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06/09/2013

Cette illusion d'un monde " hors souffrance "

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Chacun poursuit toujours, d'une manière ou d'une autre, un rêve d'immortalité et de non-souffrance. La poursuite de ce rêve se manifeste dans les mécanismes de défense qui visent à occulter la réalité de la souffrance et à la rejeter hors du champ de la conscience ; on peut la voir, on détourne les yeux, on fait " comme si " elle n'existait pas.

Dénier la souffrance de cette manière, c'est se complaire dans l'image idéale de soi et du monde où la finitude et la mort ne sont pas reconnues. Ainsi le sujet peut-il entretenir, inconsciemment sans doute, une sorte de délire d'immortalité. Il se barricade dans un monde imaginaire en estimant que la souffrance et la mort, ce sont toujours celles des autres, mais jamais la sienne. Il se construit ainsi un univers conforme à son besoin de sécurité et de complétude sans faille.

Ainsi, par exemple, dans le discours publicitaire, on ne voit jamais que des êtres beaux, jeunes et sains. La souffrance n'y est jamais représentée. Lorsqu'elle l'est, c'est afin de proposer un produit qui en sera le remède miracle. Dans le discours publicitaire, on ne meurt pas...

L'éloignement des cimetières, la mise à l'écart des malades, la marginalisation des personnes handicapées, n'est-ce pas aussi pour les sociétés une manière de voiler la souffrance et la perspective de la mort ?

Cependant cette illusion d'un monde " hors souffrance " est tôt ou tard brisée. Car la souffrance finit toujours par s'insinuer dans la vie du sujet de manière insistante et persistante.

 

Dans ce cas, malgré tout, on pourra encore tenter de se voiler les yeux. Par exemple, lorsqu'il s'agit de la souffrance des autres, on réagira par l'indifférence.

 

Ainsi face au spectacle de la souffrance que montre la télévision, peut se créer une sorte d'accoutumance où l'on parvient à voir souffrir sans plus s'émouvoir. On acquiert alors un coeur endurci, incapable de compassion.

 

Ou encore, lorsqu'il s'agit de souffrance personnelle, on peut chercher à s'étourdir dans le bruit, la drogue ou l'alcool afin de fuir le mal présent et poursuivre malgré tout son rêve déçu de complétude. Le suicide même peut être une manière ultime d'éviter la souffrance et la perspective de devoir mourir : plutôt mourir vite que de devoir rencontrer la souffrance et la mort.

 

 Ainsi n'est-il pas rare de voir des personnes se donner la mort le jour où elles ont appris qu'un mal incurable les tenait. Le suicide dans ce cas est une sorte de précipitation dans la mort du fait qu'on ne l'a jamais acceptée ; ultime tentative pour fuir ce qui vient et ce que l'on a toujours voulu nier ; ultime refuge d'un rêve d'immortalité déçu.



Ainsi donc, à force de vouloir dénier la réalité de la souffrance, à force de poursuivre un rêve de complétude sans faille, on est amené à vivre la souffrance, qui vient tôt ou tard, dans la désespérance et la déréliction. La souffrance est alors sans espoir, sans chemin ; horreur aveugle, solitude de l'abandon, détresse suprême où vient s'exténuer un rêve d'immortalité déçu.

 

Ainsi, vivre dans l'imaginaire d'un monde " hors souffrance ", c'est ajouter à la souffrance, lorsqu'elle vient, les traits de la désespérance. Le problème qui se pose est donc de pouvoir vivre l'inévitable expérience de l'altération sans cependant sombrer dans le désespoir. Cela implique le consentement à " vivre avec " la souffrance, non point pour la subir ou s'y complaire, mais pour négocier au mieux l'expérience du " devenir autre ".


Dans cette optique, le pas décisif à franchir est l'aveu par le sujet souffrant de la douleur qui le déchire, à un autre qui l'écoute. Le cri, l'appel, la parole adressée à l'autre est, à la fois, le consentement à la réalité de la souffrance et l'inscription de l'espoir au sein de la situation douloureuse elle-même. L'aveu de la souffrance, lui, par la relation qu'il institue, a un effet salutaire, thérapeutique. Le fait de parler à un autre libère de l'angoisse.

 

Ainsi la souffrance comme expérience d'altération devient-elle, par la médiation de la parole, expérience de l'altérité, de la naissance à la rencontre de l'autre. Et cette rencontre de l'autre délivre d'un réel et d'un devenir sans espoir. La rencontre d'autrui dans le creuset de la souffrance neutralise la désespérance, ranime le désir de vie et entraîne donc au combat commun contre la souffrance.



Bruno LEROY.

19:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/09/2013

Ce Bonheur qui hante nos cœurs.

 

 

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Sans Christ, nous ne sommes rien. Pourtant, c’est Lui qui nous conduit vers autrui lorsqu’une personne est dans le besoin. N’ignorons pas non plus Ses appels. Nous risquerions de rater définitivement notre vie pour ne pas l’avoir partagée.

 

Tout donner par Amour d’autrui et s’effacer lentement pour laisser place à la Liberté. Ne sont-ce point les fondamentales règles de l’Éducation ? Christ nous invite donc à devenir les éducateurs des uns, des autres.

 

Pour nous mettre au service de notre humanité. Quel beau programme de Vie ! Et pourtant, combien d’abnégations ne faut-il point pour parvenir à ce champ de conscience. Non pas se renier soi-même, tel un être abject.

 

Mais, s’oublier pour être entièrement disponible aux autres. Nous avons tous et toutes des potentialités qu’il nous faut partager. Il nous faut offrir les plus splendides émeraudes de nous-mêmes.

 

Ne pas vivre un repli destructeur où seul notre ego, notre individualisme trouverait sa raison d’être. D’ailleurs, si tous les hommes et femmes se conduisaient de cette façon, notre Terre bien aimée disparaîtrait, assassinée par note égoïsme. Nos formons une société et à ce titre, nous avons le devoir vital de nous préoccuper des autres. Ces autres qui parfois, nous font peur car, ils n’ont pas les mêmes repères, valeurs que nous. Ces autres qui deviennent vite des étrangers tant ils nous ressemblent peu. Et pourtant, Dieu-Amour a créé un monde en couleurs avec des diversités qu’il nous faut découvrir.

 

Si nous étions moins sur la défensive de toujours vouloir protéger notre territoire, nous serions plus ouverts. Oui, ouverts au Vent de l’Esprit qui passe souvent près de nous et dont nous ignorons trop souvent la Présence. La peur est la conséquence de l’ignorance. L’ouverture d’esprit est l’origine de la confiance.

 

Il nous faut choisir entre une existence médiocre et une vie enrichissante. Enrichie par le flux et le reflux des marées humaines. Il nous faut choisir entre vivre mourant ou mourir en vivant. Je m’explique...

 

Si, la vie est une chambre où vous dormez pour échapper à ce besoin vital de vous faire violence pour aller vers les autres, alors vous êtes un mort-vivant. Si, au contraire le soleil dont vous illuminez chaque être pour semer de la joie, par votre seule présence à leur service, vous mourrez à vous-même et votre égoïsme légendaire également. Vous serez réellement vivants ( tes ) pour accueillir chaque Humain comme un Don de Dieu-Amour.

 

Chaque personne est un ange qui frappe à votre porte, ne refermez pas trop vite la possibilité de vous rendre visite. Dieu est Présent en chaque être Humain, du plus fragile au plus fort, et ce serait désonhoner Dieu que de le rejeter. Une main tendue, une aide ponctuelle, une écoute des problèmes d’autrui, ont fait des miracles. Nous le savons et pourtant, nous restons sur nos gardes, tels des païens n’ayant aucune confiance en Christ.

 

Nous ne sommes pas assez habités par Lui pour devenir audacieux. Et pourtant, nous le savons, si nous voulons mettre l’évangile dans nos vies, il nous faudra franchir le pas. Pour cela, la prière deviendra notre Force quotidienne, nous permettant de tout affronter. Il faut, que nous entrions dès ce jour dans cette prière de supplication pour demander à Dieu de nous indiquer le chemin. Je suis le chemin, la Vérité, la Vie. Nous ne pourrons rien faire de valable sans sa présence conseillère et protectrice. Bannissons nos peurs et notre égoïsme et allons vers les autres pour les aider aussi à aimer la Vie. Sans eux, nous ne sommes rien. Sans Christ, nous ne sommes rien. Pourtant, c’est Lui qui nous conduit vers autrui lorsqu’une personne est dans le besoin.

 

N’ignorons pas non plus Ses appels. Nous risquerions de rater définitivement notre vie pour ne pas l’avoir partagée. La Vie appartient à Dieu, il est légitime que nous faisions quelques cadeaux de ce Bonheur qui hante nos cœurs.

 

Bruno LEROY.

 

11:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

01/09/2013

Peu importe le temps...

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La vie avance à petits pas,
Pour nous mener loin parfois,
Elle est émerveillement,
Chaque jour de se sentir vivant.
  
Peu importe le temps,
Il faut vivre l'instant,
Savourer le présent,
Avec un regard d'enfant.
  
Ceux que l'on dit vieux,
Ont perdus l'espérance,
Et sont tristes plus que joyeux,
Ceux que l'on dit vieux,
Ne savent plus être heureux.
  
La jeunesse est dans l'esprit,
Un rire qui s'épanouit au miroir de la vie,
La jeunesse est une façon de regarder,
Les événements qui peuvent arriver,
Et discerner les importants des futiles.
  
Les années enneigent nos cheveux,
Et nous donnent Sagesse,
A transmettre aux plus jeunes,
Pour leur montrer qu'on peut être Joyeux,
Même si les ans défilent tel un souffle de Dieu.
  
L'Amour a toujours rajeuni même les plus vieux d'entre-nous !
 
 
 
 
Bruno LEROY.

10:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., GOSPEL, LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

28/08/2013

Quand Guy GILBERT parle de Jésus-Christ et de son prochain livre.

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"Après bientôt cinquante années de sacerdoce, on me demande souvent comment j’ai fait pour tenir, face à la violence des situations auxquelles j’ai été confrontées, à la misère, aux destins douloureux de tous ces jeunes perdus qui sont venus vers moi… Je réponds toujours que c’est le Christ qui m’a porté, que c’est à lui que j’ai confié mes difficultés : il ne m’a jamais laissé tomber. Mais alors on m’interroge de nouveau : qui est "mon" Jésus-Christ ? à la fois autant homme que fils de Dieu, il n’est pas une légende, ni un personnage de récit, ni seulement une figure historique : non, Jésus, pour moi, est d’abord un être dont je ressens à chaque instant la présence à mes côtés, un être à qui je m’adresse sans répit, un être que j’aime et à qui j’ai consacré toute ma vie.

 

Dans ce livre, je veux parler du Christ, dire à la fois qui il a été et qui il est. Raconter sa pauvreté extérieure comme sa richesse intérieure ; son pouvoir d’attraction sur les foules mais aussi les sentiments de haine et de calomnie que sa bonté a pu susciter chez ses ennemis ; sa franchise, son refus de l’hypocrisie ; son humilité, lui qui mangeait avec les pécheurs, qui avait pris la dernière place ; sa manière de considérer l’homme toujours au-dessus des lois et des clivages politiques ; ses béatitudes qui ont placé les exclus, les naufragés de la vie au centre de son attention ; son respect de la nature qui en fit le plus grand des écologistes ; la force de son éloquence, de ses paraboles ; son talent de guérisseur qui soignait d’abord le cœur des êtres ; la puissance de sa miséricorde, lui qui pardonnait leurs faiblesses à ceux qui l’entouraient. Je veux aussi parler de ce regard qu’il avait pour tous les hommes, ce regard qui ne m’a jamais quitté, pas un instant, et qui me fait encore aujourd’hui fondre d’amour".

 

Guy GILBERT.

 

27/08/2013

Avancer dans sa spiritualité pour avancer vers Dieu.

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Je ne sais plus quel écrivain disait que partir c'était mourir un peu. Si je n'ai guère retenu son nom cela est probablement dû au fait que je considère cette maxime complètement idiote. En effet, je pense tout à fait le contraire. Pour moi, partir c'est revenir vers Soi.
Vous allez me dire et alors revenir, c'est quoi exactement ?
Revenir, c'est se retrouver dans un autre décor tout en gardant son Moi intègre et spirituellement stabilisé.
Revenir, c'est revoir les autres avec un nouveau regard, celui de l'intérieur.
Comment des Vacances peuvent à ce point transformer, métamorphoser l'homme d'autrefois ?
C'est la façon dont nous vivons nos Vacances qui sont essentielles pour l'aventure spirituelle.
Et le retour est-il un retour vers la routine, les habitudes ?
La personne qui sait vivre l'instant présent s'aperçoit rapidement que les secondes se suivent sans se ressembler.
 
Les gestes meurent dans l'espace dès qu'ils sont formés.
Les paroles aussi, seuls les écrits demeurent figés dans la mémoire pour la modifier.
La vie est mouvement, tempêtes, vents, soleils, rires, larmes, cris, apaisements, marche en avant.
Que nous soyons loin de notre habitation où logent les fausses habitudes.
Nous devons inspirer la Vie à pleins poumons telle une énergie intarissable.
Ou bien les forces de mort viendront remplacer ce que nous ne sommes pas capables de remplir.
Oui, je reviens avec d'autres destins à m'inventer sur les chemins de l'Humanité.
Les vacances peuvent durer toute l'année, c'est une question de spiritualité.
La nostalgie du temps qui passe est faite pour ceux qui s'amusent à le regarder passer.
Je suis dans le temps au centre, dans l'oeil de son cyclone.
Je passe avec lui. J'habite dans ses entrailles. J'en suis ravi...
Puisse votre Amour de la Vie vous donner chaque jour cette puissance d'exister pleinement !
 
Mais comment être en Vacances toute l'année ?
 
Voici, une petite "recette " chrétienne ou simplement de bon sens :
 
Si être en vacances,
ce n'est pas courir toute la journée comme un dingue,
Si être en vacances,
c'est savoir regarder vivre ses enfants
et jouer avec eux,
Si être en vacances,
c'est savoir réduire l'abus de télé ou de radio,
Si être en vacances,
c'est prendre un peu de distance par rapport aux soucis,
Si être en vacances,
c'est savoir regarder l'oiseau qui vole,
ou le bout de bois qui flotte le long d'un fil d'eau,
Si être en vacances,
c'est savoir prendre un livre et le lire calmement,
Si être en vacances,
c'est pouvoir être enfin soi-même,
Alors pourquoi ne pas se mettre en vacances toute l'année ?
Car c'est toute l'année qu'il faudrait ne pas courir, regarder vivre ses enfants, s'écouter entre époux, etc...
Bref, les vacances étant par définition le temps propice à la qualité de la Vie, il serait dommage de se résigner à n'être un humain que quatre semaines par an.
C'est-à-dire pendant le douzième de sa Vie !
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
* Je dédie ce texte à ceux et celles qui n'ont pas eu l'opportunité de partir en vacances afin qu'ils comprennent que nous pouvons les vivre chaque jour de l'année sans pour autant bouger.
Ce qu'il faut et ce qui est fondamental dans l'existence d'un être, c'est d'avancer dans sa spiritualité pour avancer vers Dieu.
 
Bruno LEROY.

15:11 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

14/08/2013

Ô Mère tendre et compatissante.

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Voici pour l’Assomption de simples prières issues du cœur…

Je vous retrouve prochainement après mon repos estival

Puisse l’Esprit-Saint vous accompagner sur les chemins de la Vie

Dans la Joie indéfectible d’aimer et d’être aimé !

Bien Fraternellement, Bruno LEROY.

 

 

 

À toi, Marie,

La jeune fille de Nazareth,

nous présentons tous les jeunes de la terre.

Que leurs yeux reflètent leur cœur,

Et que leur cœur soit plein d’idéal, de générosité

et d’enthousiasme.

À toi, Marie,

l’épouse de Joseph,

nous présentons tous les époux du monde.

Que leur sourire illumine toute leur personne

et que leur être soit rempli de joie, de beauté

et d’amour.

À toi, Marie,

la mère de Jésus,

nous présentons tous les parents de ce temps.

Que leurs bras soient ouverts pour l’accueil de leurs enfants

et que leurs mains soient débordantes de tendresse,

de bonté et de douceur.

Amen.

 

Bruno LEROY

 

Vierge Immaculée, refuge de toutes les détresses,

Vous qui avez connu les épreuves de l'exil,

L'angoisse des sans-logis,

Les douloureuses inquiétudes des réfugiés,

Venez au secours de tous !

Soyez la consolatrice et la Force des opprimés !

Donnez aux persécuteurs la lumière

pour rétablir la Justice et réparer leurs crimes.

Faites comprendre aux chrétiens

qu'ils doivent s'unir, et prier pour les persécutés.

Ô Mère tendre et compatissante,

Portez remède à toutes souffrances,

Unissez les peuples dans la charité et la Justice Sociale,

Et conduisez-nous tous au Royaume éternel de la Paix !

 

Amen !

 

Bruno LEROY.

 

18:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

30/07/2013

Pourquoi ne prennent-ils pas de Vacances ?

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En 2012, ils sont 21 millions de Français à ne pas être partis en vacances. Certes le chiffre est en diminution par rapport aux années 1990, mais il reste important. 35 % des Français n’ont pas effectué de séjour de plus de trois jours et un noyau dur de 26 % n’est pas parti du tout.

 

Toute une série de raisons interviennent pour ne pas partir en vacances, à commencer par... la situation du lieu de résidence. Si vous vous sentez comme en vacances là où vous habitez, pourquoi partir ? Ainsi, une majorité des personnes vivant en pleine campagne reste chez elles contre un tiers des citadins. « Le fait de posséder un jardin réduit notamment la propension à partir longtemps », observent Thomas Le Jeannic et José Ribeira, statisticiens à l’Insee. Eh oui, qui va arroser le potager ? De même, 45 % des résidents des communes du littoral ne partent pas. Les montagnards effectuent, eux, des séjours moins longs que la moyenne, certainement parce qu’ils peuvent pratiquer divers loisirs, hiver comme été, sur place.

 

Mais la première raison reste bien sûr d’ordre financier. 8 millions de personnes, soit 37 % des non-partants, invoquent le manque d’argent comme frein principal au départ. De plus, la durée moyenne des séjours des ménages les moins aisés est très inférieure à celle des ménages les plus riches. En revanche, le nombre de seniors qui restent casaniers se réduit comme peau de chagrin. Alors que 42 % des 60-64 ans ne partaient pas en vacances en 1999, ils ne sont plus qu’un tiers en 2012. En outre, la durée moyenne des vacances s’est considérablement allongée chez les sexagénaires, de 18 à 25 jours entre 1999 et 2012.

 

Ce sont eux qui partent le plus longtemps, devant les 10-14 ans (21 jours en moyenne). Les départs ne s’espacent désormais qu’à partir de 70 ans. Enfin, avoir un animal de compagnie peut représenter un sérieux fil à la patte. A moins que ce ne soit l’impossibilité de partir en vacances « qui facilite la possession d’un animal de compagnie », comme s’interrogent les statisticiens de l’Insee ?

 

Bruno LEROY.

 

19:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Ces chrétiens qui vivent dans les ténèbres.

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Les gens ont peur des lendemains et même de leur présent incertain. Alors, comme il est naturel, chez l'être Humain, de se protéger, voire de se sur-protéger contre toutes formes d'agressions dont il ne peut maîtriser l'ampleur. Il cherche dans les idéologies ou dans les religions une réassurance du sens de son existence. Tout cela, au départ sonne faux puisque la source même soi-disant de sa Foi ou de ses combats est l'angoisse existentielle. De plus, il rejettera les autres qui ne pensent pas comme lui, cela étant la meilleure façon de ne plus se remettre en question.

Combien de fois n'entend-on pas que Dieu m'aime ! Et sous ses mots se cachent souvent la pensée perverse que Dieu m'aime que moi.

Les autres ne figurant pas dans les mêmes paradigmes que moi ; Il ne peut les aimer. En effet, la personne imagine que la croyance de l'autre est totalement aveugle, erronée, donc fausse et sans intérêt. Ils vénèrent des autres dieux que le mien. Combien de couples défaits à cause de cette pathologie de l'intolérance.

 

Ces individus sont de toute évidence névrosés et comme chaque névropathe, ils ne reconnaissent pas le bien-fondé de leur maladie. Nous les retrouvons aussi bien chez les chrétiens évangéliques que dans toutes autres formes de croyances. Ils justifient leurs comportements asociaux par les écrits de la Bible. Rien de plus dégradant pour une religion que d'avoir de tels adeptes. Ils parlent d'Amour mais ne le vivent qu'en fonction de la crainte du péché. Cet Amour est donc perverti à la base et ne saurait être reconnu comme authentique.

Ces chrétiens existent dans toutes expressions religieuses et sont véritablement des poisons violents de la Parole divine.

Leur vie sociale est généralement asséchée quand elle n'est pas inexistante. Leurs sourires sont d'artifice et il suffit de contempler leur visage pour comprendre qu'ils pensent vivre en profondeur spirituellement et en fait, leur médiocrité ressort de leur regard comme une flamme définitivement éteinte.

 

Pourquoi écrire cet article ?

 

Pour vous dire simplement, qu'il faut discerner intelligemment le véritable chrétien qui est en recherche constante du Christ et les autres qui se servent de Dieu pour cicatriser leurs plaies. Bien-sûr, dans leur mental névrotique, il s'agit là d'une conversion. Rien n'est plus faux, il suffit de mesurer leur coefficient relationnel pour savoir qu'ils mentent. Le drame est qu'ils se pensent souvent sur un chemin de Lumière où Dieu les a envoyés. Ils ne sont que de pauvres inadaptés d'une société trop rapidement en mouvance à laquelle ils ne savent plus adhérer.

 

 

Méfiez-vous de ces chrétiens qui justifient leurs carences avec la Bible en main ! Ils sont les contre Témoignages d'une religion saine ou d'une relation personnelle avec Dieu. Souvent, ils justifient leur pathologie en disant que l'Esprit-Saint leur dicte leur conduite. En effet, l'Esprit étant un Souffle impalpable et silencieux, cela leur donne la possibilité de ne plus être confrontés aux dures réalités.

Alors, que notre Foi nous demande de regarder, d'analyser les faits de société soit pour répondre à une soif de Justice ou nous émerveiller de certaines avancées.

Dieu est Amour et non intolérance au point de séparer deux individus n'ayant pas de semblables approches dans la Foi.

Dieu nous veut libres, debout, heureux. Il ne désire pas faire de ses créatures des êtres tourmentés pour l'éternité.

Notre fonctionnement psychique est révélateur de nos croyances. Si, intérieurement nous sommes déséquilibrés, notre perception de Dieu la sera également.

Tout chrétien qui cherche la division parce que le voisin n'a guère la même réponse de Foi que lui, est psychopathologiquement souffrant.

Et ce sont ces chrétiens qui créent leurs propres églises qui deviennent rapidement des sectes aux yeux fermés sur la Vie.

 

Dieu est justement ce rire et cette Joie de vivre dans la liberté d'une conscience épanouie et tolérante.

Le reste n'est que littérature dont il ne faut pas même ouvrir le livre.

Vous risqueriez de vous faire prendre à leur sous-culture évangélique et ontologique.

Tout cela demande une vigilance de chaque instant et un discernement qui ne faillit pas. La première symptomathologie du faux croyant étant l'esprit sectaire doublé d'une intolérance destructrice.

Ils sont les serviteurs idéaux du démon qui les utilise pour diviser et troubler les esprits.

Malheureusement, ils ne le savent pas et se disent toujours meilleurs que les autres chrétiens.

 Encore un symptôme qui ne trompe pas !

 

Bruno LEROY.

 

18:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

28/07/2013

Bats-toi, ne renonce pas.

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Bats-toi pour que les gémissements du vent

Ne soutiennent les murmures de ton inconsistance

Bats-toi pour entretenir  la joie au fond de toi

Par-delà les chagrins et les sillages du temps

Bats-toi pour regarder le soleil droit dans les yeux

Et ne jamais les baisser comme un être impressionné

Bats-toi pour ton idéal de société et de fraternité

Ne permets jamais qu’un de tes frères soit insulté

Bats-toi pour voler le bonheur au chagrin

Et tu verras le parfum de tes jours sera suave

Bats-toi lorsqu’une personne te quitte

Pour la faire habiter au fond de ton cœur

Ainsi elle ne s’évadera plus de ta demeure

Bats-toi quand un naufrage vient engloutir

Tes raisons de vivre que tu croyais invincibles

Bats-toi quand l’opprimé est un prisonnier

De son ethnie de ses pensées de son travail

Bats-toi pour que les différences deviennent richesses

Les autres ont toujours une vérité qui te manque

Et tu le sais mais la peur te pousse à l’ignorer

Bats-toi contre tes propres peurs qui paralysent

A la fois ta conscience et ton ouverture aux autres

Bats-toi lorsqu’une religion devient intolérante

Au point d’être meurtrière en occultant le sacré de la vie

Bats-toi de l’aube flamboyante à la tombée du jour

Et dis-toi qu’il est un combat qui vaille la peine

C’est celui de l’amour sans préjugés sans haine.

Bats-toi toute ton existence pour t’élever

Et non contre les gens ou les idées

Car si tu es pour les valeurs humaines

Tu ne seras jamais contre l’Humanité

Bats-toi même si cela perturbe ton petit confort

Il vaut mieux que tu sois combattant en risquant

Que nihiliste et égotiste en dormant ou en rêvant

Ta vie est à construire avec autrui et à ta mort

La construction ne sera pas même finie

Et pourtant, tu auras sûrement réussi ta Vie.

 

Bruno LEROY.

 

17:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

25/07/2013

Il faut changer le monde.

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Il faut changer le monde. On ne peut pas vivre comme ça. Il y a une boule dans notre gorge. Il y a de la peine dans nos yeux et de la peur dans notre cœur.
Il faut changer le monde.

Des hommes qui avaient l’impression de vivre pour rien, décident de mourir pour quelque chose. Alors, ils prennent un avion et s’écrasent sur des buildings en tuant des milliers de gens, des milliers d’innocents.
Il faut changer le monde.

Des compagnies immensément riches exploitent des enfants pour faire encore plus d’argent.
Il faut changer le monde.

Des hommes qui disent aimer des femmes, les frappent et les tuent, parce qu’ils ont trop bu.
Il faut changer le monde.

Des parents méprisent leurs enfants en les traitant de pas bons, en brisant leurs corps, en cassant leurs âmes, en les battant.
Il faut changer le monde.

Des sans-abri meurent de froid sans que personne les voit.
Il faut changer le monde.

Des personnes âgées meurent d’ennui sans que personne s’en soucie.
Il faut changer le monde.

Des milliers d’Africains meurent de faim, mais ils meurent trop loin pour que ça nous touche, pour qu’on lève le petit doigt.
Il faut changer le monde.

Un oiseau vole dans le ciel et l’on tire dessus.
Il faut changer le monde.

Un homme pense à son argent, ses voitures, ses maisons, ses actions, mais il ne pense pas aux autres qui sont autour de lui.
Il faut changer le monde.

Un homme empêche un autre homme de rêver.
Il faut changer le monde.

Un homme se réjouit qu’un autre n’a pas réussi.
Il faut changer le monde.

Un homme abuse de la confiance de quelqu’un.
Il faut changer le monde.

Un homme fait de la peine à quelqu’un en riant de son physique, de son statut, de sa faiblesse.
Il faut changer le monde.

Des hommes haïssent d’autres hommes, seulement parce qu’ils ne sont pas comme eux, parce que leur peau n’est pas de la même couleur, parce qu’ils ne croient pas au même Dieu qu’eux. Parce qu’ils n’ont pas la même orientation sexuelle, parce qu’ils sont différents. Ils les haïssent, du plus profond d’eux-mêmes.
Il faut changer le monde.

Un homme n’a jamais entendu quelqu’un lui dire : « Je t’aime ».
Il faut changer le monde.

Un homme à qui on a dit que sa vie ne valait rien, croit que celle des autres n’en vaut pas plus. Alors, il maltraite, alors, il fait mal pour se venger.
Il faut changer le monde.

Sur une plage, un bébé de 2 ans fait un château de sable. Il est tout beau avec ses deux tours. Un autre bébé de 2 ans arrive et donne un coup de pied dessus volontairement. Le château de sable s’effondre. Le bébé se met à pleurer. Pourquoi l’autre a fait ça? On ne sait pas, c’est comme ça.
Il faut changer le monde.

Le 11 septembre 2001, c’est toute la méchanceté, toute la violence, tout l’égoïsme, toute l’injustice du monde que nous avons fait qui nous a frappés de plein fouet, en plein cœur et qui a tué des milliers de gens, et qui a gâché la vie de tous ceux qui les aimaient à jamais.
Il faut changer le monde.

C’est la seule chose à faire. Tout le reste sera vain, tout le reste ne servira à rien. On aura beau raser tous les pays ennemis, on aura beau tuer tous les coupables, il y en aura d’autres, il y en a toujours eu d’autres. Tant que le monde ne changera pas, tant que le monde sera comme ça.
Il faut changer le monde.

Et la seule façon de faire ça, c’est de se changer nous-mêmes, d’arrêter de critiquer, de blesser, d’exploiter les autres, de se servir de tous et de chacun pour arriver à nos fins. Il faut aimer les autres enfin, les aider vraiment.

Si chacun de nous change, le monde sera changé, le monde sera meilleur. Le jour où nous aurons tous l’âme de ces sauveteurs New-Yorkais qui risquent leur vie pour sauver celle de leur prochain, le monde sera beau et nous serons bien et la boule disparaîtra de notre gorge, et la joie remplacera la peine dans nos yeux, et l’amour remplacera la peur dans notre cœur.

Il faut changer le monde
Ce n’est pas qu’une prière.
Il faut changer le monde
Avant l’horreur de la guerre.
Il faut changer le monde
Avant que le monde ne nous
Change en poussière
Il faut changer.
 
Bruno LEROY.
 
Ps : Ce texte est écrit dans un langage quasi enfantin. Il est évident que cela est volontaire. J'ai voulu durant quelques instants me mettre dans l'âme d'un enfant qui constate que les erreurs commises par les Adultes prêtent à davantage de conséquences pour notre monde. J'ai effectivement regardé la Terre et ses événements sombres, avec les yeux d'un enfant qui découvre que bon nombre de blessures pourraient être épargnées si seulement les Hommes s'aimaient et se respectaient. Lorsqu'un enfant naît nous pouvons lui offrir soit notre paradis ou notre enfer. Quelle vie auront les Jeunes demain si nous ne les aimons pas inconditionnellement, c'est-à-dire en ne les identifiant pas à leurs actes. Tout être Humain a droit à la compassion et au regard positif des autres, pour repartir d'un pied ferme et fécond pour créer un monde plus fraternel.
 Bruno LEROY.
Éducateur de rue.

11:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |