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21/06/2008

LA PENSÉE DU JOUR.

LE MOMENT PRÉSENT
La pensée du jour

Profitez du moment présent de votre vie car ce moment ne reviendra pas.  L’avenir peut être meilleur ou pire mais maintenant,  vous êtes là.

Voyez où vous en êtes dans le cours de l’existence, par rapport à l’avenir, au passé, puis chaque instant, pleinement, au jour le jour, vivez.

Regardez ce qui se passe ici.  Écoutez les sons du moment.  Respirez le parfum de la vie et buvez-en l’enchantement.

Faites-le maintenant, pas plus tard, pas demain, car ce précieux instant jamais ne revient.

 Bruno LEROY. 

12:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

20/06/2008

Un combat pour nos jeunes, un combat contre les drogues !

Depuis des années, des associations issues du mouvement de musique Techno prennent en considération les consommations dites festives de drogues. Elles diffusent régulièrement des informations concernant les risques liés à l'usage des stupéfiants, tout cela étant financé par les pouvoirs publics depuis huit ans, dans le cadre des nouvelles politiques de réductions des risques, qui est une politique officielle de l'État Français et qui va dans le bon sens pour les jeunes sensibilisés par ce mouvement culturel. Ces campagnes ont des effets crédibles puisque entre 1994 et 1999, la baisse de mortalité par overdose est de 80% et le taux de transmission par le virus du sida de 7%. La mise à disposition de seringues accompagnées d'une campagne de prévention forte à fait baisser de façon imprévue les injections, notamment les usagers de l'héroïne, dont l'insertion dans la société est mieux prise en compte par un travail éducatif soutenu, voit chuter la consommation de 67% ces dernières années.
Depuis 1987, tous les Ministres de la santé sont extrêmement audacieux et renforcent constamment ce grand projet de santé publique par une politique à l'écoute des citoyens et non uniquement répressive. De plus, dans un souci pédagogique, les ministres tiennent compte de l'évolution des drogues, de leurs pratiques et des risques encourus pour la santé. Cette évolution politique de conscientisation se retrouve dans tous les pays Européens. Cette politique de réduction des risques vient d'être approuvée par les sénateurs qui l'ont inscrite comme la loi de santé publique. En effet, il s'agit bien d'un enjeu de santé publique et non un enjeu uniquement pénal.
Pourquoi la musique Techno fut-elle ainsi le berceau de la drogue et le lieu privilégié pour le combattre ? Il est prouvé que certaines musiques influent sur le système nerveux et peuvent générer de états seconds chez l'être humain. Ce qui est davantage dramatique, c'est que les jeunes en particulier deviennent dépendants inconsciemment de ces états planants, qu'ils compensent par des drogues pour pallier à un manque dont ils sont absolument incapables de trouver l'origine. Pour cette raison, les chrétiens que nous sommes ne doivent pas laisser leurs adolescents combler leurs vides affectifs sur des musiques purement commerciales qui engendrent des risques mortels toxicomaniaques. Les hommes politiques se sont mis à l'écoute de ces jeunes en condamnant la drogue et non les drogués, car on ne punit pas une personne malade. Tout cela n'est que le reflet de notre société en manque de vie intérieure. Redonnons aux ados des projets constructifs, afin qu'ils puissent regarder ensemble dans la même direction et se sentir utiles à la société. Nos politiques européennes comprennent désormais le fabuleux humus que représente la jeunesse pour le monde en devenir. Les chrétiens doivent redonner le sens du beau aux enfants qui les entourent, afin que cette beauté devienne ressourcement dans les moments difficiles, et fasse naître des acteurs de leur propre vie par une culture de l'intelligence. Il nous faut en finir avec cette ambiance dépressive et mortelle qui règne en maître dans le cerveau de nos jeunes et nous devons exprimer la douce musicalité de l'existence par notre Témoignage Chrétien, en disant aux jeunes que la vie est un combat qui vaut la peine d'être vécu, tant il est Beau quand nous lui donnons du sens.
Bruno Leroy, Correspondant TopInfo.

14:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

19/06/2008

Mettez votre argent à Son service !


podcast

L'argent peut vous permettre d'acheter les autres, mais pas d'acquérir de vrais amis. Christina Onassis, l'une des femmes les plus riches du monde, devait payer une jeune femme pour venir jouer au tennis avec elle ou pour l'accompagner dîner en ville. Elle disposait de tellement d'argent qu'elle ne savait pas comment le dépenser. Elle vécut pourtant une vie vide de sens, et solitaire. L'argent peut acheter les humains, mais pas obtenir des amis. Et ceux qui se targuent d'être vos amis s'évanouiront de votre vie dès qu'ils sentiront que votre argent se fait rare !
 

Excellente écoute de Sa Parole pour aujourd'hui !

Votre Frère, Bruno.

10:09 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Ne pas craindre les hommes.


La crainte des hommes n’a jamais sa source en Dieu. D’ailleurs, le dicton populaire va dans le même sens lorsqu’il dit que « la crainte est mauvaise conseillère ». Par contre, l’Esprit de Dieu inspire un esprit de crainte. Y a-t-il là une contradiction ? Au contraire, la crainte spirituelle est celle qui vénère la grandeur de Dieu et reconnaît combien Dieu est à l’origine de toute réalité créée. L’homme se reconnaît dépassé par le mystère de l’amour divin, toujours plus grand. Dieu est bienveillant. Cette crainte libère de toute suffisance orgueilleuse de se croire le maître absolu de sa vie. La crainte des hommes est par contre celle qui engendre la peur, paralyse l’existence, insinue un climat de méfiance ou de suspicion. C’est lorsque cette peur prend une dimension globale à toute la vie humaine qu’elle est vraiment dangereuse et qu’il faut alors la craindre, c’est-à-dire tirer la sonnette d’alarme et la chasser : « Craignez celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps. » Jésus vise ici directement le démon ou les esprits impurs qui sournoisement font douter de la bonté de Dieu et de la beauté de la vie. Il y a ici matière à combattre.

Ne laissons pas la crainte des hommes envahir notre existence et avec perfidie les racines de notre cœur. Pour combattre tout esprit de méfiance, mettons – dans des actes de prière renouvelés – notre confiance en Dieu, source de tout bien, et regardons nos ennemis avec le regard bienveillant de Dieu.

P?re Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur du livre : La parole, don de Vie, EDB, 2006

 



 


 

 

 

10:07 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

“Aimer tout le monde, comprendre, excuser”

Aimer les âmes pour l'amour de Dieu voilà qui nous permet d'aimer tout le monde et de comprendre, d'excuser, de pardonner... Notre amour doit être capable de couvrir la multitude des déficiences et des misères humaines. Nous devons avoir une charité merveilleuse, "veritatem facientes in caritate", et défendre la vérité sans blesser. (Forge, 559)

Tout comme moi, vous vous trouverez tous les jours chargés du poids de nombreuses erreurs, si vous vous examinez avec courage en la présence de Dieu. Quand on lutte pour s'en défaire, grâce à l'aide divine, elles n'ont plus d'importance déterminante et on les surmonte, même si on a l'impression de ne jamais parvenir à les déraciner complètement. Qui plus est, au-delà de ces faiblesses, tu contribueras à porter remède aux grandes déficiences des autres, si tu t'efforces de répondre à la grâce de Dieu. En te reconnaissant aussi faible qu'eux — capable de toutes les erreurs et de toutes les horreurs — tu seras plus compréhensif, plus délicat et, en même temps, plus généreux pour te décider à aimer Dieu de tout ton cœur.

Nous les chrétiens, les enfants de Dieu, nous devons aider les autres en mettant en pratique, avec honnêteté, ce que ces hypocrites susurraient avec perversité à l'oreille du Maître : tu ne regardes pas au rang des personnes. C'est-à-dire que nous rejetterons totalement cette acception des personnes — toutes les âmes nous intéressent ! —, même si, en pure logique, nous devons d'abord nous occuper de celles que Dieu, pour une raison ou pour une autre — mais aussi pour des motifs humains, du moins en apparence — a placées à nos côtés. (Amis de Dieu, 162) 


        http://www.opusdei.fr/art.php?p=15730

09:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

18/06/2008

La prière du « Notre Père ».

La prière du « Notre Père » nous invite à lever les yeux vers le Ciel, à porter notre regard vers celui qui est la source et le terme de notre vie : « Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié. Que ton règne vienne ». Quel est le nom de notre Père si ce n’est celui de son Fils, le nom d’un Dieu qui s’est révélé à nous comme notre Seigneur et notre Sauveur. Quel règne appelons-nous de tout notre cœur si ce n’est celui qui est « justice, paix et joie dans l’Esprit-Saint » (cf. Rm 14, 17).

En priant le Père dans le Nom du Fils pour que règne en nous son Esprit, nous nous annonçons à nous-mêmes notre filiation. Car l’Esprit que le Père nous a envoyé fait de nous des fils en son Fils unique. Ainsi, en nous tournant vers notre Dieu à la fois un et Trine, la prière nous filialise et d’une certaine manière nous divinise. Elle appronfondit en nous la grâce de filiation et de sanctification que nous avons reçue le jour de notre baptême. Elle la rend opérante en nous de sorte que par toute notre vie, le Nom de notre Dieu se voit sanctifié et glorifié. Saint Cyprien s’exprime ainsi : « Qui pourrait sanctifier Dieu puisque lui-même sanctifie ? Mais nous inspirant de cette parole : ‘Soyez saints parce que Moi Je suis Saint’ (Lv 11, 44), nous demandons que, sanctifiés par le baptême, nous persévérions dans ce que nous avons commencé à être. Et cela, nous le demandons tous les jours, car nous fautons quotidiennement et nous devons purifier nos péchés par une purification sans cesse reprise […]. Nous recourons donc à la prière pour que demeure en nous cette sainteté. » (Dom. Orat. 12)

C’est alors comme des fils, vivants de sa vie même, que nous pouvons implorer le Père pour que sa volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Un véritable fils garde toujours unie sa volonté à celle de son Père qui l’aime. Et il n’a pas d’autre plus grand désir que de voir la volonté de ce dernier se réaliser. La volonté de notre Père du ciel c’est « que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Tm 2, 3-4). Ainsi, par notre prière, nous demandons à notre Père de nous garder avec lui dans une communion de volonté pour collaborer à son œuvre de salut pour la vie du monde.

Cette attitude filiale se prolonge par celle d’un abandon confiant en la Providence de celui qui est au-delà de toute bonté : « Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. » Ce pain, c’est le pain matériel nécessaire pour vivre dont personne, en sa qualité de fils de Dieu, ne peut se voir privé. Le mot « épiousios » (en grec), qui pris dans un sens temporel nous ramène à la confiance en l’« aujourd’hui » de la Providence divine, signifie « sur-essentiel » s’il est pris dans un sens qualitatif. Il nous renvoie alors au Pain vivifiant de la grâce qui nourrit nos âmes et conserve en nous l’opération de ses dons, Pain dont nous nous rassasions à chaque Eucharistie.

Cette vie divine accueillie nous transforme. Elle nous introduit dans la loi de réconciliation : « Remets-nous nos dettes, comme nous les avons remises nous-mêmes à ceux qui nous devaient. » La prière nous conduit jusqu’au pardon en nous configurant au Fils dont les paroles sur la Croix résonnent encore à nos oreilles : « Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ».
Si nous nous laissons conduire à l’exercice de la miséricorde, non seulement nous recevrons le pardon de nos fautes mais nous vaincrons aussi la loi du péché. Saint Maxime le Confesseur nous dit : « Celui qui n’a pas parfaitement pardonné à ceux qui l’offensent et qui n’a pas offert à Dieu son cœur pur de toute tristesse, illuminé par la lumière de la réconciliation avec le prochain, manquera la grâce des biens pour lesquels il a prié et, sera livré à la tentation du malin. »
La prière filiale en nous conduisant au pardon nous libère de la tentation du démon. En pardonnant à nos ennemis, nous témoignons que Dieu est vraiment notre Père par grâce. Nous manifestons que nous n’avons pas pour père le malin qui veut nous asservir à la loi mortifère du péché mais que nous sommes les fils du Très-Haut qui dispense la vie éternelle à ceux qui l’aiment.

« Seigneur Esprit Saint, transforme-nous en fils du Père à l’image du Fils unique. Approfondis en nous chaque jour davantage la grâce de filiation et de sanctification que nous avons reçue le jour de notre baptême. Unis notre volonté à celle du Père, que nous puissions communier et collaborer à son désir de salut pour tout être humain. »

Frère Elie.

21:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

« L'attitude de Diotrèphe »


podcast

 Alors pourquoi trouvons-nous si difficile de travailler ensemble ? A cause de « l'attitude de Diotrèphe » qui prévaut trop souvent parmi nous. « Diotrèphe qui aime être le premier refuse d'entretenir des relations avec nous... Non content de refuser d'accepter les frères et enseignants de passage, il empêche aussi les autres qui voudraient le faire de les aider. Il va jusqu'à chasser hors de l'église ceux qui passent outre » (3 Jean 1.9-10 TP). Que voulait donc Diotrèphe ? Contrôler les autres. Servir les autres ne l'intéressait pas, son ego était trop important ! Il avait peur que quelqu'un ose mettre au défi son autorité.

Avons-nous cette attitude, parfois ?

A nous de répondre honnêtement en notre âme et conscience après avoir écouté cet enregistrement...!

Votre Frère Unioversel, Bruno.

11:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

NÉCESSAIRE DIMANCHE DU MYSTÈRE.

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Le dimanche, jour pour Dieu et pour le prochain : est-ce encore une évidence pour les chrétiens d'aujourd'hui ?
Le travail, la vie familiale, les obligations nous poursuivent même le Dimanche.
La maladie, la vieillesse, les situations douloureuses ne s'arrêtent pas pour autant.
Alors le Dimanche, un jour comme les autres ?
Qu'avons-nous fait de nos Dimanches ?
Rendons ce jour à son originalité première !
Ne pouvons-nous pas plutôt, ce jour-là, nous recentrer sur l'essentiel de notre vie, à travers tout ce qui la compose ?
Et pour le chrétien, l' Essentiel n'est-il pas le Christ ?
Découvrir comment le Christ nous appelle à vivre de Sa vie dans nos occupations quotidiennes.
Mais pour bien le découvrir, il est bon de s'arrêter un peu, de prendre de la distance par rapport au rythme de la semaine.
Réaliser ce que nous fêtons le Dimanche, c'est la Résurrection de Jésus, et qu'Il veut nous faire passer, nous aussi, de la mort à la Vie, de notre égoïsme à l'existence donnée par Amour.
Se rendre compte également que le lieu par excellence où le Seigneur nous invite à Fêter Sa résurrection, la Vie divine qu'Il veut nous partager, c'est l'Eucharistie.
Aller à la messe le Dimanche, ce n'est pas tant une question " est-ce que j'en ai envie ? ", c'est répondre à une invitation de Dieu qui veut nous donner Sa Vie, pour que nous vivions chaque jour davantage et que nous soyons porteurs de cette vie auprès de tous, par des actes concrets de Don de soi-même.
Et si vraiment nous retrouvons le Dimanche comme jour pour Dieu et le prochain, c'est toute la semaine, toute notre Vie qui en sera illuminée et fécondée.
Redonnons au Dimanche cette saveur de Foi authentique qui bannit tout esprit de rentabilité.
Donnons au Dimanche des vertus d'imagination conviviale, de souplesse dans les gestes donnés, de silence intérieur.
Ainsi, nous retrouverons la consistance originelle de ce repos dominical qui fera éclore notre fleur spirituelle aux senteurs de Bonheur.
Bruno LEROY.

11:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

16/06/2008

“Le travail est une bénédiction de Dieu”

Le travail est la vocation initiale de l'homme; c'est une bénédiction de Dieu, et ceux qui le considèrent comme un châtiment se trompent lamentablement. Le Seigneur, qui est le meilleur des pères, a placé le premier homme au Paradis, "ut operaretur" — pour qu'il travaille. (Sillon, 482)

Le travail est l'inévitable compagnon de la vie de l'homme sur terre. Il s'accompagne d'effort, de lassitude, de fatigue, manifestations de la douleur et de la lutte, qui font partie de notre vie présente et qui sont les signes de la réalité du péché et de la nécessité de la Rédemption. Mais le travail en soi n'est ni peine, ni malédiction, ni châtiment. Ceux qui le prétendent n'ont pas bien lu la Sainte Ecriture.

Il est temps que nous, les chrétiens, nous proclamions bien haut que le travail est un don de Dieu, et qu'il n'est pas sensé de diviser les hommes en diverses catégories selon le travail qu'ils réalisent, en considérant certaines tâches plus nobles que d'autres. Le travail — tout travail — est témoignage de la dignité de l'homme et de son emprise sur la création. C'est une occasion de perfectionner sa personnalité. C'est un lien qui nous unit aux autres êtres, une source de revenus pour assurer la subsistance de sa famille, un moyen de contribuer à l'amélioration de la société et au progrès de l'humanité tout entière.

Pour un chrétien, ces perspectives s'élargissent et s'amplifient, car le travail lui apparaît comme une participation à l'œuvre créatrice de Dieu, qui, en créant l'homme, le bénit en lui disant: Soyez féconds, multipliez-vous, emplissez la terre et soumettez-la; dominez les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, et tous les animaux qui rampent sur la terre. (Quand le Christ passe, 47) 

       
http://www.opusdei.fr/art.php?p=15716

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15/06/2008

« La moisson est abondante »

« Jésus, voyant les foules, eut pitié d’elles - littéralement « il est pris aux entrailles » - parce qu’elles étaient fatiguées et abattues, comme des brebis sans berger ». Qui ne se reconnait dans cette image ? L’expression « temps ordinaire » - dans lequel nous sommes entrés depuis quelques semaines - suggère la grisaille quotidienne, la monotonie d’une vie qui pèse de tout le poids des soucis, des épreuves et des souffrances, qui sont notre lot quotidien. A cela s’ajoute que nous avons tous fait la triste expérience de n’être « capables de rien », sinon de retomber sans cesse dans nos mêmes ornières…
A vue humaine, il y aurait vraiment de quoi se décourager ; et le nombre impressionnant et sans cesse croissant de suicides, vient tristement confirmer ce constat d’impuissance : nous sommes incapables de donner un sens à cette vie qui bien trop souvent nous accable. D’où tirerions-nous la force de l’espérance ? Si nous le pouvions, il y a longtemps que notre humanité se serait arrachée à sa médiocrité.

C’est sur l’horizon de ce triste constat, que le cri des témoins de l’Evangile prend tout son sens et devient vraiment « Bonne Nouvelle ».
Non : Dieu n’est pas absent de cette caravane humaine qui s’étire dans l’histoire, traînant la même lassitude, reproduisant les mêmes erreurs, tombant dans les mêmes égarements, générations après générations.
Nous le croyons en effet, Jésus est le Bon Berger (Jn 10) qui, au temps fixé par Dieu, a donné sa vie pour les pécheurs que nous sommes (cf. 2nd lect.). Il nous a ouvert le chemin vers le Père et nous a même rendus participants de sa vie (cf. 2 P 1, 4). Notre-Seigneur nous a arraché à nos Egypte, nos terres d’aliénation, et il nous en arrachera autant de fois que nous retomberons, nous portant comme sur les ailes d’un aigle, pour nous amener jusqu’à lui (cf. 1ère lect.).
« Oui le Seigneur est bon, éternel est son amour, sa fidélité demeure d’âge en âge » (Ps 99) : tel est bien le cœur du message que Jésus nous a confié, et dont nous avons d’abord à vivre nous-mêmes, afin de pouvoir en devenir les témoins crédibles.
« La moisson est abondante » : elle s’étend à tous les hommes sans exception, car tous sont aimés du Père, qui veut en faire « un royaume de prêtres, une nation Sainte » (2nd lect.). Le rassemblement de toutes les nations soul la houlette du Messie fait partie des signes de l’avènement du Royaume eschatologique. Jésus est le Pasteur universel (cf. Jn 10, 16) accrédité pour cette œuvre grandiose ; mais il a voulu y associer tous ceux qui sont appelés à bénéficier de son salut ; à commencer par le peuple élu, car « les dons et l’appel de Dieu sont sans repentance » (Rm 11, 29). C’est donc vers « les brebis perdues d’Israël » que Notre-Seigneur envoie en priorité les douze Apôtres, pour préparer la mission universelle, qui sera le fruit du mystère pascal. Alors le temps sera venu où le Christ ressuscité enverra ses disciples vers « les autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie » (Jn 10, 16) : « Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples. Et moi je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 18-20).
Cependant, sans attendre l’Ascension, « Jésus appela ses douze disciples et les envoya en mission ». Notre-Seigneur invite dès à présent ses amis - c'est-à-dire ceux à qui il a fait connaître tout ce qu’il avait appris de son Père (Jn 15, 15) - à se mettre inconditionnellement au service de la libération et de la croissance de la vie de leurs frères. Les pouvoirs que Jésus donne à ses Apôtres - expulser les esprits mauvais et guérir toute maladie et toute infirmité - découlent par anticipation de la Croix glorieuse, sur laquelle triomphera le Prince de la vie. Ces dons nous révèlent le visage de tendresse de notre Dieu et le sens de sa Passion prochaine : son seul souci est que nous ayons la vie et que nous l’ayons en abondance.
La séquence des œuvres à accomplir au nom du Seigneur nous invite à une lecture symbolique : une interprétation littérale aurait exigé en effet de mettre le pouvoir de ressusciter les morts en exergue, alors que Jésus ne le cite qu’en seconde position, entre celui de guérir les malades et de purifier les lépreux. La structure symétrique du verset fait comprendre que Jésus nous envoie guérir la lèpre du péché et ramener à la vie ceux qui sont esclaves du démon. Tels sont en effet les signes de l’avènement du Royaume eschatologique, dont nous avons à proclamer la proximité.
« Vous avez reçu gratuitement (le pardon) : donnez (le) gratuitement ». Avons-nous vraiment conscience à quel point nous sommes débiteurs de Dieu ? Nous ne pourrons vivre en chrétiens, c'est-à-dire dans la logique du pardon, que dans la mesure où nous gardons mémoire de la Passion bienheureuse de Notre-Seigneur, qui nous purifie du péché et nous arrache à la mort spirituelle à laquelle il conduit. C’est pourquoi nous sommes invités à « établir notre camp juste en face de la montagne » (1ère lect.) sur laquelle « Dieu nous a réconciliés avec lui par la mort de son Fils quand nous étions encore ses ennemis », donnant « la preuve » définitive de son amour, de sa miséricorde qui nous sauve.
Enracinés dans la certitude de la fidélité de Dieu, nous serons alors disponibles pour la mission que le Seigneur nous confie à nous aussi : « Proclamez que le Royaume des cieux est tout proche », en faisant le bien sans compter.

« Père, dans cette Eucharistie tu nous fais entendre ta voix et tu renouvelles pour nous ton Alliance (cf. 1ère lect.) ; donne nous de trouver dans ce mémorial de la Passion de ton Fils, l’assurance de ton amour indéfectible et la force d’y répondre généreusement. Nous te prions, toi “le Maître de la moisson, d’envoyer des ouvriers pour ta moisson” afin que ta grâce se répande sur “la terre entière”, et qu’avec tous les hommes nos frères, nous devenions pour toi “un royaume de prêtres, une nation sainte” (cf. Ibid.), te “servant dans l’allégresse” et te louant par nos “chants de joie” (cf. Ps 99).


Père Joseph-Marie.

00:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |