne demande pas ne reçoit pas tout ce que Dieu désire lui accorder.

 

La prière sous-entend la bienveillance et la générosité de Dieu. C’est de lui que viennent « toute grâce excellente et tout don parfait » (Jacques 1.17). De même qu’un père aime ses enfants, Dieu aime tous les êtres humains, à une échelle infiniment grande et profonde. Mais ce même amour le retient de nous accorder ce qui pourrait nous nuire. Dieu se réserve le droit de répondre à nos prières par « non », ou « pas encore ». L’apôtre Paul lui-même pria à maintes reprises pour la guérison, mais il lui fut répondu que la grâce de Dieu lui suffirait (2 Corinthiens 12.8,9). Jésus pria trois fois pour que la coupe de douleur s’éloigne de lui, mais il fut crucifié (Matthieu 26.39-46).

 

La prière nous permet de faire part à Dieu de nos sentiments, souhaits, préoccupations et doutes. Nous pouvons lui adresser des suppliques pour nous-mêmes et pour nos semblables. Confesser nos péchés et demander pardon. Remercier Dieu pour ses bénédictions et lui demander de nous faire connaître sa volonté. Les conditions sont simples. Nous devons prier avec foi (Matthieu 21.22), selon la volonté divine (Luc 22.41,42). Manifester un esprit de pardon (Marc 11.25). Être persévérants (Luc 18.1) et adopter une attitude d’obéissance envers les commandements (1 Jean 3.22).

 

« La prière est, dans la main de la foi, la clé qui ouvre les trésors du ciel où sont renfermées les ressources infinies de la toute puissance. » Lorsque le croyant prie selon les desseins de Dieu, il dispose d’un puissant recours. Il serait difficile à la science de le mesurer, car il s’agit du domaine de la foi, mais il n’est pas rare de rencontrer des fidèles qui reçoivent à leurs prières des réponses objectives à plus de 90 pour cent. L’apôtre Paul nous recommande de prier « sans ‘cesse » (1 Thessaloniciens 5.17). Connaissant les résultats possibles, c’est un conseil qu’il vaut la peine de suivre, aujourd’hui plus que jamais.

 

Bruno LEROY.

 

11:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (3) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

25/02/2014

La Force de l'union dans la prière.

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La prière est une respiration de l’âme dans un monde qui souvent va trop vite.

La prière est une rencontre intime avec l’Absolu que nous nommons Dieu.

La prière est un dialogue essentiel entre deux amis qui se retrouvent.

La prière apaise souvent nos tourments pris dans les violences des tempêtes de la Vie.

La prière est le diamant que l’on porte chaque jour au fond de soi et qui nous fait scintiller dans le regard des autres.

La prière est toujours exaucée même si parfois, nous n’en prenons pas toujours conscience.

Unir nos prières touche profondément la corde sensible de Dieu.

Alors, il nous faut du discernement pour donner un sens aux effets de sa grâce.

Parfois, les signes qu’Il nous envoie sont limpides et décryptables aisément.

Par contre, certains jours il nous faut prendre du recul intérieur pour comprendre.

Mais, nous savons au fond de nous que sa Présence ne nous quitte pas et ne nous abandonnera jamais.

Ces derniers mois, ma prière est devenue la manne de mon âme et de celle de mon père atteint d’un irréversible cancer. Lorsque le médecin m’a appris la nouvelle concernant l’effroyable maladie dont était victime mon père, je crus voir les murs de mon appartement vaciller.

 

Puis, comme je reçus cette nouvelle nuageuse le soir, je puis vous assurer que le sommeil mit longtemps avant de me visiter. La prière, oui mais pour adoucir ses derniers jours et non les prolonger puisque le diagnostic était tombé tel un couperet dont je pensais au prime abord que j’étais en plein cauchemar…

 

Dès, le lendemain mon tempérament naturel refit surface et j’évoquais à tous mes amis ( es ) de Facebook, la situation face à laquelle j’étais confronté par l’intermédiaire de l’état de santé de mon papa tant aimé.

 

Et, je vous fais grâce de ses colères envers les médecins et même ses propres enfants car, il vivait un déni dans lequel sa maladie n’était qu’une simple inflammation donc, les thérapies à visée oncologiques n’étaient guère envisageables. La chimiothérapie, ce n’était pas pour lui. Et si nous lui demandions de se soigner comme il se doit, il répondait que nous fomentions une kabbale pour le tuer.

 

Que faire Seigneur face à ses virulents refus ? Prier, prier et prier encore et toujours.

Mais, la prière du solitaire est certes belle cependant, celle faite dans la communion des saints (que nous sommes appelés à devenir) donne une puissance et une lumière étonnantes…

 

Quelques jours après que mes frères et sœurs se mirent à prier, mon père acquiesça pour une radiothérapie. Puis, le Médecin nous donna rendez-vous, hier, pour constater les effets des dix séances de rayons prodiguées.

 

Surprise, le Docteur demeura silencieux à tel point que je pensais qu’il cherchait ses mots pour formuler une constatation difficile à exprimer.

 

Puis, il releva la tête et dit : «  c’est vraiment étrange que cela arrive si rapidement ». J’attendais nerveusement qu’il me dise l’inéluctable évidence

Il me regarda droit dans les yeux et m’expliqua que le miracle de la vie a voulu que ces quelques rayons aient annihilés provisoirement la tumeur.

 

Votre père n’a plus besoin de thérapies pour le moment, sa pathologie étant mystérieusement immobile.

Je savourais le mot « mystérieusement ». Cet adverbe qui fait advenir le Verbe.

Je crois au plus profond de moi que ce temps accordé en toute libéralité à mon père vient de l’Éternel. Nos ardentes prières ayant enflammées Son être aimant.

Qui pourra dire que Dieu ne répond jamais aux suppliques que nous lui adressons ?

Quelques personnes de mauvaises foi, sans doute.

Peu importe, Notre Seigneur Jésus-Christ, a de nouveau manifesté qu’il savait vaincre la mort et que sa miséricorde était démesurée.

Il nous fait comprendre que derrière la noirceur de l’éther le soleil reste au dessus des brumes de notre Vie. Pour éclairer nos consciences obscurcies par les angoisses et les tracas.

La confiance est le maître mot du Bonheur.

La prière est la force relationnelle de deux êtres qui s’aiment et se comprennent.

Je remercie toutes celles et ceux qui se sont joint à ce dialogue surnaturel ayant permis à mon père de déguster quelques moments encore de la beauté de l’existence.

Et demain sera un autre jour. Vivons l’instant présent tel un précieux cadeau de Dieu et ne cessons jamais de prier.Il faut prier sans cesse disait Paul, il avait découvert avant nous sa prodigieuse efficacité spirituelle et son influence sur notre Monde. Amen !

 

Bruno LEROY.

 

13:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (3) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

23/02/2014

Mendiants d'Amour.

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J’aimais écouter la musique de la brise dans les arbres

D’ailleurs, ils me tendaient les bras comme de petits enfants

Cherchant dans mon regard la noblesse de mes sentiments

Je savais qu’ils cherchaient au fond de mon âme

Des éclats de lumière et  d’intenses flammes.

 

La nature est un Temple où prient les mendiants

Ceux qui quémandent quelques bribes d’amour

A l’infini à l’Absolu vivant qu’on appelle Dieu

Alors le silence se cache dans le cœur amoureux

Et ne sort dans le bruit des villes pour nous rendre

Forts, Libres et Heureux !

Oui, la prière au cours des rivières, des forêts,

Est plus puissante encore qu’en des lieux habités.

Elle nous investit dans les jours obscurs

Dans les hurlements de détresse,

Elle nous donne les mots de tendresse

Quand tout semble sombrer dans un profond désarroi,

 

 

Elle nous rappelle de mémoire la Beauté

De la vie qui palpite non loin de chez nous

Et nous invite à retrouver cette pure poésie

Qui chante en caressant les blés et les champs

Pour faire de picturales métaphores enchantées

Qui, dans la prière de l’abandon à la Providence,

Nous procureras la Joie, la Force dans nos combats

En éternelle recherche de l’Essentiel

De cette mirifique lumière de notre Vie intérieure

Que nous manquons souvent par manque de recul.

Heureusement l’Esprit nous prend sans cesse la main

Pour nous mener vers le chemin du Bonheur.

Cet endroit secret dans lequel Dieu seul nous parle.

Nous, les mendiants d’Amour !

 

Bruno LEROY.

 

13:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

22/02/2014

Les hommes dont Dieu se sert sont ordinaires.

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Un chrétien au service de Dieu doit apprendre à être son digne représentant dans un monde indigne. Ne dites jamais : "Oh ! si seulement j’étais ailleurs ! " Les hommes dont Dieu se sert ne sont que des hommes ordinaires, mais qui deviennent extraordinaires par les capacités que Dieu leur donne.

 

Si Dieu ne communique pas à nos esprits les capacités intellectuelles, ni à nos cœurs les sentiments qui le glorifient, nous serons dépourvus d’utilité. Ce n’est pas nous qui avons choisi d’être au service de Dieu. Bien des gens décident de servir Dieu, sans que sa grâce toute-puissante et sa parole puissante leur aient communiqué les capacités nécessaires. Paul était transporté d’enthousiasme à la pensée de l’œuvre accomplie par Jésus dans le monde, et il ne perdait jamais de vue cette pensée capitale. 

 

"Je vous ai choisis." Ayez toujours à l’esprit la grandeur de votre vocation. Ce n’est pas vous qui avez choisi Dieu, mais lui vous a choisis. Pendant que vous vous préparez à le servir, Il est à l’œuvre, courbant, brisant, façonnant. Pourquoi agit-il ainsi ? Nous ne le savons pas. Mais nous savons qu’il désire nous amener à une soumission telle qu’il pourra dire : " Cet homme, cette femme, m’appartient véritablement. " Il faut que nous soyons des instruments dociles dans la main de Dieu, de telle sorte qu’il puisse par notre moyen établir des hommes sur le Roc, comme il nous y a nous-mêmes établis.

 

Ne décidez jamais par vous-même d’être serviteur de Dieu. Mais si Dieu vous choisit, malheur à vous si vous vous détournez à droite ou à gauche. Laissez-le faire, car après son appel, il agira à votre égard, différemment d’avec les autres.

 

Bruno LEROY.

 

18:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Retrouvons la route qui conduit vers la vraie Vie

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Parfois, j’ai cette étrange impression de n’être qu’un étranger paumé sur cette planète. Les passions de mes contemporains ne me passionnent jamais. La télévision ne fait que nous regarder en nous manipulant. Certaines conversations sont si stériles que je réponds, bien souvent, par le silence.Non, rassurez-vous, je ne suis pas victime d’une dépression qui me ferait déprécier votre façon de vous mouvoir face aux interpellations de l’existence. Je suis simplement Amoureux fou de la Vie et la trouve sans éclats dans vos âmes.

La Vie semble avoir perdu son Souffle originel depuis que vos addictions aux technologies comblent votre vide intérieur. Je suis en fait un marginal qui regarde la page et ne veut plus écrire de superficialités sur vos cahiers. Oui, je suis persuadé être définitivement hermétique à votre environnement. Et pourtant, la blessure qui me consume les entrailles est de vous aimer passionnément.

En effet, position contradictoire d’un esprit critique ; je vous aime mais ne vous comprends plus... Je n’entre plus dans vos perditions spirituelles involontaires, bien souvent.

Le monde vous a unifié dans le plus mauvais sens étymologique du terme.

Je vous en prie retrouvez l’essence du Sens de votre existence. Ne vous laissez pas glisser sur les flots mielleux de la facilité. Serais-je parvenu à un niveau de conscience qui ne se connecte plus avec la vôtre ?

Je n’en sais strictement rien et pour tout vous dire, je m’en fiche. Nous n’avançons pas à la même vitesse et votre intériorité semble s’être vidée de toute substance. Votre soleil s’est éteint sur la plaine endormie de vos désillusions illusoires.

Je ne vous critique pas, loin de moi cette idée. Je constate des faits et les faits sont irréfutables.

Dans ce désordre établi par vos soins, je comprends mieux vos personnalités.

Dépressions, maladies nerveuses, psychiques, manque de confiance en Soi...

Sont les symptômes évidents d’une existence désertique sur le plan spirituel.

Rien ne paraît vous emplir et nourrir vos déserts existentiels. Alors, ne soyez point surpris que le parfum de la mort embaume vos misères. Quand deviendrez-vous des hommes et des femmes debout et libres. Quand ?

Vous vous lamentez sur notre société aux reflets insipides et vous êtes vous-mêmes sans saveur.

Combien de personnes perdues dans leurs peurs d’un avenir qui ne montrera pas même son ombre.

L’image que vous avez de vous est celle que vous renvoient tous les conformistes qui veulent vous faire taire.

Hélas, lorsque nous sommes chrétiens, cela devient affligeant.Je vous souhaite de vivre votre Foi en dehors des sentiers battus pour imaginer de nouveaux paradigmes dont les autres pourraient profiter.

Pour que le monde ait le visage souriant d’une humanité épanouie. Soyez des fleurs fleurissantes dans le cœur de Dieu, tel un jardin aux multiples variétés de plantes les plus précieuses, les unes que les autres.

Ne contemplez dans les yeux des autres que l’Espérance que vous pourrez inoculer par des perfusions d’Amour.

Oui, je ne crois qu’en cette forme d’Amour détachée et pourtant, très présente.

Retrouvons ensemble la route qui conduit vers la vraie Vie. Non celle imposée par une société d’images qui vous fait souffrir de ne pas ressembler aux canons d’une certaine beauté tant éphémère.

Ne soyons pas dupes de ce monde de production, de fric et de paraître. Les malaises que vous ressentez proviennent de cette incapacité à rejoindre les critères inatteignables qui vous rendraient conformes. Soyez chrétiens dans le sang de vos convictions et certitudes. Certes, vous serez toujours décalés mais vous serez vrais ! La prière, la méditation, les sacrements, le silence, la poésie...

Tout cela vous rendra à vous-mêmes. Je parle par expérience.Je vous souhaite du fond du cœur d’acquérir une invincible Foi qui ne vous fera plus passer dans le camp des cons. Mais des êtres spirituels ayant des actes à accomplir et des choses à dire envers et contre Tout au Nom d’un plus grand que vous. Puissiez-vous me comprendre dans cet appel à vous libérer de vos carcans et de vos chaînes mentales.

Mes mots ne sont dictés que par l’Amour, rien d’autre. Car, malgré vos nombreux travers, je vous aime puissamment, indéfectiblement.

  

Bruno LEROY.

14:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CHRONIQUES., COMBAT SPIRITUEL., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (4) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Comment devenir Soi en réalisant ses rêves.

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Pour ceux et celles qui ne me connaissent pas, je vous donne un survol biographique rapide.

Je naquis au mois de mai 1959 à 5 heures du matin selon mon état civil.

Puis, je poussais comme une fleur émerveillée par son environnement à la fois enfantin et adulte. Certes, je grandissais mais, souvent sans sagesse ayant un esprit de rébellion non contre les personnes mais, contre la connerie qui leur collait à la peau.

Puis, vers neuf ans, mes Parents me posèrent cette fatidique question : «  Que veux-tu faire lorsque tu seras plus grand ? » Je n’en savais strictement rien et pour tout vous dire, je m’en fichais comme de mes premières langes.

Et puis…et puis.

Cette question s’imprimait en moi tel un journal à approfondir. Je veux être comédien à la télévision, je veux être un artiste reconnu. Bien-sûr, je fis rire mes parents qui ne voyaient dans cette intention que recherche de gloire. Peut-être avaient-ils raison mais, à l’époque je n’aimais guère que l’on ne prenne pas au sérieux mes désirs d’avenir.

Non loin de chez moi se construisait un immense bâtiment que l’on nommerait dès sa finition, la troisième chaîne couleur.

Je prenais mon vélo chaque soir pour les tanner afin de devenir acteur. Leurs sourires en coin s’envolèrent lorsqu’un réalisateur voulut que je joue pour son prochain film. Bien-sûr, des mois s’étaient écoulés sans réponse et je comptais bien réussir mon casting. Je fus pris et d’autres films vinrent agrémenter mon parcours artistique. Puis, l’adolescence me fit refuser certains rôles car, du haut de mes treize ans, mon physique se métamorphosait considérablement. J’arrêtais les tournages pour reprendre ma scolarité que j’avais quelque peu délaissée.

Nous avions à la maison, un magnifique jardin, cet Eden entretenu par mon père durant les samedis et les dimanches matins. Je me souviens particulièrement de ce jour où assis sur la pelouse, je me mis à regarder le ciel et les nuages qui formaient des visages inattendus.

J’entendis au plus profond de moi, une voix ferme et sereine qui murmurait au creux de mon cœur : « Pourquoi ne pas servir Dieu, Ton Père ? » Étrangement, je ne conçus jamais que cette voix fut une illusion auditive ou cérébrale.

Le lendemain, je lisais la Bible au grand étonnement de mes Parents. Et je trouvais dans ce livre un réconfort, une poésie jamais égalée et des réponses aux questions existentielles que je me posais.

Ensuite, mes parents n’étant guère croyants se posèrent mille questions lorsque je fis un autel dans le garage afin de célébrer des messes imaginaires.

Dans mon for intérieur, je désirais du fond de l’âme devenir Prêtre. Mais, comment annoncer cela ? Je profitais que ma mère essuyait la vaisselle pour lui soumettre mon ardent désir. Une minute de silence suivit qui dura une éternité. Puis, elle me dit calmement, si cela fait réellement partie de ta vocation, j’irais dès demain prendre un rendez-vous au Séminaire.

Séminaire de Lille puis de Bondues dans lesquels, je suis resté jusqu’à ma majorité. En effet, je tombais amoureux fou d’une fille qui me laissa chuter de mes rêves quelques mois plus tard. Je retournais sur la pointe des pieds, au séminaire et l’on me fit comprendre qu’un futur prêtre qui pense constamment à se marier devrait faire une relecture de sa Vocation.

Ce que je fis bien entendu…La Bible, les Messes, les prières individuelles ou collectives n’avaient pas taries mon esprit révolté et rebelle contre toutes formes d’injustices. A force d'entendre que tel enfant était mal mené, que telle personne risquait de crever de froid dans la rue, que les jeunes étaient autant détestés que les vieux et les étrangers… Mon sang ne fit qu’un tour et je décidais de devenir éducateur pour d’abord les comprendre puis les accompagner vers leur véritable destin. Nous étions en 1978 et je n’avais pour Diplôme que mon énergie et ma bonne volonté. Par la suite, je passais mon Diplôme d’État d’Éducateur spécialisé ce qui me fut facile car, j’étais déjà responsable d’un Centre de sortants de prison.

Puis, je me mis à travailler progressivement pour des Associations catholiques de renom.

Ce qui attisa en moi le désir de reprendre mes études de Théologie durant….dix sept ans !

Théologie Pratique et Politique et même psychologie, philosophie, sciences sociales et Humaines.

Tout me passionnait, tout me passionne encore.

Et, je poussais l’audace de remplacer un Animateur Pastoral d’un Collège Professionnel durant  plus de trois ans..

Puis, une nuit que je revenais d’une réunion ACE prolongée par nos questionnements en faveur des jeunes. Je vis un adolescent allongé sur un trottoir glacé puisqu’il faisait moins quinze. Et lui demandais ce qu’il faisait dans le ruisseau à 2h du Matin. Il me répondit vaguement que son père étant bourré l’avait fichu dehors. Je lui dis qu’il pouvait venir dormir par terre, chez moi ou bien j’appelais le 115 pour le mettre dans un Foyer. Il accepta la première solution et le lendemain, je lui fis un copieux petit-déjeuner avant de lui dire que j’allais demander quelques explications à ses parents, ce que je fis. Je vous passe les réponses.

Cet  Ado me fit comprendre qu’il n’était pas le seul dans ce cas. C’est là que ma vie prit un tournant considérable. Je passais quelques examens pour devenir éducateur de rue. Je continue encore Aujourd’hui après des années mais, disons plus calmement. J’attends la relève qui ne vient pas…

Bien-sûr, entre deux, je rencontrais celle qui allait devenir mon épouse.

 Et du matin au soir, du soir au matin, je vis dans la prière cette culture de la rue que j’aie acquis au fil du temps.

 

Tout cela pour faire comprendre aux Jeunes que leurs discours sur la société pourrie me sortent des yeux. Tant que vous resterez dans la contestation pure, sans idées d’actions saines et salvifiques. Tout cela ne sera que prétexte pour ne rien faire !

Bon sang, la Vie, l’avenir vous appartiennent et plutôt que vous gargariser de réactions stériles. Occupez-vous des autres, là vous trouverez la terre sur laquelle votre action portera ses fruits pour le bien commun.

Ne soyez pas conformistes, soyez inventifs !

Bon Courage ! Réalisez vos rêves les plus précieux.

 

Votre Frère, Bruno.

 

                    

 

13:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

19/02/2014

L'Amour et l'éducation sexuelle, des antinomies ?

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La plupart de mes articles analysent souvent les possibilités pour l'être Humain de s'affirmer face aux autres.
Non, pour se mettre dans l'état d'une opposition systématique. Et encore moins pour céder à une certaine mode qui tente de résoudre tous vos problèmes existentiels en dix leçons.
Ces textes sont inspirés par le désir de rompre les chaînes qui nous empêchent d'Aimer.
En effet, je trouve que nous prenons souvent les problématiques à l'envers, notamment concernant le couple et la sexualité.
 
 
Tous les pédagogues s'entendent sur le principe même qu'il faut une éducation sexuelle pour nos Jeunes.
Je ne puis évidemment être qu'en plein accord avec ce projet. Mais, faut-il encore que nous n'enseignons pas cette matière comme étant pure fonctionnalité.
Car, les ados même très juvéniles connaissent soit par ouïe-dire, soit par expériences personnelles la mécanisation génitale.
Certaines personnes me diront, vous avez entièrement raison, parlons-leur davantage de la beauté intrinsèque de l'Amour.
 
 
La fusion de deux corps qui s'aiment est une oeuvre d'art de Dieu.
Oui, bien-sûr, leur dire que l'Amour vécu dans l'authenticité et la fidélité ne peut être que résonance des cymbales Divines.
Mais, avant de parvenir à ce point d'enseignement. Il faut se poser la question de savoir pourquoi tant de couples divorcent.
Pourquoi tant de Tendresses qui étaient vraies au départ finissent par s'envoler aux premiers vents de l'hiver ?
 
 
Tout simplement, si je puis m'exprimer ainsi, parce que la plupart des adultes manquent de confiance en eux.
Et c'est là, que j'affirme que notre approche anthropologique de la sexualité et surtout du couple est tronquée d'avance.
Ce qu'il faut apprendre et transmettre aux Jeunes, c'est la confiance en soi.
 
 
De là, tout coule de source vers les plus grands océans de l'existence.
Pourquoi ?
Lorsque nous aimons, nous devons donner ( dans le sens de Don ) une partie de nous-même.
 
 
Nous devons nous accueillir réciproquement pour mieux nous cueillir.
Or, nous ne pouvons offrir ce que nous ne possédons point.
Il faut travailler sur sa propre intériorité pour accepter l'autre en plénitude.
L'amour de soi conduit à l'amour d'autrui. Une mauvaise estime de soi génère invariablement des colères, disputes, incompréhensions ou silences pesants.
 
 
Il ne faut pas oublier que ce qui finit par nous gêner chez l'autre sont souvent nos propres défauts.
Je m'explique. Dans un couple, si un homme trouve que sa femme est nulle, ne comprend rien c'est en fait ce qu'il pense de lui-même et projette sur son épouse.
 
 
Attention, ces projections peuvent être perçues par le mari ou la femme comme des réalités indéniables.
Et petit à petit, le couple devient silencieux par manque de confiance et s'étiole.
Il existe des possibilités psychothérapeutiques pour sortir de ce gouffre.
Mais, n'eut-il point été préférable de se préoccuper de ces problèmes en amont. Avant, qu'ils n'apparaissent.
 
 
En fait, les couples qui divorcent sont la combinaison de deux individus immatures et manquant cruellement de confiance.
Et dire, qu'ils font la une et la gloire des revues poeple...!
Aimer, c'est vivre l'instant présent en relativisant son passé. C'est reconnaître que nos parents, aussi cruels soient-ils, n'ont pas d'emprise sur notre destin.
Bien-sûr, les manques affectifs sont toujours des blessures mais, guérissables.
 
 
Alors, ne serait-ce pas préférable d'élaborer une éducation de résilience où l'adolescent ( e ) trouverait pleine confiance en lui-même ?
Et donc, aux autres.
Mais, pour cela il leur faut des exemples d'adultes qui savent se donner sans se perdre dans le fusionnel.
Il faut des hommes et des femmes qui s'aiment tels qu'ils sont sans être narcissiques.
Sinon, comment leur dire l'importance de construire un couple. Et le risque d'aimer.
 
 
Aimer comporte un risque également. Celui d'édifier son Bonheur chaque jour avec l'imagination du cœur pour l'offrir à l'Aimé.
Ne croyez pas les prophètes de malheur qui disent que l'Amour est impossible et doit être d'abord vécu à l'essai. Ils parlent uniquement pour eux.
Et ne croyez pas les spiritualistes de fausses joies qui disent que l'Amour est sans risques.
 
 
L'Amour est combat pour accepter la différence de l'autre en vue d'une unicité.
L'Amour, c'est d'abord s'aimer sainement pour accorder entièrement sa personne à l'être choisi.
 
 
L'Amour est effectivement un choix. Le choix fondamental de vouloir bâtir son existence, son Bonheur avec la personne dont nous avons décidés de nous consacrer entièrement.
L'Amour est le contraire et même une lutte intraitable contre la mort. Les gens qui n'aiment pas sont comme mortes.
L'Amour est épanouissement constant de la Vie. L'Amour est nécessaire à notre survie sur Terre.
 
 
Sans ce combat essentiel, notre population aurait disparue depuis longtemps.
Sans Amour nous ne pouvons prétendre Aimer Dieu. Heureusement, Dieu nous Aime inconditionnellement. Mais, de grâce ne prétendons pas l'Aimer alors que nous ne savons pas même ce que signifie ce mot.
Comme, je vous le disais antérieurement. La certitude est que Dieu nous Aime.
 
 
Ce manque de confiance en Soi explique aussi la dé-spiritualisation et l'athéisme de notre société.
 
 
Le New-age semble bien adapté au vide intérieur, ce qui explique en partie son succès absolument dangereux pour le psychisme Humain. Il entretient certaines névroses, voire psychoses qui vont jusqu'à la déréalisation. Et surtout, la fragilité mentale.
 
 
Il nous faut dire tout cela aux Jeunes. Pour qu'ils ne se laissent pas piéger par les marchands de désespoir.
Et surtout, leur dire que si leurs Parents sont divorcés par manque de maturité dans leur couple.
 
 
Ce n'est pas une raison pour qu'ils le soient un jour. L'immaturité n'est pas héréditaire. Elle n'est pas atavique et n'altère aucunement les potentialités de ces ados à créer leur Vie en toute lucidité.
 
 
Je pense que nos programmes scolaires seraient plus riches humainement si nous parlions du couple sous l'angle de fondation sociale plutôt, que la description physiologique des mutations de leurs organes génitaux. Dont, franchement ils se fichent éperdument.
 
Bruno LEROY.

15:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CHRONIQUES., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |