24/11/2008
La dimension intérieure doit être protégée.
Le porte-parole du Saint-Siège sur l’importance de la prière à l’heure d’Internet
ROME, Lundi 24 novembre 2008 (ZENIT.org) - A l'heure des téléphones portables et d'Internet, le porte-parole du Saint-Siège explique qu'une vie de prière et de contemplation est encore nécessaire.
Le père Federico Lombardi, S.J., directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, le souligne dans son éditorial du dernier numéro d'Octava Dies, l'hebdomadaire du Centro Televisivo Vaticano, dont il est aussi le directeur.
« Il existe une dimension intérieure et spirituelle qui doit être protégée et nourrie, si l'on ne veut pas devenir stérile, finir par se dessécher, voire même mourir », prévient le père Lombardi.
« La réflexion, la méditation, la contemplation, sont nécessaires comme l'air que l'on respire. Les espaces de silence, extérieurs mais surtout intérieurs, en sont la prémisse et une condition indispensable ».
La réflexion du père Lombardi coïncide avec la Journée « Pro Orantibus », pour les religieux et religieuses qui consacrent leur vie à la vie contemplative et à la prière, célébrée vendredi dernier.
« A l'époque du téléphone portable et d'Internet il est probablement plus difficile qu'avant de protéger le silence et de nourrir cette dimension intérieure de la vie, admet-il. Nous en sentons la forte nostalgie, mais c'est difficile... difficile mais nécessaire ».
« Pour les croyants, cette dimension permet de développer la prière, le dialogue avec Dieu, la vie spirituelle, qui est même plus importante que la vie physique. Jésus nous a dit d'avoir beaucoup plus peur de celui qui nous ferait perdre notre âme que de celui qui pourrait tuer notre corps ».
« Ce qui vaut pour chaque individu, vaut pour la communauté de l'Eglise, et cela vaut aussi pour l'humanité. Si pour chacun de nous il est essentiel de savoir conserver le dialogue avec Dieu dans la vie quotidienne, pour l'Eglise il est fondamental d'avoir en son sein le signe et la réalité de la vie consacrée à la contemplation et à la prière ; et il est fondamental pour l'humanité de savoir qu'il existe des ‘phares' de référence, sous les traits de sages et maîtres de l'esprit ».
Dans le cas contraire, déclare-t-il « on risque de perdre son âme. Un risque grave que l'on court aujourd'hui, et qui serait une disgrâce irréparable, la pire des disgrâces ».
La Journée Pro Orantibus « nous invite à redoubler d'efforts pour que cela n'arrive pas » a conclu le père Lombardi.
21:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
L’ARTISTE SUBLIME SA VIE.
19:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
21/11/2008
Le véritable ennemi de la santé est le désespoir.
Entretien avec C. Bellieni, médecin et membre de l'Académie pontificale pour la vie
ROME, Vendredi 21 novembre 2008 (ZENIT.org) - Qu'est-ce que la santé ? Pourquoi une personne invalide ou atteinte de maladie incurable a parfois des réactions plus positives qu'une personne en bonne santé ? Comment le médecin doit-il se comporter face à la maladie ?
C'est à ces questions et à d'autres encore que le professeur Carlo Bellieni, directeur du Département de thérapie intensive néonatale à la Polyclinique universitaire « Le Scotte » de Sienne (Italie), et membre de l'Académie pontificale pour la vie, a tenté de répondre dans un entretien à ZENIT.
Le 19 novembre dernier, dans un éditorial publié par « L'Osservatore Romano », Carlo Bellieni estimait que la définition donnée au mot ‘santé' par l'Organisation Mondiale de la Santé, à savoir que « la santé est un état de bien-être total, physique, mental et social », a fini par devenir bancale et insatisfaisante.
« Comme on le comprend bien, expliquait-il, cette définition risque de glisser dans une pure utopie, étant donné que personne ne peut se targuer d'avoir un tel niveau de bien-être, mais on risque aussi que tout état de bien-être non total finisse par être considéré comme une maladie. Cette définition porte à une série de conséquences dont nous payons encore aujourd'hui le prix ».
Parmi ces conséquences, Carlo Bellini cite l'apparition d'un marché des maladies, « la course à une véritable création de ‘nouvelles maladies' pour vendre de nouveaux médicaments » ; la médicalisation du désir - selon laquelle « si tout peut devenir maladie, le médecin peut être appelé à satisfaire des demandes qu'il ne partage pas mais qui peuvent en plus nuire à la santé » ; et le découragement de tant de malades en quête d'une ‘vraie santé', vu que la vraie santé est un « bien-être qui doit être total ».
ZENIT - Quelle approche positive et constructive peut-on donner au mot « santé » ?
C. Bellieni - Pour répondre essayons de penser à ce que nous éprouvons quand nous ne jouissons pas d'une bonne santé, que nous n'allons pas bien. Nous répondrions probablement que nous ne nous sentons pas bien quand nous sommes malades ; or nous savons tous que certaines maladies peuvent être présentes sans que nous le sachions, ou qu'il y a des personnes, porteuses d'un grave handicap qui sont d'excellents ténors ou jazzistes, ou de grands sportifs. Il faut donc chercher une autre manière de définir la santé.
Le plus simple serait peut-être d'essayer de comprendre que nous ne nous sentons « pas bien » dès l'instant où nous n'arrivons pas à faire ce que d'autres comme nous (même âge, même sexe, par exemple), parviennent à faire, ou alors quand nous ne parvenons plus à faire ce que nous n'avions aucun mal à faire jusqu'ici. En somme : le mot santé est lié au mot désir. La santé, c'est la possibilité que nos désirs se réalisent.
ZENIT - Tous nos désirs ?
C. Bellieni - Bien entendu pas les désirs qui sortent de l'ordinaire comme par exemple aller sur la lune (à moins que nous ne soyons des astronautes), ou courir un 100 mètres en 10 secondes (à moins que nous ne soyons en compétition pour une médaille olympique), mais les désirs quotidiens, ordinaires, de justice, de beauté et de paix ; et les désirs personnels, de faire ce que nous aimons faire. Bien sûr les désirs d'un enfant ne sont pas les mêmes que ceux d'une personne âgée, ceux d'un malade grave seront différents de celui qui n'a pas sa maladie ; mais la substance ne varie pas : la santé est la réalisation des désirs « propres » à l'âge ou à l'état de chaque individu. Autrement, on tomberait dans cette « médecine des désirs », qu'il serait d'ailleurs plus juste d'appeler « médecine des prétentions ».
ZENIT - Et pour un malade ?
C. Bellieni - Le malade, comme tout un chacun, a ses désirs. Le problème naît quand sa pathologie (parfois sans solution) l'empêche de voir ce qui est extérieur à son état. Là on assiste à un réel manque de santé : la perte du désir, assombrie par la pathologie. C'est pourquoi tout doit être fait pour conjurer la maladie, pour que le désir de la personne ne soit pas assombri. Comment nier que les athlètes invalides, par exemple ceux que nous avons vus aux Jeux paralympiques, accomplissent des gestes sportifs d'une qualité extraordinaire, signe, paradoxalement, d'une parfaite santé, d'un désir sain ? Ou que certains artistes très célèbres, malgré leurs handicaps, composent et chantent d'une manière si enviable aux yeux de tant de personnes dites « saines » ?
ZENIT - Mais certaines maladies sont extrêmement graves...
C. Bellieni - C'est vrai, mais c'est vrai aussi que tant de personnes très malades sont de beaux exemples d'espérance et de sérénité. Comment est-ce possible ? En pensant peut-être que la pire maladie ne peut avoir le dernier mot . Ce qui ne signifie pas sous-estimer les soins (que nous sommes encore plus tenus à fournir), mais valoriser la personne.
ZENIT - Donc la maladie ne peut être un obstacle absolu à la santé ?
C. Bellieni - Le penser serait ôter l'espérance à tant de malades. Au fond, le contraire de « santé » n'est pas la maladie, mais le désespoir, la perte du désir. La maladie est un obstacle à la santé dans la mesure où elle bloque la voie à la réalisation des désirs. C'est pourquoi elle doit être conjurée avec toutes les armes de la médecine et de la volonté. Mais le véritable ennemi de la santé est la perte du désir, la perte de l'espérance, le désespoir.
C'est ça le véritable ennemi dont les maladies ne sont que des antichambres. C'est pourquoi le mot d'ordre est « ne jamais abandonner » le malade, que ce soit au plan humain pour valoriser toutes ses capacités, qu'au plan médical (tant que la médecine a une possibilité d'être utile) : la médecine doit progresser et la société doit faire tous les efforts en son pouvoir pour rendre ce progrès accessible à tous et le plus rapidement possible.
Antonio Gaspari.
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Si Dieu existe vraiment, le non croyant a tout perdu.
Si Dieu existe vraiment, le non croyant a tout perdu, déclare le P. Cantalamessa
Commentaire de l’évangile du 23 novembre, sur le jugement dernier
ROME, Vendredi 21 novembre 2008 (ZENIT.org) - Nous publions ci-dessous le commentaire de l'Evangile du dimanche 23 novembre proposé par le père Raniero Cantalamessa OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale.
Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (25, 31-46)
Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres : il placera les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : 'Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde. Car j'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ; j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi !'
Alors les justes lui répondront : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu...? tu avais donc faim, et nous t'avons nourri ? tu avais soif, et nous t'avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t'avons accueilli ? tu étais nu, et nous t'avons habillé ? tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu'à toi ?'
Et le Roi leur répondra : 'Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait.'
Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : 'Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges. Car j'avais faim, et vous ne m'avez pas donné à manger ; j'avais soif, et vous ne m'avez pas donné à boire ; j'étais un étranger, et vous ne m'avez pas accueilli ; j'étais nu, et vous ne m'avez pas habillé ; j'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité.'
Alors ils répondront, eux aussi : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu avoir faim et soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?'
Il leur répondra : 'Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait.'
Et ils s'en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »
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Toutes les nations seront rassemblées devant lui
L'Evangile du dernier dimanche de l'année liturgique, solennité du Christ Roi, nous fait assister à l'acte conclusif de l'histoire humaine : le jugement dernier. « Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres : il placera les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche ».
Le premier message contenu dans cet évangile n'est pas la manière dont se déroule le jugement ou son résultat, mais le fait qu'il y aura un jugement, que le monde ne vient pas du hasard et ne finira pas au hasard. Il a commencé par une parole : « Que la lumière... Faisons l'homme » et finira par une parole : « Venez, les bénis...Allez-vous-en loin de moi, maudits ». Au début et à la fin du monde, il y a la décision d'un esprit intelligent et d'une volonté souveraine.
Ce début du millénaire est caractérisé par une discussion animée sur l'évolutionnisme et le créationnisme. En résumé, la dispute oppose ceux qui, se réclamant - parfois à tort - de Darwin, croient que le monde est le fruit d'une évolution aveugle, dominée par la sélection des espèces et ceux qui, tout en admettant une évolution, voient Dieu à l'œuvre dans le processus évolutif.
Il y a quelques jours s'est déroulée une session plénière de l'Académie pontificale des sciences, sur le thème : « Vues scientifiques autour de l'évolution de l'univers et de la vie », avec la participation des plus grands scientifiques mondiaux, croyants et non croyants, dont quelques Prix Nobel. Pour l'émission que j'anime sur Rai Uno j'ai interviewé l'un des scientifiques présents, le professeur Francis Collins, chef de l'équipe des chercheurs qui a conduit à la découverte du génome humain. Je lui ai demandé : « Si l'évolution est vraie, reste-t-il encore une place pour Dieu ? » Voici sa réponse : « Darwin avait raison lorsqu'il a formulé sa théorie selon laquelle nous descendons d'un ancêtre commun et selon laquelle il y a eu des changements progressifs sur de longues périodes, mais ceci est l'aspect mécanique expliquant comment la vie est arrivée à former cet extraordinaire panorama de diversité. Ce n'est pas une réponse à pourquoi il y a la vie. Il y a des aspects de l'humanité qui ne sont pas faciles à expliquer tels que notre sens moral, la connaissance du bien et du mal qui nous conduit parfois à faire des sacrifices qui ne sont pas dictés par les lois de l'évolution qui nous inciteraient à nous préserver à tout prix. Ceci n'est pas une preuve, mais n'est-ce pas une indication que Dieu existe ? »
J'ai aussi demandé au professeur Collins s'il avait d'abord cru en Dieu ou à Jésus Christ. Il m'a répondu : « Jusqu'à l'âge de 25 ans, j'étais athée. Je n'avais aucune préparation religieuse. J'étais un scientifique qui réduisait presque tout à des équations et des lois de physique. Mais en tant que médecin, j'ai commencé à voir les gens qui devaient affronter le problème de la vie et de la mort, et cela m'a fait pensé que mon athéisme n'était pas une idée enracinée. J'ai commencé à lire des textes sur les argumentations rationnelles de la foi que je ne connaissais pas. Je suis tout d'abord arrivé à la conviction que l'athéisme était l'alternative la moins acceptable et je suis progressivement arrivé à la conclusion qu'il devait exister un Dieu qui avait créé tout cela, mais je ne savais pas comment était ce Dieu. Cela m'a conduit à mener des recherches pour découvrir la nature de Dieu et je l'ai trouvée dans la Bible et dans la personne de Jésus. Au bout de deux ans de recherches j'ai compris que ce n'était plus raisonnable de continuer à résister et je suis devenu un disciple de Jésus ».
Un des grands défenseurs de l'évolutionnisme athée aujourd'hui est l'Anglais Richard Dawkins, auteur du libre « God Delusion » (L'illusion de Dieu). Il fait la promotion d'une campagne publicitaire qui se propose de mettre sur les bus des villes l'inscription suivante : « Dieu n'existe probablement pas : cesse de t'en faire et profite de la vie » (There's probably no God. Now stop worrying and enjoy life). « Probablement ». Il n'est donc pas complètement exclu qu'il puisse exister ! Si Dieu n'existe pas, le croyant n'a pratiquement rien perdu. En revanche, s'il existe, le non croyant a tout perdu.
Je me mets à la place d'un parent qui a un enfant porteur de handicap, autiste ou gravement malade, d'un immigré qui a fui la faim ou les horreurs de la guerre, d'un ouvrier qui a perdu son travail, d'un agriculteur expulsé de ses terres... Je me demande comment il réagirait devant cette annonce : « Dieu n'existe probablement pas : cesse de t'en faire et profite de la vie ! ».
L'existence du mal et de l'injustice dans le monde est certes un mystère et un scandale mais sans la foi et sans un jugement dernier, le mal et l'injustice apparaissent infiniment plus absurdes et plus tragiques encore. Au fil des millénaires de vie sur la terre l'homme s'est habitué à tout ; il s'est adapté à tous les climats, il s'est immunisé contre toutes les maladies. Il y a une chose à laquelle il ne s'est jamais habitué : l'injustice. Il continue à la ressentir comme une chose intolérable. Et c'est à cette soif de justice que répondra le jugement dernier.
Ce jugement ne sera pas voulu seulement par Dieu mais, paradoxalement, par les hommes aussi, même par les impies. Le poète Paul Claudel a écrit qu'au jour du jugement dernier il n'y aura pas seulement le Juge qui descendra du ciel mais toute la terre qui se précipitera à sa rencontre.
La fête du Christ Roi, avec l'évangile du jugement dernier, répond à l'espérance humaine la plus universelle. Elle nous assure que l'injustice et le mal n'auront pas le dernier mot et en même temps elle nous exhorte à vivre de telle manière que le jugement ne soit pas pour nous un jugement de condamnation mais de salut et que nous puissions être de ceux à qui le Christ dira : « Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde ».
21:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
DIEU EST AMOUR.
21:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TEXTES FONDATEURS DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
COMPENDIUM DE LA DOCTRINE SOCIALE DE L'ÉGLISE.
COMPENDIUM DE LA DOCTRINE SOCIALE.pdf
Grâce à sa spiritualité, l'homme dépasse la totalité des choses et pénètre dans la structure la plus profonde de la réalité.
21:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TEXTES FONDATEURS DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Profil de personnalité du fondamentaliste.
20:42 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PSYCHOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
PRIÈRES POUR LA PAIX.
20:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
20/11/2008
Le sens suprême de la Création et le problème du mal.
Le sens suprême de la Création et le problème du mal. |
Début de la 6ème conférence de M. Zundel à la Trappe de Timadeuc en avril 1973.
Texte magistral sur le sens suprême de la création et le « mystère » du mal. Le mystère de la Sainte Trinité est la lumière fondamentale. « Un homme étrangement dévot, voulant s'assurer de la bonne conduite de ses enfants, les obligeait à communier tous les jours. Il croyait être assuré par là même de leur état de grâce, en réalité, il les obligeait à faire des communions sacrilèges. Cet abus de pouvoir nous révèle immédiatement le sens d'une paternité authentique : un père est naturellement la providence matérielle de ses enfants, ils ne subsistent que par son travail, ils ne survivent que grâce à son dévouement, mais tout cela ne compte pour rien en face de la conscience de ses enfants. Le père sait - s'il est digne de ce nom - qu'il y a là un domaine inviolable, et qu'il n'a pas le droit de recourir, ou de faire peser dans la balance la dépendance matérielle de ses enfants à son égard, pour les contraindre à penser comme lui et vouloir ce qu'il veut. Il sait que pour former ces consciences au respect d'elles-mêmes, il doit être le premier à les respecter, il annule donc en quelque manière, par la délicatesse de son amour, il annule tous ses bienfaits dans l'ordre matériel, il annule cette dépendance de ses enfants à son égard, pour les saisir à ce niveau d'égalité où une conscience est confrontée avec une autre conscience. Et ce père nous paraîtra d'autant plus admirable qu'il n'utilisera jamais son pouvoir matériel sur ses enfants pour les forcer à adhérer à sa pensée ou à ses opinions. Sans doute, pour réussir dans cette entreprise, il faudra que le père vive avec une telle droiture que sa présence crée au coeur de ses enfants un appel constant au bien et au dépassement de soi. Cette image est une parabole sans doute de la paternité divine à notre égard, et c'est ce qu'il faut avoir présent à l'esprit pour comprendre - pour deviner tout au moins - cette fragilité de Dieu dans ses rapports avec nous : Dieu annule en quelque sorte tout ce que nous devons à la création qu'il opère en nous donnant l'être, car cela n'est que la condition d'un rapport nuptial entre Lui et nous, qui n'est qu'un pur rapport d'amour, en sorte qu'il ne voudra jamais faire interférer sa puissance créatrice à l‘intérieur de ce rapport qui veut être un rapport entièrement libre. C'est ce qu'un texte, absolument unique à ma connaissance, exprime, dans un langage incomparable et incroyable pour l'époque. Ce texte (dans le « de beatitudine » ch. 2 § 3) est celui-ci :
" Est ibi aliud inflammans animam ad amandum Deum, scilicet divina " humilitas. Nam Deus omnipotens singularis angelis sanctisque animabus " in tantum se subjicit quasi sit servus emptitius singulorum, guilibet " vero ipsorum sit Deus suus. Ad hoc insinuandum transiens ministrabit " illis dicens in psalmo octogesimo primo "ego dixi : dii estis". " Haec autem humilitas causatur ex multitudine bonitatis et divinae " nobilitatis, sicut arbor ex multitudine fructuum inclinatur".
" Donc, il y a autre chose qui enflamme " l'âme à aimer Dieu, c'est l'humilité divine. Dieu tout-puissant, " en effet, se soumet tellement à chacun des anges et à chacune des " âmes saintes, comme s'il était pour chacun (ou chacune) un esclave " qui s'affaire et que chacun (ou chacune) fut son Dieu ! Pour le " suggérer, il passera en les servant, selon ce qu'il dit dans le " Psaume 81 : « J'ai dit : Vous êtes des dieux. » Cette humilité " résulte de l'abondance de la bonté et de la noblesse divines, comme " un arbre ploie sous l'abondance de ses fruits".
Je n'ai jamais rencontré un texte qui allât si loin dans l'expression de la fragilité de Dieu. C'est tiré d'un ouvrage "De Beatitudine" qui a été attribué à Saint Thomas d'Aquin, ce n'est pas sûr, mais il est vraisemblablement de cette époque. Or, voilà un mystique qui a compris jusqu'au bout, le sens de cette paternité divine. En créant, Dieu a créé des dieux, et Il a fait de chacune des créatures raisonnables - ange ou homme - son Dieu ! C'est-à-dire qu'il a voulu réaliser avec la création un rapport nuptial. Autrement dit : la création émane de la Trinité Divine. C'est ce qu'Augustin avait constamment affirmé en cherchant dans l'univers les vestiges ou l'image de la Trinité. La création poursuit en quelque sorte et continue "ad extra" cet épanchement des trois Personnes divines (« ad intra »), d'où résulte la désappropriation fondamentale de la divinité. C'est de cette Pauvreté suressentielle que jaillit la création, et, si elle a son berceau dans la Trinité, elle a aussi son centre dans la Trinité, et, comme la Trinité est l'affirmation d'une éternelle communion d'amour, la vocation de l'univers est d'entrer dans cette éternelle communion d'amour, c'est-à-dire que l'être est donné aux créatures non pas pour qu'elles le subissent, mais pour qu'elles soient capables de le donner, comme Dieu. Là est le sens suprême de la création, qui lie Dieu à cette création puisqu'il n'y entre que par l'Amour et pour l'Amour, et que ce qu'il y veut préserver, c'est l'Amour qui est le sens même de l'être, c'est-à-dire que Dieu est engagé à fond dans la création, comme nous l'apprendra Notre-Seigneur, "jusqu'à la mort de la Croix", c'est-à-dire que la création est une histoire à deux. Dieu ne crée pas un univers de robots, comme je le disais hier, Il ne crée pas un univers de robots, Il crée un univers de liberté. Le sens de la création, c'est la liberté au sens de libération, au sens d'évacuation totale de soi, qui fait qu'au lieu de subir son être on le donne en devenant tout entier un élan d'amour, comme les Trois Personnes divines le sont l'Une par rapport à l'Autre. Vous voyez que le mystère de la Très Sainte Trinité est la lumière fondamentale, il donne à la création un sens absolument nouveau, il ne s'agit pas d'une "cause première" qui s'amuse à fabriquer des êtres avec lesquels elle n'a aucune relation réelle, qui ne lui sont rien ! il s'agit d'un Amour qui s'engage à fond et qui se remet à sa création, qui se confie à elle, puisque la réponse d'amour que cette création a à donner est précisément le sens même du geste créateur. La création est une histoire à deux, c'est une histoire nuptiale, et c'est pourquoi, si le "oui" de Dieu est éternellement assuré - car, comme le dit S.Paul à propos du Christ : "En Jésus, il n'y a pas le "oui" et le "non", en Dieu il n'y a que le "oui" ! mais dans la créature le "non" est possible parce que la créature n'est pas originellement "oui", elle a à se faire "oui", elle a à surmonter ses limites, elle a à conquérir sa dignité, elle a à se libérer de ce "moi" possessif qui est la racine de tout mal ! et Dieu, tout en enveloppant cette créature de cette sollicitude nuptiale qui est infinie, Dieu peut être tenu en échec ! et en effet, Il a été tenu en échec, et Il pourra l'être éternellement dans la mesure où certaines créatures se refuseront définitivement à Son Amour. C'est par là d'ailleurs que le mal va entrer dans le monde - le mal qui pose un immense problème, insoluble jusqu'à la mort de Notre-Seigneur. Vous vous rappelez, pour l'avoir médité si souvent, le 3ème chapître de la Genèse, où la chute originelle nous est racontée dans des termes si dramatiques et si profonds, et vous savez que ce récit, qui date vraisemblablement de l'époque de Salomon, et qui est né dans un cercle de Sages qui se posaient précisément le problème du mal, ce récit magnifique et génial attribue l'origine du mal à la créature, en vertu d'une désobéissance dont les conséquences avaient été prévues et annoncées, en sorte que ces 3 chapîtres de la Genèse, cette première vision du problème du mal, est déjà l'affirmation de l'innocence de Dieu : Dieu n'est pour rien dans le mal ! Le mal est entré dans le monde par le péché, et par le péché, la mort. Saint Paul reprendra ce thème avec une puissance extraordinaire dans le 8ème chapitre de l'épître aux romains, il nous montrera non seulement l'homme déchu par ce premier refus d'amour, par ce premier refus de se faire origine : car c'est ça le péché originel, c'est le refus de se faire origine ! c'est s'abandonner à l'univers, c'est se laisser porter par lui au lieu de le porter, c'est s'installer dans un "moi possessif" au lieu de le surmonter pour aboutir à un "moi oblatif" qui couronnerait toute l'évolution par un acte de liberté qui entraînerait tout l'univers dans cette vocation de liberté à laquelle chaque créature doit participer. Et saint Paul reprend ce thème génialement et d'une manière très inattendue en solidarisant précisément la création matérielle avec la chute originelle : l'univers entier a été disloqué, l'univers entier a été soumis par l'homme à la vanité, l'univers entier a été privé de la gloire des fils de Dieu, l'univers entier gémit dans les douleurs de l'enfantement et attend précisément cette manifestation de la gloire des fils de Dieu. Saint Paul donc, ici, concorde admirablement avec cette vision d'une création nuptiale où le dialogue entre Dieu et l'univers est un dialogue d'esprit à esprit, car Dieu est esprit, et Il veut un monde "esprit". Il dialogue donc avec toute la création à travers les esprits : les anges ou les hommes, ou d'autres créatures intelligentes situées sur d'autres planètes, peu importe ! Il dialogue avec tout ce qu'il y a d'intelligent dans la création, Dieu dialogue avec toute créature, vivante ou non vivante. Dans la créature intelligente, qui est la charnière du geste créateur, il y a une médiation (c'est ce que saint Paul nous laisse entendre) - une médiation de la créature intelligente, qui est indispensable à l'équilibre de l'univers, et c'est faute de cette médiation que l'univers est dans l'état où il se trouve. » Il reste que le problème du mal n'est pas encore entièrement résolu et qu'il reste un scandale pour beaucoup d'intelligences actuelles.» |
Maurice Zundel.
10:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAURICE ZUNDEL. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
19/11/2008
MA DÉCLARATION D'AMOUR.
Les arbres peuvent bien pleurer et se briser sous les pluies.Notre Amour est lumineux par-delà les embruns de la vie.Nos mains se cherchent aux confins des stupeurs pour de nouveaux ravissements.Le passé est une ombre posée sur le mur du silence.Il n’existe que dans la mémoire de l’absence.Demain est un jour à inventer à deux dans l’aujourd’hui vécu en pleine Harmonie.L’Amour, cette rose sans épines qui fleurit et parfume nos jours de ses senteurs suaves.Nous vivons cette dimension presque mystique de nos rencontres quotidiennes.Le présent est notre souffle où nous respirons la plénitude d’aimer, ultime sérénité !Ta présence me hante comme une obsession divinement vitale, essentielle.Que serais-je sans ton feu qui embrase mes instants les plus radieux ?Je ne serai qu’un papillon dont on admire la beauté des ailes éphémères.Je ne pourrai plus voler par-dessus les putrides aspects de cette société.Je ne pourrai plus admirer aussi les splendeurs incrustées dans les fibres de la vie.Tu es la force d’exister au présent plus que parfait.Tu es le sel qui s’évapore de mes océans intérieurs.Te parler, t’écouter, te savourer me rend plus présent à moi-même.Je t’Aime... !Sauras-tu comprendre ces mots qui t’inventent une nouvelle réalité dans ma conscience ?Tu jaillis en mon être comme une flamme qui ne saurait s’éteindre.Puisque tu es ce que je suis et je deviens ce que tu Es.Fulgurante osmose d’une démarche commune quand nos corps se frôlent amoureusement.Nos esprits se pensent et pansent les plaies que le destin construit malicieusement.Tu es ma prière au sein de la paix et des tourments.Je ne pourrai imaginer que tu n’aies jamais existé.Comment s’inventer l’enfer en sachant que tu invites au Paradis.La question ne me vient guère à l’esprit.Le Royaume des cieux est déjà sur terre.Tu représentes ce Bonheur que le cerveau Humain ne peut, ne serait-ce qu’un moment, inventer avec des arguments.Non, tu n’es guère une âme voguant sur les nuages arrogants.Tu vis en moi comme je suis en Toi.Tu sais, j’allais dire pour être franc, mais tu es au fait de tout ce que je ressens ; à chaque aurore mon cœur s’illumine de savoir que ma journée te sera consacrée.Oui, je t’Aime et j’essaie chaque jour de m’améliorer.Pardonne-moi, si je n’ai pas toujours été à la Hauteur de Ton Amour.Mais, il faut que je deviennes encore plus immense au fond de moi, pour mériter ton regard aimant.Je t’Aime passionnément comme on ne peut aimer un humain mais, celui-ci est souvent trop limité.Mon Dieu fais que tes rayons de lumière éclairent toutes mes pensées.Même les moins avouables car, tu sais que je suis pécheur.Pourtant, ce qui fait notre union depuis tant d’années, c’est de me savoir aimé autant, voire davantage que je ne puis t’aimer.Car, moi-même en tant qu’individu, je suis limité.Infuse-moi toutes les dimensions de ton Amour pour que je puisse transmette auprès de jeunes qui ne connaissent pas même ton Nom, une présence de Tendresse qui se vit avant de se dire.Rends-moi contagieux auprès de tout être rencontré et les plus souffrants en priorité.Donne-moi la main de Marie pour que je puisse avoir ces effluves d’Amour aux senteurs de Douceurs.Et puis, donne-moi ton Esprit-Saint afin que la Force d’aimer mon prochain coule dans mes veines devenues sereines.Je t’Adore tu es le poème que tant de personnes cherchent à lire sans y parvenir.Donne-moi, l’humilité de devenir Ton Témoin pour l’éternité.Et ton sourire d’Amour à la face de l’Humanité.Fais de moi un missionnaire de Ta Parole aux confins du Monde.Uniquement pour apporter l’air frais de Ta Vérité.Je t’Aime et ne cesserai jamais de t’aimer.Toi, mon Dieu de miséricorde, âme de mon âme.Fais que chaque jour soit un chemin qui mène à Ta Présence d’Amour.Ainsi, mon avenir ne sera pas construit sur du vent mais aux rythmes de tes injonctions.Laisse-moi contempler en pleurant les blessures de Ta Passion.Les larmes nettoient les yeux aveuglés d’orgueil.Je veux être nettoyé par Toi de la tête aux pieds.Pour que mes prières trouvent les mots puisés dans la quotidienne charité.Celle d’un homme qui cherche à te servir, t’Aimer et te respecter.Selon tes saintes Volontés sans jamais trahir ton message de justice et de liberté.Amen !Bruno LEROY.
20:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |