01/10/2005
APOLOGIE DU MYOSOTIS...
.... Et dans le jardin
il était un petit myosotis
un doux myosotis
couleur de ciel.
Il avait tout peut être heureux.
Mais le myosotis se morfondait de n'être pas une rose
Hélas ! se disait-il en son coeur
je n'ai pas la couleur de la rose, je n'ai pas la richesse de la rose
Je n'ai pas le velouté de la rose ni le parfum de la rose...
Et autour de moi, on aime les roses
On s'arrête devant les roses
On respire les roses, on cueille les roses
Le myosotis se faisait souffrir de n'être pas une rose
Le myosotis pâlissait de n'être pas une rose
Le myosotis flétrissait de n'être pas une rose
Le myosotis se mourait de n'être pas une rose.
Et puis un jour le jardinier qui aimait toutes les fleurs
Fit une pause devant le myosotis
Et le myosotis sollicite un entretien du jardinier
Il se mit à lui dire tout ce qui lui vrillait le coeur
Qu'il se trouvait petit
et triste
et seul
Que personne ne faisait attention à lui
Surtout qu'il voulait être une rose.
Longtemps le jardinier écouta le myosotis exhaler sa plainte
Il se centra sur le myosotis. Il l'écouta, en silence
Patiemment, sans poser de questions, jusqu'au moment où il vit se déployer
tout d'un coup, le coeur vrillé du myosotis, et son regard redevenir couleur de
ciel
En se racontant le myosotis venait de sentir qu'il fallait accepter
d'être un tout petit myosotis.
Le myosotis signa son acte de naissance au soleil et à la lumière.
Et ce fut le septième jour.
Le jardinier s'en alla heureux de sentir heureux le myosotis
"car c'est bien agréable de rendre les autres heureux."
Josiane ARAMBEL.
19:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
02/07/2005
LE SPECTACLE DES ÉTOILES...
À l’occasion, le spectacle des étoiles explose à mes yeux avec tant de gloire qu’il m’est impossible de lui tourner le dos…
La meilleure façon d’en faire l’expérience, je suppose, c’est de s’arrêter et d’interroger le silence, car c’est dans le silence que nous sentons le souffle nous revenir.
Il arrivera peut-être, si nous y portons bien attention, que nous entendions le vent lui-même venir nous parler à l’oreille.
BRUNO LEROY.
13:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (4) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
01/07/2005
LES FLEURS D'UN ÉTERNEL BONHEUR.
Sur la modeste table leur splendeur me fait révérence
Leurs pétales scintillent et brûlent du feu de ton Amour
Elles embaument de senteurs subtiles la beauté de mes jours
Pour me rappeler l' essence et le sens de la tendresse
Celle qui s'exprime avec les roses de la délicatesse
Savent-elles à quel point je les aime à la folie
Ces fleurs magnifiques offertes par ma petite amie
Oui, je les adore car elles sont ce qu'elle représente
Une douceur de vivre en elle toujours présente
Et ses gestes qui me font grandir en humanité
Quand elle montre avec pudeur sa façon d'aimer
O! fleurs aux mille reflets je ne cesse de vous contempler
Car vous êtes le corps vivant de mon aimée
Celui que Dieu a désiré me donner
Pour toujours la chérir et la choyer
Et lui offrir des raisons d'exister
Comme une rose offerte tel un baiser
Sur les lèvres de la Vie qui nous rend
Amoureux plus fort que le vent
Dans un ciel toujours bleu de merveilleux
Pour vivre intensément cet Amour radieux
Dans l'émerveillement des jours heureux
Aux confins des sentiments chaleureux
Loin des fugacités de tendres évanescences
Mais dans la profondeur de nos ressemblances
Pour connaître l'Amour longtemps autant
Que le temps voudra du bouquet miroitant
De nos âmes d'enfants s'aimant fortement
Comme deux roses qui s'ouvrent en parfumant
L'horizon qui abrite au milieu du monde
L'Amour qui pour toujours nous inonde
De sa fraîcheur de fleur de ces jours
Qui renaissent sans cesse de notre Amour.
BRUNO LEROY.
11:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
25/06/2005
TOI QUE JE NE PEUX NOMMER.
C'est un fait à présent je sais où j'irai,
Rien ne saura m'en empêcher,
Que ce soit des vents ou bien des marées,
Il faudra inventer bien d'autres épreuves,
Car jamais je n'abandonnerai,
Quand bien même mon corps aura rendu son dernier souffle,
Mon âme continuera à te chercher
C'est ainsi que c'est écrit,
L’amour est le plus beau !
Surtout depuis qu'il a ton image.
Alors par pitié, continuons à nous aimer.
C'est ainsi que prendra vie toute une vie de rêveries,
Et ce bonheur si intense qui nous offrira une amitié qui durera l'éternité...
Pour ça il suffit juste de t'aimer...
Jackie
Jackie consacre toute sa Vie à la poésie. Elle fait partie de son coeur, son corps et son âme. Son inspiration, elle la trouve dans les sourires nostalgiques de l'existence. De ses larmes salvatrices coulent des émeraudes de joies. Ces poésies sont des joyaux rares, livrés dans un écrin, qui transfigurent l'ampleur de son talent. Lisez à voix basse, dans l'intériorité de votre être, ses cris et ses bonheurs, afin de découvrir ces bribes d'univers qui la hantent. Bruno Leroy.
16:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
24/06/2005
MON DOUX AMOUR.
Les rayons de ton coeur ensoleillent mon corps
Ton regard si chaud berce mes pensées
Vivre près de toi, c'est aimer la Vie
Tu es l'unique clone des mes rêves
Je respire un air chargé de tendresses
Car tu souffles sur moi un alizé rose
Je savoure tous les moments partagés
Car tu y mets des éclats étoilés
Je t'aime mon ange
Au regard amoureux.
CHRISTOPHE DUMORTIER.
A la fois Photographe et Infographiste, Christophe éprouve une rélle passion pour toutes formes d'expressions Artistiques. Sa vocation, c'est l'Art vécu avec l'esprit libre de toutes contingences. Il nous fait advenir de pures merveilles poétiques et cristallines dont l'Amour demeure sa seule raison de vivre et le sens donné à son existence. Bruno Leroy.
12:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
14/06/2005
HEUREUSE FÊTE DES PERES.
Ce modeste poème pour vous en Hommage à tous les pères de la Terre.
PAPA,
Dans ton coeur secret j'ai construit mon nid,
Pour sortir des longues nuits vers la vie,
Je suis apparu dans l'espace d'un cri,
Pour te dire que je te devais ma venue,
Ce souvenir que ta mémoire n'a pas perdue,
Pour ma part ce jour est une vague confondue,
Sur la mer tous les rivages ont disparus,
Mais je sais au fond de moi les instants,
Où la joie grave encore son printemps,
Comme un jour qui ne disparaîtra plus.
Je te dois cette vie au souffle infini,
Je dois mes rires et mes larmes aussi,
Je te dois les bonheurs de l'enfance,
Passés dans le coeur de ta présence,
Je te dois l'assurance de grandir,
De sortir pour construire l'avenir.
Oui, Papa tu m'as donné l'Amour,
Pour consoler mes rêves d'un jour,
Maintenant j'appartiens à demain,
Aux couleurs chaudes du firmament,
Et je te donne en cadeau mon destin,
Celui qui te dira je t'Aime sans fin.
Bonne Fête Papa !!!
Mon existence aura le parfum,
D'un Amour que je te dois,
Que je répands autour de moi,
Tel un Hommage à ton exemple,
D'aimer toujours d'une âme ample,
Transmettre l'Amour autour de soi.
C'est l'éducation que tu m'as offert,
Et qui devient ma raison de vivre,
Grâce à toi je suis devenu libre,
De choisir ma place dans l'univers,
De savourer Dieu dans mon âme,
Comme un reflet de tes flammes,
D'Amour qui consument mes jours,
Pour te rendre gloire pour toujours.
Heureuse Fête des pères !!!
Papa que j'Aime tant pour longtemps,
Je suis Ton fils Bruno ancré dans ta peau,
Comme une étoffe qui me rend fier et Beau,
Je t'Aime Papa et ce n'est pas un vain mot.
C'est un cri qui vient telle une naissance,
De m'avoir donné Vie à ta ressemblance.
BRUNO LEROY.
10:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
14/05/2005
POURQUOI TANT DE LARMES SUR TOI...
Pourquoi ce matin ton coeur pleurait,
En cette immense peur d'exister,
Pourquoi ces larmes salées,
Alors que Dieu est à tes côtés,
Le doute est aussi une histoire d'amour,
Il ne lâchera jamais ta main même demain,
Celui dont Tu as fais don de ta Vie,
Laisse tomber ce futile chagrin,
Il a souffert pour Toi de ton manque,
De Foi et de certitudes à aimer,
Les fleurs s'épanouissent même dans ses déserts,
Pourquoi ces jeunes qui meurent d'indifférence,
Te font porter une peine sans raison,
Pourquoi tes colères sont-elles toujours de passion,
Pourquoi cette impression de n'être point compris,
Par tes contemporains que tu aimes à la folie,
Pourquoi toutes ces questions te reviennent,
Tel un coup de couteau dans tes illusions,
Pourquoi le fonctionnement du monde,
Ne tourne plus comme tu le désirais,
Pourquoi ne veux-tu point te poser,
Comme les autres le font pour ne pas s'inquiéter,
Pourquoi ton esprit est empli de regrets,
L'impression d'avoir vécu pour personne,
De n'être plus qu'un pâle fantôme,
Homme de peu de Foi je t'Aime,
Et c'est ma raison de te faire vivre à fond,
Loin des superficielles visions d'un autre temps,
Je suis de toutes éternités,
Avant de pleurer il suffisait de me parler,
Je suis là pour écouter ton âme gémir,
Et te donner l'Espérance qui donne la Force,
De vivre en assumant toutes tes fautes,
Tes déraisons, tes coups de gueule.
Tes combats contre les Injustices,
Sont les miens aussi...
Alors, je t'en prie ne pleure plus,
L'avenir commence aujourd'hui,
C'est ainsi que je l'ai voulu,
Sois mon combattant d'Amour,
Et le monde sera splendeur plus que chagrin.
Crois-moi !
Bruno LEROY.
09:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
07/05/2005
LE SILENCE D'UN SOIR...
LE SILENCE D'UN SOIR...
A la source du silence
Je désaltère mon âme
J’écoute sa mélodie
Rassasie mon esprit
Mes pensées dansent
Telles une vive flamme
Les paupières fermées
J’entends le ciel pleurer…
La nuit tombe lentement
Et le silence l’étreint
Il me parle doucement
Me confie son dessein
Là-haut les étoiles veillent
Sur le sommeil des anges
De fines gouttes ruissellent
Des larmes au goût étrange…
Pourquoi ce désarroi
A entendre cette voix
Murmurer toi et moi…
Je l’attendrai toujours
Ce chant rempli d’émoi
Il pénètre sans détour
Mon cœur qui le reçoit
Je l’aime, Silence nommé Amour…
Bernadette Dagorne.
10:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
24/04/2005
JE DONNE MA VIE.
Je donne ma Vie à la Beauté du monde
qui s'inscrit dans la nature des éléments
et des êtres Humains.
Je combattrai avec la Force de l'Esprit-Saint
toutes Injustices portant atteinte à la dignité
de l'Homme et son intégrité.
Je sais que Dieu est Amour
et que toutes formes d'amour
restent sous son regard vigilant et plein de Bonté.
En demeurant toute mon Existence
dans les bras du Christ
et en suivant les injonctions
que révèle ma conscience,
je sais que rien ne peut atteindre
l'essence même de ma Vie.
Je remets mon existence
dans le Souffle de la Divine Providence
pour devenir Témoin de l'Espérance
et combattant inlassable pour la Justice Sociale.
Je mets toute ma confiance en Dieu
pour rendre perfectible ma spiritualité
vers une mystique de l'Amour.
Je conjuguerai en un accord parfait
le spirituel et le charnel,
afin de vivre en Harmonie avec tout être rencontré.
Puisse Dieu, par son Esprit, indiquer le chemin
qui éduquera mon âme
pour faire de mon existence une longue route
vers l'Amour en ses multiples dimensions.
Toujours dans la pureté des relations sans préjugés
afin de venir en aide aux frères et soeurs blessés par la Vie.
Chaque jour sera pour moi
un approfondissement spirituel
dans la prière, le recueillement
pour puiser à la Source l'inaltérable Force
ainsi que la Foi indéfectible en Dieu d'Amour
pour ne jamais désespérer de l'Humain
et Toujours Témoigner du Feu intérieur qui m'anime.
Bruno LEROY.
21:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
10/04/2005
MYSTIQUES DE L'AMOUR.
Des superlatifs pour enrober de fleurs tes passions,
Des mots réalistes pour rendre au présent tes projets,
Et donner vivants aux ciels tes rêves emmurés,
Je donnerai mon âme aux sourires de ton coeur,
Et le feu de mes flammes pour détruire tes malheurs,
J'entrerai en prières et invoquerai les anges,
Pour qu'ils gardent à jamais ta joie d'exister,
Que tes éclats de rire enchantent et dérangent,
Les Hommes dont le regard fait souvent pleurer,
Je passerai toutes les mers oubliées,
Dans les cimetières de nos pensées,
Et j'inventerai des couchers de soleils,
Où les scintillements deviendront réels,
A force de vouloir t'inventer des histoires,
Je te ferai princesse ou fée selon les bribes,
Qu'il reste en mon domaine de mémoire,
Je te donnerai ce souffle de l'être libre,
Qui vient du profond de moi-même,
Comme une semence qui germe,
Dans cette vérité de notre Amitié,
Rien ne saurait nous séparer pas même,
Les routes et les ruissellements des années,
Non rien ne saurait interdire de s'aimer,
Dans cette pureté cristalline de l'Amour,
Celle qui commet les plus intenses audaces,
Que le temps de sa main jamais ne menace,
Le présent de l'amitié, l'amour, la respiration,
Est l'instant vécu dans l'éternité,
Là où les mots perdent leur réalité,
Pour devenir des hymnes de tendresse,
Que l'espace seul imagine en caresses,
Pour donner du Bonheur à profusion,
Dans les corps consistants de la raison,
J'inventerai un paysage paradisiaque,
Pour te redire à quel point je ne puis mentir,
Les sentiments sont des ombres maniaques,
Qui veulent servir la Vérité sans la trahir,
Cette certitude d'aimer et d'oser le dire,
C'est toujours la Joie réciproque qui entre,
Et ne ferme jamais la porte pour laisser le Vent,
S'imprégner de cette ultime mystique du chantre,
L'Amour est une allégresse qui progressivement,
Enchante le monde en lui offrant tel un Hommage,
La certitude que la vie vaut la peine d'être vécue,
Mais pas sans Toi ma douce et splendide inconnue,
Dont je connais pourtant les plus divins secrets,
Ceux qui font que tu demeures toujours dans la dignité,
Cette force de voir le jour et de regarder ses aspérités,
Ne jamais baisser les bras face aux multiples adversités,
Toi seule est capable de t'inventer un Bonheur,
J'avais imaginé moult desseins pour ton coeur,
Et je sais que ta puissance d'Aimer tout être rencontré,
Donnera à ta Vie tant de Joies que j'avais espérées,
Et qui sont déjà en toi de toute éternité...
je savais que l'Amour te donnerait des ailes,
Tu t'envoles désormais vers les merveilles,
Le tréfonds des bruissements de tes convictions,
Donnent à ton amour oblatif toutes raisons,
Elles font partie de toi comme un battement,
Permanent et harmonieux cependant,
Elles étaient cachées pour ce monde matériel,
Elles se révèlent en ta dimension spirituelle,
Mystiques de l'Amour nous resterons toujours,
Pour Témoigner qu'il existe une Présence d'Amour,
Le Bonheur ne se trouve qu'en Soi au creux des vagues,
Nacrées par les rosées où les pensées semblent divaguer,
L'équilibre d'être en possession de soi-même,
Se trouve dans l'amitié, l'amour , la Vérité,
De s'aimer et se savoir aimé sans intérêt,
Par gratuité savoir que nous sommes précieux,
Nous rend étrangement et invinciblement Heureux.
BRUNO LEROY.
16:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (3) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |