10/12/2008
La nouveauté de Noël est donc dévoilée.
Quand on aime les mathématiques, on est un peu gêné par ces versets. Le plus petit est plus grand que le plus grand… Ce n’est pas d’une logique immédiate ! Reprenons ensemble la lecture.
« Parmi les hommes, il n’en a pas existé de plus grand que Jean Baptiste » : c’est simple, Jean Baptiste est le plus grand de tous les hommes. Ce n’est pas très étonnant, puisque « le prophète Elie qui doit venir, c’est lui ». Or, selon le prophète Malachie, Elie doit venir mettre de l’ordre avant le jour du Seigneur. Jésus dévoile ainsi combien Jean Baptiste et le Messie sont proches. Ainsi, Jean est plus qu’un prophète, il est le plus grand.
Mais qui est le « plus petit » ? Il ne s’agit pas du « plus petit » en général, mais du « plus petit dans le Royaume des cieux ». On peut entendre par « plus petit » le plus jeune, le plus nouveau. C’est alors Jésus. Jean en effet, fait partie du Royaume et, dans la succession historique, Jésus vient après Jean. Aux yeux de leurs contemporains, Jean est perçu comme un maître avant Jésus. Jésus est donc le plus petit.
On pourrait aussi entendre le « plus petit » comme le moindre. Dans ce sens, c’est encore plus évident : Jésus a pris la dernière place et nul ne peut la lui ravir. Il est bien le plus petit.
Mais qui dans le Royaume, est le plus grand ? Le Messie, incontestablement. Ainsi, en nous disant « le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui », en nous disant que lui, le plus petit, est plus grand que le plus grand des hommes, Jésus dit déjà, de manière allusive, qu’il est le Messie.
Cet indice est précieux : celui que nous attendons étant le plus petit, il ne pourra nous être révélé que dans sa petitesse. Noël est à la pointe de ce paradoxe. Voilà pourquoi Jean est une figure exemplaire de l’avent. Il est à la rencontre du grand et du petit. Il est un prophète qui annonce le Messie, et, dans le même temps, il connaît Jésus qui est l’accomplissement des prophéties. Jean Baptiste est à un passage. En désignant ce prophète, Jésus pointe le lieu de rencontre que nous cherchons entre le petit et le grand et montre le passage vers la fécondité nouvelle à laquelle nous aspirons. La grandeur que nous attendons joyeusement est la nouveauté du Royaume.
Mais le terme de cette attente n’est pas seulement un Eden nouveau, un jardin peuplé d’arbres merveilleux comme l’a décrit la première lecture. Il est en effet question dans le discours d’Isaïe de briser des montagnes, de réduire les collines en menue paille, de tourbillons de vent qui dispersent. Jésus aussi évoque une violence préliminaire : « le Royaume des cieux subit la violence et des violents cherchent à s'en emparer ».
La nouveauté de Noël est donc dévoilée à ceux qui se font violence pour s’en emparer. Le Seigneur vient à nous, décidé à rendre féconds nos cœurs asséchés et à raviver la source de la vie spirituelle en nous, mais il ne nous dispense pas de poser les actes de volonté qui doivent y aider. L’austérité de Jean-Baptiste est la violence qui le rend disponible à l’Esprit de Dieu ; son obéissance est la herse qui aplanit les montagnes et brise les collines, pour préparer la route au Seigneur.
« Celui qui a des oreilles qu’il entende », nous dis-tu, Seigneur Jésus. A l’invitation d’Isaïe, nous prenons aujourd’hui la résolution de mettre notre fierté en toi, de ne placer notre joie qu’en toi. Fais de nous les artisans qui aplanissent les chemins où tu viens à la rencontre de tes frères humains.
Frère Dominique.
20:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
08/12/2008
CHOISIR SON AVENIR.
Le MDRGF, est une association qui se bat depuis 1996 pour soutenir une agriculture saine, respectueuse de l’environnement et donc de la vie et dénoncer les conséquences négatives de l’agriculture intensive utilisant des pesticides et engrais de synthèse : Pollution des eaux, de l’air, des sols et des aliments par des résidus de pesticides toxiques, appauvrissement de la biodiversité, menaces sur la santé publique…
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17:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ÉCOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
07/12/2008
Nos Compagnons d'Emmaüs rêvent un Monde meilleur... et dénoncent nos injustices.
20:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
06/12/2008
Qui était Martin Luther King ?
Pour le 40e anniversaire de sa mort, une manifestation intitulée "Une rencontre avec Martin Luther King" retrace son parcours dans les jardins du Trocadéro à Paris. 14 images
16:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
MaPhilo.net
Recherche de citations de Bruno Leroy - MaPhilo.net
13:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PRESSE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Le temps de l’Avent est un temps difficile...
Le temps de l’Avent est un temps difficile, parce qu’il est un temps des commencements. On leur préfère généralement le temps de la maturité, moins équivoque.
Mais puisque l’évangile d’aujourd’hui est le commencement de l’évangile de saint Marc, je vous propose de méditer son tout premier verset : « Commencement de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, Fils de Dieu ».
Qui dit commencement, dit nouveauté. Et quand nous disons nouveauté, nous pensons rupture. Puisque ce verset peut facilement être rapproché du premier verset de la Genèse, il nous est facile d’entendre que Jésus est venu inaugurer une nouvelle histoire sainte, une nouvelle création.
C’est très vrai. Mais nous ne pouvons occulter que le deuxième verset commence brutalement par « il était écrit », ou « comme il était écrit ». La nouveauté de Jésus se fonde donc sur une continuité avec le passé, que Marc justifie en nous renvoyant à une citation attribuée à Isaïe.
La réalité n’est pas si simple. Il y a en fait dans ce verset trois citations de l’Ancien Testament, qui, selon une habitude l’exégèse juive, sont assemblées dans le but de montrer l’unité du projet de Dieu à travers l’Ecriture. La première citation vient d’Exode 23, où Dieu dit qu’il envoie son messager, son ange, préparer et protéger les chemins de son peuple. C’est une parole adressée à Moïse, qui traverse le désert du Sinaï avec son peuple, en direction de la terre promise.
Cette parole de la Torah a été portée et méditée, pendant des siècles. Elle été lue et relue. Ce long itinéraire dans le cœur des croyants et dans la bouche des prophètes a conduit à lui découvrir un autre sens, que l’on trouve chez Malachie et Isaïe : « Voici, j’envoie les messagers préparer les chemins devant moi ». En traversant les siècles, à travers la douloureuse expérience de l’exil à Babylone, les prophètes ont compris que ces versets annonçaient la venue au devant de son peuple de Dieu lui-même. Et le messager dont il se fera précéder, c’est Elie, qui représente l’aboutissement du prophétisme, l’annonciateur des derniers temps.
Nous voyons ainsi que le chemin emprunté par le peuple à travers le désert du livre de l’Exode devient, dans le livre d’Isaïe, le chemin que suit Dieu pour rejoindre le temple. La route que Jean doit préparer est donc à la fois la route des hommes et la route de Dieu.
Voilà dite la densité de l’héritage scripturaire qui nourrit ces commencements de l’évangile. Au temps où nous nous préparons à recevoir le Seigneur de l’Univers chez nous, en nos maisons, saint Marc nous redit que cet événement exige de nous un départ, un exode, qui nous fait quitter nos habitudes pour regarder notre quotidien avec les yeux de Dieu.
La Bonne Nouvelle que nous annonce saint Marc est donc celle d’un renversement. D’une part l’ange de l’exode, devenu au fil des siècles le prophète Elie, prend aujourd’hui les aspects modestes d’un prédicateur dans le désert, rejoignant les foules au coeur de leurs préoccupations. D’autre part, elle annonce celui qui doit venir, celui qui est derrière Jean, mais dont il n’est pas digne de défaire les sandales. Celui qui représente l’aboutissement de l’esprit prophétique s’efface devant celui qui vient et qui est seul à pouvoir donner le Saint Esprit.
Tout rapproche ces deux hommes. Jésus, le nouveau Moïse, est présenté dans la continuité de Jean-Baptiste, le nouvel Elie. Mais tout les éloigne. Celui qui est l’aboutissement du prophétisme n’est que le précurseur. Jean vit seul au désert et se nourrit de plantes, alors que Jésus passera au milieu des foules et s’attablera chez les publicains. Ainsi le Messie qui vient n’est pas le fruit des aspirations humaines, mais il est le don de Dieu par lequel il accomplit la promesse. Le nom de « Fils de Dieu » est en effet celui que lui donnera le centurion au soir de la Passion. L’onction messianique que Jésus va recevoir est celle de la résurrection. Et c’est dans cet événement qu’il sera consacré. Dès les commencements, toute sa vie et son ministère ne sont compréhensibles qu’à la lumière de sa mort et de sa résurrection.
Peut être saisissons-nous mieux à présent la densité du premier verset de l’évangile de Marc. Il dit le commencement de l’heureuse proclamation de l’intronisation de Jésus comme Messie, Fils de Dieu.
C’est là le mystère que nous célébrons. C’est là le mouvement intérieur du temps de l’Avent. Il est temps de nous mettre en marche, c'est-à-dire de relire notre histoire sainte. Il nous faut la traverser comme on traverse le désert : en abandonnant tout superflu, tout ce que nous croyons savoir de nous-mêmes et des projets de Dieu sur nous, tout ce que nous pensons avoir reçu de sa main et de nos frères. Alors nous découvrirons mieux le don de Dieu qui s’y cache. Soyons vigilants, c’est dans notre quotidien que Dieu va venir ! Il va surgir subitement pour accomplir la promesse qu’il nous a donnée à lire dans chaque événement de notre vie. Il va manifester sa proximité déconcertante et salutaire. Alors convertissons-nous tant qu’il est encore temps. Vivons ce temps de l’Avent comme celui des commencements de notre alliance avec le Seigneur.
Frère Dominique.
13:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Le rôle prophétique de Jean Baptiste.
©F&L-Père Zacharie |
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Dans le concert cacophonique de notre monde surmédiatisé, une voix impétueuse, pleine d’espérance, annonce une très bonne nouvelle : un sauveur vient nous sauver. Cette voix rocailleuse est celle de Jean le Baptiste : « Voici venir derrière moi celui qui est plus puissant que moi. » Cette proclamation directe fait écho à la parole assurée du prophète Isaïe, qui, prisonnier avec son peuple en Babylonie, prophétisait : « Voici que j’envoie mon messager devant toi pour préparer ta route. » La double prophétie annonce un temps nouveau : celui de la venue d’un homme envoyé par Dieu pour libérer les captifs. La nouvelle est de taille et ne cesse de surprendre. Jésus baptise dans l’Esprit pour la conversion des cœurs. Avec Jean, ils baptisent dans le Jourdain, tout petit fleuve qui représente la victoire de la vie (l’eau douce) sur les ténèbres (l’eau trop salée de la Mer Morte). Cette vie victorieuse, Jean, « le plus grand des prophètes », l’annonce en tuilant l’Ancien avec le Nouveau Testament : il mange des sauterelles, symboles des mauvais jours passés en Égypte, mais aussi du miel, représentant l’entrée dans la terre promise.En ce temps de l’Avent, l’Église nous annonce une nouvelle terre promise : celle d’accueillir l’Emmanuel, Dieu avec nous. Préparons-nous à le recevoir en « aplanissant » nos (mauvaises) humeurs et en laissant le Messager, l’enfant Roi, nous faire pressentir la Bonne Nouvelle.
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12:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans VIVRE L'ÉVANGILE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement »
Tout au long de la première semaine de l’Avent – qui est pourtant un temps de conversion - la liturgie nous a proposé un Dieu de tendresse et de pitié, un Dieu plein de prévenance et de compassion, un Dieu qui nous invite à nous laisser servir, à nous laisser combler, au-delà de tout ce que notre cœur aurait pu imaginer. Nous l’avons vu guérir les aveugles, les muets, les boiteux, les estropiés ; nourrir les foules ; se révéler aux tout-petits dans l’humilité et la simplicité. Il nous a redit qu’il est venu pour essuyer les larmes de nos visages et effacer l’humiliation que nous endurons depuis que le péché domine sur nous ; pourvu que nous mettions notre confiance en lui qui est « notre rocher pour toujours ».
Aujourd’hui encore, dans la première lecture, il nous rappelle sa proximité : « Quand tu crieras le Seigneur se penchera vers toi ; dès qu’il t’aura entendu il te répondra. Dans l’angoisse le Seigneur te donnera du pain, et de l’eau dans ta détresse ». Le Tout-Puissant se fait notre conseiller : « quand tu devras aller à droite ou à gauche tes oreilles entendront celui qui te dira “voici le chemin, prends-le” ». Il est notre Père, il est notre frère, il est notre ami le plus intime. Oui vraiment « il est bon de fêter notre Dieu, il est beau de chanter sa louange, car il guérit les cœurs brisés et soigne leurs blessures. Il élève les humbles et rabaisse jusqu’à terre les impies » (Ps 146).
A travers le choix de ces textes liturgiques, l’Eglise veut nous rappeler que le premier pas de toute conversion authentique, consiste dans la découverte émerveillée de la bonté du Seigneur, découverte qui nous incite à nous mettre résolument à sa suite. Certes, le chemin de la vérité que Jésus ouvre devant nous n’est pas facile, mais nous croyons qu’il marche à nos côtés ; qu’il prend soin de nous comme il nous l’a promis. Bien plus : c’est lui le Seigneur, qui chaque jour, vient au-devant de nous. L’Evangile nous le présente comme parcourant toutes les villes et tous les villages à la recherche des brebis perdues de son Père, annonçant la Bonne Nouvelle du Royaume, et guérissant toute maladie, toute infirmité, confirmant ainsi par ces signes, la vérité de sa Parole.
Soucieux de nous donner les clés de l’interprétation juste, Matthieu prend soin de nous dévoiler l’attitude de cœur de Jésus dans toutes ses démarches : « Voyant les foules il eut pitié d’elles parce qu’elles étaient fatiguées et abattues comme des brebis sans berger ». Jésus nous révèle la compassion de Dieu pour la misère de son peuple. En lui nous voyons s’accomplir la parole du livre de l’Exode : « J’ai vu, oui j’ai vu la misère de mon peuple, j’ai entendu ses cris, je connais ses souffrances. Je suis descendu pour le délivrer et le faire monter vers une terre spacieuse et fertile, vers une terre ruisselante de lait et de miel » (Ex 3, 7-8).
Mais Jésus se soucie également de l’avenir, car il sait que son temps est limité. Il est venu pour accomplir sa Pâque, et comme il ne veut pas nous laisser orphelins, il va nous donner l’Esprit de la promesse. Cependant cet Esprit aura besoin, pour agir au cœur du monde, de collaborateurs ; il aura besoin « d’instruments » pour poursuivre la mission du Fils, car seul ce dernier c’est incarné. Voilà pourquoi le Seigneur appelle des disciples et leur transmet les propres pouvoirs qu’il a reçus de son Père ; ils pourront ainsi continuer l’œuvre qu’il a commencée, à savoir : proclamer la Bonne Nouvelle du Royaume, guérir les maladies et les infirmités, et chasser les démons.
« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » ; le don gratuit caractérise l’amour : il faut que le disciple demeure dans les dispositions de son maître, c’est-à-dire que son service procède de ce même Esprit de compassion qui a poussé le Verbe à s’incarner, et qui le conduit jour après jour à se livrer à nous dans chaque Eucharistie. C’est là que le véritable disciple refait ses forces, afin de pouvoir à son tour donner sa vie pour ses amis, dans l’oubli de soi et la disponibilité aux besoins de ceux vers qui le Seigneur l’envoie. Puissions-nous accueillir cette liberté filiale et nous offrir à l’Esprit, afin qu’à travers nous, Celui-ci puisse poursuivre le ministère de compassion du Seigneur Jésus, dans la gratuité de l’amour.
« Dieu qui a envoyé ton Fils unique dans le monde pour libérer l’homme de son péché, accorde à ceux qui t’appellent du fond du cœur d’être vraiment libres pour t’aimer et pour aimer leurs frères, par Jésus le Christ, notre Seigneur » (Or. Ouv.).
Père Joseph-Marie.
12:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
04/12/2008
Imposons la redistribution des richesses !
Le froid tue ? Non, c’est encore et toujours la pauvreté !
Comme chaque année avec l'arrivée de l'hiver, on assiste au retour d'un drame : les SDF meurent de froid. Le gouvernement verse des larmes de crocodiles et les ministres rivalisent en fausses compassions dans leurs déclarations. Il est plus qu’écoeurant de constater à quel point cette information est devenue un tel « marronnier ».
Le froid tue en hiver, certes, mais il ne tue que ceux qui dorment et vivent déjà dehors, dans des abris de fortune ou sans abris du tout, dans la rue, dans leur voiture ou une caravane, ou dans les bois, comme de récents reportages l’ont fait remarquer. Ces personnes vivent dans de telles conditions toute l’année et on fait semblant de le découvrir chaque hiver.
Ces gens sont pour certains des « exclus », ils n’ont pas de travail ou de logement depuis des années. Mais ce ne sont pas les seuls. Nombre d’entre eux sont des travailleurs pauvres, salariés à temps partiel, mais aussi à temps plein, du privé comme de la fonction publique, comme quoi les privilèges...
Maintenant le gouvernement veut nous faire croire, comme chaque année, qu'il essaie de régler le problème des sans logis. Il en est pourtant en grande partie responsable. Les gouvernements ces dernières années n'ont fait que renforcer ces situations en réduisant les impôts des plus riches, en précarisant les travailleurs, en multipliant le temps partiels et les heures supplémentaires contre des CDI à temps plein, en refusant d’augmenter significativement le SMIC et en entreprenant une politique de démantèlement des services publics.
Sans oublier la question même du logement. Car si certains n'ont pas de toit pour dormir, c'est bien parce que d'autres cumulent les résidences secondaires, spéculent sur des logements laissés vides ou se goinfrent de dividendes obtenus sur le dos de travailleurs exploités.
Le gouvernement trouve des milliards pour ses amis les banquiers et patrons, mais n'a que des miettes pour l'urgence et le logement social. Il laisse se développer la misère dans un monde qui n'a jamais autant produit.
Contre l’exploitation et la régression sociale, imposons la redistribution des richesses !
23:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
03/12/2008
MEDJUGORJE : MESSAGE DU 2 DECEMBRE 2008.
La voyante Mirjana - qui a cessé d'avoir des apparitions quotidiennes le 25 décembre 82 et voit désormais la Vierge le 18 mars de chaque année - est régulièrement gratifiée d'apparitions le "2" du mois. Avec Marie, elle prie alors pour les non-croyants. Ces messages ne sont pas toujours rendus publiques:
Version en anglais
Message to Mirjana - December 2, 2008
"Dear children! In this holy time of joyful expectation, God has chosen you, the little ones, to realize His great intentions. My children, be humble. Through your humility, with His wisdom, God will make of your souls a chosen home. You will illuminate it with good works and thus, with an open heart, you will welcome the birth of my Son in all of His generous love. Thank you, dear children."
Propositon de traduction :
Message à Mirjana du 2 décembre 2008
"Chers enfants !
En ce saint temps d'attente joyeuse, Dieu vous a choisi, mes petits, pour réaliser Ses grandes intentions. Mes enfants soyez humbles. Par votre humilité avec sa Sagesse, Dieu fera de vos âmes une maison choisie. Vous l'illuminerez par de bons actes (bons travaux) et ainsi avec un coeur ouvert, vous ferez bon accueil à la naissance de mon Fils dans toute la générosité de Son amour.
Merci, chers enfants".
Que Marie vous bénisse ainsi que votre lieu de vie !
Thierry Fourchaud
Cité de l'Immaculée
BP 24 - 53170 SAINT DENIS DU MAINE
France
- Notre site : www.mariereine.com
- Notre maison : www.citedelimmaculee.com
- Site d'évangélisation: www.labonnenouvelle.fr
(découvrez la nouvelle vidéo "moment de prière")
10:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |