11/11/2008
Khalil Gibran pour vivre autrement.
Khalil Gibran | Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit, Parlez-nous des Enfants. Et il dit : Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même, Ils viennent à travers vous mais non de vous. Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas. Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées, Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés. (extrait du recueil Le Prophète) |
20:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
09/11/2008
L'ARGENT TROMPEUR.
Jésus connaît nos cœurs blessés ; il souffre de nous voir rivés aux biens de la terre (symbolisés par l’argent) par peur de manquer. S’il dénonce « l’Argent trompeur », c’est parce qu’il sait combien la course effrénée aux richesses est à la fois aliénante et décevante. L’avidité est insatiable ; et pourtant, si nous pouvions acquérir tout ce que nous convoitons, nous resterions encore sur notre faim, car rien en ce monde ne peut combler le désir profond de notre cœur : « Tu nous a fait pour toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose en toi » (St AUGUSTIN, Confessions, I, 1).
L’argent est un moyen efficace d’échange, inventé par les hommes, pour faciliter la vie économique, c'est-à-dire le partage des biens au sein d’une même société. Mais si ce moyen - qui n’est ni bon ni mauvais en soi, mais simplement utilitaire – devient un absolu, s’il est érigé en idole, il nous aliène de notre véritable finalité.
La convivialité sociale est pour chacun de nous le lieu où nous sommes invités à incarner notre foi dans un style de vie qui exprime la finalité surnaturelle de l’existence humaine. Sur l’horizon de la vie éternelle, la gestion de l’argent sur cette terre n’est qu’une « toute petite affaire », dans laquelle nous avons à nous montrer « digne de la confiance » que Dieu nous fait. Cet argent en effet ne nous est que « confié » ; il n’est pas notre bien à nous – c'est-à-dire ce qui peut nous combler - mais un « bien étranger » auquel nous devons éviter de nous attacher, afin de ne pas être privés du « bien véritable » qui nous est destiné. L’argent, nous enseigne Jésus, est essentiellement un moyen de partage ; il devrait être un instrument au service de la charité fraternelle. En dehors de cet usage, il est toujours « trompeur » et devient aliénant ; car en nous attachant à lui, nous devenons esclaves du moyen qui nous était donné pour l’édification de la famille humaine dans la solidarité. C’est pourquoi « ce qui est prestigieux chez les hommes, est une chose abominable aux yeux de Dieu », car il perçoit, lui, derrière le miroir aux alouettes, le filet caché prêt à s’abattre sur ses enfants.
Ce qu’on attend d’un serviteur, c’est qu’il soit « fidèle », c'est-à-dire cohérent jusqu’au bout avec ses engagements. Par sa foi, le croyant s’est « attaché » au Seigneur Jésus et s’est engagé à marcher dans ses traces. Comme lui il a tout misé sur le Royaume de Dieu son Père ; aussi « détestera-t-il » tout ce qui pourrait le détourner de cette finalité, en particulier l’argent et ce qu’il symbolise à la fois d’attachement à cette terre, et de « mépris » pour les biens du Règne à venir.
Cet enseignement n’est pas facile à entendre ; il provoque sans aucun doute bien des résistances, des « oui, mais… » dans nos cœurs inquiets devant une telle exigence. Pourtant ce n’est qu’en nous engageant résolument dans la dimension du partage, que nous permettrons au Seigneur de nous libérer de notre peur de manquer. Seule la confiance en la Providence (qui est tout autre chose que du providentialisme !) peut nous ouvrir à notre responsabilité face à l’argent et nous faire découvrir qu’il peut être un instrument extraordinaire au service de la charité concrète.
« Dieu subviendra magnifiquement à tous nos besoins selon sa richesse dans le Christ Jésus » (1ère lect.). Prenons appui sur cette Parole ; unissons-nous à la confiance de l’Apôtre, et prenons autorité dans la force de l’Esprit sur toutes nos peurs. Soyons « dignes de confiance avec l’Argent trompeur » en ce monde, afin de nous voir confier dans l’autre « notre bien véritable ».
« “L’homme de bien a pitié, il partage. Son cœur est confiant, il ne craint pas : à pleines mains il donne au pauvre” (Ps 111). Seigneur donne-nous cette liberté intérieure de pouvoir disposer des biens de ce monde conformément aux exigences de ton Evangile de charité. Tu nous reconnaitras alors comme tes enfants, et c’est “en Esprit et vérité” que nous pourrons te prier : “Notre Père, que ton Règne vienne”. »
Père Joseph-Marie.
18:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Attention au choix des mots.
Les scandales dont Jésus parle ne désignent pas les faits retentissants dont se délecte une certaine presse. Jésus prend le mot scandale dans sa définition stricte : ce sont des « pièges pour la foi », c'est-à-dire des provocations à l’apostasie. En effet, le mot initial désigne la pierre qui fait trébucher quelqu’un. Jésus considère donc que celui qui place une pierre sous les pieds de son frère, ferait mieux de l’avoir attachée à son cou : ceux qui prononcent des discours pervers pour détourner de la foi les petits envers lesquels le Seigneur montre tant d’attention, ceux qui cherchent à les rendre infidèles à Dieu, ceux-là sont dits « malheureux ! ».
Jésus nous enseigne ensuite comment il convient de réagir à une offense personnelle. Il ne faut surtout pas étouffer l’affaire ! « Fais-lui de vifs reproches » demande le Seigneur. Nous savons combien cela est un exercice difficile et humiliant. Mais Jésus est tellement clair qu’il ne nous est plus possible de maugréer dans notre cœur en saupoudrant nos mauvaises pensées d’une série de « je lui pardonne quand même ». Nous devons oser parler de l’offense avec celui qui l’a commise. Cela veut dire être sûr de bien faire taire le juge qui sommeille en nous et qui aurait tôt faire de clore les débats. Nous devons prier, et quelques fois attendre, pour laisser parler en nous le frère qui seul peut ouvrir un chemin vers la reconnaissance de la faute commise. Seul une attitude fraternelle de notre part peut ouvrir un espace à la prise de parole qui rend possible le repentir. Il nous faut donc, pour entrer dans cette démarche, nous déposséder de notre bon droit.
Puis, quand la demande de pardon est prononcée, il faut l’accorder de grand cœur. Même si l’exercice doit être répété sept fois par jour. Même si la même faute est commise incessamment. L’enjeu est double. D’abord, il nous est impossible de refuser à autrui ce que Dieu nous accorde à nous-même. En effet, si le sage pèche sept fois par jour, que dire de nous qui le sommes moins ! Ensuite, refuser de faire miséricorde, c’est refuser le jugement de Dieu et préférer le nôtre. Ce serait une grossière erreur car c’est alors à notre propre tribunal que nous serions nous-mêmes jugés, et non à celui de Dieu. En effet, refuser de faire miséricorde, c’est durcir son cœur à l’action de l’Esprit Saint, et donc être incapable de recevoir ensuite la miséricorde que notre Seigneur nous propose.
Les apôtres ne s’y trompent pas : cela est impossible aux hommes. Ils sont trop attachés à leur propre justice. Les disciples demandent donc à Jésus comment vivre cette exigence, comment avoir la foi nécessaire à cette démarche d’abandon à la force de L’Esprit.
Dans la réponse qu’il leur fait, Jésus ne cherche pas à prendre les disciples en flagrant délit de manque de foi. Le « si vous aviez la foi » n’est pas celui d’un reproche, mais celui d’une idée aberrante : même si vous aviez la foi la plus infime qui soit, mais c’est loin d’être le cas, vous obtiendriez de Dieu l’impossible ! Donc vous pouvez être certains d’obtenir de Dieu de faire l’impossible, c'est-à-dire de pardonner sept fois par jour à votre prochain.
Seigneur, nous te prenons au mot. Rien n’est impossible à ceux que tu assistes de la force de ton Esprit. Nous te demandons de renouveler en nous la vie filiale pour que nous parvenions à voir en chacun de ceux qui nous blessent un frère que tu nous demandes d’aimer comme toi tu nous aimes : dans ta miséricorde.
Frère Dominique.
18:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
VERTUS THÉRAPEUTIQUES DE LA LEVURE DE BIÈRE.
La levure de bière est connue depuis la plus haute Antiquité: 5 000 à 8 000 ans. Les Babyloniens, les Égyptiens et les Celtes, qui l'utilisaient pour la préparation de boissons alcoolisées, s'en servaient également pour son action bénéfique sur la peau et le teint. Les archéologues rapportent, entre autres, que les Babyloniens honoraient, pour ses pouvoirs de guérison, la déesse de la bière et de la levure, Nidaba.
Plus tard, Pline, le grand naturaliste romain, raconte que vers 370 avant J.-C., Hippocrate, le célèbre médecin grec, avait découvert l'action diurétique de la levure de bière et la conseillait comme remède.
Au Moyen-Âge, les moines qui soignaient les lépreux absorbaient de la levure de bière afin de ne pas être contaminés à leur tour. On l'utilisait également pour guérir les gens atteints de rougeole et de scarlatine. Mais ce n'est qu'au XVIIIe siècle, en 1837, que le chercheur Meyen découvre que la levure de bière, responsable de la fermentation, est constituée de petits organismes vivants unicellulaires qui se reproduisent par bourgeonnement. Il leur donne alors le nom de Saccharomyces Cerevisiæ.
À cette époque, au Danemark, on traite avec la levure, la furonculose. En Allemagne, les médecins la prescrivent aux diabétiques, aux enfants et aux adultes qui souffrent de fatigue, de surmenage ou de sous-alimentation. On l'utilise également pour traiter certains troubles gynécologiques bénins chez les femmes.
Pendant la Première et la Deuxième Guerre mondiale, la levure de bière sert à combler les carences alimentaires des soldats, des prisonniers et des civils affamés ou sous-alimentés.
Tombée un peu dans l'oubli par la suite, la levure de bière a retrouvé sa popularité à partir des années 60 au moment où les gens, las de la nourriture plus ou moins dévitalisée offerte par l'industrie, se sont tournés vers les suppléments naturels.
Une force vitale exceptionnelle!
La levure de bière vivante, contrairement à la levure alimentaire et avec laquelle on ne doit surtout pas la confondre, renferme tous les éléments dont le métabolisme a besoin pour bien fonctionner. Son analyse biochimique démontre en effet qu'elle réunit, en un produit possédant une force vitale exceptionnelle, pas moins de 17 vitamines différentes (dont la majorité des vitamines du complexe B), 16 acides aminés, 14 sels minéraux et 46 % de protéines! De plus, sa méthode de séchage et de préparation particulière à température peu élevée lui permet de conserver intacts ces constituants. Elle posséderait ainsi pas moins de 20 milliards de cellules par gramme! C'est pour cela qu'elle est appelée levure de bière vivante. On peut se procurer ce type de levure sous forme de gélule.
La levure que l'on retrouve dans la bière populaire n'est aucunement comparable à la levure de bière vivante. La levure présente dans la bière ne possède pas les mêmes vertus que la levure vivante en gélule. Il serait faux de croire que la consommation régulière de bière aurait des effets thérapeutiques comme la levure de bière vivante.
Cette grande richesse fait en sorte qu'elle peut agir sur trois points simultanément. Premièrement, la composition particulière de la levure de bière vivante en fait, comme nous l'avons vu, un aliment naturel complet. Deuxièmement, elle agit comme remède préventif et curatif et troisièmement, son absorption régulière a un effet régénérateur qui peut nous aider à rester jeune, dynamique et en forme.
Source:
Noëlla Fortin
Gazette officielle des thérapeutes
18:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SANTÉ. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
08/11/2008
Zundel et le silence.
Cette présence cachée, présence diaphane, est une présence réelle qui ne s'impose jamais mais qui est offerte à tous comme une invitation à découvrir cet immense secret d'amour caché au fond de toute conscience humaine.
C'est le silence de toute la vie, au delà du contenu des mots, qui importe. Ce n'est pas ce que nous disons qui importe, mais c'est ce que nous ne disons pas. Notre parole doit aller de Dieu en nous à Dieu dans les autres.
La vie à tous les degrés ne peut conquérir sa valeur que dans le silence et le recueillement. Si cela est vrai de la vie physique, combien plus l'est-ce de la vie spirituelle. Il est impossible de communier avec Dieu sans écouter; si l'on n'écoute pas, on ne peut pas connaître Sa Volonté ».
19:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAURICE ZUNDEL. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Zundel et la prière.
La prière est donc essentielle à la vie, et c'est elle seule qui peut remonter le cours du mal et établir dans le monde le règne du Bien, s'il s'agit de retrouver ce Visage infini imprimé dans nos coeurs, si le Bien est Quelqu'un et non pas quelque chose.
La prière de demande n'est pas nécessairement une prière intéressée et égocentrique : elle peut devenir une prière entièrement pénétrée d'amour. Il arrive que des prières longues ne soient plus à la portée, ni de notre organisme épuisé, ni de notre esprit vidé de lui-même. Il arrive que nous ne puissions plus qu'être un cri vers Dieu qui retentit dans une forme semblable à celle-ci : «Seigneur Jésus-Christ, fils de Dieu, aie pitié de nous».
Il est bien naturel que la faiblesse humaine, telle que nous l'éprouvons, jaillisse vers Dieu dans un cri d'espérance qui, finalement, deviendra une espérance théologale, une espérance non plus pour nous, mais pour lui.
Il y a la prière de l'émerveillement, la prière de louange et le Psautier qui est l'essence de la prière liturgique, qui nous touche par son humilité, par sa quotidienneté, la prière d'action de grâces, la prière d'adoration. Ce qu'il faut, c'est retrouver la dimension mystique, c'est retrouver la passion de Dieu, c'est comprendre que c'est lui qui est la Vie de la vie, que la substance de l'homme s'effrite, que sa dignité vole en éclats si elle ne repose pas sur la Présence infinie. Il y a la prière de Bach, de Mozart, de Beethoven, de Michel-Ange. Il y a la prière de tous les grands artistes, de tous les géants qui ont suscité la beauté et qui n'ont pu créer qu'en se dépassant, en se perdant de vue. Il n'est donc pas nécessaire de passer par les prières rituelles, tout admirables qu'elles soient.
Mais enfin, cette prière n'empêche pas la valeur immense de cette prière de la profession, du métier et de toutes les relations humaines. Il y a une prière sur la vie, une oraison sur la vie qui est infiniment précieuse, parce que la vie tout entière est sacrée et que rien n'est profaneIl y a la prière sur les autres qui est indispensable à l'éclosion de la charité, car Dieu sait que, limités comme nous le sommes, il est inévitable que nos limites se heurtent réciproquement. Il y a l'oraison sur la vie, qui doit être constante et qui tient à la qualité du regard. Nous regarder c'est nous perdre. Regarder Dieu, c'est déjà entrer dans la Lumière. Le sens de la prière, c'est de focaliser notre regard sur Dieu en nous, dans les autres, dans l'univers, dans l'art, dans l'amour, en toutes réalités, car «toute réalité chantera - comme dit Patmore - et rien d'autre ne chantera ».
19:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAURICE ZUNDEL. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
05/11/2008
Prions pour le nouveau président des États-Unis !
Le Vatican espère qu'Obama répondra "aux attentes" de paix
ROME le 5 novembre 2008
Le Vatican a dit espérer que le président-élu américain Barack Obama répondrait "aux attentes" de paix et de justice dans le monde, selon le porte-parole Federico Lombardi.
"Nous souhaitons tous au nouveau président Obama de pouvoir répondre aux attentes et aux espoirs qu'il suscite, servant avec efficacité le droit et la justice et trouvant la manière adaptée pour promouvoir la paix dans le monde en favorisant la croissance et la dignité de la personne dans le respect des valeurs humaines et spirituelles essentielles", a déclaré le porte-parole du Vatican à l'agence Ansa.
"Les fidèles prient pour que Dieu l'éclaire et l'assiste dans sa très grande responsabilité", a ajouté le père Lombardi.
Agé de 47 ans, fils d'un homme noir du Kenya et d'une mère blanche du Kansas, M. Obama se veut l'incarnation du rêve du militant des droits civiques Martin Luther King et est souvent comparé à John Kennedy pour son charisme et l'espoir de changement qu'il a soulevé durant la campagne.
Il a mené sa campagne au nom de "l'unité" des Américains et pour restaurer "le rêve américain", brisé selon lui.
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* Notre réaction :
Oui de très lourdes charges pèsent maintenant sur un seul homme : Barack Obama.
Non seulement une responsabilité au niveau des USA mais aussi au niveau du monde entier.
Donc notre responsabilité de chrétiens c'est de prier de tout notre coeur, pour que le nouveau président américain se laisse conduire par le Saint-Esprit et qu'il mette en route une politique pour aider les plus faibles et les plus petits.
Que Dieu vous bénisse !
Thierry Fourchaud
Cité de l'Immaculée
BP 24 - 53170 SAINT DENIS DU MAINE
France
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BARACK OBAMA PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS.
Barack Obama a prononcé son premier discours de président élu, devant une foule en liesse rassemblée à Chicago. Extraits.
"Le changement arrive en Amérique", a déclaré mardi soir Barack Obama lors de son premier discours de président élu des Etats-Unis, devant une foule en liesse à Chicago (Illinois, nord).
"Il a fallu longtemps. Mais ce soir, grâce à ce que nous avons accompli aujourd'hui et pendant cette élection, en ce moment historique, le changement est arrivé en Amérique", a affirmé le premier Noir élu à la Maison Blanche, depuis une tribune installée dans l'immense jardin public Grant Park, cerné de gratte-ciels illuminés au bord du lac Michigan.
"Si jamais quelqu'un doute encore que l'Amérique est un endroit où tout est possible, qui se demande si le rêve de nos pères fondateurs est toujours vivant, qui doute encore du pouvoir de notre démocratie, la réponse lui est donnée ce soir", a-t-il fait valoir, devant 65.000 personnes.
"C'est votre victoire", a-t-il assuré à ses partisans, réunis en masse pour pour célébrer l'élection du sénateur de l'Illinois à la Maison Blanche.
Il a salué son adversaire républicain John McCain. "Je le félicite" pour sa campagne, a-t-il dit.
M. Obama a également rendu hommage à sa femme Michelle et à ses deux filles, Malia et Sasha, qui l'accompagnaient à la tribune.
10:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
04/11/2008
LA PRIÈRE SUBTIL PARFUM DE DIEU.
Sans la prière, notre vie n’aurait aucune saveur, elle n’aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés. Les premiers chrétiens, tel que Paul, l’avaient bien compris. Frères et Soeurs que nos vies soient un hymne de prières et de grâces.
Paul allait puiser sa force intérieure à la source divine. La prière est cette rencontre mystérieuse avec Dieu qui nous répond par des signes quotidiens. La prière est cette certitude que l’Amour détruit toutes les forces de mort qui nous habitent. Cette respiration de l’âme est aussi nécessaire que le besoin de manger. L’Esprit ne peut apporter Ses fruits que si, nous Lui demandons dans un total abandon. La prière est effectivement la part importante de la personnalité du chrétien. C’est ce qui le différencie du païen qui ne croit qu’en ses propres forces.
Regardons autour de nous, certaines personnes semblent habitées par un rayonnement dont nous savons la provenance et que nous envions secrètement. La joie est le fruit délicieux de leur présence. Une joie que nul ne pourrait ravir tant elle demeure ancrée dans les tréfonds de leur âme. Prier, n’est pas anodin, c’est la recharge en énergie divine de l’individu fatigué. A condition de remettre son destin entre les mains de Dieu-Amour. Cela, ne veut pas dire ne plus rien faire et attendre que Dieu agisse à notre place. Cela veut dire que Dieu nous donne Tout Son Amour et Sa force pour que nous transformions le monde.
Cependant, il est des situations, je pense aux terribles maladies, où notre action demeure vaine, Dieu intervient alors silencieusement pour nous dicter les gestes et attitudes à faire. Je fus confronté à cette terrible situation, ma mère étant très malade, je priais pour demander à Dieu la Force de tenir pour l’accompagner vers la demeure du Père. Sa mort à 50 ans fut ressentie par la plupart des membres de la famille, telle une défaite. Je l’ai accompagnée durant un mois, jour et nuit, et j’ai répondu qu’elle était entrée dans la Paix.
Cette sérénité que nous cherchons tant sur terre, elle l’a retrouvée dans cette communion avec Dieu. Souvent, nous en voulons à Dieu de nous enlever des êtres chers. Et pourtant, Dieu-Amour nous accompagne dans nos détresses. Notre aveuglement face à la souffrance est compréhensible mais, le chrétien sait que Dieu Lui tend la main. Chaque jour, dès que le soleil se lève, je dis à Christ : Je t’Aime et cette journée est la tienne pour te servir !. Quelle joie m’envahit lorsque je lis la Bible et tombe sur un passage qui me fait entrer en prière.
Sans la prière, notre vie n’aurait aucune saveur, elle n’aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés. Les premiers chrétiens, tel que Paul, l’avaient bien compris. Frères et Soeurs que nos vies soient un hymne de prières et de grâces.
Un indicible Témoignage de Joie et de Force vécues dans le coeur de Christ. L’Amour doit toujours guider nos pas vers l’Éternel, ainsi notre existence aura la beauté d’une symphonie dont on ne peut se lasser d’écouter les harmonies. Oui ! s’abîmer dans la prière c’est se construire, chaque jour dans l’Amour. Amen !
Bruno LEROY.
19:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
L'ESPRIT-SAINT NOTRE PÉDAGOGUE DIVIN.
Le mystère de la Trinité est un des trois principaux mystères de la foi chrétienne - avec le mystère de l’incarnation et celui de la rédemption. C’est le mystère le plus englobant, celui qui nous révèle l’origine et la fin de toutes choses ; mais nous ne pouvons nous élever à une telle hauteur qu’en nous appuyant sur les deux autres. Car tout ce que nous affirmons de Dieu, nous l’apprenons de son Fils Jésus Christ. « Dieu » est un concept philosophique qui désigne, dans toutes les cultures, la Cause première et ultime, celle qui par définition est au-delà de tout, et demeure par conséquent inconnaissable, ineffable. Mais sorti de ces généralités sur lesquelles les avis convergent, les différences entre les conceptions du divin vont s’accumuler au point de conduire à des doctrines totalement incompatibles entre elles. Ce qui prouve bien que l’homme est incapable de remonter à la Source par ses propres efforts.
C’est pourquoi Dieu lui-même est sorti de son silence et est venu au-devant de nos efforts pour nous révéler son identité. Dans un premier temps, par le ministère des hagiographes de la première alliance, il affirme à la fois sa transcendance et son caractère personnel. Dieu ne se confond pas avec la nature ; les puissances qui s’y manifestent ne sont pas divines : la puissance et la sagesse que l’on contemple dans ce monde témoignent de la toute-puissance et de la suprême sagesse du Créateur, qui donne à chaque instant « la vie, le mouvement et l’être » à tout ce qui existe. En outre, le Dieu transcendant n’est pas une Energie impersonnelle : il a créé l’homme afin d’engager un dialogue avec lui ; en vue de l’alliance d’amour qu’il voulait sceller avec lui, il l’avait doté d’intelligence, de volonté et de libre disposition de soi. Lorsque Dieu révèle aux hommes son Nom, ce n’est pas sa puissance qu’il met en avant, ni même sa justice, mais sa tendresse et sa miséricorde : « Le Seigneur, Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour et de fidélité ».
Mais que signifient ces concepts lorsqu’ils sont attribués à Dieu ? Certes nous pressentons ce qu’est la tendresse humaine, mais comment pouvons-nous imaginer ce qu’est la tendresse divine ? Dieu n’est pas tendre comme l’homme, mais comme Dieu seul peut l’être. Il est la source ineffable de toute tendresse, miséricorde, de tout amour. A nouveau nous buttons sur les limites du langage humain qui, lorsqu’il parle de Dieu, ne peut être qu’analogique. C’est pourquoi « à la plénitude des temps » (Ga 4, 4), Dieu s’est adressé aux hommes non plus par la médiation des prophètes, mais immédiatement, face à face. Il n’a plus mis sa Parole dans le cœur et sur les lèvres des hagiographes, mais « sa Parole s’est faite chair, elle a habité parmi nous » (cf. Jn 1, 14). Il est venu « marcher au milieu de nous », comme le lui demandait Moïse son serviteur, afin « de pardonner nos fautes et nos péchés, et faire de nous un peuple qui lui appartienne ».
Ainsi après avoir affirmé son absolue transcendance, Dieu nous révélait en son Fils son ineffable proximité. En Jésus, vrai Dieu et vrai homme, nous voyons pleinement réalisé le dessein d’amour de Dieu sur sa créature de prédilection. Dès les origines Dieu nous a créés pour que nous « devenions participants de sa nature divine » (2 P 1, 4), pour que nous vivions de sa propre vie et participions à sa béatitude. Comme le disaient les Pères de l’Eglise : Dieu s’est fait homme pour que l’homme puisse devenir dieu par participation à la divinité de son Fils unique.
Tout cela est cependant tellement grand, que nous aurions du mal à entrer dans ce mystère si Dieu ne venait pas à notre secours : « Nul ne peut dire : “Jésus est Seigneur” sans l’Esprit Saint » (1 Co 12, 3). Jésus lui-même nous a envoyé d’auprès du Père l’Esprit Saint, chargé de nous introduire dans la vérité tout entière. Lui seul peut nous faire découvrir dans la croix « la folie d’amour de Dieu qui est plus sage que l’homme, et la faiblesse de Dieu qui est plus forte que l’homme » (1 Co 1, 25). C’est à sa lumière que tout s’éclaire et que nous découvrons, émerveillés, que « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle ». L’Esprit Saint est notre pédagogue divin qui nous achemine patiemment vers la découverte de « la largeur, la longueur, la profondeur de l’amour du Christ, qui surpasse tout ce qu’on peut connaître », c’est en lui que « nous serons comblés jusqu’à entrer dans la plénitude de Dieu » (Ep 3, 18-19). C’est encore en lui que nous pouvons donner notre réponse fidèle, unissant notre prière à celle de Jésus pour « crier vers le Père en l’appelant : “Abba !” (Rm 8, 15).
Seule la révélation de notre destinée de gloire peut donner sens à notre vie. Non nous ne sommes pas le fruit des caprices du hasard et de la nécessité ; nous sommes créés par un Dieu d’amour qui veut nous « combler de sa bénédiction spirituelle en Jésus Christ » (Ep 1, 5) en qui « nous avons accès auprès du Père dans un seul Esprit ; en lui nous sommes devenus citoyens du peuple saint, membres de la famille de Dieu » (Ep 2, 18-19). Telle est notre espérance et la source de notre joie. C’est pour nous encourager à persévérer sur le chemin du Christ qui nous conduit au Père que nous nous rassemblons chaque dimanche. « Que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père dans sa gloire, nous donne un esprit de sagesse pour le découvrir et le connaître vraiment. Qu’il ouvre nos cœurs à sa lumière, pour nous faire comprendre l’espérance que donne son appel, la gloire sans prix de l’héritage que nous partageons avec les fidèles » (Ep 1, 17-18).
« Dieu notre Père, tu as envoyé dans le monde ta Parole de vérité et ton Esprit de sainteté pour révéler aux hommes ton admirable mystère. Donne-nous de professer la vraie foi en reconnaissant la gloire de l’éternelle Trinité, et en adorant son Unité toute-puissante. »
Père Joseph-Marie.
19:16 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |