03/02/2008
Examinons nos voies !
Si vous voulez vraiment marcher dans la présence de Dieu, examinez votre manière de vivre chaque jour ! Vous êtes-vous engagé quotidiennement à lire Sa Parole, à prier et à enrichir votre esprit dans sa présence ? Passez-vous au crible chacune de vos attitudes ? Vous laissez-vous aller parfois ? Votre manière de réagir devant les autres est un excellent moyen de comprendre les intentions profondes de votre coeur.
Votre Frère, Bruno.
11:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
“Dieu ne veut pas de "rafistolage".
Commencer est à la portée de tout le monde; finir, à celle d'un petit nombre. Et nous devons nous compter parmi ces derniers, nous qui nous efforçons de nous comporter en enfants de Dieu. Ne l'oubliez pas: seules les tâches que l'on finit avec amour, les tâches bien achevées, méritent l'éloge du Seigneur tel qu'on peut le lire dans la Sainte Ecriture: Mieux vaut la fin d'une chose que son début. (…)
Bien des chrétiens ne sont même plus convaincus que l'exigence que le Seigneur réclame de ses enfants dans leur vie requiert de leur part un soin tout particulier dans l'exécution de leurs tâches individuelles: qu'ils sanctifient ces tâches en descendant jusqu'aux moindres détails.
Nous ne pouvons offrir au Seigneur quelque chose qui, dans les limites de notre pauvre humanité, ne soit pas parfait, sans tache, soigneusement accompli, même dans les détails les plus infimes: Dieu ne veut pas de « rafistolage » . Vous n'offrirez rien qui ait une tare, nous enjoint la Sainte Ecriture, car cela ne vous ferait pas agréer de Dieu. C'est pourquoi, et pour chacun d'entre nous, le travail, cette occupation de nos journées et nos énergies, doit être une offrande digne du Créateur, operatio Dei, travail de Dieu et pour Dieu: en un mot, une tâche bien accomplie, irréprochable.
Parmi les nombreux éloges de Jésus que prononcèrent ceux qui furent les témoins de sa vie, je vous demande d'en retenir un qui, d'une certaine manière, les comprend tous. Je veux parler de l'exclamation, empreinte d'accents d'étonnement et d'enthousiasme, que la multitude reprenait spontanément lorsqu'elle assistait, ébahie, à ses miracles: bene omnia fecit, Il a fait toutes choses admirablement bien; aussi bien les grands prodiges que les menus détails de la vie quotidienne qui n'ont ébloui personne, mais que le Christ a réalisés avec la plénitude de celui qui est perfectus Deus, perfectus homo, Dieu parfait et homme parfait. (Amis de Dieu, nos 55-56)
http://www.opusdei.fr/art.php?p=21283
11:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
02/02/2008
S’ENGAGER DANS UNE VIE DE PRIÈRE.
Edith Stein, philosophe juive allemande et disciple de Husserl, est entrée en 1933 au Carmel de Cologne, dans le contexte brûlant d’une Allemagne où le nazisme s’impose. Elle prend au Carmel le nom de Thérèse-Bénédicte de la Croix, creusant là le mystère de la Croix, dans un lien très fort avec son peuple (le peuple juif et le peuple allemand). Elle s’était convertie en 1921 en lisant la « Vie » de Sainte Thérèse d’Avila. En 1933, sa décision, longtemps mûrie, d’entrer au Carmel est sa réponse à la montée en puissance du nazisme, dont elle entrevoit très tôt les conséquences dramatiques. Arrêtée en 1942 au Carmel d’Echt en Hollande, elle meurt le 9 août à Auschwitz. Elle a été canonisée en 1998.
Dans le texte qui suit, Edith Stein fait une synthèse des courants qui agitaient alors l’Église allemande, l’un insistant sur la prière intérieure (« subjective ») et l’autre insistant sur la prière ecclésiale et les formes traditionnelles (« objective »). Elle laisse surtout transparaître ce qui constitue le cœur de son engagement au Carmel, dans une vie de prière.
En préparation du dimanche 25 janvier où les Sœurs Adeline et Marie-Hélène vont s’engager (à l’église St-Ignace) en faisant profession perpétuelle au Carmel St Joseph, cette parole est bienvenue.
Qu’est-ce qui donna donc à sainte Thérèse d’Avila, qui consacra à la prière des décennies de sa vie dans la cellule d’un monastère, le désir ardent d’œuvrer pour la cause de l’Église et la lucidité pour discerner la détresse et les besoins de son temps ? Précisément le fait qu’elle vivait dans la prière, qu’elle se laissait toujours plus profondément attirer par le Seigneur à l’intérieur du «château » de son âme. C’est pourquoi elle ne put faire autrement que de « brûler d’un zèle ardent pour le Seigneur Sabaoth » (paroles de notre saint père Elie qui ont été retenues comme devise sur le blason de notre ordre).
Dans le secret et le silence s’accomplit l’œuvre de la Rédemption. Dans le silencieux dialogue du cœur avec Dieu, les pierres vivantes sont préparées pour édifier le Royaume de Dieu, les instruments sont forgés pour servir à la construction. Le fleuve mystique, qui perdure à travers tous les siècles, n’est pas un bras isolé et secondaire, qui se serait séparé de la vie de prière de l’Église, il est sa vie la plus intime. Lorsqu’il lui arrive de faire éclater les formes traditionnelles, c’est parce que l’Esprit vit en lui, cet Esprit qui souffle où il veut : lui qui a suscité toutes les formes traditionnelles et doit toujours en susciter de nouvelles. Sans lui, il n’y aurait ni liturgie ni Église.
Edith Stein
« La prière de l’Église », 1936,
Source cachée,
Ed. Cerf / Ad Solem, 1998
21:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS SPIRITUELS. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Choisissez vos héros avec soin !
Nous avons tendance à tirer notre inspiration et notre motivation de l'exemple de nos héros, surtout lorsque leur vie ressemble un peu à la nôtre. Les respecter et apprécier l'exemple qu'ils nous donnent lorsqu'il est excellent, n'est certes pas mauvais. Mais si nous consacrons notre énergie à imiter l'un d'eux nous risquons de devenir une pauvre copie de ce dernier.
Votre Frère, Bruno.
17:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
TROISIÈME MARIAGE POUR M. SARKOZY.
Informé "depuis une dizaine de jours" de la date du mariage présidentiel, le maire du 8e s'était présenté seul samedi à l'Elysée pour cette cérémonie. "J'ai procédé comme d'habitude sauf que, exceptionnellement, je n'avais pas de lecteur ou de lectrice. C'est moi qui ai lu la totalité des articles qui rappellent les obligations respectives des époux, les documents d'état-civil des mariés et les témoins", a-t-il expliqué, refusant de révéler le nom des témoins.
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Le maire était "au courant depuis un certain temps" du mariage, "parce qu'il a fallu remplir les documents que la loi exige". "C'est le dossier habituel, y compris le certificat prénuptial. Tous les documents sont conformes à la réglementation et je m'en suis personnellement assuré", a-t-il ajouté. "Je n'ai pas été choisi, le président de la République étant domicilié 55 rue du Faubourg Saint Honoré et étant électeur dans le 8e, il était normal que ce soit le maire de son domicile qui procède au mariage", a-t-il souligné précisant que "historiquement, c'est la première fois dans l'histoire de la République qu'un président se marie en cours d'exercice. C'est une première (...) un président qui se marie au Palais de l'Elysée", a-t-il souligné.
Il s'agit du troisième mariage du président, qui a été le premier divorcé élu à l'Elysée. Il a eu deux enfants de son premier mariage et un fils avec son ex-épouse Cécilia Ciganer-Albeniz, dont il a divorcé en octobre, après onze ans de mariage, devenant là encore le premier chef d'Etat à divorcer en fonctions. De son côté, Carla Bruni, 40 ans, a eu un fils, Aurélien, aujourd'hui âgé de 6 ans, avec le professeur de philosophie Raphaël Enthoven. Fille d'un riche industriel italien, elle s'est reconvertie avec succès dans la chanson après avoir mené une carrière internationale de mannequin pendant les années 1990.
M. Sarkozy, 53 ans, s'était affiché depuis décembre en compagnie de Carla Bruni, l'emmenant par deux fois pour des vacances très médiatisées, en Egypte puis en Jordanie. Et lors de sa conférence de presse de rentrée le 8 janvier, le chef de l'Etat avait affirmé qu'"avec Carla, c'est du sérieux", assurant même aux journalistes qu'il y avait toutes les chances pour qu'ils "n'apprennent [un mariage] que le lendemain". Depuis lors, des rumeurs de mariage circulaient. L'Est Républicain avait annoncé que l'union avait eu lieu le 10 janvier. Le Journal du Dimanche l'avait annoncée pour le 9 février. Finalement, c'est la radio RTL qui a la première révélé l'information samedi à la mi-journée, citant "des témoins".
17:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LA RÉVOLUTION RELIGIEUSE DES ÉVANGILES.
Depuis que l’homme a perdu l’amitié divine en se détournant de son Seigneur, il ne cesse de s’égarer sur des chemins de perdition. Pourtant, « Dieu ne l’a pas abandonné au pouvoir de la mort. Dans sa miséricorde, il a multiplié les alliances avec son peuple, afin qu’il le cherche et puisse le trouver » (cf. Pr. Euch. IV). Hélas, le cœur endurci par le péché, l’homme refuse d’écouter la voix du Seigneur et de se soumettre à ses commandements et à ses lois ; il s’enfonce dans le mal et finit par s’exclure du peuple saint. Seul un petit « reste » persévère dans la fidélité, refusant de « commettre l’iniquité » en « prenant pour refuge le nom du Seigneur » (1ère lect.). Le « juste » est celui qui s’ajuste à Dieu en faisant sa volonté, en épousant ses « mœurs » afin de lui ressembler. Aussi ce « peuple petit et pauvre », ces « humbles du pays » qui « renoncent au mensonge et cherchent la justice et l’humilité » (Ibid.), annoncent-ils le visage paradoxal de l’Emmanuel, le Dieu qui vient à nous comme un enfant et dont nous devinons les traits en égrenant les Béatitudes.
Lorsque Nietzsche caricature le christianisme comme « la religion du ressentiment des pauvres » - entendons : de ceux qui ne peuvent pas s’imposer dans ce monde-ci, et se convainquent que le bonheur les attend dans un autre - il a oublié de lire l’Évangile jusqu’au bout : car c’est à la lumière de la passion de Jésus que les Béatitudes prennent tout leur sens. C’est là que Notre-Seigneur nous révèle en quoi consiste la véritable pauvreté, douceur, compassion, miséricorde, justice, pureté de cœur, patience. Celui qui lit les Béatitudes à la lumière de la Croix, découvre que loin d’être l’éloge d'une tranquillité passive et béate, elles appellent à un engagement radical, concret, exigeant, ardu, proposé pourtant comme chemin de bonheur ; mais d’un bonheur vécu à contre-courant ce la mentalité dominante.
Aujourd’hui comme hier, la charte évangélique - c’est-à-dire les Béatitudes - demeure une pierre d’achoppement. Certes il est de bon ton de louer l’élévation de ces paroles, leur pureté morale, etc. Mais qui d’entre nous a résolument choisi de les vivre, ou du moins de s’engager à gravir cette montagne avec l’aide de la grâce ? Nous admirons ces sentences, mais nous les redoutons bien plus encore, car elles heurtent de front nos valeurs - celles que nous avons héritées de ce monde. Pourtant il est impossible de devenir saints - c’est-à-dire d’accéder à la filiation divine - sans adopter le style de vie de Jésus, qu’il nous dévoile précisément dans ces douze versets. Notre-Seigneur déclare « heureux » ceux qui se trouvent dans une situation que nous redoutons - la pauvreté, le chagrin, la persécution -, ceux dont l’attitude est méprisée par notre société - les doux, les miséricordieux, les cœurs purs -, ou enfin ceux dont le comportement va leur attirer des ennuis - ceux qui ont faim et soif de justice, les artisans de paix. Bref : des hommes et des femmes que menacent l’une ou l’autre forme d’exclusion.
Dans un dernier effort d’inculturation des propos de Jésus on pourrait argumenter qu’il s’agit d’un langage poétique, hyperbolique, qu’il faut interpréter et adapter aux mœurs de notre temps… Peine perdue : il suffit de relire la seconde lecture de la liturgie de ce jour, pour se rendre compte que les Béatitudes sont à prendre au pied de la lettre. Saint Paul souligne que l’Église de Corinthe ne contient pas beaucoup de sages, de puissants ou de nobles - ceux que nous aurions spontanément choisis pour assurer le succès de l’Église naissante ; Dieu tout au contraire s’est plu à appeler « ce qu’il y a de fou, de faible, d’origine modeste, ce qui n’est rien dans le monde, afin que personne ne puisse s’enorgueillir devant lui » (2nd lect.). Tel est le nouvel Israël de Dieu ou plutôt le « Reste d’Israël » (1ère lect.) dont le Christ veut faire son Église. A chacun de nous de vérifier si nous nous reconnaissons dans ce « peuple petit et pauvre » qui ne cherche pas sa propre gloire mais « met son orgueil dans le Seigneur ».
Car c’est bien à nous que s’adressent les Béatitudes. Quand Jésus les proclamait sur la colline de Capharnaüm, il n'avait devant lui que de pauvres gens sans éducation religieuse et qui ne brillaient pas par leurs qualités morales extraordinaires. C'étaient Marie-Madeleine la pécheresse, Zachée le collecteur d’impôt, Matthieu le publicain, des pécheurs du lac de Galilée, des malades, des infirmes, bref : des gens comme vous et moi.
Jésus ne décrit pas ce que vit son auditoire, mais il révèle à ceux qui l’écoutent que leur existence, simple et banale, peut devenir un chemin de sainteté, pourvu qu’ils la vivent à la lumière de ses Paroles de feu. A l’écoute de l’enseignement du Sermon sur la Montagne, nous découvrons qu’un trésor est enfoui dans le champ de notre quotidien, et qu’il ne dépend que de nous de le trouver. Notre-Seigneur nous dit que nous sommes « heureux », non pas malgré nos pauvretés, nos larmes, nos efforts de vivre dans la justice et de garder un cœur pur au milieu de l’immoralité généralisée, notre volonté de pardonner et de faire la paix dans un monde de loups, non pas malgré les humiliations subies en raison de notre appartenance au Christ ; mais que le bonheur se trouve tout au contraire au cœur même de ces situations d’échec apparent, dès lors que nous décidons de les vivre à la lumière de l’Évangile.
Dieu nous invite à venir à lui tels que nous sommes ; car c’est dans notre faiblesse qu’il veut mettre sa force ; dans nos larmes, qu’il veut déposer le germe de sa joie ; dans nos pauvretés, qu’il veut déverser sa richesse ; dans notre péché, qu’il veut offrir son pardon ; dans notre mort qu’il veut faire jaillir sa Vie. Sur nos croix, il a déjà fixé la sienne, afin que la gloire transfigure ce qui faisait notre honte, et que notre humanité mortellement blessée soit immergée dans sa divinité.
Telle est la grande révolution religieuse des Évangiles, et en particulier des Béatitudes, qui devraient complètement renouveler notre image de Dieu.
Dans quelques instants, en présentant le Corps et le Sang de notre Sauveur, le célébrant résumera le chapelet des Béatitudes en une seule : « Heureux les invités au repas du Seigneur ». Oui heureux sommes-nous, car en communiant, nous devenons ce que nous recevons : le corps du Christ pauvre, doux, compatissant, miséricordieux, pacifique.
« Seigneur, donne-nous un cœur assez pur pour te voir dans l’humble Hostie en qui nous trouvons notre justification, et nous aurons la force de témoigner, jusque dans les persécutions, du vrai visage du monde qui vient. »
Père Joseph-Marie.
16:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Méditation.
Le Royaume de Dieu, c’est la richesse qui ne passe pas
Méditation de l’Evangile du dimanche 3 février, par le P. CantalamessaROME, Vendredi 1 février 2008 (ZENIT.org) - Nous publions ci-dessous le commentaire de l'Evangile du dimanche 3 février, proposé par le père Raniero Cantalamessa OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale.
Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5, 1-12
Quand Jésus vit la foule qui le suivait, il gravit la montagne. Il s'assit, et ses disciples s'approchèrent. Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait :
« Heureux les pauvres de coeur :
le Royaume des cieux est à eux !
Heureux les doux :
ils obtiendront la terre promise !
Heureux ceux qui pleurent :
ils seront consolés !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice :
ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux :
ils obtiendront miséricorde !
Heureux les coeurs purs :
ils verront Dieu !
Heureux les artisans de paix :
ils seront appelés fils de Dieu !
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice :
le Royaume des cieux est à eux !
Heureux serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ! C'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.
© Copyright AELF - Paris - 1980 - 2006 tous droits réservés
Heureux les pauvres de cœur !
L'Evangile de ce dimanche est le passage des Béatitudes et commence par cette phrase célèbre : « Heureux les pauvres de coeur : le Royaume des cieux est à eux ! ». L'affirmation « heureux les pauvres de cœur » est aujourd'hui souvent mal comprise, voire même citée avec une certaine ironie comme une chose que l'on ne peut faire croire qu'aux ingénus. Et d'ailleurs Jésus n'a jamais dit simplement : « Heureux les pauvres de cœur ! » ; il n'a jamais envisagé dire une chose pareille. Il a dit : « Heureux les pauvres de cœurs : le Royaume des cieux est à eux », ce qui est très différent. On fait une interprétation complètement fausse de la pensée de Jésus et on la banalise lorsqu'on ne cite que la moitié de sa phrase. Il ne faut pas séparer la béatitude de sa raison. Pour donner un exemple grammatical, ce serait comme énoncer une proposition subordonnée sans proposition principale. Supposons que quelqu'un dise : « Si aujourd'hui vous semez... » ; que comprend-on ? Rien ! Mais s'il ajoute : « demain vous récolterez », subitement, tout devient clair. Ainsi, si Jésus avait dit simplement : « Heureux les pauvres ! », la phrase semblerait absurde, mais lorsqu'il ajoute « le Royaume des cieux est à eux », tout devient compréhensible.
Mais qu'est-ce que ce fameux royaume des cieux qui a réalisé la vraie « inversion de toutes les valeurs » ? C'est la richesse qui ne passe pas, que les voleurs ne peuvent voler et que la teigne ne peut consumer. C'est la richesse qu'on ne laisse pas à d'autres le jour de la mort mais qu'on emporte avec soi. C'est le « trésor caché », la « perle précieuse » qu'il vaut la peine de tout donner pour avoir, dit l'Evangile. En d'autres termes, le royaume de Dieu est Dieu lui-même.
Sa venue a provoqué une sorte de « crise de gouvernement » de portée mondiale, une réorganisation radicale. Elle a ouvert de nouveaux horizons. Un peu comme, au 15ème siècle, on découvrit qu'il existait un autre monde, l'Amérique, et les puissances qui détenaient le monopole du commerce avec l'orient, comme Venise, se retrouvèrent subitement désorientées et entrèrent en crise. Les anciennes valeurs du monde - l'argent, le pouvoir, le prestige - ont été transformées, relativisées, même si elles n'ont pas été reniées, à cause de la venue du royaume.
Qui est riche, désormais ? Un homme qui a mis de côté une somme d'argent importante ; mais au cours de la nuit une dévaluation de la monnaie de 100% s'est produite ; le matin, il se lève et ne possède plus rien, même s'il ne le sait peut-être pas encore. Les pauvres en revanche sont avantagés par la venue du royaume de Dieu car, n'ayant rien à perdre, ils sont plus prompts à accueillir la nouveauté et ne craignent pas le changement. Ils peuvent tout investir dans la nouvelle monnaie. Ils sont plus disposés à croire.
Nous sommes amenés à raisonner différemment. Nous croyons que les changements qui comptent sont les changements visibles et sociaux, et non ceux qui se produisent dans la foi. Mais qui a raison ? Au siècle dernier, nous avons connu de nombreuses révolutions de ce type, mais nous avons également vu qu'au bout d'un certain temps, elles finissent aisément par reproduire, avec d'autres acteurs, la situation d'injustice qu'elles disaient précisément vouloir éliminer.
Il y a des niveaux et des aspects de la réalité que l'on ne peut pas saisir à l'œil nu, mais seulement avec l'aide d'une lumière spéciale. Aujourd'hui, les satellites artificiels prennent des photographies aux rayons infrarouges de régions entières de la terre. A la lumière de ces rayons, le panorama est complètement différent. L'Evangile, et en particulier notre béatitude des pauvres, nous donne une image du monde sous une « lumière directe », « aux rayons infrarouges ». Elle permet de saisir ce qui est au-dessous, ou au-delà de la façade. Elle permet de distinguer ce qui reste de ce qui passe.
13:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
La lèpre ne tue pas. Elle condamne.
La lèpre frappe toutes les 3 minutes… Les actions permanentes et persévérantes menées par la Fondation Raoul Follereau ont largement participé au recul spectaculaire de la maladie. Grâce à la générosité et la fidélité de nos donateurs, sur les seules 25 dernières années, nous avons contribué à guérir 14 millions de malades. Des résultats remarquables, qui nous récompensent des efforts consentis... mais qui ne nous font pas oublier la tâche qu’il nous reste à accomplir : toutes les 3 minutes, une personne est touchée par la lèpre dans le monde ; toutes les 30 minutes, c’est un enfant qui est atteint.
…elle ne tue pas, mais elle exclut… La lèpre est une maladie grave qui ne tue pas. Malheureusement, elle reste un facteur d’exclusion sociale. Bien souvent, les lépreux sont rejetés par la société, par leur entourage, parfois même par leur propre famille.
…alors, soigner ne suffit pas… Les remèdes pour prévenir et soigner existent, mais nous devons développer des solutions pour aider les lépreux dépistés trop tard à se réinsérer. Et pour agir, nous avons besoin de votre soutien. La Fondation Raoul Follereau et ses partenaires ont l’expérience, le savoir-faire et les structures pour dépister à temps, soigner, mais aussi rééduquer et réinsérer socialement les malades. Vous, vous pouvez, par vos dons, participer à notre lutte contre la lèpre et aider un lépreux à retrouver sa place au sein de sa communauté.
Vous l’avez compris, pour sauver les lépreux de l’oubli, votre don est précieux. Ce n’est qu’ensemble que nous réussirons à bâtir un monde sans lèpres. Mais, il faut faire vite car la lèpre, elle, n’attend pas.
http://www.raoul-follereau.org/
11:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Il fait justice aux opprimés.
"Et vous, la glace et la neige, bénissez le Seigneur ! " (Daniel 3,70)
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Psaume 146(145)
Hymne au Dieu qui créé, aide et règne à jamais
Le Seigneur fait justice aux opprimés,
aux affamés il donne la paix,
le Seigneur délie les enchaînés.
Le Seigneur ouvre la vue aux aveugles,
le Seigneur redresse les accablés,
le Seigneur aime les justes.
Le Seigneur protège l'étranger,
il soutient la veuve et l'orphelin.
Le Seigneur est ton Dieu pour toujours.
© AELF - Tous droits réservés.
Ce psaume est choisi dans les psaumes de la fin du psautier. Il ouvre même le groupe final des psaumes qui débutent tous par un ALLÉLUIA ! Tant il est vrai qu'une dynamique existe dans le psautier et que l’allégresse éclate dans ce dernier crescendo.Ce poème se caractérise par une louange litanique des douze noms de Dieu. Ce sont, en partie, les versets retenus ce dimanche.
« Dieu est créateur de l’univers et de tout ce qu’il contient ;
Il garde à jamais sa fidélité ;
Il fait justice aux opprimés et donne du pain aux affamés ;
Il délie les enchaîné, ouvre les yeux des aveugles et redresse les accablés ;
Il aime les justes, protège l’étranger, soutient la veuve et l’orphelin, ces personnes les plus fragiles de la société ;
Il égare les pas du méchant ;
Et surtout, il régnera pour toujours ! » – et c’est là la conclusion.
Le psaume est bien en harmonie avec la lecture de Sophonie qui annonce l'avènement en Israël d'un "peuple petit et pauvre qui aura pour refuge le nom du Seigneur."
Nous pouvons mettre sans difficultés ce psaume dans la bouche de Jésus qui y fait écho par la proclamation des Béatitudes :
"Il fait justice aux opprimés - Heureux les pauvres de cœur !
Il délie les enchaînés - heureux ceux qui sont persécutés pour la justice !
Il redresse les accablés - Heureux ceux qui pleurent !
Il aime les justes - Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice !
Il ouvre les yeux des aveugles - Heureux les cœurs purs, ils verront Dieu !"
Sur Internet vous pouvez retrouver les textes et les commentaires pour chaque jour, des articles sur les Psaumes, un petit lexique des mots difficiles à saisir des Psaumes, des forums et des cartes postales électroniques : Accès au site web.
11:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
01/02/2008
Message de Benoît XVI pour le Carême 2008.
Chers frères et sœurs !
1. Chaque année, le Carême nous offre une occasion providentielle pour approfondir le sens et la valeur de notre identité chrétienne, et nous stimule à redécouvrir la miséricorde de Dieu pour devenir, à notre tour, plus miséricordieux envers nos frères. Pendant le temps du Carême, l’Église propose certains engagements spécifiques pour accompagner concrètement les fidèles dans ce processus de renouvellement intérieur : ce sont la prière, le jeûne et l’aumône. Cette année, en ce traditionnel Message pour le Carême, je voudrais m’arrêter pour réfléchir sur la pratique de l’aumône : elle est une manière concrète de venir en aide à ceux qui sont dans le besoin, et, en même temps, un exercice ascétique pour se libérer de l’attachement aux biens terrestres. Combien forte est l’attirance des richesses matérielles, et combien doit être ferme notre décision de ne pas l’idolâtrer ! Aussi Jésus affirme-t-il d’une manière péremptoire : « Vous ne pouvez servir Dieu et l’argent » (Lc 16,13).
L’aumône nous aide à vaincre cette tentation permanente : elle nous apprend à aller à la rencontre des besoins de notre prochain et à partager avec les autres ce que, par grâce divine, nous possédons. C’est à cela que visent les collectes spéciales en faveur des pauvres, qui sont organisées pendant le Carême en de nombreuses régions du monde. Ainsi, à la purification intérieure s’ajoute un geste de communion ecclésiale, comme cela se passait déjà dans l’Église primitive. Saint Paul en parle dans ses Lettres à propos de la collecte en faveur de la communauté de Jérusalem (cf. 2 Cor 8-9 ; Rm 15, 25-27).
2. Selon l’enseignement de l’Évangile, nous ne sommes pas propriétaires mais administrateurs des biens que nous possédons : ceux-ci ne doivent donc pas être considérés comme notre propriété exclusive, mais comme des moyens à travers lesquels le Seigneur appelle chacun d’entre nous à devenir un instrument de sa providence envers le prochain. Comme le rappelle le Catéchisme de l’Église Catholique, les biens matériels ont une valeur sociale, selon le principe de leur destination universelle (cf. n° 2404).
Dans l’Évangile, l’avertissement de Jésus est clair envers ceux qui possèdent des richesses terrestres et ne les utilisent que pour eux-mêmes. Face aux multitudes qui, dépourvues de tout, éprouvent la faim, les paroles de saint Jean prennent des accents de vive remontrance : « Si quelqu’un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ? » (1 Jn 3, 17). Cet appel au partage résonne avec plus de force dans les pays dont la population est formée d’une majorité de chrétiens, car plus grave encore est leur responsabilité face aux multitudes qui souffrent de l’indigence et de l’abandon. Leur porter secours est un devoir de justice avant même d’être un acte de charité.
3. L’Évangile met en lumière un aspect caractéristique de l’aumône chrétienne : elle doit demeurer cachée. « Que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite », dit Jésus, « afin que ton aumône se fasse en secret » (Mt 6, 3-4). Et juste avant, il avait dit qu’il ne faut pas se vanter de ses bonnes actions, pour ne pas risquer d’être privé de la récompense céleste (cf. Mt 6, 1-2). La préoccupation du disciple est de tout faire pour la plus grande gloire de Dieu. Jésus avertit : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Mt 5, 16). Ainsi, tout doit être accompli pour la gloire de Dieu et non pour la nôtre. Ayez-en conscience, chers frères et sœurs, en accomplissant chaque geste d’assistance au prochain, tout en évitant de le transformer en un moyen de se mettre en évidence. Si, en faisant une bonne action, nous ne recherchons pas la gloire de Dieu et le vrai bien de nos frères, mais nous attendons plutôt en retour un avantage personnel ou simplement des louanges, nous nous situons dès lors en dehors de l’esprit évangélique. Dans la société moderne de l’image, il importe de rester attentif, car cette tentation est récurrente. L’aumône évangélique n’est pas simple philanthropie : elle est plutôt une expression concrète de la charité, vertu théologale qui exige la conversion intérieure à l’amour de Dieu et des frères, à l’imitation de Jésus Christ, qui, en mourant sur la Croix, se donna tout entier pour nous. Comment ne pas rendre grâce à Dieu pour les innombrables personnes qui, dans le silence, loin des projecteurs de la société médiatique, accomplissent dans cet esprit des actions généreuses de soutien aux personnes en difficulté ? Il ne sert pas à grand chose que de donner ses biens aux autres si, à cause de cela, le cœur se gonfle de vaine gloire : voilà pourquoi celui qui sait que Dieu « voit dans le secret » et dans le secret le récompensera, ne cherche pas de reconnaissance humaine pour les œuvres de miséricorde qu’il accomplit.
4. En nous invitant à considérer l’aumône avec un regard plus profond, qui transcende la dimension purement matérielle, les Saintes Écritures nous enseignent qu’il y a plus de joie à donner qu’à recevoir (cf. Act 20, 35). Quand nous agissons avec amour, nous exprimons la vérité de notre être : nous avons en effet été créés non pour nous-mêmes, mais pour Dieu et pour nos frères (cf. 2 Cor 5, 15). Chaque fois que, par amour pour Dieu, nous partageons nos biens avec notre prochain qui est dans le besoin, nous expérimentons que la plénitude de la vie vient de l’amour et que tout se transforme pour nous en bénédiction sous forme de paix, de satisfaction intérieure et de joie. En récompense de nos aumônes, le Père céleste nous donne sa joie. Mais il y a plus encore : saint Pierre cite parmi les fruits spirituels de l’aumône, le pardon des péchés. « La charité – écrit-il – couvre une multitude de péchés » (1 P 4, 8). La liturgie du Carême le répète souvent, Dieu nous offre, à nous pécheurs, la possibilité d’être pardonnés. Le fait de partager ce que nous possédons avec les pauvres, nous dispose à recevoir un tel don. Je pense en ce moment au grand nombre de ceux qui ressentent le poids du mal accompli et qui, précisément pour cela, se sentent loin de Dieu, apeurés et pratiquement incapables de recourir à Lui. L’aumône, en nous rapprochant des autres, nous rapproche de Dieu, et elle peut devenir l’instrument d’une authentique conversion et d’une réconciliation avec Lui et avec nos frères.
5. L’aumône éduque à la générosité de l’amour. Saint Joseph-Benoît Cottolengo avait l’habitude de recommander : « Ne comptez jamais les pièces que vous donnez, parce que, je le dis toujours : si en faisant l’aumône la main gauche ne doit pas savoir ce que fait la droite, de même la droite ne doit pas savoir ce qu’elle fait elle-même » (Detti e pensieri, Edilibri, n. 201). À ce propos, combien significatif est l’épisode évangélique de la veuve qui, dans sa misère, jette dans le trésor du Temple « tout ce qu’elle avait pour vivre » (Mc 12, 44). Sa petite monnaie, insignifiante, devint un symbole éloquent : cette veuve donna à Dieu non de son superflu, et non pas tant ce qu’elle a, mais ce qu’elle est. Elle, tout entière.
Cet épisode émouvant s’insère dans la description des jours qui précèdent immédiatement la passion et la mort de Jésus, Lui qui, comme le note saint Paul, s’est fait pauvre pour nous enrichir de sa pauvreté (cf. 2 Cor 8, 9) ; Il s’est donné tout entier pour nous. Le Carême nous pousse à suivre son exemple, y compris à travers la pratique de l’aumône. À son école, nous pouvons apprendre à faire de notre vie un don total ; en l’imitant, nous réussissons à devenir disposés, non pas tant à donner quelque chose de ce que nous possédons, qu’à nous donner nous-mêmes. L’Évangile tout entier ne se résume-t-il pas dans l’unique commandement de la charité ? La pratique quadragésimale de l’aumône devient donc un moyen pour approfondir notre vocation chrétienne. Quand il s’offre gratuitement lui-même, le chrétien témoigne que c’est l’amour et non la richesse matérielle qui dicte les lois de l’existence. C’es donc l’amour qui donne sa valeur à l’aumône, lui qui inspire les diverses formes de don, selon les possibilités et les conditions de chacun.
6. Chers frères et sœurs, le Carême nous invite à nous « entraîner » spirituellement, notamment à travers la pratique de l’aumône, pour croître dans la charité et reconnaître Jésus lui-même dans les pauvres. Les Actes des Apôtres racontent que l’apôtre Pierre s’adressa ainsi au boiteux de naissance qui demandait l’aumône à la porte du Temple : « Je n’ai ni argent, ni or ; mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche » (Act 3, 6). Par l’aumône, nous offrons quelque chose de matériel en signe de ce don plus grand que nous pouvons offrir aux autres, l’annonce et le témoignage du Christ : en son Nom est la vraie vie. Que ce temps soit donc caractérisé par un effort personnel et communautaire d’adhésion au Christ pour que nous soyons des témoins de son amour. Que Marie, Mère et Servante fidèle du Seigneur, aide les croyants à livrer le « combat spirituel » du Carême avec les armes de la prière, du jeûne et de la pratique de l’aumône, afin de parvenir aux célébrations des fêtes pascales en étant entièrement renouvelés en esprit. En formulant ces vœux, j’accorde volontiers à tous la Bénédiction apostolique.
19:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |