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18/05/2008

Les clés du succès, selon la Bible (3)


podcast

Nos valeurs spirituelles devraient constituer les principes essentiels, les fondations mêmes de notre vie, la lumière pour nous guider chaque jour. Lorsque notre « monde » intérieur est solide et ordonné, nous pouvons traverser n'importe quelle crise ou épreuve.

Votre Frère, Bruno.

13:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

CONSCIENCE CHRÉTIENNE DE LA POLITIQUE.

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Nous voudrions bien vivre dans un monde où tout irait bien, où aucun humain n’aurait faim, où chacun serait reconnu et aimé, où il n’y aurait plus d’injustice...C’est un rêve ! Dans le monde, il y a du désordre, de l’injustice, de l’oppression, du mensonge, de la haine, de l’égoïsme. Comment vivre ensemble dans un monde pareil ?

C’est impossible sans la politique. C’est vite fait de se plaindre de la délinquance des jeunes, mais il faut que soient décidées quelque part la mise en place de comités de protection de la jeunesse et la mise à disposition des jeunes de plaines de jeux et de plaines de sport. Il est facile de dénoncer la minorisation des femmes dans la société, mais il faut un lieu où soient élaborées des lois qui leur permettent d’être des citoyennes à part entière. Comment obtenir que les poubelles communales passent chaque semaine plutôt qu’une fois tous les quinze jours ? Qui décidera qu’à tel endroit, il y aura un passage protégé qui évitera des accidents de circulation ? Pour que les gens puissent vivre ensemble, il faut des institutions, des lois, des décrets, des règlements. Il faut pour cela des hommes et des femmes qui assument un rôle de responsables dans les décisions politiques.

Il faut aussi que l’ensemble des citoyens prennent leurs responsabilités. A eux de formuler des requêtes et des exigences, de stimuler et de critiquer, à eux de rappeler aux détenteurs du pouvoir que la règle suprême, c’est l’homme.

La religion a-t-elle quelque chose à voir avec la politique ? Cette question rappelle de bien mauvais souvenirs. Autrefois, des responsables d’Église intervenaient au moment des élections pour dire aux chrétiens pour quel parti il fallait voter. Parfois, aujourd’hui comme autrefois, ce sont des laïcs engagés dans la politique qui voudraient faire cautionner par les Évêques ou par l’Évangile, leurs options, leurs interventions, leurs décisions.

Ce n’est pas mieux !

Les chrétiens doivent inventer leur politique et agir sous leur propre responsabilité et sur base d’une réflexion sérieuse. Si nous parlons de relance économique, de politique des revenus, des plans de secteurs, des fusions de communes, de la paix et de la sécurité Européenne, du sous-développement...il est inutile de chercher dans l’Évangile des solutions concrètes.

Cela va de soi !

Pour construire la société, pour l’aménager ou la transformer, il faut s’informer, faire des analyses sérieuses, connaître les hommes, avoir conscience du poids du passé et de contraintes qui ne sont pas toujours logiques et rationnelles. Il n’y a pas " une " politique qui serait chrétienne à l’exclusion de toutes les autres. Il n’y a pas " un " type de société qui serait chrétien à l’exclusion de tous les autres. Il n’y a pas " un " parti, " un " mouvement qui seraient chrétiens à l’exclusion de tous les autres. La Foi et l’Évangile ne débouchent de droit dans aucune forme de politique précise. Et cependant, les chrétiens ne peuvent pas faire n’importe quoi en politique car...

Il y a une pratique chrétienne de la politique.

Un chrétien pouvait-il être hitlérien ou stalinien ?

Un chrétien du Chili pouvait-il adhérer à la politique de Pinochet ?

Un chrétien a-t-il le droit de se taire lorsqu’un pouvoir politique pratique systématiquement la torture ou n’accorde pas à des inculpés le droit d’être défendus normalement par un avocat de leur choix ?

Un chrétien peut-il s’accommoder d’une société ou des situations : où l’argent a plus d’importance que l’homme ; où sont rejetés ceux qui ne sont plus ce que la machinerie attend d’eux : être jeune, être homme, être en bonne santé ; où ceux qui travaillent sont soumis à des cadences ou des conditions de travail inhumaines ; où les travailleurs ne sont plus que de purs exécutants...ou les victimes de décisions qui sont prises par des responsables inaccessibles, réunis en conseil d’administration, parfois à des milliers de kilomètres de distance !

Il y a beaucoup de situations où se taire c’est prendre parti, où le silence est complicité avec le désordre et l’injustice. S’il est possible aux chrétiens de s’exprimer à travers des choix politiques différents, aucun chrétien ne peut, sans trahir sa Foi, agir à l’encontre d’exigences qui découlent en droite ligne de l’Évangile du Christ auquel il prétend adhérer. Il n’est pas possible d’être chrétien si l’on ne cherche pas à rencontrer Jésus-Christ. Il n’est pas possible d’être chrétien sans aimer ses frères, sans s’ouvrir au monde. Il est impossible de faire l’expérience de Dieu sans entrer en relation de solidarité et d’amour avec les autres.

Il n’est pas possible non plus d’être chrétien sans vivre la dimension politique de la Foi. Le message évangélique comporte une portée politique.

L’amour du prochain a quelque chose à voir avec l’organisation de la société. Il est essentiel à la foi chrétienne, et donc à l’Église, de dénoncer les injustices, de promouvoir partout dans le monde la vérité, la justice, le sens de la solidarité humaine et de la responsabilité sociale. Adhérer à l’Évangile, c’est croire que la Foi est, pour les hommes d’aujourd’hui, une Bonne Nouvelle libératrice, une force qui mobilise les énergies, envue de supprimer tout ce qui, dans notre société d’aujourd’hui, empêche l’homme de grandir en conscience, en liberté, en responsabilité. Il y a espoir si, ensemble, nous refusons de nous laisser intoxiquer par la crise et si nous nous mettons à l’oeuvre pour bâtir une société où le plus de gens possible seront en mesure d’exercer leur compétence, leur liberté, leur responsabilité, dans les domaines essentiels de la Vie. N’oubliez pas le fameux adage : " si je ne m’occupe pas de politique c’est la politique qui s’occupe de moi ".

L’expression de la Foi en actes commence dès maintenant...

Bruno LEROY.

13:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

17/05/2008

Les clés du succès, selon la Bible (2)


podcast

Le succès n'est pas toujours lié au talent. Le succès exige de la passion. Quant à vous, quel est le sujet principal de vos prières ? Quel est votre rêve ?

Votre Frère, Bruno.

13:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Reconnaissance officielle des apparitions à Notre-Dame du Laus (France)


Le 4 mai dernier, Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, évêque du diocèse de Gap et d’Embrun, a reconnu officiellement le caractère surnaturel des apparitions de la Vierge à Benoîte Rencurel, au sanctuaire du Laus, dans les Hautes-Alpes.
Les dernières apparitions officiellement reconnues en France, sont celles de Lourdes, il y 146 ans !

Des évêques du monde entier pour marquer l’événement.
La reconnaissance a été proclamée au cours de la messe célébrée le 4 mai dans la Basilique Notre-Dame du Laus en présence du Nonce apostolique en France, Mgr Fortunato Baldelli, et d’une trentaine de cardinaux et d’évêques du monde entier. Leur participation marque l’importance de cet événement non seulement pour l’Eglise qui est dans les Hautes-Alpes, mais aussi pour l’Eglise de France et l’Eglise universelle. La célébration a été retransmise en direct sur France 2, dans le cadre de l’émission «Le Jour du Seigneur» à 11h00.

Le sanctuaire du Laus, «un des trésors les plus puissants de l’histoire de l’Europe»

Les textes de l’époque rapportent que Benoîte Rencurel, née en 1647, a vu la Vierge Marie de 1664 à sa mort, en 1718.
Au cours de ces années, la petite bergère de Saint-Etienne d’Avançon va exercer au Laus une mission d’accueil, de prière et de pénitence, conduisant les pèlerins à retrouver le sens du sacrement de la réconciliation. De nombreuses guérisons physiques s’opèrent depuis au Laus, notamment par les onctions de l’huile de la lampe appliquée sur les malades selon ce qu’a demandé la Vierge Marie à Benoîte. Aujourd’hui, le sanctuaire Notre-Dame du Laus accueille près de 120 000 pèlerins par an. Jean Guitton dira de ce lieu qu’il est «un des trésors les plus cachés et les plus puissants de l’histoire de l’Europe».

Un colloque sur Benoîte Rencurel.
A l’occasion de cet événement, un colloque sur Benoîte Rencurel, dont le procès de béatification est en cours, s’est déroulé les 2 et 3 mai 2008. De nombreux experts dont Vittorio Messori (auteur de « Entrez dans l’Espérance ! » avec Jean-Paul II), sont intervenus sur les plans théologique, historique, mais aussi psychologique.
Le 3 mai dernier, une conférence à plusieurs voix a vue se réunir le pédopsychiatre Marcel Rufo, l'écrivain Marek Halter et le théologien Fabrice Hadjadj sur le thème de la réconciliation avec soi-même, avec les autres, avec Dieu.

____________________________
Contacts :
Site : www.notre-dame-du-laus.com

Reportage de TF1 sur Notre-Dame du Laus :
http://diocesedegap.over-blog.com/article-19237218.html

* Que Notre Dame du Laus vous bénisse !

Thierry Fourchaud.


A bientôt sur : www.mariereine.com
Notre site d’évangélisation( découvrez le nouveau "Voici ta Mère !") sur : www.labonnenouvelle.fr


* Rejoignez le réseau des enfants de Marie
Abonnez-vous à la lettre (gratuit) :
site : www.mariereine.com


* Cette année NEUVAINE OFFICIELLE "UN CRI VERS LE CIEL !" du 17 mai au 25 mai 2008. Elle se termine pour le dimanche de la fête Dieu.

* * Transmettez cette bonne nouvelle autour de vous,
plus on donne la Bénédiction et plus elle grandit !





* Histoire et message de ND du Laus

Le Sanctuaire d'hier à aujourd'hui

Au-dessus du village de Saint-Étienne-le-Laus, petit village appartenant alors au diocèse d’Embrun, au mois de mai 1664, la Vierge Marie apparaît à une bergère de 17 ans, Benoîte, habitant avec sa famille au village. Pendant quatre mois, chaque jour, Benoîte conduit le troupeau du voisin à l’endroit même où elle rencontre la “Belle Dame”. Celle-ci la prépare à devenir un témoin privilégié de la grâce de la conversion.
“Je suis Dame Marie, la Mère de Jésus…”

À partir de l’automne, c’est dans le hameau du Laus, en face de Saint-Étienne, que la Vierge Marie lui donne rendez-vous : elle lui demande alors la construction d’une église, avec une maison pour les prêtres. Le but de cette initiative qui prendra rapidement corps est d’y attirer les chrétiens désireux de vivre un chemin de conversion, notamment par le sacrement de la confession.
Depuis les origines du pèlerinage, les guérisons physiques et morales ont été accordées en grand nombre, notamment par les onctions de l’huile de la lampe du Sanctuaire appliquées avec foi, selon le conseil que la Vierge Marie elle-même donna à Benoîte.

Benoîte mourra à 71 ans, usée par l’austérité de sa vie, reconnue par tous comme une sainte pour la ferveur de sa prière, sa patience et sa douceur dans l’accueil des pèlerins, son obéissance à l’Église. Un signe qui en dit long : alors que les forces de Benoîte laissaient prévoir sa mort imminente, les prêtres présents à son chevet lui demandèrent avec insistance de les bénir. Le Sanctuaire est devenu le centre spirituel du diocèse de Gap, et, sans interruption, une équipe de prêtres du diocèse, de religieux, de religieuses, de laïcs se mettent au service des pèlerins, soit sous la forme d’un accueil individuel et ponctuel, soit à l’occasion de retraites, sessions, groupes d’aumônerie.

Le message hier et aujourd’hui
“J’ai demandé le Laus à mon Fils et il me l’a accordé”
Depuis les premières prédications du Christ, l’exigence de conversion continuelle accompagne la marche de l’Église. Les chrétiens doivent en entendre régulièrement l’appel. La “ grâce du Laus ” est de rendre la démarche de conversion plus aisée et plus complète, en particulier dans le sacrement du pardon, la confession. Ce que Marie a appris à Benoîte demeure valable aujourd’hui : on ne se convertit vraiment qu’en étant encouragé par la douceur de la miséricorde. La présence maternelle de la “Mère de Dieu” agit en ce sens avec une force palpable. C’est pourquoi on aime l’appeler ici : “Refuge des pécheurs”.

13:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

16/05/2008

Les clés du succès, selon la Bible (1)


podcast

 " La majorité du travail se passe en vous-même, lorsque vous développez la force de votre caractère, au sein même de votre famille. "

Bonne écoute de cette nouvelle série d'études pour vous aider à progresser spirituellement.

Votre Frère, Bruno.

11:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LE MYSTÈRE DE LA TRINITÉ.

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Le mystère de la Trinité est un des trois principaux mystères de la foi chrétienne - avec le mystère de l’incarnation et celui de la rédemption. C’est le mystère le plus englobant, celui qui nous révèle l’origine et la fin de toutes choses ; mais nous ne pouvons nous élever à une telle hauteur qu’en nous appuyant sur les deux autres. Car tout ce que nous affirmons de Dieu, nous l’apprenons de son Fils Jésus Christ. « Dieu » est un concept philosophique qui désigne, dans toutes les cultures, la Cause première et ultime, celle qui par définition est au-delà de tout, et demeure par conséquent inconnaissable, ineffable. Mais sorti de ces généralités sur lesquelles les avis convergent, les différences entre les conceptions du divin vont s’accumuler au point de conduire à des doctrines totalement incompatibles entre elles. Ce qui prouve bien que l’homme est incapable de remonter à la Source par ses propres efforts.
C’est pourquoi Dieu lui-même est sorti de son silence et est venu au-devant de nos efforts pour nous révéler son identité. Dans un premier temps, par le ministère des hagiographes de la première alliance, il affirme à la fois sa transcendance et son caractère personnel. Dieu ne se confond pas avec la nature ; les puissances qui s’y manifestent ne sont pas divines : la puissance et la sagesse que l’on contemple dans ce monde témoignent de la toute-puissance et de la suprême sagesse du Créateur, qui donne à chaque instant « la vie, le mouvement et l’être » à tout ce qui existe. En outre, le Dieu transcendant n’est pas une Energie impersonnelle : il a créé l’homme afin d’engager un dialogue avec lui ; en vue de l’alliance d’amour qu’il voulait sceller avec lui, il l’avait doté d’intelligence, de volonté et de libre disposition de soi. Lorsque Dieu révèle aux hommes son Nom, ce n’est pas sa puissance qu’il met en avant, ni même sa justice, mais sa tendresse et sa miséricorde : « Le Seigneur, Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour et de fidélité ».
Mais que signifient ces concepts lorsqu’ils sont attribués à Dieu ? Certes nous pressentons ce qu’est la tendresse humaine, mais comment pouvons-nous imaginer ce qu’est la tendresse divine ? Dieu n’est pas tendre comme l’homme, mais comme Dieu seul peut l’être. Il est la source ineffable de toute tendresse, miséricorde, de tout amour. A nouveau nous buttons sur les limites du langage humain qui, lorsqu’il parle de Dieu, ne peut être qu’analogique. C’est pourquoi « à la plénitude des temps » (Ga 4, 4), Dieu s’est adressé aux hommes non plus par la médiation des prophètes, mais immédiatement, face à face. Il n’a plus mis sa Parole dans le cœur et sur les lèvres des hagiographes, mais « sa Parole s’est faite chair, elle a habité parmi nous » (cf. Jn 1, 14). Il est venu « marcher au milieu de nous », comme le lui demandait Moïse son serviteur, afin « de pardonner nos fautes et nos péchés, et faire de nous un peuple qui lui appartienne ».
Ainsi après avoir affirmé son absolue transcendance, Dieu nous révélait en son Fils son ineffable proximité. En Jésus, vrai Dieu et vrai homme, nous voyons pleinement réalisé le dessein d’amour de Dieu sur sa créature de prédilection. Dès les origines Dieu nous a créés pour que nous « devenions participants de sa nature divine » (2 P 1, 4), pour que nous vivions de sa propre vie et participions à sa béatitude. Comme le disaient les Pères de l’Eglise : Dieu s’est fait homme pour que l’homme puisse devenir dieu par participation à la divinité de son Fils unique.
Tout cela est cependant tellement grand, que nous aurions du mal à entrer dans ce mystère si Dieu ne venait pas à notre secours : « Nul ne peut dire : “Jésus est Seigneur” sans l’Esprit Saint » (1 Co 12, 3). Jésus lui-même nous a envoyé d’auprès du Père l’Esprit Saint, chargé de nous introduire dans la vérité tout entière. Lui seul peut nous faire découvrir dans la croix « la folie d’amour de Dieu qui est plus sage que l’homme, et la faiblesse de Dieu qui est plus forte que l’homme » (1 Co 1, 25). C’est à sa lumière que tout s’éclaire et que nous découvrons, émerveillés, que « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle ». L’Esprit Saint est notre pédagogue divin qui nous achemine patiemment vers la découverte de « la largeur, la longueur, la profondeur de l’amour du Christ, qui surpasse tout ce qu’on peut connaître », c’est en lui que « nous serons comblés jusqu’à entrer dans la plénitude de Dieu » (Ep 3, 18-19). C’est encore en lui que nous pouvons donner notre réponse fidèle, unissant notre prière à celle de Jésus pour « crier vers le Père en l’appelant : “Abba !” (Rm 8, 15).
Seule la révélation de notre destinée de gloire peut donner sens à notre vie. Non nous ne sommes pas le fruit des caprices du hasard et de la nécessité ; nous sommes créés par un Dieu d’amour qui veut nous « combler de sa bénédiction spirituelle en Jésus Christ » (Ep 1, 5) en qui « nous avons accès auprès du Père dans un seul Esprit ; en lui nous sommes devenus citoyens du peuple saint, membres de la famille de Dieu » (Ep 2, 18-19). Telle est notre espérance et la source de notre joie. C’est pour nous encourager à persévérer sur le chemin du Christ qui nous conduit au Père que nous nous rassemblons chaque dimanche. « Que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père dans sa gloire, nous donne un esprit de sagesse pour le découvrir et le connaître vraiment. Qu’il ouvre nos cœurs à sa lumière, pour nous faire comprendre l’espérance que donne son appel, la gloire sans prix de l’héritage que nous partageons avec les fidèles » (Ep 1, 17-18).

« Dieu notre Père, tu as envoyé dans le monde ta Parole de vérité et ton Esprit de sainteté pour révéler aux hommes ton admirable mystère. Donne-nous de professer la vraie foi en reconnaissant la gloire de l’éternelle Trinité, et en adorant son Unité toute-puissante. »


Père Joseph-Marie;

11:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

BATS-TOI POUR UN MONDE MEILLEUR !

Un texte que j'aime particulièrement. Dans ce monde où prédomine la pensée formatée et les comportements stéréotypés ; il est sain de revenir à la source de ce que nous sommes.
Depuis ma tendre enfance, je suis atteint d'une maladie incurable. Celle de la non-conformité aux usages établis.
Je n'aime que les rebelles et les insoumis, pas les assis. Pas les conformes au désordre établi et qui sont heureux sans même en savoir la raison.
J'aime les gens qui se battent envers et contre tout, contre tous. Contre les lâchetés des larmoyants qui se contentent de prier sans jamais agir.
Le silence de certains individus les rend complices des drames tels que ceux du Darfour.
Et, le soir ils dorment satisfaits d'avoir achevés leur journée au service de la société.
Ils fustigent les chômeurs, les rmistes, les souffrants en disant que ce sont des assistés.
Leur cerveau ne sert qu'à cogiter leurs haines intrinsèques pour mieux se rassurer.
Mais, vous allez me dire, Monsieur, vous êtes éducateur et n'avez pas le droit de tenir de tels propos.
D'abord, avant d'être un statut social, je suis un être Humain qui s'insurge contre toutes vilenies et veuleries.
Je suis un homme libre, indépendant de tous systèmes aliénants.
La spiritualité aide à se tenir debout face à son destin. Et non aliéné par des principes qui figent la Vie.
Mes convictions s'affirment et progressent avec le temps.
La peur ne fait pas partie de mon paysage intérieur.
Mais, l'amour donné et reçu dans l'instant présent. Voilà, je dirais mon avenir !
De toute éternité...
C'est-à-dire jusqu'à mon souffle dernier.
Ne croyez surtout pas que l'éducateur est un constructeur de jeunes robots obéissants.
Non, j'essaye de trouver la part de lumière du jeune pour le réintégrer dans la société mais comme un combattant.
Pas comme un sclérosé qui va pactiser avec une société de performance, d'efficacité...de merde.
Je ne veux pas en faire des chiens domestiqués mais des êtres libres.
Pour cela, il faut avoir le sens du combat en non de la compromission.
Au risque, de sanctions, d'incompréhensions, d'indifférences...
Combattre comporte le risque de la solitude. Certes, mais la mienne est habitée pas plus grand que moi.
L'important dans l'existence n'est pas de tomber mais de savoir se relever.
Pour relever les autres aussi.
Je n'aime que les personnes qui vivent avec dignité même au creux de l'enfer.
Se battre au nom de cette dignité, c'est ne plus vous voir pleurer sur vos problèmes insipides.
C'est refuser de voir le Monde devenir diaphanement livide.
Par lâcheté et conformité, juste pour ressembler à ceux qui ne ressemblent à rien.
Il nous faut apprendre à cultiver notre individualité, notre créativité.
Loin des conformismes ambiants pour mieux se montrer vrai face à certaines situations données.
Sommes-nous du côté des opprimés ou des oppresseurs ?
Mon choix est fait depuis longtemps, et toi ?
Bruno LEROY.
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BATS-TOI


Chanter jusqu'à me péter la voix
Jouer jusqu'à me brûler les doigts
Danser pour conjurer le sort
Baiser pour dépasser la mort
J'aime sentir la vie
Cogner dans ma poitrine
Quand je suis en vitrine
Chanter jusqu'au bout de mon souffle
Jouer sur les larmes et le souffle
Danser pour oublier le pire
Baiser simplement par plaisir
J'aime sentir mon corps
Glisser entre mes doigts
Si j'oublie tu t'en vas
J'aimerais décoller encore
Avant qu'on change de décor
Avant de passer à la caisse
Avant de glisser sous la presse
Bats-toi bats-toi bats-toi

Lève-toi comme se lève la rue
Je t'aime je t'avais reconnue
Je sais tout est dans le regard
L'amour la folie le cafard
Tu ressembles à un ange
Sur les rives de la nuit
Et la musique fuit
Je ne suis qu'un métis
Qui provoque la transe
Je plonge et je m'élance
Au fond des précipices
Pars jusqu'au bout de ta folie
Deviens célèbre ou banni
Fais-toi descendre ou fleurir
Bats-toi avant de mourir
Bats-toi
Bernard Lavilliers

09:42 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

15/05/2008

« Je ne peins pas, je réfléchis »

« Je ne peins pas, je réfléchis » : le parcours artistique de personnes handicapées.

Initiative de Sant’Egidio

ROME, Jeudi 15 mai 2008 (ZENIT.org) - La Communauté de Sant'Egidio a organisé à Rome une rencontre pour la présentation du livre « Avec l'art, d'handicapé à personne. Montrer, révéler, construire, libérer la pensée, l'intelligence, le sentiment » (Gangemi Editeur). L'agence vaticane Fides y était.

Cette présentation coïncide avec le trentième anniversaire de l'approbation de la loi italienne qui porte le nom de son auteur, Franco Basaglia, qui a imposé la fermeture des asiles et institué le service public d'hygiène mentale, et avec la manifestation à l'ONU, à l'occasion de l'entrée en vigueur de la Convention sur les droits des personnes ayant un handicap.

Le livre contient vingt histoires de personnes aux capacités diverses, qui participent aux activités de « Les amis », une association d'handicapés mentaux, née de l'expérience de la Communauté de Sant'Egidio, qui dès sa naissance, en 1968, a accordé de l'attention aux pauvres, aux personnes en difficulté, aux malades, aux plus démunis. « Les amis », impliquant aussi les familles et les bénévoles non handicapés, se retrouvent chaque semaine dans les Laboratoires où ils réalisent des travaux liés à l'art, à la peinture, à la communication.

Chaque année, leurs oeuvres, sont réunies dans une exposition intitulée « Non au gris », qui a constitué la base de leur livre. Une idée de Simonetta Lux, critique d'art et professeur d'histoire de l'art contemporain à l'Université de La Sapienza à Rome, de réunir des interviews, des photos, des œuvres, des peintures et des écrits des personnes handicapées, d'où il apparaît que les difficultés physiques et psychiques ne sont pas un obstacle à la reconnaissance de leur dignité, à l'émergence de sentiments multiples, à l'usage de l'intelligence.

En ce sens la grande valeur des Laboratoires est de favoriser la communication, de chercher de nouvelles voies par lesquelles les handicapés peuvent s'exprimer : « faire de l'art » en est une. « Je ne peins pas, je réfléchis », écrit en effet dans le livre l'un des artistes. A ce propos Simonetta Lux a expliqué à Fides : « Ici l'art n'est qu'une étape du processus. La première chose est le rapprochement ou l'échange, et ce processus d'aide à la communication, qui est la première séparation ; puis l'élément créatif, l'utilisation du langage de l'art, des moyens de l'art, est l'acte ultime. La révélation peut arriver parce que le processus est complet ».

L'art devient ainsi, pour « Les amis », qui ensemble ont dépassé leurs limites et leurs difficultés, communicatives ou non, « la liberté absolue de transformer la réalité en langage, de façon arbitraire. L'art devient l'acte ultime d'une liberté conquise, en ce sens elle se révèle, parce que eux, à la fin, communiquent » conclut Simonetta Lux.

 

22:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Skieurs aveugles !


podcast

Notre peur est d'autant plus grande que nous nous souvenons des occasions où des gens en qui nous avions confiance nous ont trahis ou laissés tomber, ou encore de circonstances imprévisibles qui nous ont submergés. Humainement parlant nous ne pouvons qu'en sortir affaiblis et aigris. Alors que faire ?

Écoutez cette réflexion pour obtenir une amorce de réponse.

Votre Frère, Bruno.

12:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Solennité de la Trinité.



©DR

Dieu est amour, c’est pourquoi seul l’amour est digne de foi. Dieu est éternellement amour en raison même de l’amour entre le Père, le Fils et l’Esprit Saint, Trinité d’amour où la communion entre les personnes divines est la plus forte, au-delà de toute mesure compréhensible. Dieu est amour parce qu’il nous a tout donné en livrant son Fils pour le salut du monde. Il n’a pas hésité à tout perdre – donner son fils unique – pour que les hommes aient la vie éternelle. Dieu est amour parce qu’il a créé des hommes libres afin que, librement, ils puissent lui répondre amour pour amour. Dieu est amour parce qu’il nous donne son Esprit d’amour – la beauté de sa présence – qui sanctifie toute vie humaine de l’intensité et de la surabondance de la vie divine. Dieu est amour, car depuis toujours il marche auprès de son peuple et l’accompagne sur le dur chemin de la vie des hommes : il habite de sa présence l’Église, sacrement en Jésus du salut du monde. Dieu est amour lorsque l’amour préside aux relations humaines et que les hommes et les femmes sont entre eux de vrais frères et sœurs dans le Christ.

Dieu est amour parce qu’en lui nous sommes des fils. « Et la preuve que nous sommes des fils, c’est que Dieu a envoyé dans nos cœurs son Fils qui crie : Père. » Que notre foi dans le Dieu trois Saint s’accorde à l’amour que nous avons pour lui et les uns pour les autres.

P?re Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur du livre : La parole, don de Vie, EDB, 2006

12:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |