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09/08/2008

“Me voici pour faire ce que tu voudras”

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Et comment faire pour que mon amour du Seigneur soit durable, pour qu'il grandisse? me demandes-tu dans ton ardeur. -Dépouille-toi du vieil homme, mon enfant; jusqu'à renoncer avec joie à ces choses, bonnes en elles-mêmes, mais qui t'empêchent de te détacher de ton moi... Dis au Seigneur, par tes œuvres, sans cesse: "me voici pour faire ce que tu voudras". (Forge, 117)


J'élève de nouveau mon cœur en action de grâces vers mon Dieu, mon Seigneur, car rien ne L'empêchait de nous créer impeccables, doués d'un élan irrésistible vers le bien, mais Il a jugé que ses serviteurs seraient meilleurs s'ils Le servaient librement. Quelle grandeur il y a dans l'amour et la miséricorde de notre Père! Face à la réalité de ses folies divines pour ses fils, j'aimerais avoir mille bouches, mille cœurs, et plus encore, afin de vivre dans une continuelle louange de Dieu le Père, de Dieu le Fils, de Dieu le Saint-Esprit. Songez que le Tout-Puissant, Celui qui, par sa Providence, gouverne l'Univers, ne veut pas d'esclaves; Il préfère avoir des enfants libres.(…)

Répondre non à Dieu, repousser ce principe de félicite nouvelle et éternelle, voilà qui relève du pouvoir de la créature. Mais si elle agit ainsi, elle cesse d'être fille pour se transformer en esclave. (…)

Permettez-moi d'insister sur ce point; il est évident, et nous pouvons le constater fréquemment autour de nous et en nous-mêmes, qu'aucun homme n'échappe à une certaine servitude. Les uns se prosternent devant l'argent; d'autres adorent le pouvoir; d'autres la relative tranquillité du scepticisme; d'autres découvrent leur veau d'or dans la sensualité. Et il en est de même des choses nobles. Nous pouvons nous adonner à une tâche, à une entreprise de dimensions plus ou moins grandes, à l'accomplissement d'un travail scientifique, artistique, littéraire, spirituel. S'il y met tout son effort, s'il y met une véritable passion, celui qui s'y attache vit en esclavage, et il se consacre avec joie au service de la finalité de son labeur. (Amis de Dieu, nos 33-34) 

        http://www.opusdei.fr/art.php?p=18121

10:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/08/2008

“J’ai crié mon amour de la liberté personnelle”

La liberté de conscience: non! — Combien de maux a entraîné pour les peuples et les personnes cette lamentable erreur, qui permet d'agir à l'encontre des préceptes de son for intérieur. La liberté "des consciences", oui: elle exprime le devoir de suivre cet impératif intérieur... mais à la condition d'avoir reçu une sérieuse formation! (Sillon, 389)


  
Tout au long de mes années de sacerdoce, je n'ai cesse de prêcher — que dis-je, de crier — mon amour de la liberté personnelle. Et je remarque chez certains un air de méfiance, comme s'ils craignaient que la défense de la liberté ne recelât un danger pour la foi. Que ces pusillanimes se rassurent. Seule une interprétation erronée de la liberté contredit la foi: une liberté dépourvue de tout but, de toute forme objective, de toute loi, de toute responsabilité. En un mot, le libertinage. Malheureusement, c'est cela que quelques-uns défendent; c'est cette revendication-là qui constitue un attentat contre la foi.

C'est pourquoi il n'est pas exact de parler de liberté de conscience, car cela revient à considérer comme moralement bon le fait que l'homme repousse Dieu. Nous avons déjà rappelés que nous pouvons nous opposer aux desseins rédempteurs du Seigneur: nous pouvons le faire, mais nous ne le devons pas. Et si quelqu'un adoptait délibérément cette attitude, il pécherait parce qu'il transgresserait le premier et le plus fondamental des commandements: tu aimeras Yahvé de tout ton cœur.

Quant à moi, je défends de toutes mes forces la liberté des consciences, selon laquelle il n'est permis à personne d'empêcher que la créature rende à Dieu le culte qui Lui est dû. Il faut respecter la soif légitime de vérité: l'homme a l'obligation grave de chercher le Seigneur, de Le connaître et de L'adorer, mais personne sur la terre ne doit se permettre d'imposer au prochain la pratique d'une foi qui lui fait défaut; de même que personne ne peut s arroger le droit de faire du tort à celui qui l'a reçue de Dieu.

Notre Sainte Mère l'Eglise s'est toujours prononcée pour la liberté et elle a rejeté tous les fatalismes, les anciens et les moins anciens. Elle a souligne que chaque âme est maîtresse de son destin, pour le bien ou pour le mal: et ceux qui ne se sont pas écartés du bien iront à la vie éternelle; et ceux qui ont commis le mal au feu éternel. (…) (Amis de Dieu, nos 32-33) 


        http://www.opusdei.fr/art.php?p=18120

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07/08/2008

LES RÊVES DE GUY GILBERT.

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Connaissez-vous l’histoire des graines du Père Guy Gilbert, aumônier des "loubards" ?.
 
Il raconte qu’un jour il avait fait un rêve. Encore un rêve. Il arrive dans un supermarché. Il y a un ange, derrière le comptoir, à la place du vendeur .
Et l’ange semble dire à Guy Gilbert : "Qu’est-ce que tu désires ?" Et alors lui, il voit les étiquettes sur les produits présentés en vitrine : "Bonheur", "Patience", "Communication", "Partage", "Espérance, confiance", il dit : "Mais donnez-moi tout ça, j’en demande tous les jours, et j’arrive jamais à en avoir, du matin jusqu’au soir !"
- Et, la réponse de l’ange, vous la connaissez ? "Oh ! Ici, dit l’ange, on ne donne que des graines : à vous de les emporter, à vous de les faire pousser !"
- Cette petite graine qu’est la foi, elle ne peut rien sans toi ! Rien de magique, que des désirs à mettre en pratique !
Et ceci, dès ce soir, dès aujourd’hui. N’attendons pas demain, dans la Vie.
Puissions-nous faire fructifier les graines que Dieu dépose généreusement en notre cœur, pour voir fleurir les plus belles roses de l'Amour autour de nous.
C'est l'unique mal que je vous souhaite dans cette société qui manque cruellement de poésie, je dirais appliquée.
 
Bruno LEROY.

19:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Perdre sa vie n’est pas forcément mourir.

Illuminés par la fête de la Transfiguration, nous méditons des passages de l’évangile qui décrivent notre condition de disciples. Être disciple de Jésus-Christ est exigeant. Il est question de tout perdre, de porter sa croix, de mourir. Un programme manifestement en dissonance avec le temps de nos vacances.

Jésus énonce la vérité universelle, la loi toujours vérifiée : « Qui veut sauver sa vie la perdra ». Ce sont des phrases comme celles-ci que nous cherchons spontanément à oublier, et qui nous font prendre les commandements de Jésus pour contre-nature.

Il est vrai pourtant que cette logique a l’air assez limpide : il n’y a qu’une seule alternative, perdre, ou trouver. On ne trouve rien si l’on n’a pas tout perdu, et si on veut ne rien perdre, on perd tout.

Mais l’alternative est plus subtile car les deux membres de la phrase ne sont pas symétriques. Dans le premier cas, celui qui veut sauver la vie la perd. Il la perd parce qu’il veut la sauver. Sa volonté est de sauver sa vie, la perte est la conséquence de cette volonté. Dans le deuxième cas, on trouve à condition de perdre sa vie. Ce n’est plus un acte de volonté, quelqu’un qui voudrait perdre sa vie, mais une condition préalable. La condition pour trouver est de perdre sa vie. « À cause de moi », dit Jésus.
Ce prix est donc payé par quelqu'un dont la volonté explicite est de suivre Jésus.

Mais qui est-ce que Jésus compte voir se lever à sa suite, si pour le faire il faut d’abord mourir ? Cette impasse logique nous conduit à regarder le texte de l’évangile de plus près. Le terme grec pour dire « la vie » est en fait un terme très vaste, qui embrasse la vie psychique. Ce n’est pas seulement la vie physique.

Voici qui ouvre de nouvelles perspectives. Perdre sa vie n’est pas forcément mourir, c’est d’abord renoncer à soi, comme Jésus l’a d’ailleurs annoncé dès le début « qu’il renonce à lui-même, (…) et qu’il me suive ». Pour pouvoir choisir de suivre Jésus, il faut donc avoir décidé de sortir de tout repli sur soi, il faut avoir abandonné l’idée de faire de sa vie un absolu. Celui pour qui sa vie est tout son univers ne peut suivre Jésus. Les disciples sont ceux qui ont compris la nécessité de s’ouvrir à l’Autre, au Tout-Autre, de porter sur lui son désir. Et il arrive que cela soit fait de leur vie.

« Quel avantage aurait un homme à gagner le monde entier », quel avantage aurait-il à posséder l’absolue maîtrise de chaque aspect de sa vie physique et psychique, s’il le paye de son âme ? Mais l’exigence n’est pas simplement binaire, entre quelqu’un qui refuse la vie spirituelle et quelqu’un qui la choisit. Suivre Jésus n’est pas simplement espérer approfondir sa vie spirituelle, mais cesser de se considérer comme le tout de l’univers, se voir enfin pour ce que l’on est, un parmi les frères, tous à la suite du Maître.

Frère Dominique.


18:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LES DEVOIRS NOUVEAUX DES CHÔMEURS.

Les demandeurs d’emploi doivent dorénavant s’engager à ne pas refuser plus de 2 offres d’emploi correspondant à "l’offre raisonnable" qu’ils auront définie avec le service public de l’emploi dans leur projet professionnel personnalisé.

Cette "offre raisonnable" prend en compte les emplois précédents des demandeurs d’emploi, la durée de chômage et le lieu de résidence. Le salaire de l’emploi proposé doit être au moins équivalent à 95 % du salaire antérieur après 3 mois de chômage, à 85 % du salaire antérieur après 6 mois de chômage et au moins égal à l’allocation perçue après 1 an de chômage. Après 6 mois de chômage, l’offre raisonnable doit également se situer au maximum à 30 kilomètres du lieu de résidence ou à 1 heure au plus de transport en commun. La loi précise par ailleurs les motifs de radiation de la liste des demandeurs d’emploi (non justification de démarches en vue de retrouver un emploi, de créer ou de reprendre une entreprise, refus à 2 reprises d’une "offre raisonnable" d’emploi, refus de suivre une action de formation ou d’aide à la recherche d’emploi, refus de répondre à une convocation...).

La loi relative aux droits et aux devoirs des demandeurs d’emploi a été publiée au Journal officiel du samedi 2 août 2008.

Sont-ce des devoirs ou des contraintes venues d'un Pouvoir extérieur ?

C'est une simple question que je pose sur la table de nos consciences afin d'approfondir personnellement cette information concrète, en profondeur.

Chaque individu puisera selon sa propre histoire, les réponses adéquates. Selon vous, avons-nous suffisamment d'objectivité pour trouver les formules satisfaisantes pour le bien commun ?

Bruno LEROY.

18:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/08/2008

BIENTÔT AU PALAIS DES CONGRÈS !


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11:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

TRANSFIGURATION MYSTÈRE DE LUMIÈRE.

La Transfiguration se présente comme un mystère de lumière ; mais plus largement, c’est l’incarnation toute entière qui, dès le premier moment de la conception du Fils de Dieu dans le sein de la Vierge Marie, est un mystère de lumière. Saint Jean ouvre son Prologue par la révélation solennelle du Verbe : « En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée » (Jn 1, 4-5). Saint Luc proclame la même Bonne Nouvelle par la voix de Zacharie qui nous annonce la visite « de l’Astre d’en haut, venu illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort » (Lc 1, 79).
La lumière révèle, elle fait entrer dans la visibilité les objets et les personnes qu’elle illumine, en les faisant apparaître à notre regard. Dans le mystère de l’Incarnation, Jésus vrai lumière vient éclairer le monde, les hommes, les événements, pour les faire apparaître à nos yeux dans leur perspective d’éternité. « Tous ceux qui l’ont reçu, ceux qui croient en son Nom, il leur a donné pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jn 1, 12), c'est-à-dire de devenir à leur tour des fils de lumière.
La naissance de l’Enfant est annoncée par une lumière divine qui luit au cœur de la nuit de Palestine - « les bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux, son enveloppés de la lumière de la gloire du Seigneur » (Lc 2, 8-9) - et cette même gloire lumineuse resplendit sur les Messagers de la Bonne Nouvelle de la Résurrection au matin de Pâques - « L’Ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus. Il avait l’aspect de l’éclair et son vêtement était blanc comme la neige » (Mt 28, 2-3). Aujourd’hui, sur le Thabor, ce ne sont pas des Anges qui reflètent la gloire du Très-Haut, mais c’est la très Sainte humanité de Notre-Seigneur Jésus-Christ qui laisse transparaître quelques instants la gloire divine dont elle est saturée.
Or « au moment d’introduire le Premier-né dans le monde à venir, Dieu dit : “Que tous les Anges se prosternent devant lui”. Ainsi donc la gloire qui resplendit sur la visage des Anges n’est que le reflet de celle qui illumine le Verbe éternel. Resplendissement de la gloire du Père, expression parfaite de son être, ce Fils est élevé bien au-dessus des Anges, car il possède par héritage un nom bien plus grand que le leurs, lui qui, après avoir accompli la purification des péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine au plus haut des cieux » (cf. He 1, 1-3). Il règne désormais « bien au-dessus de toutes les puissances et de tous les êtres qui nous dominent, quel que soit leur nom, aussi bien dans le monde présent que dans le monde à venir » (Eph 1, 21). Scrutant l’invisible, le voyant de Patmos précise : « Sa voix est comme la voix des océans ; dans sa main droite, il tient sept étoiles, et de sa bouche sort un glaive acéré, à deux tranchants. Son visage resplendit, tel le soleil dans tout son éclat » (Ap 1, 15-16).
Alors que le soleil estival réjouit notre cœur, la fête de la Transfiguration nous rappelle qu’il est un autre Soleil qui devrait bien davantage encore être pour nous source d’allégresse, d’émerveillement, de reconnaissance. Un soleil qui ne nous est plus extérieur, réchauffant seulement notre corps, mais un soleil intérieur : la présence lumineuse de Jésus qui par son Esprit, habite au fond de nos cœurs. Dieu en effet « lui a tout soumis et, le plaçant plus haut que tout, il a fait de lui la tête de l’Eglise qui est son corps, lui que Dieu comble totalement de sa plénitude » (Eph 1, 22-23).
C’est en Jésus, « pierre vivante éliminée par les hommes, mais choisie par Dieu parce qu’il en connaît la valeur » (1 P 2, 4), que nous sommes devenus « le sacerdoce royal, chargé d’annoncer les merveilles de Celui qui nous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » (1 P 2, 9) ; car « autrefois nous n’étions que ténèbres, mais maintenant, dans le Seigneur, nous sommes devenus lumière » (Ep 5, 8).
Certes, ce n’est qu’au-delà de la mort que nous nous rassasierons de la vision de cette présence divine ; sur cette terre la gloire de Dieu nous demeure voilée, nous invitant à une vie de foi. Mais la foi est déjà participation bien réelle à cette gloire ; aussi, dès à présent, « vivons donc comme des fils de la lumière » (Ibid.) puisque nous le sommes.
La foi est le seul chemin pour entrer dans la gloire ; or « nous n'avons que cette vie pour vivre de foi » (Ste Thérèse de l'Enfant Jésus) : sachons discerner le véritable enjeu de notre pèlerinage sur Terre, et pénétrons nous aussi dans la « nuée lumineuse » de la foi !


« Vierge Marie, aide nous à entrer dans la nuée lumineuse de la foi théologale et à y demeurer tous les jours de notre vie, “fixant notre attention sur la parole de ton Fils comme sur une lampe brillant dans l’obscurité jusqu’à ce que paraisse le jour et que l’étoile du matin se lève dans nos cœurs” (1ère lect.). Que dans la contemplation des saints mystères, nous puissions nous laisser approcher par Jésus, nous laisser toucher par lui et l’entendre nous dire comme aux trois apôtres sur le Thabor : “Relevez-vous et n’ayez pas peur !”. Fortifiés dans l’Esprit, nous pourrons alors “proclamer sa justice et révéler à tous les peuples sa gloire” (Ps. 96). »

Père Joseph-Marie.

11:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

02/08/2008

VISAGES DE LA PAUVRETÉ.

15:07 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

DESSINS DE NOS DESTINS.

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09:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans HUMOUR SPIRITUEL | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

31/07/2008

Le pique-nique le plus joyeux de l’histoire du monde.

Commentaire de l’évangile du dimanche 3 août, par le P. Cantalamessa


ROME, Jeudi 31 juillet 2008 (ZENIT.org) - Nous publions ci-dessous le commentaire de l'Evangile du dimanche 3 août, proposé par le père Raniero Cantalamessa OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale.

Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 14, 13-21

Jésus partit en barque pour un endroit désert, à l'écart. Les foules l'apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied. En débarquant, il vit une grande foule de gens ; il fut saisi de pitié envers eux et guérit les infirmes. Le soir venu, les disciples s'approchèrent et lui dirent : « L'endroit est désert et il se fait tard. Renvoie donc la foule : qu'ils aillent dans les villages s'acheter à manger ! »
Mais Jésus leur dit : « Ils n'ont pas besoin de s'en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger. »
Alors ils lui disent : « Nous n'avons là que cinq pains et deux poissons. »
Jésus dit : « Apportez-les moi ici. »
Puis, ordonnant à la foule de s'asseoir sur l'herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule. Tous mangèrent à leur faim et, des morceaux qui restaient, on ramassa douze paniers pleins. Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille, sans compter les femmes et les enfants.

Tous mangèrent et furent rassasiés

Un jour, Jésus se retira dans un lieu solitaire, le long du rivage de la mer de Galilée. Mais lorsqu'il voulut débarquer, il trouva une grande foule qui l'attendait. « Il fut saisi de pitié envers eux et guérit les infirmes ». Il leur parla du royaume de Dieu. Entre temps, le soir était venu. Les apôtres lui suggèrent de renvoyer la foule, afin qu'elle se procure à manger dans les villages voisins. Mais, à leur plus grand étonnement, Jésus leur dit, de façon à ce que tout le monde entende : « Donnez-leur vous-mêmes à manger ! ». « Nous n'avons là - lui répondent-ils déconcertés - que cinq pains et deux poissons ». Jésus ordonne de les lui porter. Il invite tout le monde à s'asseoir. Il prend les cinq pains et les deux poissons, prie, rend grâce au Père, puis ordonne de distribuer le tout à la foule. « Tous mangèrent à leur faim et, des morceaux qui restaient, on ramassa douze paniers pleins ». Il y avait 5000 hommes, sans compter, dit l'Evangile, les femmes et les enfants. Ce fut le pique-nique le plus joyeux de l'histoire du monde !

Que nous dit cet évangile ? Tout d'abord que Jésus se préoccupe et « prend pitié » de tout l'homme, corps et âme. Aux âmes il distribue la parole, aux corps la guérison et la nourriture. Vous me direz : alors pourquoi ne le fait-il pas aussi aujourd'hui ? Pourquoi ne multiplie-t-il pas le pain pour les millions d'affamés qui sont sur la terre ? L'évangile de la multiplication des pains contient un détail qui peut nous aider à trouver la réponse. Jésus ne claqua pas des doigts et ne fit pas apparaître, comme par magie, le pain et les poissons à volonté. Il leur demanda ce qu'ils avaient ; il les invita à partager le peu qu'ils avaient : cinq pains et deux poissons.

Il fait la même chose aujourd'hui. Il demande que nous mettions en commun toutes les ressources de la terre. On sait que, tout au moins du point de vue alimentaire, notre terre serait en mesure de faire vivre un nombre d'êtres humains plus élevé qu'actuellement. Mais comment pouvons-nous accuser Dieu de ne pas fournir suffisamment de pain pour tous, lorsque chaque année nous détruisons des millions de tonnes de réserves alimentaires, que nous appelons « excédents », pour ne pas baisser les prix ? Une meilleure distribution, une plus grande solidarité et partage : la solution est là.

Je le sais : ce n'est pas si simple. Il y a la manie des armements, il y a des gouvernants irresponsables qui contribuent à maintenir de nombreuses populations dans des situations de famine. Mais une part de responsabilité retombe également sur les pays riches. Nous sommes à présent cette personne anonyme (un jeune garçon, selon l'un des évangélistes) qui a cinq pains et deux poissons; mais nous les mettons de côté et nous nous gardons bien de les donner pour qu'ils soient partagés entre tous.

En raison du style de la description (« il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples »), la multiplication des pains et des poissons a toujours fait penser à la multiplication de cet autre pain qui est le corps du Christ. C'est pourquoi les plus anciennes représentations de l'Eucharistie nous montrent un panier avec cinq pains et, à côté, deux poissons, comme la mosaïque découverte à Tagba, en Palestine, dans l'église élevée sur le lieu de la multiplication des pains, ou la célèbre fresque des catacombes de Priscille.

Au fond, ce que nous accomplissons en ce moment est aussi une multiplication des pains : le pain de la parole de Dieu. J'ai fractionné le pain de la parole et internet a multiplié mes paroles, si bien que, cette fois aussi, plus de cinq mille hommes ont mangé et ont été rassasiés. Une tâche demeure : « ramasser les morceaux qui restent », faire parvenir la parole également à ceux qui n'ont pas participé au banquet. Se faire les « répétiteurs » et les témoins du message.

 

20:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |