15/06/2010
Pour mener le combat spirituel.
Pour mener le combat spirituel, le Seigneur nous donne trois armes efficaces : l’aumône, la prière et le jeûne. Leur force se révèle suivant la manière dont on s’en sert. La vie spirituelle pratiquée pour obtenir la reconnaissance des hommes est vaine. L’objectif n’est pas d’exister aux yeux des hommes mais de vivre dans le cœur de Dieu.
La prière consiste à entrer dans une relation d’intimité avec Dieu, dans un dialogue, c’est-à-dire dans un échange de parole, ou l’on dit, où l’on s’écoute mutuellement, où l’on se donne. Prier, c’est demeurer établi dans une communion de pensée, de volonté et de cœur avec notre Dieu. Cela n’est possible que si nous habitons les rites avec amour.
Jeûner consiste à faire de la place en nous pour permettre à Dieu de nous rejoindre. Jeûner, c’est aussi reconnaître que Dieu est notre unique nécessaire et que tout nous vient de lui. Le jeûne nous fait prendre conscience que la seule chose que nous pouvons présenter à Dieu comme venant vraiment de nous est notre pauvreté et notre péché. C’est cela que le jeûne est un chemin de libération.
Nous touchons alors le sens de l’aumône qui est de donner, de se donner à l’autre, dans la conviction que rien ne nous appartient, qu’à chaque instant nous recevons tout gratuitement de Dieu, à commencer par le don merveilleux de la vie.
« Ton Père te le rendra » : Jésus ne précise pas ce que rend le Père, peut être parce qu’il n’a qu’une chose à donner en partage : sa propre vie. Autrement dit, en Jésus, Dieu me gratifiera du don de lui-même, dans la mesure de la perte à laquelle j’aurai consenti gratuitement.
Frère Dominique.
19:09 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer |
|
del.icio.us |
|
Digg | |
Facebook | |
|
LES ANGES DU SILENCE.

19:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer |
|
del.icio.us |
|
Digg | |
Facebook | |
|
13/06/2010
Pas de paix sans justice, pas de justice sans pardon.
Reconnaissons que les antithèses du Sermon sur la Montagne nous confrontent cruellement à nos limites. La barre est haute, très haute ; sans doute trop haute pour nous. Certes nous percevons tous les limites de la loi du Talion : « œil pour œil, dent pour dent » (Ex 21, 24). L’apparente justice qui consiste à exiger une peine identique à celle qu’on a subie, débouche inévitablement sur des débordements incontrôlables. Lorsque la roue de la violence est mise en branle, qui l’arrêtera ? Il suffit de relire la genèse et le développement des grands conflits internationaux pour se rendre compte qu’on n’établit pas la paix en exigeant que l’autre souffre tout autant que ce qu’il a fait subir : du bourreau à la victime et retour, le mal est doublé. Mais pourquoi chercher des exemples sur la scène internationale : n’est-ce pas ce que nous vérifions au quotidien dans nos relations professionnelles ou familiales ? Si nous revendiquons que l’autre ait payé « jusqu’au dernier centime » avant d’enterrer la hache de guerre, la paix demeurera fragile, et à la moindre étincelle, la violence ressurgira.
Mais alors comment faire pour établir la paix ? « Et bien moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant » - nous répond Jésus. Voilà la première étape : refuser de s’engager dans la spirale de la violence en ripostant à l’offense qui nous est faite. Pas facile de justifier une telle attitude, car rien ne prouve que l’adversaire ne va pas profiter de ce qu’il risque d’interpréter comme de la faiblesse, pour récidiver !
Le mobile du renoncement auquel Jésus nous exhorte, réside dans le changement de regard que nous sommes invités à poser sur notre prochain - fût-il « méchant ». A la lumière de l’Évangile nous découvrons que tout homme est un frère, car tous nous sommes enfants d’un même Père, qui « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes » (Mt 5, 45). Pour entrer dans la logique du discours sur la Montagne, il nous faut passer d’une évaluation de notre prochain fondée exclusivement sur son comportement passé ou présent, à une évaluation qui s’inscrit sur l’horizon du dessein d’amour de Dieu sur lui. En d’autres termes, il nous faut apprendre à entrer dans le regard d’espérance que Dieu porte sur chacun de nous : « Dans les cieux, il nous a comblés de sa bénédiction spirituelle en Jésus-Christ. En lui, il nous a choisis avant la création du monde, pour que nous soyons, dans l’amour, saints et irréprochables sous son regard. Il nous a d’avance destinés à devenir pour lui des fils par Jésus-Christ » (Ep 1, 4-5). Ce n’est que dans la mesure où nous nous laissons cette parole transformer nos cœurs, que nous sommes rendus capables de vivre les exigences des antithèses du Sermon sur la Montagne.
« "Pas de paix sans justice, pas de justice sans pardon" écrivait Jean-Paul II, résumant l’attitude que Jésus nous demande d’adopter. La véritable justice n’est pas celle qui réclame la condamnation de l’offenseur, mais celle qui rend celui-ci juste en lui accordant notre pardon. C’est ainsi, Seigneur, que tu as agi à notre égard : donne-nous dans l’Esprit Saint, la force de faire de même. »
Père Joseph-Marie.
20:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer |
|
del.icio.us |
|
Digg | |
Facebook | |
|
LA CULTURE DE VICTIMISATION PAR BRUNO LEROY.
20:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer |
|
del.icio.us |
|
Digg | |
Facebook | |
|
12/06/2010
LA PRIÈRE SUBSTANCE DE NOTRE VIE PAR BRUNO LEROY.
19:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer |
|
del.icio.us |
|
Digg | |
Facebook | |
|
LES MERVEILLES DE LA VIE.
14:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer |
|
del.icio.us |
|
Digg | |
Facebook | |
|
10/06/2010
Apprends-nous à vivre de manière cohérente avec notre foi et à pardonner gratuitement.
Les disciples se sont « rassemblés autour de Jésus, sur la montagne ». La rencontre est informelle, conviviale ; c’est dans l’intimité d’une rencontre amicale, que Notre-Seigneur va dévoiler à ces gens simples, le cœur de son message, qu’il faut bien qualifier de paradoxal : « Je vous le déclare, à vous mes amis, si vous voulez accéder avec moi au Royaume des cieux, il faut que votre justice surpasse celle des scribes et des pharisiens ! » Voilà une affirmation pour le moins étonnante : comment ces hommes et ces femmes issus du petit peuple, pourraient-ils prétendre faire mieux que leurs chefs religieux ?
A la justice contractuelle qui par le biais du tribunal, inflige une juste peine à celui qui transgresse la loi, Jésus oppose le dynamisme bien plus exigeant de l’amour (cf. Jean Paul II, Encyclique Dives in misericordia), qui ne rétribue pas seulement les actes, mais sonde également les intentions du cœur. Le crescendo dans les menaces proférées par Jésus - tribunal, grand conseil, géhenne - correspond au caractère de plus en plus délibéré du tort infligé. La colère est une passion de l’âme qu’il n’est pas toujours facile de juguler ; l’insulte peut encore être l’expression d’un mouvement impulsif ; mais la malédiction est un acte délibéré, et qui de plus prend le contre-pied de la parole de bénédiction que Dieu prononce sur ses enfants, « sur les bons comme sur les méchants ». C’est parce qu’il s’oppose au Dieu d’amour, que celui qui maudit son frère se condamne lui-même aux flammes dévorantes de la haine.
Le père prodigue (Lc 15, 11-32) avait bien des raisons de se mettre en colère, d’insulter voire de maudire ce fils exigeant de lui sa part d’héritage avant son décès. Pourtant il n’en fait rien et garde le silence malgré l’injustice de son cadet, dans l’espoir d’un amendement toujours possible. Car le fils a beau être ingrat et se comporter de manière indigne du nom qu’il porte, le père, lui, ne peut renier sa paternité : ses enfants demeurent ses enfants, quoi qu’ils fassent. Sa joie est de les voir rassemblés dans la communion fraternelle autour de la table familiale. C’est bien pourquoi il supplie son fils aîné de renoncer à son ressentiment et d’entrer dans sa joie, lorsque le cadet est revenu à la maison.
Nous non plus, nous ne nous tenons jamais seuls « devant l’autel » : le Dieu auquel nous rendons un culte est le Père de tous les hommes. Comment pourrions-nous dès lors nous tenir en vérité devant lui, alors qu’un de nos frères « a quelque chose contre nous » ? Nous ne pouvons nous approcher de Dieu qu’en entrant dans le cercle familial de ceux qui sont ses fils et ses filles - qu’ils le sachent, l’acceptent, ou non. C’est toujours en tant que membre de sa grande famille humaine que nous nous tenons devant Celui que nous appelons « notre Père », signifiant par ce vocable, que nous nous adressons à lui en communion intentionnelle avec tous nos frères, sans exception.
« Dieu notre Père, pardonne-nous notre mensonge quotidien : nous prétendons avoir accès à ta présence, nous nourrir du Corps que ton Fils a livré pour "rassembler tes enfants dispersés", tout en gardant au cœur des animosités, des ressentiments, et tant d’autres sentiments négatifs inavouables envers ceux qui sont avant tout et surtout nos frères. Apprends-nous à vivre de manière cohérente avec notre foi et à pardonner gratuitement, par amour pour ton Fils Jésus-Christ, dont la patience et la miséricorde infinies à notre égard, devraient nous purifier à tout jamais de toute velléité de rancœurs. »
Père Joseph-Marie.
09:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer |
|
del.icio.us |
|
Digg | |
Facebook | |
|
08/06/2010
CE QUE JE PENSE DE L'HOMOSEXUALITÉ.

Ainsi, au lieu de reconnaître un bon arbre à ses fruits, nous préférons le juger à la couleur de son écorce et la comparer à la nôtre pour savoir s'il nous faut l'abattre ou le respecter. Les conséquences ? D'innombrables manques d'Amour à l'égard de millions de personnes et autant de clous que nous enfonçons dans le Corps de l'humanité dont nous faisons partie...
De toute évidence, nos rapports avec autrui sont trop conditionnés par la vision limitée que nous en avons et qui nous conduit à une sorte d'acceptation aveugle ou à un rejet du même ordre. Deux positions radicales générées par notre manque d'ouverture, de tolérance et d'adaptation à tout ce qui est autre ; deux positions qui signent notre difficulté à reconnaître la valeur d'un être à travers sa capacité à aimer et à créer.
Aussi, là où la psychologie commence à s'enliser dans des analyses comportementales, sentimentales et sexuelles, sans tenir compte de la véritable dimension de l'individu, la spiritualité nous offre une vision plus illimitée de l'âme humaine, des modalités et des choix de son incarnation. En somme, que nous soyons attirés par des femmes ou par des hommes, nous sommes tous sur le chemin de l'évolution avec ses expériences, ses épreuves, ses joies et ses souffrances. Qu'importe les raisons psychologiques ou physiologiques de l'attirance sexuelle d'un être pour tel ou tel sexe dès lors que nous le considérons comme une partie de nous-mêmes, une âme à respecter et à aimer. Il y a du bon en chacun et de l'Amour vrai au sein de nombreux couples hétéro ou homosexuels. La densité, la recherche du plaisir personnel, les relations psychiques négatives du type dominant/dominé concernent malheureusement l'humanité en général et pas spécialement les homosexuels !
Il faut donc cesser d'enfermer les âmes dans des ghettos. Il faut cesser de faire des généralités sur un groupe d'individus alors que le monde est fait de personnes uniques, désireuses de construire leur propre histoire d'Amour avec la divine Présence qui est en l'Autre, qu'il soit homme ou femme.
En fait, si les homosexuels suscitent autant de négativité, c'est parce que nous les considérons trop souvent comme des obsédés sexuels, et qu'implicitement, ils mettent en relief notre propre vision culpabilisante d'une sexualité dont nous avons ôté le caractère sacré. Il faut donc absolument réaliser qu'en jugeant un être sur sa vie intime, nous lui faisons porter notre propre ?densité? en même temps que nous renforçons notre armure psychique imperméable à la divine lumière élévatrice.
Et puisqu'il faut encore parler en ces termes, c'est aux hétérosexuels, majoritaires sur cette planète, qu'il appartient de tout mettre en oeuvre pour que la minorité des homosexuels soit reconnue socialement mais surtout spirituellement. Il est temps d'enlever la poutre qui nous aveugle, il est temps de regarder l'Autre comme un frère ou une soeur susceptible de nous donner quelques conseils en matière d'amour, d'union et d'évolution.
20:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer |
|
del.icio.us |
|
Digg | |
Facebook | |
|
L'ESTIME DE SOI PAR CHRISTOPHE ANDRÉ.
11:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PSYCHOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer |
|
del.icio.us |
|
Digg | |
Facebook | |
|
DES AMOUREUX DE DIEU.
La vie d'un éducateur est souvent faite d'imprévus et n'est jamais sauf, pour certains ; un long fleuve tranquille. Pour partager le Bonheur qui vous habite, il faut souvent renier son confort personnel. Il faut que les plus pauvres viennent se baigner avec vous dans l'océan spumeux et éclatant de joie de vivre. Nous devons partir de leurs désirs profonds. Dans cette source nous puiserons d'autres sources plus jaillissantes. Sinon, l'éducateur ne fait que du forcing social et cela est plus dommageable que nous le pensons. Je dois, en tant que travailleur Social, accompagner les désirs des plus petits de nos Frères. De plus, la charité telle que bon nombre de chrétiens la conçoive est à mettre au panier de nos mémoires. L'être Humain évolue anthropologiquement et la recherche de Justice sociale devient primordiale, voire essentielle. Le paternalisme dont a fait preuve l'Église durant des années a démontré ses limites. L'individu doit impérativement redevenir acteur de son propre destin. J'en ai marre de ces gens qui pensent, agissent pour les autres sous prétexte de donner un sens à leur existence. Penser à la place des autres, c'est forcer autrui à ne jamais penser individuellement. Cela fait partie de nos petits viols quotidiens des Droits de l'Homme. Après cette entrée en matière, vous avez compris que je ne suis pas un bureaucrate travaillant à heures fixes.
Moi, qui écris des livres, des articles pour que l'Humain savoure avec Amour l'instant présent : je ne semble pas en harmonie avec mes écrits. Détrompez-vous, je ne fais jamais mentir les mots et mes textes restent dans la ligne droite de mes pensées. Cependant, soit que nous avons une veine militante ou que nous dormons sous le soleil couchant. Du tréfonds de mon âme, je crois que nous pouvons construire le Royaume de Dieu dès maintenant, dans l'Aujourd'hui. Voir des yeux éteints par les tristesses s'illuminer grâce à un sourire donné est pour moi une joie incommensurable.
Trouver de nouveaux paradigmes pour alléger les fardeaux humains. Maintenant, que vous commencez à me connaître ; vous savez qu'il m'est impossible de séparer ma Foi d'une action politique concrète. Dans le respect de chacun, évidemment... C'est en cela que je parle désormais de Justice plutôt que de charité.
Être Témoin de l'Amour et de l'Espérance au cœur de la pâte humaine, tel est mon horizon de Vie depuis longtemps. Soyez, selon vos charismes, des amoureux ( ses ) de Dieu là où vous êtes. Et combattez pour que l'Amour devienne vainqueur pour des jours meilleurs. La prière vous aidera infiniment pour prendre conscience des desseins de Dieu à votre encontre.
Bruno LEROY.
11:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer |
|
del.icio.us |
|
Digg | |
Facebook | |
|