03/09/2008
Il est temps de chercher le Bonheur.
Si tu ne trouves pas le bonheur,
c’est peut-être que tu le cherches
ailleurs.
Ailleurs que dans tes souliers…
ailleurs que dans ton foyer.
Selon toi, les autres sont plus
heureux.
Mais toi, tu ne vis pas chez eux…
Tu oublies que chacun a ses tracas,
tu n’aimeras sûrement pas mieux
son cas.
Comment peux-tu aimer la vie
si ton cœur est plein d’envie,
si tu ne t’aimes pas,
si tu ne t’acceptes pas?
Le plus grand obstacle au bonheur,
sans doute,
c’est de rêver d’un bonheur
trop grand.
Sachons cueillir le bonheur
au compte-gouttes;
ce sont les plus petites gouttes
qui font les océans.
Ne cherchons pas le bonheur
dans nos souvenirs,
ne le cherchons pas non plus
dans l’avenir.
Cherchons le bonheur
dans le présent,
c’est là et là seulement
qu’il nous attend.
Le bonheur, ce n’est pas un objet
que l’on peut trouver quelque part
hors de nous.
Le bonheur, ce n’est qu’un projet
qui part de nous et se réalise en nous.
Il n’existe pas de marchand
de bonheur…
Il n’existe pas de machine à bonheur…
Il existe des gens qui croient
au bonheur…
Ce sont des gens qui font eux-mêmes
leur bonheur.
Si dans votre miroir votre figure
vous déplaît,
à quoi ça sert de briser
le miroir?
Ce n’est pas lui
qu’il faut casser,
c’est vous qu’il
faut changer.
09:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
14/08/2008
LA NEUVAINE DE L'ASSOMPTION.
6 au 14 août 2008 - 15 août fête de l'Assomption.
Bienvenue !
Chers enfants de Marie, vous êtes invités à vous joindre à nous en union de cœur du 6 au 14 août pour nous préparer à fêter l'Assomption de notre Mère du Ciel.
Sainte neuvaine !
Après chaque journée, terminer par une dizaine de chapelet aux intentions de Marie. Confession et communions recommandés durant la neuvaine et particulièrement en la fête du 15 août.
* 1er jour : La fidélité
Le chemin d’espérance de Marie s’ouvre avec l’Annonciation. C’est un récit simple mais elle divise l’histoire. Ici se vit la fidélité de Dieu, celle de Jésus, celle de Marie. Une fidélité qui s’explique dans les trois paroles de l’Ange à Marie : “Réjouis-toi, N’aie pas peur’ ; A Dieu, rien n’est impossible”.
La fidélité est l’attitude centrale de cette première étape du chemin d’espérance de Marie. En réalité c’est l’attitude première et essentielle de toute la vie se Notre-Dame. Tout commence, en Marie, au moment où Elle dit “oui” au Seigneur, c’est un oui radical et définitif mais dans obscurité lumineuse de la foi. Marie, Elle aussi, a accompli dans la foi son pèlerinage. Cela fait que le “oui” de Marie se rapproche davantage des exigences et des limites des nôtres. Il a suffit à Marie de s’appuyer sur une triple sécurité : Dieu L’aimait d’un amour de prédilection, Dieu lui demandait ce consentement, à Dieu, rien n’est impossible. La fidélité de Marie est faite de pauvreté, de confiance et de disponibilité.
Demandons à Marie la grâce d’appuyer constamment notre fidélité sur la fidélité de Dieu.
- Oraison
Seigneur notre Dieu, nous te rendons grâce pour le mystère de l’Annonciation. Par le message de l’Ange, et l’entière confiance de Marie, nos coeurs ont été éclairés. Que Ton salut soit annonce à tout homme, et qu’il soit reçu avec foi et reconnaissance, par le Christ, notre Seigneur.
Prions : une dizaine de chapelet au intention de Marie.
* 2ème jour : La pauvreté
La pauvreté est une autre caractéristique de Notre-Dame durant toute Sa vie, mais nous voulons la souligner dès le début de Son chemin.
Tout chemin parcouru suppose et exige la pauvreté : impossible de cheminer si l’on apporte trop de choses ! Le chemin est toujours un détachement de personnes et de choses.
La pauvreté de Marie se fait détachement progressif, mystérieuse insécurité et obscur pressentiment. La pauvreté de Marie réalise parfaitement l’idéal messianique d’un peuple “humble et modeste”, du “petit reste” qui demeura fidèle et chercha refuge dans le nom du Seigneur.
C’est à Sa Mère surtout que Jésus pensait, quand il proclama bienheureux “les pauvres en esprit”. Jésus ne fit rien d’autre que décrire Marie, quand il prononça les Béatitudes. Grâce à cette radicale pauvreté évangélique, Marie vit en toute simplicité, ouverte à la Parole de Dieu et en joyeuse dépendance de Sa volonté.
- Oraison
Seigneur Dieu, Tu regardes les humbles et les pauvres avec amour, et Tu leur donnes, comme à la Vierge Marie, de révéler la présence de Ton Fils. Accorde-nous, par ton Esprit, de discerner en eux le sacrement de Ta visite, par Jésus, notre Seigneur.
Prions : une dizaine de chapelet au intention de Marie.
* 3ème jour : La contemplation
La contemplation est une caractéristique essentielle et permanente de Marie. A la naissance de Jésus, alors que les bergers parlent et racontent tout ce qui leur a été dit sur “cet Enfant” , Marie, Elle, conserve avec soin, tous ces souvenirs et les médite en Son Cœur.
Le Magnificat est un fruit évident de l’esprit contemplatif de Marie. Quand nous voulons pénétrer dans l’âme priante de Notre-Dame, nous méditons le Magnificat : c’est le chant de gratitude, de joie, de louange de Marie “la pauvre”.
Parcourant l’histoire du Salut, Marie, en Sa contemplation profonde, célèbre la fidélité de Dieu envers Israël, Son serviteur, et les merveilles accomplies dans Sa petitesse de servante. En Marie, la contemplation est œuvre de l’Esprit Saint qui a engendré en Elle la Parole. De la profondeur sereine de cette contemplation, Marie perçoit simultanément la présence de Dieu en Elle et les impératifs du service de Ses frères. “ Marie partit et se rendit en hâte…”
- Oraison
Béni sois-tu, Père de Notre Seigneur Jésus-Christ : en Lui, Soleil levant et lumière victorieuse, Tu viens nous visiter. Accorde-nous de reconnaître Ta venue et, avec la Vierge Marie, nous T’exalterons en ce jour et dans les siècles des siècles.
Prions : une dizaine de chapelet au intention de Marie.
* 4ème jour : Le service
L’attitude de service de Marie apparaît, surtout, aux noces de Cana. Marie, “la contemplative”, est la première à découvrir le problème des jeunes époux et Elle s’engage à les servir : “ils n’ont plus de vin”… “Faites ce qu’il vous dira”.
Ces paroles de Notre-Dame, nées de Sa foi profonde en Son Fils et d’un amour délicat envers les jeunes époux, expriment le réalisme et la fécondité de Sa contemplation. Il en est toujours ainsi quand la contemplation est vraie, elle crée en nous de très grandes aptitudes à servir.
Seules les contemplatifs ont cette capacité spéciale de découvrir immédiatement les problèmes des autres, la capacité inépuisable du don. Le service de Marie, à travers le mystérieux détachement de toute Sa vie, va jusqu’au don généreux de Son Fils pour l’évangélisation des hommes et des femmes et comme offrande de réconciliation au Père.
- Oraison
Dieu d’amour, Tu as fait d’une humble femme de notre race la Mère de Ton Fils. A la prière de la Vierge Marie, accorde-nous de reconnaître le Christ en chacun de nos frères, et de vivre au service les uns des autres jusqu’au jour où nous Te chanterons ensemble pour les siècles des siècles.
Prions : une dizaine de chapelet au intention de Marie.
* 5ème jour : L’écoute de la Parole
L’écoute est une autre caractéristique propre à Notre-Dame dans Son long chemin de silence au cours duquel Elle accompagne l’oeuvre apostolique et missionnaire de Son Fils.
L’évangéliste Luc nous présente en deux circonstances Marie “à l’écoute” attentive de la Parole de Dieu. En une occasion où Jésus prêche à la foule qui Le suit, on Lui dit : “Ta mère et tes frères se tiennent dehors et veulent te voir.” Lui leur répond : “Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoulent la Parole de Dieu et la mettent en pratique” (Lc 8, 19-21).
Jésus établit ici les liens de la véritable parenté de Marie : Marie a pu nous donner Jésus selon la chair parce que d’abord Elle L’avait accueilli en Son coeur plein de foi. Marie est “heureuse” parce qu’Elle nous a donné Jésus, le Fils de Dieu fait homme. Mais cela fut possible parce que “l’humble Servante du Seigneur” sut dire “oui” à la Parole reçue. Vivre à l’écoute de la Parole de Dieu signifie avoir une grande capacité contemplative. Et seuls les pauvres en esprit en sont capables.
- Oraison
A chaque instant, Seigneur Dieu, Tu attends la réponse de notre foi. Accorde-nous de laisser fructifier la Parole qui as pris chair de la Vierge Marie, Jésus, le Christ, notre Seigneur.
Prions : une dizaine de chapelet au intention de Marie.
* 6ème jour : L’offrande
Nous contemplons Marie dans l’offrande de son Fils au Père. C’est le moment providentiellement fort dans lequel Marie L’a senti le plus Sien : Il est non seulement Son Fils mais Son Rédempteur.
“Près de la Croix se tenait Sa mère” (Jn 19, 25-27). Marie comprend et vit le déchirement de l’offrande, mais aussi Sa mystérieuse fécondité. Jamais Marie ne s’est sentie si seule : Son Fils meurt ; mais jamais non plus Elle ne s’est sentie plus accompagnée et plus féconde ; l’Église naît. “Voici ton Fils” (l’Église, l’humanité).
Le monde ne peut vivre sans le Christ. “Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique”. Le monde ne peut vivre maintenant sans “l’Église qui est son Corps”. Tout est, évidement, fruit de l’amour du Pète ; mais tout est aussi fruit de la générosité sereine et forte, douloureuse et féconde de Marie, “l’offrande”.
- Oraison
Tu as voulu, Seigneur, que la Mère de Ton Fils, debout près de la Croix, fût associée à Ses souffrances ; accorde à Ton Église de s’unir, elle aussi, à la Passion du Christ, afin d’avoir part à Sa résurrection. Par ton Fils, le Christ, notre Seigneur.
Prions : une dizaine de chapelet au intention de Marie.
* 7ème jour : La communion
Marie nous est présentée au Cénacle alors qu’Elle préside, dans l’amour, à la prière pleine d’espérance des Apôtres et des disciples. La présence de Marie est fondamentale pour la communion. Marie est là, dans les débuts missionnaires de l’Église, comme Elle le fut dans les débuts de l’activité évangélisatrice de Jésus.
Il nous est bon de penser que Marie, la Mère de Jésus, appartient à cette communauté de disciples fidèles qui écoutent avec docilité la parole des Apôtres et participent leur Eucharistie.
Dans notre chemin d’espérance avec Marie, cette attitude de communion est fondamentale. Marie l’a vécue dans le silence, l’oraison et la Croix. La communion exige le détachement et la mort ; elle exige la réconciliation et la rencontre ; elle exige, surtout, une entière fidélité à la Parole de Dieu. Tout le mystère de Marie est un mystère de communion - entre le ciel et la terre, Dieu et l’homme, la contemplation et le service - parce que toute Sa vie fut pure obéissance de foi à l’adorable volonté du Père. La fidélité de Marie rend possible la communion. La communion, au fond, est un mode concret de fidélité.
- Oraison
Béni sois-tu, Seigneur Dieu ! La Vierge, comblée de grâce, a été pure disponibilité à Ta Parole. Par Son intercession, ouvre nos vies à Celui qui veut naître en nous comme Il est né un jour en Elle, Marie, la Mère de Ton Fils, le Christ notre Seigneur.
Prions : une dizaine de chapelet au intention de Marie.
* 8ème jour : La mission
L’Église qui se manifeste à la Pentecôte est essentiellement missionnaire. Par la Force de l'Esprit, la première Église croît et se construit fondamentalement par la Parole et l’Eucharistie ; mais l’Église continue de naître quotidiennement dans le Coeur fidèle de Notre-Dame. Elle naît dans le silence contemplatif de Marie, engendré lui-même par la Parole à contempler.
La mission exige ardeur et transparence chez le témoin ; fidélité et courage chez le prophète ; force sereine chez le martyr. A cause de cela même, elle exige contemplation, cohérence intérieure, sérénité devant la Croix.
Le silence contemplatif de Marie fait croître l’Église du dedans ; Sa parfaite docilité à l’Esprit assure l’unité intérieure de l’Église et l’efficacité de son expansion missionnaire.
- Oraison
Par Ton Esprit de liberté, Tu as transformé les Apôtres. Par intercession de Marie, répands ce même Esprit sur Ton Église en prière : devant le monde, qu’elle soit aujourd’hui le signe d’une liberté nouvelle, par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
Prions : une dizaine de chapelet au intention de Marie.
* 9ème jour : L’Espérance
De toute évidence, le chemin de Marie, surtout à partir de la Pentecôte, devient un chemin d’espérance. C’est un chemin qui se poursuit essentiellement en compagnie du Ressuscité.
A partir de la Pentecôte, le chemin de Marie n’est que le chemin de silence et de témoignage de la communauté primitive, jusqu’à ce que la tradition nous parle de la sereine Dormition de Notre Dame et de sa glorieuse Assomption dans les Cieux. Ici nous sommes en face de la plénitude du mystère de Marie : Sa Pâque.
Le mystère de l’Assomption de Notre Dame est essentiellement un mystère d’espérance, avant tout parce qu’il nous enseigne à regarder - et à désirer ardemment - ce qui est définitif. Notre monde a besoin d’espérance ; mais d’une espérance qui le mette en route vers ce qui est pleinement bon, vers la jouissance de Dieu, vers la communion inaltérable et la rencontre, vers la construction d’une société définitivement nouvelle, vers la possession du ciel nouveau et de la terre nouvelle où habitera la justice.
Marie accompagne notre chemin d’espérance vers la rencontre du Seigneur. Nous avons la certitude qu’elle nous donne constamment à Jésus, qu’elle nous aide à découvrir quotidiennement Son visage et à nous appuyer sur sa fidélité, qu’elle nous prépare en vue de la rencontre et qu'Elle nous montrera, à la fin de notre pèlerinage, le Fruit béni de Son sein.
- Oraison :
Marie, mère de l'Eglise et notre Mère, nous Te confions notre vie, afin que nous soyons de joyeux porteurs de l'espérance en notre monde. Nous te confions notre mort, afin qu'elle soit une joyeuse naissance au Ciel dans Tes bras et ceux de Jésus, le Christ Notre Seigneur. Amen !
Prions : une dizaine de chapelet au intention de Marie.
Participons ensuite activement à la fête du 15 août dans nos paroisses respectives.
Neuvaine diffusée par la Cité de l'Immaculée
1) Prochaines retraites de guérison intérieures à la Cité de l’Immaculée (53) :
* Entrez dans la joie, entrez dans la vie !
Fernand Dumont
Du lundi 22 septembre au samedi 29septembre 2008
* Les bébés de la gloire !
Myriam Fourchaud
Du vendredi 19 au soir au dimanche 21 septembre 2008
* Je serai guéri !
Thierry et Myriam Fourchaud
Du lundi 13 octobre au samedi 18 octobre 2008
Retraites « Coeur de Jésus » 2 rue du Château 53170 Saint Denis du Maine
Tél : 02 43 26 88 55
Email : coeurdejesus@wanadoo.fr
Site . www.citedelimmaculee.com
* Festival mariale à Paray-le-Monial.
Il aura lieu du 14 au 18 août 2008.
Avec la présence de Mgr Rey, Mgr Beau, Mgr Tessier, le P. Daniel Ange…
Inscriptions sur www.festivalmarial.com
Que Dieu vous bénisse !
Thierry Fourchaud
Cité de l'Immaculée
BP24 - 53170 Saint Denis du Maine (France)
PS : Découvez gratuitement un extrait du nouveau CD "Chants nouveaux !" en cliquant en haut à droite dans "de tout mon coeur !" sur le site : www.labonnenouvelle.fr
- Vous pouvez commander le CD "CHANTS NOUVEAUX !" via notre site www.mariereine.com
Cliquez à droite sur "Chants Nouveaux !"
* A diffuser à vos amis qui aiment les neuvaines à la Vierge Marie !
A bientôt sur : www.mariereine.com
20:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
11/08/2008
LA PRIÈRE SUBSTANCE DE NOTRE VIE.
Elle est Lumière dans nos nuits de tempêtes.
Elle est respiration qui nous permet de vivre chaque instant tel un moment d'éternité.
Elle est notre Force insurrectionnelle qui nous met debout lorsque les injustices parlent
en notre nom.
Elle est Amour infini dans le coeur de notre âme.
Elle parle au souffle de nos cris quand notre inspiration est en panne.
Mais, elle est toujours cet Amour que nous cherchons par-delà les larmes et les pluies de la vie.
Nous savons qu'elle est écoutée dans ce coeur à coeur avec Lui.
Elle est soleil qui réchauffe nos tiédeurs et nos froideurs inéluctables souvent face aux adversités de l'existence.
Elle transfigure notre regard des banalités quotidiennes.
Elle nous fait appréhender les médiocrités comme des émeraudes à contempler.
Elle transforme en diamant le verre élimé par les tourments.
Elle donne aux paysages que nous admirons toute la saveur de la beauté invisible.
Elle nous fait découvrir des horizons insoupçonnés.
Elle creuse en notre coeur des sillons d'amour qui nous font voir le pauvre tel un prince,
un fils de Dieu notre Père.
Elle vit en nous dans les fibres de notre être comme une évidence de chaque jour.
Que serions-nous sans sa présence qui nous donne Espérance ?
Elle est le fleuve qui nous fait naviguer par-delà les torrents.
Elle invente des symphonies nouvelles à nos mélodies fatiguées.
Elle prononce des mots que nous n'aurions jamais exprimés.
Elle est la fleur des Juifs, des protestants, des Musulmans, des charismatiques, des bouddhistes
et des athées qui poétisent l'univers en silence.
Elle est le jardin où se recueillent tous ceux que j'oublie.
Elle est la mort dans un dernier sourire. Elle parle encore par-delà nos désirs.
Elle est notre pédagogie qui humanise le monde. Sa sève nous nourrit dans un profond silence.
Oui, elle se trouve et se loge dans un silence Habité de Tendresse.
Elle parle de nos journées quand nous les lui confions.
Elle est humilité face aux grandeurs illusoires.
Elle n'attend que nous au matin des hivers.
Elle guide nos pas vers davantage de Mystères.
Elle est feu qui mettra le monde presque par terre.
Elle n'écoute jamais nos rêves de chercheurs d'illusions.
Elle dit la Vérité face à nos propres mensonges.
Elle nous ouvre les entrailles pour animer nos corps.
Même si nous sommes souffrants, elle donne l'énergie d'être toujours vivants.
Elle se révolte avec nous devant les meurtrissures des enfants, des adultes humiliés, des jeunes exploités, des vieillards qui meurent dans une déréliction honteuse.
Elle révèle les hontes de nos comportements.
Elle pardonne nos peurs et nos doutes aussi.
Elle fait mourir ces peurs au nom de la vie.
Elle procure une Joie que nul ne saurait nous ravir.
Elle est scintillement d'or aux pépites de nos doutes.
Elle est notre poumon qui respire l'Espérance.
Elle évoque sans cesse l'Amour dans l'insaisissable temps.
Elle est toujours le sens que nous donnons à l'action.
Elle ressource notre sang quand la fatigue nous prend.
Elle est dans notre sommeil même si nous ne l'entendons pas.
Elle agit toujours et exauce le chant du petit enfant.
Elle est oiseau aux mille couleurs qui nous émerveille.
Que serions-nous sans elle ? Sans ses pas qui nous font avancer.
Certainement des corps sans âme qui ne savent plus aimer.
Des ombres sur les chemins de nos suffisances.
Que serions-nous sans elle ? Tout peut-être...Sauf ce que nous sommes !
Mais qui est donc cette face féminine dont je parle tant ?
Elle est la main de Dieu dans notre main tremblante.
Elle est aussi l'Esprit dont le Vent nous rend libre.
Elle est Jésus-Christ qui nous rend plus Homme.
Elle est la prière, ce langage essentiel pour nourrir notre Foi.
Oui, c'est dans la prière que s'embellissent les âmes.
Dans cette rencontre d'Amour Indicible nous forgeons notre devenir.
Dans ce silence où Dieu habite et nous attend.
Cette prière viscérale qui nous fait dire que nous ne craignons plus rien, ni personne. Pas même la mort ne saurait nous éteindre.
La prière est la flamme que nous entretenons avec le Christ pour que jamais ne se perde le parfum délicieux de vivre en chrétien.
En homme libéré des contingences de nos sociétés pour nous mettre au service de l'humanité. Témoins de l'Amour au milieu des vautours. Mais, inflexibles dans nos valeurs à défendre.
Refusant le laxisme d'une pensée dite moderne.
Elle donne sens à notre existence. La prière est la voix de Dieu qui s'exprime dans nos coeurs amoureux de sa Présence.
Franchement que serions-nous sans ce dialogue de tous les instants ?
Nous serions comme des enfants qui disent aimer leur père et ne lui parlent pas.
Prions dès aujourd'hui, c'est notre puissance d'aimer. Notre certitude de n'être point seuls en ce monde égoïste.
Prions pour simplement dire à Dieu que nous l'adorons et qu'Il est le Père qui nous enfante chaque jour à la Vie !
Amen.
Bruno LEROY.
09:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
10/08/2008
LES PRIÈRES DE GUY GILBERT.
- Éditeur : Rey
- Collection : DOCUMENT
- Langue : Français
- ISBN-10: 2848761288
- ISBN-13: 978-2848761282
19:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Apprenez à travailler avec les autres.
(4)
« Jusqu'à ce jour, le Seigneur nous a soutenus... » 1 Samuel 7.12
Son rêve s'était réalisé : l'Arche de l'Aliance, le symbole de la présence de Dieu parmi Son peuple et de Son soutien constant, était revenu après un temps d'exil chez les Philistins, et ces derniers enfin vaincus. C'était donc une occasion de se réjouir et de célébrer la puissante main de Dieu. Aussi Samuel décida-t-il d'ériger un monument qu'il appela Ebenezer, ce qui veut dire : « Le Seigneur nous a soutenus ». Remarquez le mot « nous ». Samuel reconnaissait par là que la réalisation de son rêve était le fruit du travail de toute une équipe ! Dans son livre intitulé « Jésus et l'art de diriger » Gene Wilkes explique pourquoi le travail d'équipe a davantage de valeur que tout travail individuel :
1- Le travail d'équipe exige l'engagement de beaucoup de gens, multipliant ainsi les idées, les ressources et apportant davantage d'énergie à l'accomplissement de la tâche.
2- Le travail d'équipe met en valeur tout le potentiel de son leader, tout en estompant ses faiblesses. Les qualités, mais aussi les faiblesses d'un homme sont davantage exposées lorsqu'il agit seul.
3- Le travail d'équipe permet d'envisager les différentes manières d'aborder les tâches à accomplir et d'analyser les diverses possibilités offertes pour atteindre les buts choisis. Peu d'hommes sont capables d'envisager, seuls, toutes les alternatives de solution des problèmes rencontrés.
4- Le travail d'équipe permet de partager l'honneur et la satisfaction de la réussite tout autant que la responsabilité de la défaite, développant l'humilité de chacun et tissant des liens entre tous. Quand un homme est seul responsable de l'échec, il risque de se considérer incapable, et par contre de s'enorgueillir, s'il endosse seul la gloire de la réussite.
5- Dans une équipe, le leader est responsable de ses décisions devant les autres. Celui qui agit seul peut changer d'avis et de direction à son gré et mettre en péril le résultat de sa mission. Mais travailler en équipe n'est pas facile, surtout quand tous ses membres sont très doués ! Le vrai talent du leader est alors de parvenir à les faire tous travailler en harmonie !
Bob Gass
Bible-en-un-an : Psaumes 97-100
11:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans VIVRE L'ÉVANGILE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
L'importance de nos Amis d'eXultet.
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Chers amis d'eXultet, déplacer grâce à eXultet ! L'équipe d'eXultet se mobilise de nouveau tout l'été pour rendre disponible en ligne de nombreux rassemblements et sessions. Grâce à la collaboration de plusieurs communautés,
l'essentiel des enseignements, carrefours et veillées de prière est enregistré et accessible au téléchargement presque en temps réel. (voir les programmes ci-dessous) Faites-le savoir autour de vous ! Gaëtan A consulter dès le 10 juillet : (louange, messes, liturgie, adoration...) sur www.eXultet.net |
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La mise en ligne des sessions d'été nécessite de gros investissements... Merci de nous aider à développer ce beau service en : 1. nous portant dans votre prière 2. parlant d'eXultet autour de vous : à vos amis, à votre curé, à votre évêque, dans votre paroisse ou dans vos communautés et groupes de prières. 3. nous soutenant financièrement en téléchargeant des enseignements ou en faisant des dons en ligne * Saviez vous que : les rendre accessibles à tous et reverse environ 50% des recettes aux différentes communautés dans un esprit de partage et de soutien mutuel. les trésors de l'Eglise dans toute leur diversité au plus grand nombre (événements spirituels, retraites, enseignements, musique...). La tâche est vaste, aussi nous avons besoin de votre soutien pour continuer la mission. ( * sur demande un reçu fiscal vous sera envoyé en fin d'année ) |
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SESSIONS animées par la COMMUNAUTE DU VERBE DE VIE (France 51) (France ? 56) à Aubazine (France - 19) Inscriptions :aubazine@leverbedevie.net |
SESSSIONS animées par la COMUNAUTE DE L'EMMANUEL à Paray-Le-Monial P. Bernard Peyrous, Tim Guénard, Philippe et Florence de Boisredon, Cyril et Anne Sophie Tisserand Benoît Rivière, Dominique Rey, Daniel Ange P. François Laborde Mgr Pascal Ide, P. F-R. Wilhelem, P. L. Lecuru, M. Pradère, Frère Marc Piret, Philippe Oswald ... Benoît Rivière, P. Descouvemont et J-M Petitclerc, Piere-Yves Gomez Mgr Michel Santier et Patrick Le Gal, J-L Moëns, Richard et Daneele Borgman nouvelles du monde entier : Jeunesse Lumière et Fraternité Marie Reine Immaculée, Totus Tuus, Shalom... |
SESSIONS de la COMMUNAUTE DES BEATITUDES Fernand Sanchez, Doudou Callens... et Marie de Béthanie (Nouan-le-Fuzelier) Foyer de Charité), Père Marie-Angel (St Jean), Doudou Callens (Cté des Béatitudes), P. J-M Crespin (Cté Saint Jean) et Marie de Béthanie (Nouan-le-Fuzelier) |
RETROUVEZ aussi toute la MUSIQUE DES SESSIONS (louange, messes, liturgie, adoration...) sur www.eXultet.net |
10:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
L’unique liberté qui sauve l'homme est chrétienne”
Esclavage pour esclavage, si, de toute façon, nous devons servir puisque la condition humaine, que nous l'admettions ou non, consiste en cela, il n'est rien de meilleur que de se savoir, par Amour, esclaves de Dieu. Car, dès lors, nous perdons la condition d'esclaves; nous devenons des amis, des fils. Et c'est là qu'apparaît la différence: nous faisons face aux honnêtes occupations du monde avec la même passion, la même persévérance que les autres, mais avec la paix au fond de l'âme; avec joie et sérénité au sein même des contradictions, car nous ne mettons pas notre confiance dans ce qui passe, mais dans ce qui reste pour toujours. Nous ne sommes pas les enfants d'une servante mais de la femme libre.
D'où nous vient cette liberté; Du Christ Notre Seigneur. C'est la liberté avec laquelle Il nous a rachetés. C'est pourquoi Il enseigne: si donc le Fils vous affranchit vous serez réellement libres. Nous, les chrétiens, nous n'avons à demander à personne le vrai sens de ce don, car l'unique liberté qui sauve l'homme est chrétienne.
Je me plais à parler de l'aventure de la liberté, car c'est ainsi que se déroule votre vie et la mienne. Librement — comme des enfants et, pardonnez-moi si j'insiste, non comme des esclaves — nous suivons le sentier que le Seigneur a trace pour chacun de nous. Nous savourons cette facilité de mouvement comme un don de Dieu.
(…) Nous sommes responsables devant Dieu de toutes les actions que nous accomplissons librement. Ici, point d'anonymat. L'homme se trouve face à son Seigneur, et il est en son pouvoir de se résoudre à vivre comme son ami ou comme son ennemi. Ainsi commence le cheminement de la lutte intérieure, qui est l'affaire de toute la vie, car tant que dure le passage sur la terre, nul n'atteint la plénitude de sa liberté.(…) (Amis de Dieu, nos 35-36)
http://www.opusdei.fr/art.php?p=18122
10:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Surmonter ses états d’âme.
Les trois lectures de ce dimanche nous parlent de trois hommes en prise au doute, à la peur, à la tristesse qui vont être amenés par le Seigneur à surmonter ces états d’âme à travers une purification de leur foi.
La première lecture nous situe à un moment clef de la geste d’Elie. Le coup d’éclat du Mont Carmel a plutôt un goût amer. Après que le roi Achab a relaté à Jézabel comment Elie a passé au fil de l’épée tous les prophètes de Baal, celle-ci se promet de les venger. Elie a peur et entame un exode qui à travers le désert le va le conduire jusqu’à la montagne de Dieu, l’Horeb. Elie en vient même à douter de l’efficacité de sa mission de prophète : « C’en est assez maintenant, Seigneur ; prends ma vie car je ne suis pas meilleur que mes pères… » (1 R 19, 4). Arrivé finalement à l’Horeb, il se réfugie dans la caverne de ses peurs face à l’ouragan, au tremblement de terre et au feu qui successivement se manifestent devant lui.
Au départ, Elie était parti « pour sauver sa vie ». Sa vie sera sauvé mais par Dieu qui se révèlera à lui dans « le murmure d’une brise légère », littéralement « la voix d’un fin silence ». Il est dit que « dès qu’il l’entendit, Elie se voila le visage avec son manteau » comme autrefois Moïse au même mont Horeb.
Contrairement à ce qui se passa au mont Carmel, Dieu n’est pas dans le feu. Ce n’est pas une manifestation toute-puissante du Seigneur, que l’on pourrait presque croire obtenue par le prophète lui-même, qui est à la base de l’adhésion de foi. Non, il s’agit d’une manifestation simple et discrète d’un Dieu qui vient rejoindre un homme démuni, pauvre et fragile bien loin de celui qui paraissait aussi sûr de lui sur le Mont Carmel. Elie découvre que la puissance de Dieu n’est pas celle qu’il croyait. Parce qu’il a reconnu sa fragilité, parce qu’il a fait l’expérience de son besoin d’être sauvé, il est maintenant fort dans la foi et il peut reprendre sa mission au service du Seigneur.
La deuxième lecture, quant à elle, propose à notre méditation ce passage de la lettre aux Romains où saint Paul s’interroge douloureusement sur la destinée de ses frères juifs qui contrairement à lui ne se sont pas convertis.
Sur la route de Damas, lui, il a compris que croire au Christ n’était pas un reniement de sa foi juive, bien au contraire, puisque Jésus accomplissait en sa personne toutes les promesses contenues dans les Ecritures. Mais il est bien obligé de constater que la majorité de ses frères juifs ne l’ont pas suivi sur ce chemin et que beaucoup même sont devenus ses pires persécuteurs.
Comment Dieu pourrait-il laisser ses enfants dans un tel égarement ? Aurait-il oublié son Alliance avec eux ? Aurait-il oublié cette merveilleuse promesse qu’il adressait à son peuple par la bouche du prophète Isaïe : « Une femme oublierait-t-elle de montrer sa tendresse à l’enfant de sa chair ? Même si celles-là oubliaient, moi, je ne t’oublierai pas » (Is 49, 15) ?
Saint Paul s’interroge, doute peut-être. Lui aussi d’une certaine manière éprouve la fragilité de sa foi. Lui non plus, il ne trouvera pas son assurance dans ses propres sécurités, mais dans la fidélité même de Dieu à son Alliance. Ses doutes ne se verront levés que par un acte de foi reposant uniquement sur la promesse de salut total faite par Dieu à tout Israël. C’est ce qu’il exprime un peu plus loin dans sa lettre : « Car je ne veux pas, frères, vous laisser ignorer ce mystère, de peur que vous ne vous complaisiez en votre sagesse : une partie d’Israël s’est endurcie jusqu’à ce que soit entrée la totalité des païens, et ainsi tout Israël sera sauvé, comme il est écrit : ‘De Sion viendra le libérateur, il ôtera les impiétés du milieu de Jacob. Et voici quelle sera mon alliance avec eux lorsque j’enlèverai leurs péchés’ » (Rm 11, 25-27).
Enfin, l’évangile nous présente les apôtres et tout particulièrement saint Pierre paralysés par leurs peurs devant la tempête qui les a surpris au cœur de la nuit et devant ce qu’il croit être un fantôme qui s’avance vers eux. Mais résonne ces paroles de Jésus : « Confiance, c’est moi, n’ayez pas peur ! ». Invitation à la foi qui se fonde sur la sécurité des propres paroles du Seigneur : « C’est moi », par lesquelles Jésus ne déclare pas seulement son identité pour se faire reconnaître mais renvoie au mystère divin de sa personne en faisant directement référence aux paroles à travers lesquelles Dieu s’était révélé à Moïse dans le buisson ardent (Cf. Ex 3, 14).
Mais pour que cette foi le conduise à une rencontre authentique avec le Seigneur, Pierre devra faire l’expérience que Jésus le sauve : « Seigneur sauve-moi ». Alors seulement sa foi se voit purifiée de toute prétention à rejoindre Dieu par ses propres moyens.
Ces trois personnages d’Elie, de Paul et de Pierre, nous enseignent à travers les trois lectures de ce dimanche que pour être forte et nous libérer de tous les doutes qui parfois peuvent nous assaillir, notre foi doit reposer sur Dieu seul en naissant de ce cri du cœur : « Seigneur sauve-moi ». Notre foi ne peut nous conduire à une rencontre en vérité avec le Seigneur que lorsque nous avons fait l’expérience de notre propre fragilité à vouloir faire sa volonté, que lorsque nous nous sommes purifiés de toutes prétentions à pouvoir nous avancer vers lui en comptant sur nous-mêmes.
Les tempêtes susceptibles de mettre en péril notre foi et donc notre relation au Seigneur ne manquent pas dans une vie. La victoire que nous accorde le Seigneur n’est pas dans le fait de marcher sur les eaux des tentations qui nous assaillent mais dans le fait de regarder vers lui, d’aller vers lui. Pierre demande à Jésus non pas de marcher sur la mer mais de venir à lui. Ce qu’il désire plus que tout c’est Jésus. Et précisément, il commence à couler lorsqu’il se met à prêter plus d’attention au vent qu’à la personne du Seigneur.
Notre vie est un véritable chemin de foi qui s’approfondit au fur et à mesure que nous dépouillons de nous-mêmes, un exode où comme pour Elie, le Seigneur nous fait quitter nos fausses sécurités pour nous attacher à lui seul. Etre fragile n’est pas un obstacle sur cet itinéraire de conversion mais refuser de se reconnaître tel et de demander l’aide de Dieu pourrait bien en être un.
« Seigneur, chaque fois que je me trouverai dans la tempête, dans les moments de doute, de souffrance, de solitude, de lassitude dans ma foi, donne-moi de réentendre ta voix qui me dit : ‘Confiance, c’est moi, n’aie pas peur. Moi aussi, j’ai éprouvé la solitude et l’angoisse dans ma passion. Mais maintenant, vivant et ressuscité, je demeure à tes côtés. Unis ta souffrance à la mienne, tes peurs aux miennes. Tu expérimenteras alors la joie de la résurrection et de la vie nouvelle’ »
Frère Elie.
01:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
09/08/2008
“Me voici pour faire ce que tu voudras”
J'élève de nouveau mon cœur en action de grâces vers mon Dieu, mon Seigneur, car rien ne L'empêchait de nous créer impeccables, doués d'un élan irrésistible vers le bien, mais Il a jugé que ses serviteurs seraient meilleurs s'ils Le servaient librement. Quelle grandeur il y a dans l'amour et la miséricorde de notre Père! Face à la réalité de ses folies divines pour ses fils, j'aimerais avoir mille bouches, mille cœurs, et plus encore, afin de vivre dans une continuelle louange de Dieu le Père, de Dieu le Fils, de Dieu le Saint-Esprit. Songez que le Tout-Puissant, Celui qui, par sa Providence, gouverne l'Univers, ne veut pas d'esclaves; Il préfère avoir des enfants libres.(…)
Répondre non à Dieu, repousser ce principe de félicite nouvelle et éternelle, voilà qui relève du pouvoir de la créature. Mais si elle agit ainsi, elle cesse d'être fille pour se transformer en esclave. (…)
Permettez-moi d'insister sur ce point; il est évident, et nous pouvons le constater fréquemment autour de nous et en nous-mêmes, qu'aucun homme n'échappe à une certaine servitude. Les uns se prosternent devant l'argent; d'autres adorent le pouvoir; d'autres la relative tranquillité du scepticisme; d'autres découvrent leur veau d'or dans la sensualité. Et il en est de même des choses nobles. Nous pouvons nous adonner à une tâche, à une entreprise de dimensions plus ou moins grandes, à l'accomplissement d'un travail scientifique, artistique, littéraire, spirituel. S'il y met tout son effort, s'il y met une véritable passion, celui qui s'y attache vit en esclavage, et il se consacre avec joie au service de la finalité de son labeur. (Amis de Dieu, nos 33-34)
http://www.opusdei.fr/art.php?p=18121
10:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
08/08/2008
“J’ai crié mon amour de la liberté personnelle”
Tout au long de mes années de sacerdoce, je n'ai cesse de prêcher — que dis-je, de crier — mon amour de la liberté personnelle. Et je remarque chez certains un air de méfiance, comme s'ils craignaient que la défense de la liberté ne recelât un danger pour la foi. Que ces pusillanimes se rassurent. Seule une interprétation erronée de la liberté contredit la foi: une liberté dépourvue de tout but, de toute forme objective, de toute loi, de toute responsabilité. En un mot, le libertinage. Malheureusement, c'est cela que quelques-uns défendent; c'est cette revendication-là qui constitue un attentat contre la foi.
C'est pourquoi il n'est pas exact de parler de liberté de conscience, car cela revient à considérer comme moralement bon le fait que l'homme repousse Dieu. Nous avons déjà rappelés que nous pouvons nous opposer aux desseins rédempteurs du Seigneur: nous pouvons le faire, mais nous ne le devons pas. Et si quelqu'un adoptait délibérément cette attitude, il pécherait parce qu'il transgresserait le premier et le plus fondamental des commandements: tu aimeras Yahvé de tout ton cœur.
Quant à moi, je défends de toutes mes forces la liberté des consciences, selon laquelle il n'est permis à personne d'empêcher que la créature rende à Dieu le culte qui Lui est dû. Il faut respecter la soif légitime de vérité: l'homme a l'obligation grave de chercher le Seigneur, de Le connaître et de L'adorer, mais personne sur la terre ne doit se permettre d'imposer au prochain la pratique d'une foi qui lui fait défaut; de même que personne ne peut s arroger le droit de faire du tort à celui qui l'a reçue de Dieu.
Notre Sainte Mère l'Eglise s'est toujours prononcée pour la liberté et elle a rejeté tous les fatalismes, les anciens et les moins anciens. Elle a souligne que chaque âme est maîtresse de son destin, pour le bien ou pour le mal: et ceux qui ne se sont pas écartés du bien iront à la vie éternelle; et ceux qui ont commis le mal au feu éternel. (…) (Amis de Dieu, nos 32-33)
http://www.opusdei.fr/art.php?p=18120
10:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |