09/04/2010
JE T'ENVOIE CES MOTS.
19:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
05/04/2010
LES LARMES DE MARIE SONT SOURCE DE CONVERSION.
Marie de Magdala est restée enfermée dans sa douleur et elle veut retrouver Jésus comme elle l’a laissé c’est-à-dire un corps inanimé qui attendait d’être embaumé. Elle se penche vers l’intérieur du tombeau et découvre qu’il n’est pas vide. A la place du corps elle voit deux anges qui tels les chérubins au-dessus de l’arche d’alliance, désignent le tombeau comme le lieu où demeure la gloire de Dieu (Cf. Ex 25, 18).
Saint Jean précise que Marie « aperçoit » ces Anges à travers ses larmes suggérant ainsi qu’il s’agit d’une vision. Ce n’est pourtant pas une illusion puisque les messagers lui adressent la parole : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » A travers cette demande perce déjà la Bonne Nouvelle : « Marie, tu n’as plus de raison de pleurer : cherche et tu trouveras ; mais ne cherche pas parmi les morts celui qui est vivant ! Il n'y a plus ici de cadavre. Regarde plus attentivement, ou plutôt : change ton regard ! »
Mais Marie est trop absorbée par son chagrin pour entendre le message. Après la question des Anges, préparant celle du Seigneur – « pourquoi pleure-tu ? » -, il faudra encore l’appel de Jésus pour qu’elle entre dans l’accueil de la présence du Vivant !
« Marie ! » : En la nommant ainsi, Jésus l’appelle à la foi, à entrer dans un regard et une écoute de foi qui la fera le reconnaître comme le Bon Berger et l’Epoux qui veut l’appeler personnellement à sa suite.
Jésus lui demande de préciser le but de sa recherche : « Qui cherches-tu ? » Il est à noter qu’il l’invite à nommer une personne bien vivante : « qui » et non pas un cadavre inanimé : « que ». C’est à entrer dans une relation personnelle avec lui que Jésus appelle Marie car c’est la seule chose qui lui permettra d’acquérir la certitude de sa résurrection.
C’est alors que Marie « se tourne » à nouveau, nous dit saint Jean. Etonnant… Si l'on se souvient qu’elle s'était d’abord détournée du tombeau pour aborder le soi-disant « gardien », ce second demi-tour la ramène donc face à la tombe ! Retour à la case départ ? Non car ses yeux peuvent maintenant s’ouvrir à la présence du Vivant glorieux. Ce n’est plus une dépouille qu’elle veut vénérer mais bien celui qui est vivant ressuscité qu’elle veut adorer. Et elle peut alors courir annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur, et voici ce qu’il m’a dit » !
« Seigneur, tu veux venir habiter le tombeau de chacune de nos pauvres vies, marquées par le péché et la mort pour en faire le temple de ta gloire. Comme avec Marie, convertis notre regard pour que dans la foi nous puissions percevoir et accueillir la nouveauté de ta présence de Ressuscité, vivante et vivifiante pour chacun d’entre nous. »
Frère Elie.
20:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
03/04/2010
Sa résurrection et la nôtre !
!
« Mort, où est donc ta victoire ? » 1 Corinthiens 15.55
Des cendres humaines ont souvent été versées sur la surface des océans ou semées dans l'atmosphère à partir d'avions, mais Brian Kelly envisageait quelque chose de plus « spectaculaire. »
Kelly, qui travaillait depuis longtemps dans une fabrique de feux d'artifice demanda à ce que ses cendres soient placées, mêlées à la poudre, dans un cylindre de feux d'artifice. Le vendredi 12 août 1944 devait se tenir un convention syndicale de techniciens artificiers à Pittsburgh, en Pennsylvanie. A la fin de la journée, le cylindre fut lancé dans le ciel assombri, au-dessus du bâtiment. Il monta dans la nuit, se détachant en deux cônes de lumière argentée qui explosèrent enfin en deux pluies d'étoiles vertes et rouges. Vous devez admettre que tout le monde ne bénéficie pas de telles « funérailles » spectaculaires !
Mais notre résurrection dépassera de loin cet arc de lumière et de couleurs qui ne dura que quatre secondes tout au plus. Au lieu d'un petit coup de canon insignifiant, notre résurrection s'accompagnera de l'immense sonnerie de la trompette de Dieu retentissant à travers l'univers et de l'appel majestueux de la voix de Jésus nous extirpant de la tombe. Revêtus de corps ressuscités comme celui de Jésus-Christ Lui-même, nous nous élèverons dans les airs à la rencontre du Roi des Rois.
C'est ainsi que Paul a décrit cet événement : « Notre corps nous déçoit aujourd'hui, mais lorsqu'il ressuscitera il rayonnera de gloire. Il est faible aujourd'hui, mais il ressuscitera plein de puissance... Et tout cela se passera en un clin d'½il, au moment où la dernière trompette retentira. Car dès l'instant où le son de cette trompette éclatera, les chrétiens déjà morts ressusciteront dans un corps transformé. Et nous qui sommes encore en vie, nous serons transformés dans un corps immortel. Et quand cela s'accomplira... alors prendra toute sa signification la parole qui dit : La mort a été engloutie dans la victoire. Mort, où est donc ta victoire ? Mort, où se trouve maintenant ton dard ? » (1 Corinthiens 15.43-55 TP).
Bob Gass
12:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
02/04/2010
Victoire de Pâques.
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Le Christ nous apprend par sa résurrection à marcher à l'école de sa Parole. La “tristesse” des pèlerins d’Emmaüs face à l’échec du crucifié est transformée par une simple promenade, mais quelle balade ! Chemin faisant, Jésus accueille leur attente déçue d’un « libérateur d’Israël » et la retourne de l'intérieur. Si les deux hommes sont vraiment désorientés, c’est qu’ils sont également « bouleversés » par le témoignage des femmes qui ont trouvé le tombeau vide. En fait les deux disciples sont perdus ! C’est en leur expliquant le sens des Écritures et en rompant devant eux le pain que leurs yeux s’ouvrent à l' évidence : le Christ est avec eux, il est ressuscité, ce que leur confirme Pierre de retour à Jérusalem. Mais voilà, si « c’est vrai » que le Christ « est ressuscité », cela change tout. Comme le souligne le Père Varillon : « Jésus tu es ressuscité, donc tu es vivant, tu es présent, tu es agissant, tu es transformant, tu es divinisant. » La vérité de la Résurrection est le témoignage de son identité éternelle, car la vérité au sens biblique va de pair avec la fidélité de Dieu : elle est l'expression de son être divin. Elle signifie la stabilité, la confiance, la Personne à qui on peut se confier, comme l’exprime un enfant sur les genoux de son père. Marchons tous les jours, le cœur confiant dans le Ressuscité, en écoutant sa Parole avec l'Église et en mangeant le pain eucharistique. Marchons toujours avec Lui, jamais seuls !
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21:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
29/03/2010
DÈS L'AURORE VIENT L'AMOUR.
Le jour peut être brumeux au point de le faire ressembler à la nuit.Les arbres peuvent bien pleurer et se briser sous les pluies.Notre Amour est lumineux par-delà les embruns de la vie.Nos mains se cherchent aux confins des stupeurs pour de nouveaux ravissements.Le passé est une ombre posée sur le mur du silence.Il n’existe que dans la mémoire de l’absence.Demain est un jour à inventer à deux dans l’aujourd’hui vécu en pleine Harmonie.L’Amour, cette rose sans épines qui fleurit et parfume nos jours de ses senteurs suaves.Nous vivons cette dimension presque mystique de nos rencontres quotidiennes.Le présent est notre souffle où nous respirons la plénitude d’aimer, ultime sérénité !Ta présence me hante comme une obsession divinement vitale, essentielle.Que serais-je sans ton feu qui embrase mes instants les plus radieux ?Je ne serai qu’un papillon dont on admire la beauté des ailes éphémères.Je ne pourrai plus voler par-dessus les putrides aspects de cette société.Je ne pourrai plus admirer aussi les splendeurs incrustées dans les fibres de la vie.Tu es la force d’exister au présent plus que parfait.Tu es le sel qui s’évapore de mes océans intérieurs.Te parler, t’écouter, te savourer me rend plus présent à moi-même.Je t’Aime... !Sauras-tu comprendre ces mots qui t’inventent une nouvelle réalité dans ma conscience ?Tu jaillis en mon être comme une flamme qui ne saurait s’éteindre.Puisque tu es ce que je suis et je deviens ce que tu Es.Fulgurante osmose d’une démarche commune quand nos corps se frôlent amoureusement.Nos esprits se pensent et pansent les plaies que le destin construit malicieusement.Tu es ma prière au sein de la paix et des tourments.Je ne pourrai imaginer que tu n’aies jamais existé.Comment s’inventer l’enfer en sachant que tu invites au Paradis.La question ne me vient guère à l’esprit.Le Royaume des cieux est déjà sur terre.Tu représentes ce Bonheur que le cerveau Humain ne peut, ne serait-ce qu’un moment, inventer avec des arguments.Non, tu n’es guère une âme voguant sur les nuages arrogants.Tu vis en moi comme je suis en Toi.Tu sais, j’allais dire pour être franc, mais tu es au fait de tout ce que je ressens ; à chaque aurore mon cœur s’illumine de savoir que ma journée te sera consacrée.Oui, je t’Aime et j’essaie chaque jour de m’améliorer.Pardonne-moi, si je n’ai pas toujours été à la Hauteur de Ton Amour.Mais, il faut que je deviennes encore plus immense au fond de moi, pour mériter ton regard aimant.Je t’Aime passionnément comme on ne peut aimer un humain mais, celui-ci est souvent trop limité.Mon Dieu fais que tes rayons de lumière éclairent toutes mes pensées.Même les moins avouables car, tu sais que je suis pécheur.Pourtant, ce qui fait notre union depuis tant d’années, c’est de me savoir aimé autant, voire davantage que je ne puis t’aimer.Car, moi-même en tant qu’individu, je suis limité.Infuse-moi toutes les dimensions de ton Amour pour que je puisse transmette auprès de jeunes qui ne connaissent pas même ton Nom, une présence de Tendresse qui se vit avant de se dire.Rends-moi contagieux auprès de tout être rencontré et les plus souffrants en priorité.Donne-moi la main de Marie pour que je puisse avoir ces effluves d’Amour aux senteurs de Douceurs.Et puis, donne-moi ton Esprit-Saint afin que la Force d’aimer mon prochain coule dans mes veines devenues sereines.Je t’Adore tu es le poème que tant de personnes cherchent à lire sans y parvenir.Donne-moi, l’humilité de devenir Ton Témoin pour l’éternité.Et ton sourire d’Amour à la face de l’Humanité.Fais de moi un missionnaire de Ta Parole aux confins du Monde.Uniquement pour apporter l’air frais de Ta Vérité.Je t’Aime et ne cesserai jamais de t’aimer.Toi, mon Dieu de miséricorde, âme de mon âme.Fais que chaque jour soit un chemin qui mène à Ta Présence d’Amour.Ainsi, mon avenir ne sera pas construit sur du vent mais aux rythmes de tes injonctions.Laisse-moi contempler en pleurant les blessures de Ta Passion.Les larmes nettoient les yeux aveuglés d’orgueil.Je veux être nettoyé par Toi de la tête aux pieds.Pour que mes prières trouvent les mots puisés dans la quotidienne charité.Celle d’un homme qui cherche à te servir, t’Aimer et te respecter.Selon tes saintes Volontés sans jamais trahir ton message de justice et de liberté.Amen !Bruno LEROY.
19:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LA RELATION DE CONFIANCE.
La relation de confiance est primordiale, base constitutive de la relation éducative qui permet au jeune de progresser. Cette relation de confiance en rue, doit être totale. C’est pour cela que dans le temps passé avec un jeune, il ne s’agit pas d’une relation d’un éducateur avec ses " clients ". C’est la rencontre d’un homme adulte avec un garçon ou une fille désemparé ( e ), victime de son comportement de violence et de son rejet des autres. C’est une relation entre deux êtres humains, entre deux noms, entre deux reconnaissances de l’autre. Ce qui détermine l’évolution des actes éducatifs, ce sera la relation entre deux amis, seul type de relation qui vaille la peine d’être vécue pour celui ou celle qui doute de tout.
Nous sommes loin des éternels débats sur : " Faut-il dire ou non que nous sommes éducateurs ? ... cacher que nous touchons un salaire ? ". Quand la relation de confiance est née, elle balaie ces préoccupations qui ne sont souvent que prétextes à ne pas s’engager. Même problème avec les débats : Vie privée, vie professionnelle ou disponibilité, jusqu’où ?.
Souvent, il nous faut des mois pour entrer en contact avec les jeunes, tant est grande leur méfiance, tant est solide leur système bien compréhensible de défense. Par notre présence quotidienne, discrète, par notre absence de questions, par notre acceptation de ce qu’ils sont, la relation se crée à l’étonnement des jeunes et de nous-mêmes. Ce n’est pas avec un jeune délinquant , un jeune toxicomane que je parle, que je mange, que je bois un coup ou que j’invite à une fête entre amis, c’est à Pierre, Paul, Alim.
Ces actes éducatifs peuvent paraître simples quand on parle à l’heure actuelle de réinsertion, travail, de cette normalité, but suprême à atteindre dans notre société. Mais ces actes éducatifs simples sont primordiaux, ils sont là avant le reste ( par exemple l’entrée dans un dispositif de réinsertion ) et garantissent peut-être sa réussite.
Ce travail éducatif simple, c’est le partage vécu, la création de souvenirs positifs, bêtement heureux, la constitution d’une autre histoire qui ne sera pas faite que d’échecs. C’est la valorisation des capacités du jeune, surtout celles les plus endormies. Il s’agit de casser les barrières faites de peur et de méfiance, souvent légitimes, ne serait-ce qu’en montrant qu’un adulte " normal " peut casser les siennes pour aller au devant de lui sans s’arrêter aux étiquettes qui jalonnent le discours du travail social.
Notre présence active c’est la reconnaissance de l’autre, c’est ce qui fait grandir un être qu’il ait douze ou trente ans. Il faut aller au devant d’eux, se mettre en situation difficile de déséquilibre, de violence d’où surgira la réflexion à deux, adulte et jeune. Cette reconnaissance intégrale des jeunes, je la vis au quotidien depuis plus de 28 ans. Elle devrait règner partout où les relations humaines semblent amputées par des tabous, des silences malsains, des situations inextricables de ressentis etc...Elle n’est pas la spécialisation officielle de l’éducateur. Cette reconnaissance de l’autre est une façon de vivre en acceptant et surtout en intégrant les différences. Toutes les différences qui pourraient gêner notre bonne conscience.
Demain sera la société du rejet ou de l’acceptation inconditionnelle de l’autre à la seule condition que cette relation soit basée sur le respect. Accepter ne signifie pas tout accepter mais se mobiliser pour que la tolérance ne demeure point un vain mot dans un vieux dictionnaire. Nous sommes responsables des relations que nous entretenons avec autrui et notamment les jeunes. Lorsque nous aurons compris cela, nous aurons tout compris ! Les éducateurs n’ont pas le monopole de la prise en considération des jeunes, c’est l’affaire de tous, là où nous vivons, de porter un autre regard sur leur réalité et leur univers afin de mieux nous intégrer. Oui, il s’agit de nous intégrer à leurs paradigmes sinon, nous sommes les inadaptés sociaux qu’ils n’attendent plus et qu’ils ne veulent pas reconnaître. L’insertion n’est pas toujours là où on l’attend puisqu’il s’agit aux adultes de faire le premier pas pour leur accorder de la reconnaissance. Car être reconnu sans condition, c’est commencer à exister !.
Bruno LEROY.
19:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
28/03/2010
JE NE SAVAIS PAS.
11:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA POÉSIE DE LA VIE | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
26/03/2010
Le cœur offert de Jésus.
Dimanche des Rameaux. | |
De quoi est mort Jésus ? La réponse, aux apparences évidentes – il a été crucifié – ne laisse découvrir son secret que sous le sceau de l'enquête scientifique. Jésus serait mort des conséquences d’un homopéricarde, à savoir d’une rupture totale du cœur. L’analyse scientifique du Saint Suaire de Turin propose une explication à l'abondante coulée de sang observable sur le côté droit du crucifié. L'homopéricarde est un épanchement de sang pur dans la cavité péricardique qui enserre le cœur pour l'empêcher de se mouvoir. Normalement le cœur ne se rompt pas, sauf quand il est soumis à une pression excessive qui le conduit à se fissurer et à déverser le sang dans la poche péricardique avec la mort qui s’ensuit. Cette pression est avant tout physique – la grande difficulté à respirer provoque des douleurs thoraciques profondes avec sensation de mort – il peut s’y ajouter un stress psychologique intense, que les événements depuis Gethsémani rendent crédibles : trahison de Juda, abandon des disciples, solitude de la flagellation, vindicte populaire. Sous cette trop forte pression, le cœur se rompt. La lance du soldat qui perce le côté le confirme : elle ouvre sur le « côté » la poche péricardique qui contenait ce sang mélangé avec de l'eau. Retenons que le cœur de Jésus s’est physiquement ouvert. Que cette analyse scientifique nous emmène spirituellement plus loin, au cœur du mystère : le Christ est mort par amour “pour nous”, offrant son cœur “ouvert” pour notre salut.
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20:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
VIVRE L'INSTANT PRÉSENT COMME UN ÉTERNEL AMOUR.
Depuis des années, je prends des trains et des avions pour rencontrer d’autres individus dans un contexte culturel parfois bien différent. Ces voyages n’auraient aucune signification si la démarche essentielle n’était guère d’aller à la découverte de personnes souvent inconnues. Je prends le mot signification dans son sens étymologique, c’est-à-dire donner Sens à une action. Il est important de vivre dans la pâte humaine pour en savourer toutes les richesses intérieures. Ne pas porter un regard empli de préjugés, mais dévoiler progressivement l’unicité de la personne rencontrée. L’être humain porte en lui sa mystique propre, c’est-à-dire sa part de mystère.
En respectant l’individualité d’un être vous préservez son intimité qui n’a guère le droit de connaître quelque intrusion que ce soit. Il faut respecter infiniment la part sacrée qui scintille en chacun de nous. Voilà pourquoi, il m’est difficile de comprendre certaines personnes aux jugements hâtifs.
Les racistes en tous genres qu’ils soient blancs, noirs, verts me sortent des trous de nez. Et ces homophobes bien-pensants qui ne voient l’amour que sous le prisme de la sexualité parce qu’ils l’ont désacralisée. Oui, l’Amour a perdu son sens sacré et c’est pour cette raison que nous percevons les sentiments amoureux uniquement sous l’aspect de la sexualité. Tout en nous croyant dans notre bon droit. Cette vision ne fait guère partie du racisme pensons-nous... !
De plus, les chrétiens entrent de pleins pieds dans cette forme de rejet sous des prétextes faussement théologiques. Comme vous l’aurez compris, ma seule et unique religion est l’Amour de l’Humain sous toutes ses formes fussent-elles déformées. Ce que je n’ accepte pas dans mon existence, ce sont les petits trous du cul qui s’ingénient à tuer toute idée de Vie. La Vie est une Lumière éblouissante que l’on porte en soi. Si vous n’avez pas cet éclat, vous ne serez que nuit profonde dans l’existence d’autrui.
Vos prières et vos messes ne sont que de la merde si vous ne savez accueillir les autres tels qu’ils sont et non tels que vous les rêvez ! Le souffle de l’Amour ne peut s’exprimer uniquement une fois par semaine. Sinon, c’est du domaine de l’hypocrisie, voire de la débilité non respirable. Nul besoin de prendre des avions ou des trains pour contempler les visages devenus d’éternels paysages où nous pouvons voyager et cheminer dans le destin de nos frères en humanité.
Non, le regard que vous portez sur les événements n’est exportable que si vous les vivez profondément. La valeur intrinsèque de la vie ne saurait être détruite par des jugements moraux qui faussent la conscience. Vivre l’instant présent comme un éternel Amour qui ne cessera jamais. Voilà, la clef du Bonheur. Du vôtre et par effet de boomerang, des proches. Je vous en prie ne dites pas que vous êtes chrétiens ou humanistes si vous ne savez pas même regarder les yeux dans les yeux battre le cœur de votre voisin. Ou mettre simplement de la poésie dans vos relations humaines. Je sais, c’est un travail de longue haleine sur Soi et notre propre structure mentale. Mais, tant que ce discernement, cet acheminement spirituel n’a point été effectué surtout, je vous en prie ne vous prenez pas pour ce que vous n’êtes pas !
Il est tant de gens qui croient détenir la Vérité et ne palpent que leurs mensonges illusoires. L’approfondissement de votre être vers une découverte plus authentique, plus humaniste des paradigmes de notre société vous aidera à grandir intérieurement. Et surtout de n’avoir plus jamais peur de ces étranges étrangers qui vous entourent et ne sont que vos frères au sein de notre Humanité. A nous, à vous, de commencer dès aujourd’hui à devenir vrais !
Bruno LEROY.
19:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
21/03/2010
LE PARDON SÈVE DE NOTRE LIBÉRATION.
Nous oublions souvent que Dieu est Amour. Il faudrait peut-être, l’inscrire au fronton de toutes les églises. Et puis, je me dis, cela ne servirait à rien, les gens le lirait sans prêter attention. Combien de fois nous prions en ayant une pensée venimeuse pour une personne de la Famille, ou autre. Dans les discutions privées, nous entendons des confidences dont Satan doit se régaler.
Je ne parlerai plus à un tel, il m’a fait trop de mal. Est-on responsable de nos sentiments envers autrui ? OUI ! Si une personne vous a fait du mal, c’est tout simplement, soit que vous êtes sensible ou que cette situation vous plaît car, au moins vous existez. Jésus est venu apporter le Feu sur Terre et je dirai même l’incendie universel.
Il ne nous demande pas de nous aimer uniquement pour avoir de bonnes relations. Il va plus loin, en nous demandant d’Aimer nos ennemis. La question qui se pose alors, avons-nous des ennemis ? De là, nous pouvons faire des démarches de réconciliations ou prier pour la conversion et même le Bonheur de nos ennemis. Pour ma part, je n’ai jamais eu d’ennemis de ma vie. Vous allez dire, mon Dieu quel saint homme. Figurez-vous, que cette question m’a posée problèmes durant des années. Je me suis décidé à voir un psychologue qui fut surpris par ma question : Docteur dites-moi pourquoi, je n’ai pas d’ennemis. La réponse est moins radieuse qu’on peut l’imaginer...En effet, il m’expliqua que mon caractère entier et impulsif me faisait dire tout haut mes quatre vérités en face de la personne et je me libère ainsi de toutes culpabilisations. Il m’a répondu, vous n’avez certes pas d’ennemis mais beaucoup de gens qui doivent souffrir de votre humeur autour de vous.
Ce jour là, je m’en souviens, je suis entré dans une église pour prier intensément afin que Christ m’aide à libérer tous ceux et celles que j’ai pu faire souffrir. Je dirai avec un peu d’humour que mon cas s’arrange et pourtant le naturel revient parfois au galop. Tout cela pour dire, Frères et Soeurs que nous ne devons pas juger mais comprendre. Pourquoi, telle personne est si méchante. Comment a-t-elle vécue son enfance. Son mariage est-il heureux ? N’as-t-il pas un problème d’argent qui le rend agressif ? Tant de questions posées nous permettaient de trouver la solution avant de porter un jugement net et définitif. Nous pourrions ainsi trouver les pistes qui donneraient davantage d’harmonie avec autrui. L’existence doit être faite de questions, non de jugements.
Certains juges sont moins impitoyables que nous. Ils ont suffisamment de recul pour regarder la véritable problématique de la personne jugée. Nous nous prenons trop souvent pour Dieu et nous voudrions instaurer le jugement dernier sur terre. Et sur ce navire du tribunal qui navigue au gré de nos rencontres, nous ne sommes pas seuls à conduire le gouvernail. Avant de présenter nos offrandes à Dieu, disons-nous que nous avons tous à nous reprocher une attitude de haine. Soit ouvertement, soit en pensées. Et nous sommes surpris que Dieu-Amour ne réponde point à nos demandes. Il répond toujours lorsque nous avons un coeur pur débordant d’Amour. Pas quand nos ressentiments sortent tellement de nos yeux que notre Pasteur se demande si nous n’avons pas un problème nerveux. Nous ne pouvons nous adresser à l’Amour que dans une attitude profonde d’Amour. Le pardon est souvent considéré par les chrétiens ( nes ) comme un acte de lâcheté. Alors, qu’il est puissance de libération pour tous et toutes. Une révision de nos relations avec Dieu s’avère indispensable, primordiale. C’est le beau combat de la Foi ! Si tout était facile, nous serions des saints au regard de Dieu.
Frères et Soeurs, c’est bien parce qu’il est dur par moments, d’être chrétien ( ne ) que la vie retrouve sa pleine saveur. Il faut partir du principe qu’un meurtrier ne se lève pas un matin en disant, tiens je vais tuer telle personne cela me changera les idées. La méchanceté également est un long processus qui éclate au bout de nombreuses années. Bien-sûr, il n’est pas question de fermer les yeux sur tout, en pardonnant avec indifférence. Il est question d’analyser les événements et les gens avant d’envoyer notre couperet. Si nous n’avons guère la Force de pardonner à notre pire ennemi. Alors, demandons à Dieu de le faire pour nous. Soyez sûr que cette prière sera exaucée. Notre regard humain n’a rien à voir avec le Divin qui ne juge point selon les apparences, mais le coeur. Donnons notre coeur à l’Esprit-Saint afin qu’il le purifie et nous indique la vraie voie du pardon pour notre libération. Dieu est Libérateur, Il ne veut pas d’esclaves à ses pieds. Seigneur, je te demande humblement pardon pour tout le mal que j’ai pu commettre, même sans le savoir. Purifie mon âme de ses scories qui m’empêchent d’aller vers Toi. Amen !
Bruno LEROY.
11:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |