25/11/2010
INDISPENSABLE CROISSANCE SPIRITUELLE.
Les qualités d'une personne mûre sont très étranges, car le mot " maturité " donne l'idée d'avoir de l'expérience, d'être âgé, vieux. Physiquement, il se peut que la personne soit vieille, mais spirituellement, c'est un enfant innocent. Sa maturité n'est pas qu'une expérience acquise à travers la vie. Dans ce cas, elle ne serait pas un enfant, dans ce cas, elle ne serait pas une présence ; elle serait une personne qui a de l'expérience - qui a des connaissances, mais qui n'est pas mûre.
La maturité n'a rien à voir avec les expériences de la vie. Elle a à voir avec notre voyage intérieur, avec notre expérience de ce qui est intérieur.
Plus on entre profondément en soi, plus on est mûr. Lorsqu'on a atteint le centre même de son être, on est parfaitement mûr. Mais à ce moment-là, la personne disparaît, seule la présence demeure ; le moi disparaît, seul le silence demeure ; le savoir disparaît, seule l'innocence demeure.
Pour moi, la maturité est un autre nom pour la réalisation. Vous êtes arrivé à l'accomplissement de votre potentiel. Il s'est actualisé. La graine a fait un long voyage et s'est épanouie.
La maturité a un parfum. Elle donne une immense beauté à l'individu.
La personne mûre ne devient rien d'autre qu'Amour. Son action est Amour, son inaction est Amour, sa vie est Amour, sa mort est Amour. Elle est simplement une fleur de l'Amour.
Nous avons des définitions de la maturité qui sont tout à fait infantiles.Par maturité on entend que nous ne sommes plus innocents, que nous avons mûri à travers les expériences de la vie, qu'on ne peut plus vous tromper facilement, qu'on ne peut plus nous exploiter ; que nous avons en nous quelque chose comme un roc solide - une protection, une sécurité. Cette définition est très ordinaire, très terre-à-terre.Mais ma façon de voir la maturité est totalement différente, diamétralement opposée à cette définition. La maturité ne fera pas de vous un roc ; elle vous rendra si vulnérable, si doux, si simple.
Êtes-vous prêts à subir les outrages de personnes qui se croient matures et ne sont qu'infantiles, puisque nous demandons aux gens désormais de se masquer pour paraître invincibles. Sommes-nous prêts à enlever tous ces masques qu'on nous impose, pour nous rapprocher de Dieu-Amour et progresser en maturité avec tous les risques que cela implique ?
Oui, il est très difficile de devenir mature dans une société qui vous demande tout le contraire.Nous ne l'obtiendrons qu'en Dieu Seul sans nous préoccuper du jugement des autres. La puissance de la prière nous rendra mature selon la Volonté de Christ qui est notre pédagogue ultime vers une croissance spirituelle.
Bruno LEROY.
10:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO., PÉDAGOGIE., RÉFLEXIONS ET PENSÉES, RÉFLEXIONS LITTÉRAIRES., SPIRITUALITÉ, THÉOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
23/11/2010
Sommes-nous dans une réalité qui nous échappe ?
21:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO., LITTÉRATURE., MÉDITATIONS., PENSÉES PERSONNELLES, PHILOSOPHIE, POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT., POÉSIE SPIRITUELLE., RÉFLEXIONS LITTÉRAIRES., RÉFLEXIONS., SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
17/11/2010
LA SPIRITUALITÉ EST COHÉRENCE D'AMOUR DE LA VIE.
La spiritualité serait en chacun ce minimum de cohérence et d’amour avec et pour soi-même qui fait qu’un être humain se tient dans son identité. Une sorte de sérénité ou de sécurité fondamentale, d’acquiescement à sa propre singularité, ce par quoi chacun est incommunicable et qui permet pourtant qu’il entre en relation. Du coup, le spirituel serait aussi ce qui en l’homme passe l’homme, l’ouvre à l’Universel, lui permet de prendre du recul, de ne pas s’engluer toujours dans le particulier, de percevoir les enjeux au-delà de l’immédiat, d’inventer avec d’autres, une histoire.
Cette dimension spirituelle appartient à tout homme et ne relève pas d’abord du " religieux ". Le spirituel, entendu en ce sens, n’est pas désincarné. " Car le spirituel est lui-même charnel ", nous rappelait Péguy. Comment en serait-il autrement s’il signifie l’adhésion d’un être avec lui-même, en même temps que son ouverture aux autres, tel qu’il est, tels qu’ils sont.
Nous entrons dans une écologie mentale, l’écologie de l’esprit qui permet de revaloriser le noyau émotionnel et porteur des valeurs de l’être humain, face à la nature. Elle permet de développer l’aptitude à l’intimité, d’être à l’écoute du message que tous les êtres diffusent par le simple fait qu’ils sont là, par leur relation à ce qui les environne, par leur capacité de symbiose avec l’univers pris dans sa complexité, dans sa majesté et dans sa grandeur. Elle conduit au renforcement des énergies psychiques positives de l’être humain pour pouvoir affronter avec succès le poids de l’existence et les contradictions de notre culture dualiste, machiste et consommatrice.
Sans révolution de l’esprit, une révolution de la relation entre l’individu et la nature sera impossible. L’écologie mentale trouve ses racines dans la profondeur humaine. C’est là que s’élaborent les grandes motivations, la magie secrète qui transforme le regard sur la réalité, la transfigurant en ce qu’elle est, un maillon de l’immense communauté cosmique.
Si, l’éthique dégénère en codes de préceptes et d’habitudes de comportement, l’écologie mentale court le risque de se perdre dans la fascinante symbolique intérieure, si toutes deux ne sont pas l’expression d’une spiritualité ou d’une mystique. Quand nous parlons de mystique, nous pensons à une expérience fondamentale englobant toute chose, par laquelle la totalité des choses est captée en tant qu’ensemble organique chargé de signification et de valeur. Quel est le type de poésie qui nous fera redécouvrir le mystère du monde et notre sensibilité, afin que tous les êtres puissent être reliés ?
Quelle puissance spirituelle vécue nous engendrera dans cette société dont nous sommes tous frères. Nul n’est étranger sur n’importe quel morceau de terre. Et surtout pas les Roms, ces fils de liberté, les Arabes, ces fils de Lumière, Les Noirs, ces fils de sang battant, les Chinois, ces fils de sagesse et tous les étranges étrangers qui forment les couleurs de notre planète. Tout individu est un frère, un soleil qui éclaire nos valeurs manquantes. Un spirituel Apôtre du Christ se doit, plus que tout autre, retisser du lien social. Il vit l’utopie du Royaume de Dieu sur Terre. Et peu importe qu’il soit ridiculisé, exclu à son tour du regard des bien-pensants.
La prière donne l’oxygène nécessaire aux personnes strangulées par les autres.
Son devoir est de plaire à Dieu plutôt qu’aux Hommes et ceci même si son comportement fraternel et généreux, contredit cette société orgueilleusement égoïste. Nous avons Tous le même Père donc nous sommes tous frères en Humanité. Et cette Vérité évangélique, voire métaphysique ne saurait être contredite, ni souffrir d’exceptions.
Bruno LEROY.
20:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CONSEILS SPIRITUELS., SOLIDARITÉ., SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
L'idolâtrie une religion d'État.
De façon plus large, la problématique est là, acceptons-nous d’être de simples spectateurs passifs, subissant les contraintes de la vie sociale, consommateurs amorphes et dociles de la pièce que d’autres jouent pour nous, ou bien désirons nous réaliser nos vies, en tant qu’acteurs et maîtres de nous-mêmes ?
Voilà un mal, une morphine, qui nous endort, aujourd’hui comme hier. On entend résonner au loin les klaxons de ces supporters qui hier pourtant décriaient l’équipe qu’ils acclament aujourd’hui. Incapables de victoire dans leur vie de tous les jours, ils se montent la tête derrière leurs écrans de télévision, vénérant les couleurs de l’État qui les oppresse quotidiennement.
Même si je ne suis pas fanatique de football, car c’est bien de cela qu’il s’agit, je peux comprendre qu’on puisse prendre plaisir à regarder, comme un spectacle, ces enchaînements de « prouesses » techniques et sportives. Mais là ou le bat blesse, c’est dans l’exultation frénétique et exubérante dont témoignent certains individus. A quoi riment ces manifestations de « liesse populaire » ? Est-ce une victoire construite en commun ou une réalisation collective, une avancée sociale ? Non, rien de tout cela. On est dans l’auto-congratulation relevant plus du fantasme que d’une réalité concrète.
Présentement, les vedettes -ici des sportifs- sont élevés au rang de symboles, d’objets de culte ou de totems, et participent -peut-être bien malgré eux- a l’édification du mythe de la Nation comme groupe homogène ayant une existence réelle.
De façon plus large, la problématique est là, acceptons-nous d’être de simples spectateurs passifs, subissant les contraintes de la vie sociale, consommateurs amorphes et dociles de la pièce que d’autres jouent pour nous, ou bien désirons nous réaliser nos vies, en tant qu’acteurs et maîtres de nous-mêmes ? Faut-il projeter ses appétits et ses envies dans une sphère inconsciente et irréelle, ou bien décidons-nous d’aller chercher de façon concrète les objets de nos désirs ? Resterons-nous prostrés dans la contemplation asservie, ou vivrons nous notre vie de façon pleine et intense ?
Seule cette dernière démarche permet de s’accorder avec soi-même, et, si elle n’évite pas les regrets, elle annihile les remords. Elle permet de mieux comprendre que la notion de Nation ne recouvre pour nous qu’un mythe que certains essayent de maintenir et de faire perdurer. Ceux là, nous les connaissons : bien conscients de leur supercherie, ils donnent fréquemment des représentations à l’Élysée, à l’Assemblée nationale et dans d’autres lieux de pouvoir.
Jouissant de leurs positions dominantes, ces esclavagistes préservent leurs privilèges grâce a cette légende fallacieuse d’un groupe homogène partageant les mêmes valeurs et désireux de vivre ensemble. Foutaises ! Les gouvernants d’ici ont plus d’affinités avec les patrons de l’autre bout de l’hémisphère qu’avec n’importe lequel d’entre nous. Quant a nous, nos revendications trouvent plus d’échos chez nos compagnons disperses à travers le monde que dans les dires des représentants de tous les pouvoirs que nous subissons.
Les frontières ne servent qu’à segmenter et opposer les exploités. Mais que l’on parle sport ou travail par exemple ; il y a bien longtemps que les capitaux qui gèrent tout ça et que ceux qui les détiennent ne s’embarrassent plus de ces considérations !
Elles n’ont pour usage que de créer une diversion entre les gens du peuple, de nous éloigner de nos préoccupations réelles, de nous faire adorer une icône sportive, ou de nous faire pleurer pour une autre : bref, de nous faire oublier que vivre pleinement est bien plus fascinant que tous les spectacles médiatiques du monde. Alors, donnons-nous en la peine !
Bruno LEROY.
13:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CONSEILS SPIRITUELS., SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
16/11/2010
FAIRE ENTRER L'ÉTERNITÉ PAR CHRISTIAN BOBIN.
12:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, spiritualite, foi, spiritualite de la liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
IL EST MORT SANS FAIRE DE BRUIT.
12:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., LITTÉRATURE., POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT., POÉSIE SPIRITUELLE., POÉSIES SPIRITUELLES., SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
14/11/2010
Peur des hommes ?
"Il est dangereux d'avoir peur des hommes." Proverbes 29.25
On parle aujourd'hui de l'influence de l'entourage, de la pression exercée par ses proches ou du désir de plaire aux autres, mais la Parole de Dieu parle de “la peur des hommes” et nous dit que c'est un piège à éviter. Ce danger peut prendre deux formes : soit vous vous changez en caméléon pour rendre tout le monde heureux, vous adaptant au souhait de chacun, soit chaque décision de votre vie est prise en fonction de l'approbation que vous espérez recevoir.
Peut-être avez-vous décidé, dès votre plus jeune âge, de plaire aux autres parce que vous cherchiez à attirer leur attention, ou parce que vous n'avez pas été encouragé à juger quoi que ce soit par vous-même. Mais quelle qu'en soit la raison, ce désir de plaire à tout prix n'aboutit qu'à des échecs. Les autres finissent par en avoir assez de vos efforts pour plaire à tout prix et vous finissez par vous détester vous-même dès que les choses tournent mal. Alors, pourquoi agir ainsi ? Parce que nous trouvons toujours plus facile de plaire à des gens que nous voyons en chair et en os devant nous, plutôt qu'à un Dieu invisible.
Pierre trouva difficile de lutter contre cette tendance naturelle à se disculper devant les hommes : un soir, une jeune fille lui demanda s'il était ami de Jésus et il répondit : “Je ne connais même pas cet homme !” (Matthieu 26.72). Le jour où le prophète Samuel confronta le roi Saül avec sa désobéissance envers Dieu pour n'avoir pas anéanti le peuple d'Amalek, Saül reconnut qu'il “avait eu peur des soldats et qu'il avait fait ce qu'ils avaient demandé” (1 Samuel 15. 24).
Par contre Paul a dit : “Est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je cherchais à leur plaire je ne serais pas serviteur du Christ” (Galates 1.10). Dieu n'apprécie pas beaucoup ceux qui cherchent à plaire aux hommes plutôt qu'à Lui ! La Bible nous affirme qu'Il “ne nous a pas donné un Esprit de timidité, mais au contraire un Esprit de force...” (2 Timothée 1.7). Si vous avez peur des autres et de leur opinion, vous devenez leur serviteur au lieu de servir Dieu seul. Si vous devez servir les autres, Dieu veut que vous le fassiez par amour pour eux et pour Lui, pas par peur.
Bob Gass.
10:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS., SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
10/11/2010
LA PEUR, LE DÉSESPOIR ENGENDRENT LE TERRORISME.
Lorsque nous avons peur, nous n'absorbons pas les informations, nous sommes incapables de voir ou d'évaluer clairement une situation et nous prenons de mauvaises décisions.
Nous devons admettre l'existence de puissances forces de chaos et d'incertitudes et pourtant affirmer que du chaos peut venir la destruction, mais aussi la créativité. Seule la poésie peut parler au chagrin. Pour cela, nous devons élaborer un nouveau langage du mot et de l'action. Le désespoir engendre le fondamentalisme, le fanatisme et le terrorisme. Un monde d'abondance réellement partagée serait un monde plus sûr. Les politiques des multinationales capitalistes n'ont pas donné vie à ce monde. Elles ont été éprouvées et ont démontré leurs insuffisances. Nous devons les remplacer par notre vision à nous. Nous devons nourrir nos échanges les uns avec les autres, ne pas offrir seulement une solidarité politique, mais aussi de la chaleur humaine et de l'attention. Pour les militants qui ont une pratique spirituelle recensée comme telle, c'est le moment maintenant de la pratiquer réellement ! La nouvelle route n'est ni balisée ni répertoriée. Elle est inconnue, exaltante, dangereuse mais libre. Nous sommes nés pour nous frayer ce chemin, et les grandes puissances de la vie et de la créativité marcheront à nos côtés à la rencontre de cet avenir viable. La peur remplit notre espace mental et émotionnel de rage, d'impuissance qui nous coupent des sources de vie et d'espoir. En nous ouvrant en conscience à la beauté du monde, en choisissant d'aimer un autre être ténu et fragile, nous commettons un acte de libération. Bruno LEROY.
21:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CHRONIQUES., MILITANTISME., SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
05/11/2010
Oser la résistance pour res-susciter la Vie.
08:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., RÉFLEXIONS ET PENSÉES, RÉFLEXIONS LITTÉRAIRES., RÉFLEXIONS., SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
24/10/2010
CE BONHEUR D'AIMER.
Pour te donner le Bonheur j'inventerai des horizons,
Des superlatifs pour enrober de fleurs tes passions,
Des mots réalistes pour rendre au présent tes projets,
Et donner vivants aux ciels tes rêves emmurés,
Je donnerai mon âme aux sourires de ton coeur,
Et le feu de mes flammes pour détruire tes malheurs,
J'entrerai en prières et invoquerai les anges,
Pour qu'ils gardent à jamais ta joie d'exister,
Que tes éclats de rire enchantent et dérangent,
Les Hommes dont le regard fait souvent pleurer,
Je passerai toutes les mers oubliées,
Dans les cimetières de nos pensées,
Et j'inventerai des couchers de soleils,
Où les scintillements deviendront réels,
A force de vouloir t'inventer des histoires,
Je te ferai princesse ou fée selon les bribes,
Qu'il reste en mon domaine de mémoire,
Je te donnerai ce souffle de l'être libre,
Qui vient du profond de moi-même,
Comme une semence qui germe,
Dans cette vérité de notre Amitié,
Rien ne saurait nous séparer pas même,
Les routes et les ruissellements des années,
Non rien ne saurait interdire de s'aimer,
Dans cette pureté cristalline de l'Amour,
Celle qui commet les plus intenses audaces,
Que le temps de sa main jamais ne menace,
Le présent de l'amitié, l'amour, la respiration,
Est l'instant vécu dans l'éternité,
Là où les mots perdent leur réalité,
Pour devenir des hymnes de tendresse,
Que l'espace seul imagine en caresses,
Pour donner du Bonheur à profusion,
Dans les corps consistants de la raison,
J'inventerai un paysage paradisiaque,
Pour te redire à quel point je ne puis mentir,
Les sentiments sont des ombres maniaques,
Qui veulent servir la Vérité sans la trahir,
Cette certitude d'aimer et d'oser le dire,
C'est toujours la Joie réciproque qui entre,
Et ne ferme jamais la porte pour laisser le Vent,
S'imprégner de cette ultime mystique du chantre,
L'Amour est une allégresse qui progressivement,
Enchante le monde en lui offrant tel un Hommage,
La certitude que la vie vaut la peine d'être vécue,
Mais pas sans Toi ma douce et splendide inconnue,
Dont je connais pourtant les plus divins secrets,
Ceux qui font que tu demeures toujours dans la dignité,
Cette force de voir le jour et de regarder ses aspérités,
Ne jamais baisser les bras face aux multiples adversités,
Toi seule est capable de t'inventer un Bonheur,
J'avais imaginé moult desseins pour ton coeur,
Et je sais que ta puissance d'Aimer tout être rencontré,
Donnera à ta Vie tant de Joies que j'avais espérées,
Et qui sont déjà en toi de toute éternité...
je savais que l'Amour te donnerait des ailes,
Tu t'envoles désormais vers les merveilles,
Le tréfonds des bruissements de tes convictions,
Donnent à ton amour oblatif toutes raisons,
Elles font partie de toi comme un battement,
Permanent et harmonieux cependant,
Elles étaient cachées pour ce monde matériel,
Elles se révèlent en ta dimension spirituelle,
Mystiques de l'Amour nous resterons toujours,
Pour Témoigner qu'il existe une Présence d'Amour,
Le Bonheur ne se trouve qu'en Soi au creux des vagues,
Nacrées par les rosées où les pensées semblent divaguer,
L'équilibre d'être en possession de soi-même,
Se trouve dans l'amitié, l'amour , la Vérité,
De s'aimer et se savoir aimé sans intérêt,
Par gratuité savoir que nous sommes précieux,
Nous rend étrangement et invinciblement Heureux.
Bruno LEROY.
21:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA POÉSIE DE LA VIE, POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT., POÉSIE SPIRITUELLE., SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |