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09/07/2008

“Ne néglige pas la pratique de la correction fraternelle”

Ne néglige pas la pratique de la correction fraternelle, qui est une manifestation évidente de la vertu surnaturelle de la charité. Il en coûte! Il est tellement plus facile de ne rien faire. C'est plus facile! Mais ce n'est guère surnaturel. -Et de ces omissions, tu devras rendre compte à Dieu. (Forge, 146)

(…) C'est pourquoi, lorsque nous remarquons dans notre vie personnelle ou dans celle des autres quelque chose qui ne va pas, quelque chose qui requiert le secours spirituel et humain que nous, les enfants de Dieu, nous pouvons et devons apporter, une manifestation claire de prudence consistera à appliquer le remède opportun, pleinement, avec charité et avec fermeté, avec sincérité. Il n'y a pas de place pour les inhibitions. Il est faux de penser que les problèmes se résolvent à force d'omissions ou de retards.

La prudence veut que, chaque fois que la situation l'exigera, on ait recours au médicament, entièrement et sans palliatif, après avoir mis la plaie à nu. Dès que vous remarquez les moindres symptômes du mal, soyez simples, francs, aussi bien si vous devez soigner que si vous devez vous-mêmes être secourus. Dans ces cas-là, celui qui est en mesure de guérir au nom de Dieu doit pouvoir presser la plaie, de loin, puis de plus en plus près, jusqu'à ce que tout le pus en sorte, afin que le foyer d'infection finisse par être parfaitement propre. Nous devons agir de la sorte, en premier lieu envers nous-mêmes, et aussi envers ceux que nous avons l'obligation d'aider, pour des raisons de justice ou de charité: je prie particulièrement pour les pères et les mères de famille et pour ceux qui se vouent à des tâches de formation et d'enseignement. (Amis de Dieu, 157) 
       
http://www.opusdei.fr/art.php?p=17296

08:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/07/2008

Bienheureux les fêlés, ils laisseront passer la lumière !

 

J’aime beaucoup cette “béatitude” qui rejoint en tout point celles du Christ.

Faudrait-il que nous soyons “fêlés” pour laisser passer Jésus ? Lui qui est la Lumière, passerait-il par nos fêlures au travers de nous ? Cela peut sembler choquant au premier abord, et pourtant n’est-ce pas tout le message de l’évangile…

Ecoutez cette histoire vraie.
En Chine on fabrique des tasses en porcelaine d’une grande finesse.
Quand une tasse se casse, on ne jette pas les débris, non, on recolle délicatement chaque morceau avec... de l’or fin. Ce qui fait que, plus une tasse ce casse, plus on la répare, et plus on la répare plus elle prend de la valeur !
Ainsi on trouve encore aujourd’hui de très vieilles tasses recollées de partout avec l’or fin et celles-ci ont une très très grande valeur, elles sont vendues comme pièce unique à de riches collectionneurs…

Ne somme- nous pas comme ces tasses ?
Notre Dieu de tendresse répare nos coeurs et recolle les morceaux brisés de nos vies avec l’or pur de sa miséricorde et de son amour.
Comme la brebis perdue, plus nous sommes abîmés et plus notre
Seigneur nous recherche pour nous consoler et nous guérir.

La Bible fourmille d’exemples !
Parmi les plus grands apôtres, ne trouve-t-on pas Marie-Madeleine, la femme aux sept démons ou Paul le persécuteur des chrétiens ? Dieu est venu pour les pécheurs... J’aime beaucoup ce film, “Barrabas”, où l’on voit le bandit sauvé par Jésus se convertir pour évangéliser son milieu et finir martyr par amour pour le Christ.

Alors, offrons nos fêlures à Jésus !
Bonheur si nous exposons à Dieu notre part d’ombre, nos ténèbres, nos blessures et nos penchants mauvais, alors Dieu déposera l’or de sa miséricorde en chacun de nous, alors comme les vitraux de nos églises, nous laisserons passer la lumière !

Comme nous le dit Jésus :
« Vous êtes la lumière du monde ! » (Mat 5, 15)

Qu’Il vous bénisse !

Thierry F.



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Que Dieu vous bénisse !


Thierry Fourchaud
et toute l'équipe de l'association Marie Reine de la Paix.

Association Marie Reine de la Paix
BP 24 - 53170 SAINT DENIS DU MAINE
France


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Car Jésus dit : Allez dans le monde entier proclamer la Bonne Nouvelle à toute la création !" (Marc 16,15)

07:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

“Tu as l'obligation de donner le bon exemple”

Tu as besoin de vie intérieure et de formation doctrinale. Sois exigeant avec toi-même! Toi, qui es un homme chrétien, une femme chrétienne, tu dois être le sel de la terre et la lumière du monde, parce que tu as l'obligation de donner le bon exemple d'une sainte imprudence. -La charité du Christ doit te pousser avec urgence. Et si tu te sens, si tu te sais un autre Christ depuis le moment où tu Lui as dit que tu Le suivrais, tu ne vas pas te séparer de tes semblables — tes parents, tes amis, tes collègues —, tout comme l'on ne peut séparer le sel de l'aliment qu'il assaisonne. Ta vie intérieure et ta formation comportent la piété et le jugement que doit posséder un enfant de Dieu, pour que sa présence active puisse relever toute chose. Prie le Seigneur pour que tu sois toujours une épice dans la vie des autres. (Forge, 450)

Comprenons que le Seigneur n'aspire qu'à nous entraîner dans un sillage merveilleux, divin et humain tout à la fois, fait d'abnégation joyeuse, de bonheur mêlé de douleur et d'oubli de soi. Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il se renie lui-même. Ce conseil, nous l'avons tous entendu. Il nous faut nous déterminer à le suivre vraiment, afin que le Seigneur puisse se servir de nous et qu'à tous les carrefours du monde où nous nous trouvions, nous-mêmes bien appuyés sur Dieu, nous soyons sel, levain et lumière. Toi en Dieu, pour illuminer, pour donner de la saveur, pour faire lever la pâte et pour servir de ferment.

Mais n'oublions pas pour autant que ce n'est pas nous qui créons cette lumière: nous ne faisons que la refléter. Ce n'est pas nous qui sauvons les âmes en les poussant à bien agir : nous ne sommes que des instruments, plus ou moins dignes, des desseins salutaires de Dieu. S'il nous arrivait un jour de penser que le bien que nous faisons est notre œuvre, l'orgueil reviendrait en force, pire encore, le sel perdrait sa saveur, le levain pourrirait et la lumière deviendrait ténèbres. (Amis de Dieu, 250) 
       
http://www.opusdei.fr/art.php?p=17294

07:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/07/2008

Ingrid Betancourt assure que la spiritualité l'a sauvée.

L'ex-otage franco-colombienne Ingrid Betancourt a assuré que la "spiritualité" l'avait aidée à ne pas "glisser dans l'abîme" face au comportement de ses gêoliers qui lui ont fait porter des chaînes 24 heures sur 24 pendant trois ans, dans une interview diffusée vendredi.

Interrogée par la radio Europe 1 peu avant son départ de Colombie pour la France où elle est attendue en milieu d'après-midi, Mme Betancourt a répondu "oui, oui" lorsqu'on lui a demandé si elle avait été victime de "tortures, vexations et humiliations" pendant les six années et quatre mois de sa détention aux mains des Farc. "Elles ont existé. La seule chose à dire à ce sujet, c'est le devoir que nous avons chacun de nous surveiller. J'ai senti qu'il y a des tentations à se laisser aller à des comportements démoniaques (...) Je pense qu'il faut garder une grande spiritualité pour ne pas glisser dans cet abîme".

"J'ai eu les chaînes tout le temps, 24 heures sur 24, pendant trois ans", a-t-elle dit. "Il y avait des moments de grandes crises, de grande dureté, de sévices. Il y avait des moments où ils essayaient de montrer un autre visage, parce que c'était tellement monstrueux que je pense qu'ils en étaient eux-mêmes dégoûtés". "Lorsque j'ai pris cet hélicoptère et que je me suis élevée au dessus de cette jungle, je me suis dit à moi-même que ces détails sordides ne devaient pas être portés à la connaissance du public", a encore raconté l'ex-otage.

Ingrid Betancourt, que l'on a vue à plusieurs reprises en train de prier depuis sa libération mercredi par l'armée colombienne, a annoncé jeudi soir que le pape Benoît XVI la recevrait la semaine prochaine au Vatican. Accompagnée de ses deux enfants Mélanie et Lorenzo, qu'elle a retrouvés à Bogota, elle est attendue vendredi après-midi à Paris où elle est doit être accueillie par le président Nicolas Sarkozy et son épouse Carla Bruni. (afp)

22:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Folie de croire?

 

Face aux attaques de tous ordres que subissent les travailleurs depuis un an, c'est-à-dire depuis l'élection présidentielle, l'ACO ne pouvait rester muette. Elle a donc profité de son week-end de responsables diocésains des 21 et 22 juin pour produire une parole intitulée "Folie de croire ?",

 

 

 

Folie de croire?
On veut nous faire croire que travailler plus donnera à tous des conditions. de vie décentes. Pourtant nous sommes de plus en plus nombreux à devoir nous contenter d'emplois précaires, à temps partiel sous payés.
On veut nous faire croire que le démantèlement des services publics n'aura aucune conséquence sur nos vies. Pourtant nous voyons que les conditions d'accueil dans tous les services de proximité (écoles, poste, hôpitaux, tribunaux...) sont de moins en moins bonnes.
On veut nous faire croire que la France n'a plus les moyens de financer les systèmes de solidarité, sécurité sociale, retraites, chômage. Pourtant nous constatons que dans le même temps la contribution des plus favorisés diminue, tandis que pour nous les remboursements des frais médicaux, nos allocations et nos retraites sont remis en cause.
On veut nous faire croire que les délocalisations, restructurations, licenciements sont inévitables pour la survie des entreprises. Pourtant nous constatons que les grands groupes industriels n'ont jamais fait autant de bénéfices.
On veut nous faire croire que la libre concurrence conduira à un équilibre social. Pourtant nous voyons que la fracture s'agrandit de plus en plus entre riches et pauvres partout dans le monde.
On veut nous faire croire que la France est la patrie des droits de l'Homme. Pourtant les étrangers sont pourchassés, emprisonnés et renvoyés comme des malfaiteurs.
On veut nous faire croire que la pieuse charité peut pallier l'absence de justice. Pourtant nous voulons que chaque Homme ait la possibilité d'assurer par lui-même son existence.
On veut nous faire croire qu'il n'y a aucune alternative possible au capitalisme libéral mondial. Pourtant nous savons qu'il n'en est rien. Ce mensonge est entretenu, parce que cela sert l'intérêt d'une minorité qui s'enrichit aux dépends de millions d'hommes et de femmes mal payés, exploités, méprisés...
On veut nous faire croire que la bourse et le marché échappent au contrôle humain. Pourtant la spéculation boursière est une activité humaine, réglementée par des personnes auxquelles pouvoir a été donné de prendre des décisions concernant la vie des enfants, des femmes et des hommes du monde entier. 

Nous, membres de l'ACO,

Engagés avec tous ceux qui sont dans !'action collective,

nous refusons de croire à ce fatalisme dans lequel on veut nous enfermer.

Nous faisons le choix de croire qu'un autre monde est possible. Nous savons qu'ensemble, nous pouvons inventer notre avenir et l'avenir du monde.

 

Nous faisons le choix de croire que la solidarité peut nous sortir de cette situation accablante. Nous en sommes déjà témoins et acteurs dans nos organisations et associations: nous luttons avec les sans papiers, nous agissons pour l'école, nous refusons la précarité, nous défendons le droit du travail..
Face à ce système qui détruit l'Homme dans son humanité, nous faisons le choix de croire que la fraternité est source d'espérance et d'avenir pour notre monde. Cette espérance prend source dans le message de Jésus Christ, qui nous révèle que nous sommes tous enfants d'un même Père. Il a fait passer la Justice avant l'ordre établi, l'Amour avant la loi. Il nous offre la joie de croire que son chemin est chemin de vie.

Tous frères! Une utopie? Une folie?

Eh bien, nous voulons être des utopistes et des fous!

Et si, ensemble, nous faisions le choix de croire que

c'est vraiment ce dont notre monde a besoin

L'Action Catholique Ouvrière,

réunie en assemblée nationale, à Paris le 22 juin 2008 .

12:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans COMBAT SPIRITUEL. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Sept tentations chez les chrétiens.

  1. Tentation de l'oubli des dimensions sociales de la foi. 
    C'est la tentation de séparer d'un côté la vie spirituelle, de l'autre la vie économique et professionnelle. La dimension sociale n'est pas une matière à option de la foi. "Le versant éthique et social du message évangélique est une dimension nécessaire du témoignage chrétien". ou encore: "on doit repousser toute tentation d'une spiritualité intimiste et individualiste". (Jean-Paul II)

  2. Tentation de l'oubli de la tension entre le particulier et l'universel. 
    Chacun et tous, nous devons reconnaître que nous sommes "situés quelque part" par rapport à ces questions. de l'argent, du pouvoir, du politique, de la richesse, du patrimoine. On a tous une histoire, une origine, une formation, âge... Les catholiques, en se disant tous frères, vont trop vite à l'universel abstrait, en sautant les différences, avec le risque du repli sur le même, en gommant la rencontre de l'autre différent. Appel à être ouvert à l'autre différent.

  3. Tentation de la démission, ou de la légèreté intellectuelle. Ni le Nouveau Testament ni l'Église n'ont de recettes toute faites pour le vivre en société. Ils nous renvoient toujours à notre responsabilité. L'exercice de la responsabilité et de la liberté commence par un travail de compréhension. Certes, c'est compliqué, et personne ne comprend tout. Il est nécessaire d'avoir une information plurielle, (sources diverses). La pensée est le commencement de l'action. Travailler à bien penser est le commencement de l'humanisation.

  4. Tentation des attitudes de fuite. par exemple:
    tentation de pureté, et son corollaire, refus de se salir les mains.
    (que signifie "faire du social, c'est bien, de l'économique, passe encore, mais de la politique non!"?
    tentation de l'acceptation du fatalisme. 
    Ce sont autant d'alibis à l'inaction et à l'indignation stérile.
     
    Croyons-nous vraiment en un Dieu incarné, Croyons-nous que les enjeux véritablement humains de notre existence collective sont des enjeux que l'on prend au sérieux?

  5. Tentation de l'oubli des médiations. et donc 
    invitation à reconnaître l'importance de la raison (il n'y a pas que l'émotion, le vécu ou l'expérience comme critère)
    invitation à reconnaître le rôle des structures et des institutions que se donnent les sociétés. Les chrétiens sont très sensibles à ce qui est direct, proximité, rencontre de l'autre, à l'interpersonnel et beaucoup moins sensibles aux relations longues, par l'intermédiaire d'une organisation (syndicale, politique, ONG, etc.) qui reposent sur des intermédiaires. La charité chrétienne se vit aussi dans et par ces relations longues. Le risque est de répondre aux urgences, et d'oublier de repérer les causes et d'agir sur elles. Jena-Paul II parlera de structure de péché.

  6. Tentation de la marginalisation de la politique
    Parmi les différents champs de la vie en société, il  a  le politique, l'économique, le social, le culturel. Parmi eux, le politique est un champ essentiel du vivre ensemble. Hier, le champ politique était englobant de toute l'activité humaine. Aujourd'hui, c'est l'économique. Or, il est nécessaire que se créée un contre pouvoir à l'économique: ce ne peut être que le politique. Quelle est notre représentation du politique? Quelle valeur lui accorde-t-on? Relire Réhabiliter le politique" commission sociale de l'épiscopat.

  7. Tentation de l'impatience.
    Notre rapport au temps s'est fort modifié ces dernières années. Le court terme l'emporte sur le long terme, le souci de l'efficacité immédiate, le désir de voir les résultats de ses actes, en économie comme ailleurs. Or rien de durable ne se crée sans patience. Rien ne changera sans modification des modes de vie, et des valeurs. Or, les modes de vie et les valeurs ne changent pas au 1/4 de tour. Nécessaire changement de nos comportement et de nos mentalités (ou manières de voir). Cela peut passer par la réflexion, la prière, la rencontre de l'autre.

Comment je vis la Bonne Nouvelle dans mon rapport à l'argent, au travail, à  l'économique. Est-ce que le Dieu en qui je crois est le Père de Jésus-Christ, qui non seulement a donné la priorité au pauvre, mais s'est identifié au pauvre.

10:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/07/2008

Politique et révolution culturelle.

Entretien avec Marguerite Peeters

ROME, Jeudi 3 juillet 2008 (ZENIT.org).- Le temps pourrait être venu de dépasser les « valeurs » pour témoigner de la charité et de l'espérance théologales en politique déclare la directrice d'un think tank sur la mondialisation.

Marguerite Peeters est directrice de l' « Institute for Intercultural Dialogue Dynamics » à Bruxelles et auteur de « La mondialisation de la révolution culturelle occidentale: concepts-clefs, mécanismes opérationnels ».

M. Peeters est intervenue lors du récent séminaire du Conseil pontifical justice et paix sur « la politique, une forme exigeante de charité », où elle a parlé des « conséquences politiques de la révolution culturelle occidentale ».

Dans cet entretien à ZENIT, M. Peeters parle de la postmodernité occidentale et de la responsabilité des chrétiens d'inspirer dans la nouvelle culture une recherche de la vérité, du bien et de l'amour.

Zenit - Lors du séminaire sur la politique et la charité, vous avez parlé des conséquences politiques de la révolution culturelle occidentale. Qu'entendez-vous par là ?

Marguerite Peeters - Il existe un lien direct entre le processus culturel qui a mené l'Occident, au cours des siècles derniers, à renier sa foi et déconstruire les fondements de sa propre civilisation et le déficit démocratique actuel, la fragmentation du contrat social, le manque de confiance dans les institutions, le divorce entre gouvernements et citoyens, le malaise général et le sentiment d'être à la dérive que nous éprouvons, comme si le « demos », le peuple, ne gouvernait plus - autrement dit, comme si nous ne vivions plus en démocratie

La note doctrinale de la Congrégation pour la doctrine de la foi concernant « certaines questions sur l'engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique » nous rappelle que la démocratie a besoin de « fondements vrais et solides, c'est-à-dire de principes éthiques qui, en raison de leur nature ou de leur rôle de fondement dans la société, ne sont pas négociables », et « la structure démocratique sur laquelle entend se construire un État moderne aurait une certaine fragilité si elle ne prenait pas comme fondement le caractère central de la personne ».

Lorsque la démocratie n'est pas basée sur ces fondations solides, elle se fragilise voire échoue. Même si, de manière formelle, la façade des institutions démocratiques est encore debout, la démocratie repose maintenant sur du sable mouvant, et on ne sait plus très bien qui nous gouverne vraiment, voire si les sociétés sont encore gouvernées et gouvernables.

Zenit - Comment sommes-nous arrivés à ce stade ?

Marguerite Peeters - La révolution culturelle lancée par les lumières s'est accélérée de manière dramatique au cours du siècle dernier. Quand Nietzsche a proclamé la mort de Dieu en 1882, il savait que le nihilisme s'en suivrait : il a promu la « volonté de puissance » comme remède au désespoir. Mais l'utopie du surhomme a été révélée. L'homme qui a tué Dieu s'est empressé de tuer le père, la mère et l'époux.

La révolution féministe a cherché à libérer la femme de l'esclavage de la reproduction » (Margaret Sanger). La révolution sexuelle a remplacé l'époux par des partenaires changeants.
Freud a transformé le meurtre du père, qu'il a trouvé dans le mythe d'Oedipe, en thème majeur de la culture occidentale, déjà en instance d'apostasie. A partir de là, la culture a associé paternité et répression. L'apostasie et la déconstruction anthropologique commencée par le rejet du père ont eu des conséquences politiques dramatiques.

Marcuse, l'un des principaux agents intellectuels de mai 68, qui comme Freud estimait que la civilisation était répressive, préconisa l'avènement d'une civilisation non répressive dans laquelle nos pulsions instinctives deviendraient des valeurs politiques. Lorsque ceci se produisit effectivement, lorsque la culture occidentale donna son aval à l'exercice libre et sans entrave de la libido, alors les institutions, la loi, l'ordre et la démocratie ont perdu à la fois leur autorité et leur légitimité.

Ce qui reste aujourd'hui, c'est la fraternité - une fraternité horizontale. Mais des frères sans père commun sont incapables de se gouverner. Lorsque les sociétés deviennent dysfonctionnelles, elles deviennent souvent anarchiques et préparent le terrain pour la dictature. Il est en effet facile de se saisir du pouvoir dans une situation de désordre social et politique général.

Zenit -Pouvons-nous décrire la situation actuelle comme post-démocratique?

Marguerite Peeters - La révolution culturelle occidentale aboutit à un terrain vague appelé postmodernité.

La postmodernité, comme le mot le suggère, est ce qui vient après la modernité : après l'Etat-nation, la démocratie libérale, la représentation démocratique, le consentement des gouvernés, l'autorité, la hiérarchie, l'identité politique claire (droite/gauche, capitaliste/marxiste...), le contrat de société et le contrat de gouvernement, les droits de l'homme, la dignité humaine, les « valeurs universelles », le pouvoir institutionnel, la primauté de la raison, la foi dans la science et ainsi de suite.

Tous ces concepts, nous le constatons aisément, sont en crise. La révolution culturelle n'a pas formellement aboli les institutions et les valeurs modernes, mais elle les a fondamentalement déstabilisées et a subrepticement réinterprété leur contenu, qui est devenu radicalement ambivalent et ne va donc plus de soi.

Dans un système postmoderne, l'ennemi est à l'intérieur. L'ambivalence n'est pas durable ; la situation dans laquelle nous sommes n'est pas saine. J'ajoute qu'étant donné que la postmodernité surfe sur la vague puissante de la mondialisation, les fruits amers de la révolution culturelle occidentale et sa crise connexe de la démocratie ont déjà atteint les plages du monde non-occidental et menacent de mondialiser à la fois déconstruction sociale et perte de la foi théologale.

Zenit - La postmodernité a-t-elle une plateforme politique, à part la déconstruction ?

Marguerite Peeters - La « liberté de choisir » de l'individu - de choisir même contre le dessein du créateur - est devenue la pierre angulaire d'une nouvelle éthique mondiale. La déconstruction devient paradoxalement systémique et mondialement normative. Il va sans dire qu'une telle perspective est asociale et incohérente, et contribue à déconstruire davantage le contrat de société qui relie les gens ensemble.

Le nouveau système politique serait un processus « flexible » dépendant des choix changeants des individus. Il « célèbre » la « diversité » de nos choix, quels qu'ils soient. Le « droit de choisir » va jusqu'à remettre en question la raison d'être de l'existence du gouvernement. Mais la réalité nous enseigne que les sociétés et les peuples ont besoin d'être gouvernés.

Zenit - La solution est-elle alors de revenir à la modernité et à ses valeurs?

Marguerite Peeters - Les démocraties modernes occidentales reposaient sur un système de « valeurs » que l'ont a proclamées « universelles » en 1948. Le fait historique est que les valeurs modernes ne se sont pas montrées capables de contenir le processus révolutionnaire qui a fini par mener à leur destruction.

La raison est, d'après mon analyse, que ce qui semblait pouvoir s'identifier sans problème à la doctrine sociale de l'Eglise était en fait infesté de l'intérieur par le déisme, le naturalisme, le rationalisme et l'individualisme des lumières. Pour autant qu'elles sont une construction abstraite et artificielle, accentuant le divorce entre foi et raison, entre foi et vie, la faillite des « valeurs » est une opportunité providentielle pour la nouvelle évangélisation. Elle est un signe des temps.

Zenit - Des éléments d'explications...

Marguerite Peeters - Les gens sont fatigués d'abstraction et de grandes théories. Le temps est venu de dégager la raison chrétienne du rationalisme maçonnique, notre approche théologale de la nature du naturalisme moderne, notre foi trinitaire du déisme du passé.

La grâce de notre temps est peut-être que nous sommes appelés à dépasser les « valeurs » et de nous engager dans une charité concrète et opérationnelle, une foi, une espérance et un amour pratiques, dans la vie théologale, dans le dessein trinitaire de Dieu.

Le défi culturel et politique auquel nous sommes confrontés concerne la « mort de Dieu » et la « mort de l'homme », l'apostasie et la déconstruction de notre structure anthropologique trinitaire. Les « valeurs » modernes ne nous ramèneront pas à Dieu et à l'homme. C'est le Christ lui-même qui le fera : « Duc in Altum » - nous sommes appelés à aller en profondeur. C'est au Père que nous devons revenir.

Zenit - Qui détient le pouvoir politique sous un régime postmoderne?

Marguerite Peeters - A la fin de la guerre froide, les gouvernements occidentaux manquaient de leadership moral et n'ont pas fourni au monde la vision dont il avait besoin pour l'ère nouvelle qui s'ouvrait. Il y avait un vide. Une révolution politique s'est alors silencieusement produite.

Ceux qui avaient une vision - à savoir, la génération de mai 68 alors au gouvernail de la gouvernance mondiale, motivée par des intérêts particuliers, a rempli le vide. Les aspirations universelles de l'humanité ont été prises en otage, et les résidus de la révolution culturelle occidentale sont devenus des normes mondiales

Le pouvoir a été transféré aux « acteurs non étatiques » et le « partenariat » avec les organisations non gouvernementales, les experts, le « secteur privé », les minorités et les lobbies sont devenus un principe politique. La révolution nous a conduit sur un chemin non balisé qui a donné aux minorités qui « participent » une légitimité politique, par des voies détournées.

Le vague qui prévaut quant à ceux qui nous gouvernent est d'autant plus dangereux que la déconstruction de la conscience a fait de la majorité des citoyens des zombies faciles à séduire et à manipuler.

Zenit - Quels ont été les accomplissements de la révolution?

Marguerite Peeters - Une série de changements dramatiques dans la manière dont nous faisons la politique et prenons des décisions. Je n'en cite que quelques exemples : nous sommes passés du gouvernement à la gouvernance ; de la hiérarchie aux partenariats ; de la représentation à la participation ; du vote à la majorité à la construction de consensus ; du pouvoir institutionnel au pouvoir des individus ; de l'identité à la diversité ; du formel à l'informel ; du contenu au processus ; de l'intergouvernemental au pluriactionnaire ; de la souveraineté nationale à la gouvernance mondiale, et ainsi de suite. Les nouveaux concepts sont très séduisants et ressemblent à la doctrine sociale de l'Eglise, mais ils ont été pris en otage.

Chacun de ces changements de paradigme a de vastes ramifications, qui demandent à être analysés avec soin. Les nouveaux paradigmes exercent une influence politique critique et ont été intégrés dans la culture à tous les niveaux. Même dans le village africain le plus reculé, on entend parler de la « bonne gouvernance ».

Vit-on aujourd'hui sous un régime de coexistence de deux systèmes politiques parallèles - l'un légitime et formel mais moribond, et l'autre informel mais gouvernant effectivement le monde sans qu'on s'en rende compte ?

Zenit - Tout est-il blanc et noir dans les changements qui vous avez mentionné ?

Marguerite Peeters - A cette date, la relation entre l'ancien et le nouveau, le moderne et le postmoderne, n'a pas été clarifiée. Mais il est clair que l'avènement de la gouvernance, telle qu'elle est le plus souvent interprétée aujourd'hui, a contribué à affaiblir davantage l'autorité du gouvernement ; que les partenariats ont contribué à déconstruire les hiérarchies légitimes ; que la diversité comme processus tend à déstabiliser le contenu de l'identité ; que la participation remplace souvent la notion de représentation démocratique ; que la décentralisation, liée telle qu'elle est en pratique à l'application d'un agenda mondial forgé, non par les citoyens locaux et les gens eux-mêmes, mais par les « experts mondiaux », a pris la subsidiarité en otage.

Le discernement est d'autant plus nécessaire que les conséquences de la révolution politique sont majeures. Une nouvelle éthique mondiale laïciste cherche à éliminer la réalité, la vérité, le bien, l'amour de la culture et à s'imposer sur tous, profitant de l'état d'affaiblissement de nos institutions démocratiques.

Cette éthique mondiale se place au-dessus de l'Evangile et prétend la remplacer. L'éthique mondiale représente une violation sans précédent du principe de subsidiarité.

Zenit - Discernez-vous des éléments positifs dans la révolution culturelle et politique?

Marguerite Peeters - Que se passerait-il si on libérait la nouvelle culture de ses preneurs d'otages et si on l'évangélisait ? Ne se transformerait-elle pas en civilisation de l'amour ?

L'Esprit-Saint est à l'œuvre dans la culture postmoderne. Ses principaux paradigmes - consensus, choix, participation de la base, développement centré sur les personnes, égalité, inclusion, diversité, dynamisme, complexité, holisme, accès, partenariat, décentralisation - sont clairement plus proches de l'amour et du coeur que les paradigmes de l'âge de la raison.

Sous la modernité, le rationalisme a subverti l'amour : nous pensions que nous pouvions construire un ordre mondial avec le seul pouvoir de notre raison et de la science.

Les chrétiens ne sont-ils pas appelés à servir l'humanité en inspirant un nouveau mouvement donnant à la charité la primauté qui lui revient et réintroduisant dans la nouvelle culture une recherche commune de ce qui est vrai, réel et bon ?


Dans le contexte politique actuel, qui révèle la vanité de nos projets institutionnels et de civilisation, le pape Benoît XVI insiste de manière prophétique sur la primauté de la charité et nous invite, comme il l'a fait encore récemment à Brindisi, à « l'espérance, non comme utopie, mais comme confiance tenace dans le pouvoir du bien ».

Cette espérance n'est pas temporelle mais théologale et « fondée sur la venue du Christ qui coïncide avec sa personne et son mystère de salut. » L'autorité intrinsèque de la vérité, du bien, de l'amour, de l'espérance - la lumière du Christ qui vient, la « lumière que les ténèbres n'ont pas saisie » (Jn 1, 5) luit et les ténèbres de notre temps ne peuvent pas la saisir.

Propos recueillis par Jesús Colina.

21:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOCIOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LE LIVRE D'OR D'INGRID.

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En cliquant sur le lien ci-dessous, vous pouvez laisser un mot sur le Livre d'Or d'Ingrid Betancourt.

( celui-ci sera publié...Merci pour elle et sa Famille ! )

20:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LES COMBATS DE MARTIN LUTHER KING.

Au milieu du 20e siècle, la société américaine blanche continue d’évoluer sans tenir compte de la volonté d’émancipation de tout un peuple opprimé, les Noirs. Avec le début de la lutte pour les droits civiques, un homme en prendra la direction au nom de tous les siens, Martin Luther King. Préconisant toujours l’action non-violente à une époque où les tensions raciales ne cessaient d’augmenter, Luther King se démarqua en devenant l’un des plus grands pacificateurs du dernier siècle. Cette mini-biographie va vous présenter cet homme à travers ses luttes pour l’amélioration des conditions de vie du peuple noir.

Martin Luther King est une lumière au sein de la population noire du milieu du 20ème siècle. Il se battra pour les droits civiques des noirs sous des actions non violentes à une époque où il était dur de parler et où les tensions raciales étaient constantes.
Martin Luther King est né le 15 janviers 1929, il grandira dans une famille bourgeoise et deviendra pasteur de l’église baptiste à l’âge de 19 ans tout comme son père et son grand-père l’étaient avant lui.

Martin Luther King qui venait d’être nommé pasteur en 1955 à l’église de Montgomery se retrouve porte paroles et président de la "Montgomery Improvement Association" (MIA) - Association pour le progrès de Montgomery.
Le mouvement venait de naître suite à une affaire de racisme. Une dame blanche n’ayant plus de place pour s’asseoir sur les bancs réservés aux blancs dans les bus, le chauffeur demanda à une femme noire de se lever. Cette dernière qui était ue grande militante pour les droits civiques de la communauté noire refusa et fut arrêté.
Des arrestations massives vont avoir lieu et Martin Luther King put ainsi s’exprimer devant les journalistes. La Cour Suprême jugea l’affaire de l’autobus inconstitutionnelle. Le premier combat venait d’être gagné.

La lutte contre la discrimination commence à travers tous les Etats-Unis, la lutte se portera entre autre pur que la communauté noire obtienne le droit de vote.
Il gardera tout au long de sa vie, une attitude non violente et essaya de convaincre les partis opposés par les mots plutôt que par la force.
Il sera emprisonné à différentes reprises mais John Fitzgerald Kennedy intervint en sa faveur pour le faire sortir de prison. Il écrira d’ailleurs une lettre alors qu’il était en prison sur les droits civiques. Lettre que l’on appellera : « Lettre de la prison de Birmingham »
JFK fera un discours pour la lutte contre le ségrégationnisme qui avait pour but de bannir la ségrégation dans les lieux publics. Ce fut une révolution qui changea la face de l’Amérique.


Le 28 août 1963, c'est la Marche sur Washington. Luther King clôt la manifestation en prononçant le plus fameux de ses discours...

"I have a dream...", devant 250 000 personnes réunies au pied du Lincoln Memorial. Retransmis en direct par trois chaînes nationales, le discours de Luther King apparaît être une apothéose pour la lutte des droits civiques.

Le 14 octobre 1964, Luther King est élu prix Nobel de la Paix. Il reçoit son prix à Oslo en décembre. Il est le plus jeune lauréat jamais désigné et le second Noir Américain (après Ralph Bunche).
Beaucoup d’autres combats se trouveront sur la route de King, l’un des plus grands sera sans doute le droit de votre pour les Noirs qu’il obtint en 1965.
Il sera malheureusement assassiné le 4 avril 1968. 18 h 01, un coup de feu claque. La balle lui fracasse la mâchoire avant de lui briser la colonne vertébrale. Il sera immédiatement transporté à l'hôpital Saint-Joseph, mais y meurt à 19 h 05.

Le Président Lyndon Johnson décréta le 7 avril jour de deuil national. Dans tous les Etats, sauf en Georgie dont le gouverneur reste un partisan pur et dur de la ségrégation raciale, les drapeaux sont en berne.
Contrairement à l'enquête sur l'assassinat de J-F Kennedy, manifestement bâclée, la police municipale et le FBI paraissent avoir travailler avec efficacité. En quelques semaines, le coupable présumé est arrêté, sa démarche expliquée, son procès achevé.

BRUNO LEROY.

19:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Pouvoir d'achat.

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12:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans HUMOUR SPIRITUEL | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |